Santé mentale - Examen final Flashcards

1
Q

Pourquoi la loi P.38.001 est-elle une loi d’exception ?

A
  • Porte atteinte aux droits fondamentaux de la personne
  • Doit être appliquée en dernier recours et interprétée de façon restrictive par les tribunaux
    o Doit d’assurer que les autres recours ne fonctionnent pas
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1
Q

Quels sont les objectifs de la Loi sur la protection dont l’état mental d’une personne présente un danger pour elles-mêmes ou pour autrui (ci-après P.38.001) ?

A

-Chercher à établir un équilibre entre la sécurité de l’ensemble des individus d’une société
-La protection des libertés et des droits fondamentaux de la personne présentant un problème de santé mentale
-Cherche un équilibre entre sécurité et respect des droits fondamentaux

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2
Q

Quels sont les deux critères à documenter dans l’application de la loi P.38.001 ?

A
  • Si la dangerosité est
    o Grave
    o Imminente
  • Niveau de collaboration
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3
Q

Dans la loi P.38.001, on fait référence « à l’état mental » d’une personne. Que veut-on dire par cette expression ?

A
  • État mental = comportements plus que maladie mentale
    o Manifestations suicidaires
    o Gestes ou menaces de blessure
    o Absence d’autocritique face à un danger potentiel
    o Menace à l’intégrité
    o Automutilation
    o Escalade de comportements agressifs
  • État symbolise une capacité à changer/ évoluer
  • Pas besoin d’un dx
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4
Q

Définir la dangerosité dans le cadre de la Loi P.38.001.

A
  • Pas défini par le code civil (subjectif)
  • Réel = repose sur motifs et faits (gestes, paroles, omissions, comportements, attitudes)
    o Dépend de ce que la personne fait/ ne fait pas (ici et immédiat)
  • Concerne la personne visée = source principale du danger
  • Dépend de son état mental
  • Assez sérieux pour nécessiter une garde
  • Actuel = susceptible de se produire à court/ moyen terme/ avenir rapproché
    o Danger immédiat : Qu’est-ce qui fait que la demande est aujourd’hui et non un autre jour
    o Pas sur la crainte de récidive
  • Important de différencier dangerosité vs dérangerosité
  • Personnes pouvant analyser la dangerosité (estimation du dangereux, donc pas besoin d’un médecin :
    o Intervenants sociaux
    o Police
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5
Q

Types de gardes en établissement.

A
  • Garde préventive
  • Garde provisoire
  • Garde autorisée
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6
Q

Garde autorisée

A

o Ordonnance de la Cour accordée sur la base de 2 rapports médicaux psychiatriques
 Suite de la garde provisoire
 Acceptations peuvent être complète, partielle (moins de temps) ou refus
o Chacun des rapports doit être signé par le médecin qui a fait l’examen et doit contenir l’information suivante :
 Le diagnostic;
 La date de l’examen et qu’il a lui-même examiné;
 Opinions sur la gravité de l’état mental et ses conséquences possibles;
 Les motifs et les faits sur lesquels il fonde son opinion et ses diagnostics;
 Nécessité de la garde en établissement;
 Capacité de la personne à subir l’examen et à prendre soin d’elle-même et de ses biens
o Initiée par une requête déposée au Tribunal
o La requête doit être signifiée par huissier à la personne concernée, ainsi qu’à une personne raisonnable de la famille, au moins 2 jours avant sa présentation;
 Peut y avoir une dispense si le juge croit que peut être nuisible pour la santé ou sécurité de la personne concernée;
 Cette demande est habituellement faite par les psychiatres qui doivent motiver leur demande;
 Raison : la personne peut se défendre devant le tribunal
o Doit avoir un nouvelle évaluation psychiatrique 21 jours à compter de l’ordonnance et par la suite à tous les 3 mois
o La personne peut refuser de recevoir des soins

