SCPD Flashcards

1
Q

Définition des SCPD

A

symptômes de trouble de la perception, du contenu de la pensée, de l’humeur et du comportement fréquemment observés chez les personnes présentant une démence ( IPA, 2003)

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2
Q

Prévalence du SCPD

A

varie mais tend à augmenter avec l’évolution du trouble neurocognitif

peut toucher jusqu’à 90% des personnes présentant un TNC

—> 80-97% des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer présenteront des SCPD à un moment de leur maladie

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3
Q

Évolution des SCPD

A

symptômes présents à tous les stades et augmentent avec l’avancé de la maladie

on peut voir des symptômes prodromiques tel que la dépression

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4
Q

SCPD les plus fréquents

A

apathie (le + persistant), dépression, anxiété

haute prévalence d’apathie, d’agitation, et de comportements moteurs stéréotypés aux stades avancés de la démence

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5
Q

SCPD et genre

A
hommes = plus d'agressivité
femmes = plus de symptômes dépressifs
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6
Q

conséquence du sous-diagnostic et sous-traitement des SCPD

A

perte de cognition plus rapide
augmente le risque d’institutionnalisation
augmentation des incapacité fonctionnelle
augmentation de la mortalité
diminution de la qualité de vie de l’usager et de sa famille
augmentation du risque dépression et anxiété chez les aidants
augmentation de l’utilisation de contentions physiques et chimiques
augmentation des coûts

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7
Q

Types de mémoire et MA

A

Touche principalement et premièrement la mémoire épisodique.

Progressivement, avec l’évolution de la maladie, la mémoire sémantique est touchée. La mémoire procédurale sera bcp plus longuement préservée.

La mémoire émotionnelle va être préservée tout au long de la MA, et ce pour tous les types de troubles neurocognitifs. Contact positif avec une personne, on s’en souviendra, pareil pour qlqn avec MA.

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8
Q

Loi de Ribot

A

présence d’un gradient temporel : préservation des souvenirs les plus anciens, elle perd les plus récents.

associé à la mémoire épisodique

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9
Q

Stratégies à mettre en place pour la personne atteinte de MA qui vit dans le passé

A

Éviter de la ramener à la réalité
Parler de ce qui est significatif pour elle
Lui parler du passé au passé
Comprendre l’émotion derrière
Faire diversion (photos, livre, religion, ce qui est significatif pour l’usager)
Tenter de l’occuper

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10
Q

SCPD le plus prévalent dans MA

A

Apathie > Symptomes psychotiques > Agitation/agressivité > dépression et anxiété

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11
Q

Maladie vasculaire

A

causé par une atteinte du réseau vasculaire cérébral ( AVC, ischémie)

les fonctions cognitives atteintes sont l’attention complexe et les fonctions exécutives

flucuation cognitive et comp : encodage encore possible, pas le cas dans MA

déclin par palier

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12
Q

Attention complexe

A

on peut jouer de ce déficit pour la diversion car la personne ne sera pas capable de porter attention sur plusieurs éléments.

Donc, si vous pouvez faire diversion avec qlqch de significatif, la personne sera concentrée sur la nouvelle tâche et oubliera tout ce qui se passe autour.

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13
Q

SCPD les plus fréquents dans la maladie vasculaire

A

Psychose et anxiété très fréquent

apathie et dépression aussi mais varie selon les études ou les milieux

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14
Q

Stratégies prises pour un cas clinique de maladie vasculaire

A

Voir à documenter les fluctuations observées et leur contexte (moment précis dans la journée)

Si associé à maladie vasculaire –> faire de l’enseignement sur la maladie et ses caractéristiques

Offrir plus d’encadrement à la personne lors des périodes de plus grandes confusions ( donner + d’indices)/ privilégier des activités + simples

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15
Q

Principales fonctions cognitives atteintes lors de la DFT

A

cognition sociale (empathie) et fonction exécutives

la mémoire, l’apprentissage et fonction perceptivo motrices relativement bien préservées

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16
Q

Les SCPD les plus fréquents lors de DFT

A

Désinhibition, apathie et symptômes compulsifs

le plus rare est la psychose

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17
Q

Maladie à corps de Lewy

A
  • Début insidieux, déclin cognitif progressif

- principales fonctions cognitives atteintes sont l’attention complexe, fonctions exécutives et visuospatiales