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7
Q

Garde provisoire

A

o Résulte d’une ordonnance à se soumettre à une évaluation psychiatrique, donc elle est autorisée par le Tribunal ;
 Détenu à l’hôpital mais oblige évaluation psychiatrique
 La personne peut refuser de recevoir des soins
o Souvent à la demande d’un membre de la famille ou intervenant.e
o Obligation de signifier (sauf si représente un danger pour la sécurité ou la santé de la personne)
 Signifier = avertir la personne concernée
 La personne doit savoir qu’il y a des procédures envers elle (pas toujours fait car délais court, ou parce que vit ensemble donc plus dangereux pour la personne qui fait la demande)
o Critère à considérer est motifs sérieux de croire qu’une personne présente un danger pour elle-même ou pour autrui;
o Nécessité principalement fondée sur une preuve;
o Étapes
 La demande doit être présentée à la Cour du Québec sous forme de requête.
* La requête doit être présentée dans le district judiciaire où réside la personne qui refuse l’évaluation psychiatrique.
 Dans la requête, il faut prouver :
* par des faits récents et des comportements observables (menaces de suicide, désorganisation, violence et menaces envers autrui, etc.), que l’état mental réel et actuel de la personne est dangereux pour elle-même ou pour autrui.
* Les juges analyse aussi qui fait la demande de garde/ quels sont les intentions derrière la demande
 Avant de présenter la demande au tribunal ou au juge
* doit informer la personne qui refuse la garde ou l’évaluation au moins deux jours à l’avance, sauf en cas d’exemption.
 À la suite de l’audition de la requête, si le juge est convaincu de la preuve
* jugement qui ordonnera l’évaluation psychiatrique et il désignera l’établissement où la personne sera amenée. (Pourra y être amenée par un policier.)
 Le jugement sera ensuite remis au Tribunal administratif du Québec, puisque ce tribunal peut réviser en tout temps le maintien de la garde
o Durée maximale = 96 heures;
 La deuxième évaluation doit être faite entre 24 et 96h
 Enjeu : Si 2ème évaluation est faite par un autre médecin : parfois peut contredire ce que le premier médecin avait dit
o Première évaluation doit être fait dans les 24 heures de la prise en charge par l’hôpital ou de l’ordonnance du Tribunal;
o Si, dangerosité présente, un deuxième examen est nécessaire, dans un délai maximum de 96 heures de la prise en charge ;
o Absence de danger = LIBÉRATION
 Accentue les difficultés dans les relations avec les personnes qui ont fait la demande

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8
Q

Garde préventive

A

o Pas besoin autorisation du Tribunal
o Médecin qui procède à cette mise sous garde doit en aviser son Directeur
o L’état de dangerosité grave et imminente est le critère à considérer
o Ne peut excéder 72 heures, sauf sur permission du Tribunal
o Changement avec la nouvelle Loi : la déjudiarisation
 But est de ne pas judiciariser la personne : pour ça que pas besoin autorisation Tribunal
 La loi autorise un agent de la paix à amener, contre son gré et sans l’autorisation d’un tribunal, une personne dans un établissement de santé, habituellement un centre hospitalier. « À la demande d’un intervenant d’un service d’aide en situation de crise qui estime que l’état mental de cette personne présente un danger grave et immédiat pour elle-même ou pour autrui. »
o L’agent de la paix PEUT, sans autorisation du Tribunal, amener contre son gré une personne auprès d’un établissement (art.8)
 À la demande d’un intervenant.e d’un service d’aide en situation de crise qui estime que l’état mental le justifie
 Peut être fait pas les employés de l’hôpital
o À la demande du titulaire de l’autorité parentale, du tuteur, curateur ou mandataire, du conjoint, à défaut du conjoint (ou en cas d’empêchement) un proche parent ou par une personne qui démontre un intérêt particulier pour la personne concernée, si l’agent a des motifs sérieux de croire que l’état mentale présente un danger immédiat et grave pour elle-même ou pour autrui.
o La personne peut refuser de recevoir des soins
o Souvent utilisée pour laisser la crise se calmer

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9
Q

Cibler/définir des enjeux en lien avec une demande de garde provisoire lorsque les familles et les proches sont les demandeurs ?

A
  • Peut mettre en danger les demandeurs lorsque la personne est signifiée
  • Lors de la libération : Accentue les difficultés dans les relations avec les personnes qui ont fait la demande (colère, vengeance)
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10
Q

Quel est le rôle de l’intervenant.e dans l’estimation de la dangerosité ?

A
  • Chercher à obtenir le consentement et collaboration de la personne
  • Transmettre les informations nécessaires quant à la gravité et l’immédiateté du danger au policer/ personnel soignant
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11
Q

Pourquoi est-ce nécessaire de signifier la requête d’une garde dans le cadre de la Loi P.38.001 ?

A
  • la personne peut se défendre devant le tribunal
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12
Q

Si la première évaluation psychiatrique ne permet pas de déterminer un degré de dangerosité lors de la garde provisoire, que se passe-t-il ?

A
  • Libération
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13
Q

Définir ce que sont les autorisations judiciaires de soins.

A

Quand le tribunal oblige une personne à recevoir des soins/ de l’hébergement puisqu’il considère qu’elle est inapte à donner son consentement dû à son état de santé

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14
Q

refus catégorique

A
  • Refus ferme et catégorique
    o Doit être démontrer devant le juge
    o Lorsqu’il est possible d’affirmer sans doute, que la personne ne souhaite pas recevoir les soins proposés, et ce, malgré une négociation et une discussion. La personne doit signer une autorisation qui confirme son refus.
  • N’est pas seulement un doute ou un questionnement du traitement
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15
Q

Inaptitude à consentir

A
  • Compréhension de la nature de la maladie
  • Compréhension de la nature et du but du traitement
  • Compréhension des risques et avantages du traitement
  • Capacité de comprendre affecté par la maladie
  • Tout le monde est considéré apte (ne doit jamais présumer l’inaptitude)
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16
Q

Plan de soins.

A
  • Description précise des soins prescrits
  • Plus de bénéfices que d’effets néfastes
  • Durée de l’ordonnance
  • Ce que l’on soumet au juge comme plan
    o Hébergement
    o Traitements (médication, thérapie, etc.)
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17
Q

Pourquoi une autorisation de soins ne peut pas être rendue pour une durée indéterminée ?

A
  • Parce que ça porte atteinte des droits fondamentaux et ne doit pas être pris à la légère
  • Doit démontrer que la personne est toujours inapte à consentir aux soins (besoin de réévaluation)
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18
Q

Que permet le plan de crise conjoint ?

A
  • Diminuer les hospitalisations
  • Diminuer le recours à la contrainte
  • Prévenir les rechutes
  • Une meilleure autogestion de soi et de son trouble
  • Améliorer la transmission, la continuité et la coordination des soins
  • Doit faire du sens pour la personne
  • Plan fait dans le but d’être prêt en cas d’une autre crise
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19
Q

Quels sont les objectifs de la Loi sur le curateur public ?

A
  • Préserver un équilibre entre les principes d’autodétermination et de protection sociale que l’État, la famille/proches ont le devoir s’assurer
  • Crée une mesure de représentation temporaire à l’intention des personnes majeures inaptes requérant un besoin de représentant, pour un acte déterminer (laisse la pleine capacité pour les autres actes)
  • Prise en compte des volontés, mais aussi des préférences = au cœur des mesures, tout comme le devoir de faire participer la personne
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20
Q

Comment peut-on évaluer l’aptitude dans le cadre d’une évaluation psychosociale ?