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18
Q

Les principales caractéristiques de la maladie à corps de Lewy

A

fluctuation cognitive marquée
parkinsonisme (surtout ralentissement et rigidité) qui se présente SUITE aux troubles cognitifs, alors que dans maladie de parkinson, ca vient dès le départ

risque de chutes, syncope, hypersensibilité aux neuroleptiques (déconseillé), délire et dépression

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19
Q

SPCD les plus fréquents dans maladie à Corps de Lewy

A

dépression

anxiété

hallucinations visuelles*****

trouble de sommeil (REM sleep)

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20
Q

Les SCPD plus fréquents dans maladie de Parkinson

A

psychose et sx dépressifs

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21
Q

Catégories de SCPD

A

troubles de l’humeur (anxiété, dépression, apathie)
symptômes psychotiques (délire, hallucination)
comportements hyperactifs et frontaux (désinhibition, euphorie, comportements moteurs aberrant)

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22
Q

Dépression

A

le + associé aux troubles neurocognitifs

sous-diagnostiquée pourtant la dépression cause:

  • plus grande atteinte fonctionnelle
  • déclin cognitif plus rapide
  • plus de comorbidité, etc.

nécessite un traitement approprié

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23
Q

pourquoi la dépression est sous-diagnostiquée dans les TNC

A

puisque dans les TNC, la personne ne vous dira pas qu’elle se sent triste, déprimée, on voit plus de retrait social, plus de propos négatifs.

se présente différemment

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24
Q

Anxiété

A

symptôme fréquent dans les troubles neurocogn
souvent associé à la dépression
nécessite un traitement approprié

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25
Q

anxiété est un état interne caractérisé par

A

des pensées (appréhension, inquiétudes)
des émotions (anxiété, peur)
des sensations physiques (tension musculaire, palpitations)
des comportements (évitement, demandes répétitives, dépendance, agitation)

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26
Q

Apathie

A

usager silencieux
souffrance de l’entourage

symptômes les plus fréquents sont la perte de motivation relativement à avant, amotivation touche le comp, les pensées et les émotions.

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27
Q

Délire

A

conviction fausse et irrationnelle à laquelle un sujet y adhére de manière inébranlable

plusieurs types ; d’identification, paranoïde

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28
Q

Hallucinations

A

fausse perception qui n’est pas associée à un stimulus externe

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29
Q

illusion

A

à l’origine d’un stimulus externe

30
Q

Présentations cliniques multiples et diversifiées des comportements hyperactifs et frontaux

A

errance, vocalisations répétitives, mouvements répétitifs ou stéréotypés, désinhibition aggressive/sexuelle, glouttonnerie, comp d’utilisation et d’imitation

31
Q

Définition d’agitation selon Cohen Mansfield

A

activité verbale, vocale ou motrice inappropriée par sa fréquence ou par sa survenue dans un contexte social

pas de consensus dans la définition ni même dans sa spécificité de la représentation clinique

concept d’agitation est souvent associé aux trois autres catégories

32
Q

Pic d’agitation

A

16h

syndrome crépusculaire : se produit en fin de journée et en soirée. Lorsqu’une personne devient régulièrement désorientée, angoissée, agressive, ou agitée à la fin de la journée (généralement en fin d’après-midi ou en début de soirée).

33
Q

catégories d’agitation

A

agitation verbale sans/avec agressivité ( crier, marmonner)

agitation physique sans/avec agressivité (errer, bousculer)

34
Q

avant d’évaluer le SPCD

A

il faut commencer par une évaluation médicale

35
Q

Évaluation des SCPD

A

1- A-t-il un nouveau problème médical? (infection, constipation, désyhdratation, delirium, nouvel AVC?)

2- Est-ce que l’usager a de la douleur?

3- Effet secondaire d’une médication?

4- Est-ce qu’il pourrait abuser de substances qui influence son comportement?

5- Symptomes psyco observés et antécédents psychiatriques rapportés?

6- Est-ce que les besoins de l’usager sont répondus? (faim, soif, entend-il bien? Voit-il bien?

36
Q

SCPD évaluation de l’environnement

A

1- Y-a-t-il un niveau de stimulation sensoriel adéquat dans son environnement? (lumière, aspect visuel, bruits, température, nombre de personnes, la télé)

2- Y-a-t-il une routine quotidienne adaptée à l’usager?