A

o Composante causale
 Réfère aux causes de l’inaptitude, aux difficultés rencontrées
 Diagnostiques/ symptômes
o Composante fonctionnelle
 Évaluer les difficultés de fonctionnement de la personne pour distinguer l’aptitude à prendre soin de sa personne ou à gérer ses biens
 Préciser l’impact du Dx sur les capacités de la personne
 Impact sur le quotidien (domestique/ prendre soin de soi)
* Difficultés dans le quotidien ne démontre pas l’inaptitude (doit aussi voir l’environnement)
o Composante systémique
 Préciser les répercussions de la condition de la personne en lien avec son environnement
 Impact de l’environnement sur la personne
* Environnement facilitant/ aidant?
* Ville/ campagne (accès aux services)
* Famille/ seule (réseau de soutien)
o Composante décisionnelle
 Prise de décision prenant en considération le droit de la personne à l’autonomie et le besoin de protection à sa condition
 Jugement professionnel

21
Q

Que vise l’évaluation psychosociale dans un régime de protection

A
  • Apprécier l’inaptitude constatée par le médecin
  • Documenter les impacts sur le fonctionnement social de la personne (prendre soin d’elle-même, administrer ses biens et exercer ses droits civils)
  • La participation de la personne, ses volontés et préférences (au cœur du processus)
22
Q

Définir le modèle des interceptions.

A
  • C’est un modèle qui cible des moments dans le processus judiciaire durant lesquels il est possible de sortir/ intercepté la personne du système pénal/ enlever la judiciarisation
  • Modèle
    o Services de police et premiers répondant
     Comment diminuer les arrestations
    o Post-arrestation (Détention et première comparution)
    o Post-comparution (Tribunaux, centre correctionnels)
    o Réinsertion sociale (Centres correctionnels)
    o Communauté (Probation, centres communautaires)
23
Q

Pourquoi peut-on parler de profilage social envers les personnes qui ont un problème de santé mentale ?

A
  • Dérangerosité vs dangerosité
    o Personnes qui sortent des normes sociales est vu comme étant dangereux
  • Dérangerosité = comportement plus visible = Plus d’interactions avec la police = plus de risques d’arrestation
  • Comportements plus hors normes sociales
  • Pratiques de régulation les populations itinérances/ lutte aux incivilités = free pass pour pratiques informelles de profilages
24
Q

Inaptitude à subir son procès

A

Incapacité de l’accusé en raison de troubles mentaux d’assumer sa défense, ou de donner des instructions à un avocat à cet effet, à toute étape des procédures, avant que le verdict ne soit rendu
o Pendant le procès

Doit être capable de comprendre
- interagir avec le juge et son avocat
- les accusations portées
- répercussions que ça peut avoir sur sa vie

25
Q

non-responsabilité criminelle

A

o Acte ou d’une omission survenue alors atteinte de troubles mentaux qui la rendaient incapable de juger de la nature et de la qualité de l’acte ou de l’omission, ou de savoir que l’acte ou l’omission était mauvais.
 Capacité de faire une distinction entre le bien et le mal
 Perte de contact avec la réalité
o Au moment du délit

26
Q

Définir ce que sont les tribunaux de santé mentale.

A
  • Tribunal spécialisé
  • Mandat principal: d’aller au-delà de la détermination de la culpabilité en considérant aussi les causes des délits.
    o Priorité : savoir ce qui a mené la personne à avoir des accusations
  • Basés sur la justice thérapeutique
  • Admissibilité
    o Problème de santé mentale
    o Délits non violents
    o Accès aux services communautaires de traitement
    o Participation « volontaire »
27
Q

Définir la justice thérapeutique.

A
  • Approche interdisciplinaire étudiant le rôle du droit comme agent thérapeutique
  • Utilisation d’outils des sciences sociales dans l’analyse de la loi et de ses conséquences, et ce, afin d’encourager la promotion d’objectifs favorisant le bien-être des individus
  • La justice thérapeutique stipule que le droit et les acteurs juridiques peuvent avoir un effet thérapeutique et devrait donc tenter de contribuer au bien-être des personnes accusées.
    o Elle permet d’humaniser le droit, de mettre de l’avant son caractère humain, émotionnel et psychologique.
  • La justice procédurale favoriserait la dimension thérapeutique des tribunaux de santé mentale
    o La perception de justice procédurale augmenterait l’adhésion au plan d’action.
    o L’accent est mis sur l’importance de l’interaction avec les figures d’autorité dans le processus judiciaire.
     La participation: se sentir écouté
     La dignité: être traité avec respect
     La confiance: percevoir une préoccupation de la part des figures d’autorité
28
Q

Cibler et définir deux enjeux en lien avec le déploiement des tribunaux de santé mentale.

A
  • Demande une équipe multidisciplinaire (peut être difficile a obtenir/ coordonner)
  • Juge doit avoir une approche détachée du processus judicaire pour ne pas défavoriser la personne
  • Les formations en santé mentale sont limitées
29
Q

Cibler et définir 3 enjeux dans le domaine de la santé mentale et du droit.

A
  • Effets de la judiciarisation pour les personnes accusées
    o Stigmatisation sociale
    o Responsabiliser la personne par le levier judiciaire : fausse bonne idée?
    o Multiplicité des conditions – coercition et bienveillance thérapeutique
  • Tensions dans les pratiques : entre punir et soigner
  • Judiciariser les besoins de santé mentaux
     Des pratiques distinctes à des trajectoires inégales.
     Stratégies et pratiques différentes selon le district du programme.
     Compréhension d’un « succès » ou « échec » ; retour vers le tribunal régulier.
     Accessibilité aux ressources et aux programmes selon le territoire.
  • Judiciariser l’accès aux soins de santé et aux services psycho-sociaux.
     Utilisation du programme vs services de proximité.
     Réponse à un système mésadapté, inaccessible et sous financé.
     Confidentialité et partage d’information.
     Rôle des tribunaux comme réponse aux problèmes sociaux
30
Q

Qu’est-ce qu’une crise ?

A
  • C’est un déséquilibre psychologique dans lequel les mécanismes d’adaptation habituels échouent, ayant pour conséquence une détresse et une détérioration du fonctionnement visible.
  • réaction subjective à une expérience de vie perçue comme stressante qui compromet la stabilité et l’habileté de s’adapter ou de fonctionner.
31
Q

Que veut-on dire par une crise psychautraumatique ?

A
  • Causée par un évènement à potentiel traumatique
    o Accident
    o Situation de crise
  • Symptomatologie
    o Reviviscence (flashback)
    o Évitement (essaie d’éviter l’endroit/ les endroits liés à l’évènement)
    o Torpeur (faire des sauts, hypervigilance)
    o Hyperéveil
32
Q

Cibler/définir deux stratégies à mettre en place lors d’une intervention en situation de crise.

A
  • Collaboration de la personne en crise
    o Faire appel aux partenaires
     Centre de prévention du Suicide
     Ordre des TS
     Policiers
     PECH
     Centre de Crise
  • Vigilance quant au risque suicidaire et homicidaire
    o Évaluation du risque suicidaire et homicidaire
    o Utiliser les outils évaluer ce risque
  • Calme pour désescalade de la crise
    o L’intervention se veut dialogique et non plus diagnostique. Il ne s’agit plus d’intervenir SUR la personne suicidaire, mais AVEC elle, dans un processus au cours duquel c’est ensemble que se coconstruit la relation d’intervention.
33
Q

Cibler/définir deux enjeux découlant de l’intervention en situation de crise pour le travail social

A
  • Autodétermination vs protection de la sécurité (P-38)
  • Confidentialité
  • Jugement professionnel
    o Comment bien répondre à une crise
    o Bien évaluer la crise
    o Répondre aux besoins de la personne
    o Faire les interventions nécessaire
  • Actes réservés
    o Intervention de crise est partagée entre plusieurs professions
34
Q

Expliquer la tension entre autodétermination et sécurité dans l’intervention en situation de crise

A
  • Autodétermination : croyance que chacun doit pouvoir choisir ce qui est le mieux pour soi-même
    o Valeur du travail social
  • Sécurité : gestion du risque pour la personne et pour les autres autours
  • Ce sont 2 concepts en contradiction lors de la gestion de crise, il faut donc être capable de bien juger l’état de la personne pour s’assurer de bien ajuster ce qui est mis en place
  • il s’agit de reconnaître les forces de la personne, de lui offrir des choix éclairés, pour lui permettre de passer positivement à travers la crise suicidaire. Certes, cela nécessite de ne pas oublier le rôle de protection que doivent jouer les professionnels, mais de s’appuyer sur ses assises, ses forces, pour amener la personne à s’engager volontairement dans le processus d’intervention.
35
Q

Définir le traumatisme vicariant.

A
  • La traumatisassions vicariante transgresse de façon récurrente les convictions, les valeurs et les croyances du soignant. Son cadre de référence personnel est attaqué et il se modifie. Ce faisant, il s’enlise lui-même dans un état de stress post-traumatique décrit comme un traumatisme vicariant
  • Traumatisme par les traumatisme
36
Q

Pourquoi, selon vous, les professionnel.les dans le domaine des services sociaux et de soins sont plus susceptibles de vivre de la souffrance au travail ?

A
  • Exposition répétée à de la souffrance et de la détresse
  • valeurs confrontées
  • décisions difficiles
37
Q

Processus moral

A
  • Standards moraux
     Valeurs que l’on a de base
     Liste de ce qui est bien ou mal pour la personne (expérience, culture, etc.)
  • Décisions morales
     Doit prendre une décision entre 2 valeurs
  • Émotions morales
     Peuvent découlés des décisions
     Si décisions ne reflètent pas les valeurs : émotions morales négatives
     Si décisions reflètent les valeurs : émotions morales positives
  • Souffrance morale = accumulation d’émotions morales négatives
38
Q

Définir le concept de souffrance morale ?

A
  • Faire une action qui vient confronter nos valeurs
  • Sentiment de trahison envers ses supérieurs
  • Ne pas pouvoir omettre un acte qui vient confronter nos valeurs
39
Q

Cibler trois facteurs de protection à la souffrance morale ?

A
  • Support organisationnel
    o Milieu professionnel supportant lors d’évènements plus difficiles
    o À l’écoute
    o Permet de ventiler
  • Réseau social
    o Proches avec qui il est possible de parler/ avoir des moments de qualités/ moments positifs qui nous changent les idées
  • Habitudes de vie
40
Q

Quels sont les impacts de la souffrance morale chez une personne ?

A

Enjeux de santé mentale
Burnout/ épuisement profesionnel

41
Q

De quelle manière les déterminants sociaux à la santé peuvent être utiles dans l’intervention ?

A
  • Les déterminants sociaux ont des impacts sur les personnes avec qui nous intervenons
  • Sachant que les déterminants sociaux sont des facteurs qui influencent l’état de santé de la population, sans nécessairement être des causes directes de problèmes particuliers ou de maladies, il peut être pertinent de les utiliser comme cibles d’intervention.
  • Ces facteurs peuvent s’influencer entre eux. Ainsi, en intervenant sur l’un d’eux, comme les caractéristiques socioéconomiques, cela peut avoir un impact sur l’état de santé mentale et psychosociale.
42
Q

Pourquoi est-ce important d’impliquer les familles en contexte d’intervention de premiers épisodes psychotiques ?

A
  • Le soutien du milieu est un facteur de protection
    o Permet un soutien financier/ résidentiel/ émotionnel
  • Les proches veulent être présents et veulent recevoir de l’information
    o C’est important pour eux d’être présent
    o La famille prend une grande place
  • L’engagement dans le traitement débute souvent par l’entremise des familles
  • Une majorité des personnes retournent dans leur milieu familial à la suite d’une hospitalisation
    o Important de préparer la famille au retour
  • Implication de la famille favorise l’établissement d’une relation de collaboration et le maintien de l’alliance thérapeutique avec l’équipe de soins
    o Favorise l’alliance entre la personne atteinte et l’équipe traitante
    o Permet la transmission de l’information
    o Reconnait les signes avant-coureurs d’arrêt de médication
    o Contribue à la prévention de la rechute
    o Soutien le rétablissement
43
Q

Identifier et définir 3 stratégies d’adaptation à privilégier en contexte d’intervention de premiers épisodes psychotiques ?

A
  • Réviser temporairement les attentes
    o Ne pas presser la personne à reprendre le travail ou ses activités de performance
     Le temps de rétablissement dépend de la personne
    o Prendre une entente sur des attentes réalistes et souhaitables
     Si trop d’attentes : déceptions
     Si pas assez d’attentes : risque de passivité
    o Accepté la durée du traitement et du rétablissement
  • Prioriser les changements souhaitables
    o Faire la différence entre ce qui est inacceptable et ce qui est simplement agaçant
    o Ne jamais ignorer les comportements auto-agressifs et hétéro-agressifs ou ouvertement psychotiques
    o Ne jamais ignorer les menaces suicidaires
  • Maintenir les frontières ouvertes sur l’extérieur
    o Éviter l’isolement social
    o Reprendre ses activités habituelles
    o Garder contact avec ses amis et ses proches
    o Envisager la possibilité de faire partie de groupes sociaux ou d’association
    o Reprendre le cours normal de sa vie
44
Q

Quels sont les objectifs cliniques en contexte d’intervention de premiers épisodes psychotiques ?

A
  • Optimiser et maintenir un état mental sain
    o Stabiliser l’état mental et soutenir dans la reprise d’un fonctionnement social optimal
  • Prévenir les rechutes
    o Plan de crise conjoint
    o Implication de la famille/ des proches
  • Favoriser l’adaptation sociale maximale
    o ++ intervention de proximité pour que le suivi soit le moins contraignant pour eux
     Dans la communauté : au parc, à la maison, à l’école, etc.
45
Q

Cibler et définir 3 stratégies favorisant l’échange des informations entre la personne accompagnée et ses proches.

A
  • Inviter la famille dès le début du suivi
  • Expliquer la pertinence de l’implication de la famille à l’usager et sa famille
  • Description faite de la nature et but des échanges
  • Explication du rôle de chaque intervenant dans le suivi
46
Q

Décrire le phénomène de la porte tournante et cibler des stratégies pour diminuer ce phénomène.
Définir des stratégies

A
  • Tendance des personnes avec TSM à être hospitalisées à plusieurs reprises
  • Stratégies :
    o Améliorer l’accès aux soins de suivi
    o Renforcer les programmes de réadaptation
    o Favoriser le soutien communautaire
    o Sensibiliser et éduquer
    o Coordonner les services
47
Q

Cibler et définir 3 enjeux liés à l’intervention en santé mentale dans le domaine du travail social.

A
  • Multidisciplinarité
  • autodétermination vs sécurité
  • La place des familles (entre collaboration et confidentialité)
  • trauma vicariant
48
Q

Quels sont les effets de la nouvelle gestion publique dans la pratique du travail social en santé mentale ?

A
  • Déshopitalisation = moins de services = moins de traitement long terme = plus d’hospitalisation (porte tournante)
  • Médicalisaton du social: Moins de place pour le vécu de la personne/sous-estime le jugement clinique des personnes (EX. : des TS) au détriment d’outils technologiques. (EX. : La NGP qui va standardiser et miser sur le curatif )
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Q

Raisons pour la fin de la garde

A
  • Congé par le médecin
  • Dès l’expiration des délais pour les examens périodiques
  • Dès l’expiration de la période fixée par la Cour
  • Par une décision du Tribunal