3- Y-a-t-il des repères de temps et d’espace? (calendrier, identification des chambres, personnalisation des chambres)

4- est-ce que l’usager s’ennuie ou est-il isolé? (niveau d’activité physique, sociale, visites)

5- L’approche du personnel soignant est-elle adaptée ? (stable, connaissances suffisantes, approche centrée sur les besoins de l’usager et non la tâche et histoire de vie de l’usager)

37
Q

Importance d’une routine chez les TNC

A

Les troubles neurocognitifs amènent une perte de repères.

Ainsi, l’usager a une plus grande difficulté à s’adapter.

38
Q

SCPD - histoire de vie

A

Importance de connaitre la personne et son histoire de vie.

Demander à l’entourage, la personne la + significative de vous aider à compléter.

La personne atteinte ne vous donnera pas une chronologie exacte mais pourra vous rapporter des évènements/informations importantes.

39
Q

Comment bien décrire le comportement?

A
  • Identifier avec précision le comportement le + problématique
  • Décrire le comp à prioriser en terme observable et mesurable
  • Ex. crie, frappe, crache, pince.

Quand, avec qui, signes précuseurs, interventions

40
Q

Analyse du comportement : Quand?

A

Lors des interventions?

Depuis quand?

À quel moment il se manifeste? (Si on sait à quel moment ca ne survient pas, ca nous donne une indication sur les interventions à mettre en place)

Quelle est la fréquence?

Y-a-t-il un moment où c’est absent/+ fréquent

41
Q

Analyse du comp : Avec qui?

A

Avec qui le comp survient le + souvent? le - souvent?

Est-ce en présence de certains intervenants en particuliers ? en présence d’autres usagers? des proches?

42
Q

Analyse du comportement : Signes précuseurs

A

hausse de ton, regard méfiant ou furieux, refus de collaborer

43
Q

Analyse du comportement : Interventions?

A

Y-a-t-il une nécessité d’intervenir? (dangerosité, intensité, qui en souffre?)

Quelles sont les interventions faites suite au comportement? (lesquelles fonctionnent?fonctionnent pas?)

44
Q

Outils d’évaluation pour analyse du comportement

A

Questionnaire d’évaluation des SCPD de l’IUGM

NPI-R

inventaire d’agitation de Cohen-Mansfield

Échelle révisée de déambulation d’Algase

Grille d’observations sept jour

Grille d’observations

45
Q

NPI-R

A

Retenir qu’il y a un inventaire plus standardisé pour les SCPD = NPI-R.

Évalue aussi le «P» de SPCD pas juste les comportements.

Évalue la présence et le niveau de gravité. La femme qui fait de l’errance ( très important comme gravité) et l’impact sur l’entourage est complétement nul car l’environnement est encadré. Ne veut pas dire que si SCPD est grave que retentissement est grand aussi.

46
Q

retentissement

A

a quel point le comportement du patient est éprouvant pour le PA

47
Q

Inventaire d’agitation de Cohen-Mansfield

A

échelle interéssante qui se concentre sur la fréquence du comp mais l’aspect psy est éludé

48
Q

Échelle révisée de déambulation d’Algase

A

pour l’errance et les caractéristiques associées soit le moment, la fréquence

score 1 (pas d’errance) à 4( errance problématique)

trois sous-ensembles : marche persistante, désorientation spatiale, comp de fugue)

49
Q

grille d’observations sept jour

A

si comp se répète, on peut le compléter sur 3 jours

on peut y faire une légende ; toutes les périodes où Mr dort en bleu et le reste où il éveillé en jaune

50
Q

grilles d’observations SCPD

A

pas fréquence mais plutôt dans quel contexte, éléments déclencheurs, signes précurseurs, interventions et résultats

on est plus entrain de décrire une problématique

51
Q

Le plan d’intervention pour le comportement problématique ciblé doit être

A
  • connu de tous les intervenants
  • appliqué par tous les intervenants (24/7)
  • appliqué pendant un temps suffisant, avant de conclure à son inefficacité
  • réévalué après quatre semaines et ajusté en équipe, si nécessaire
52
Q

Si intervenant n’applique pas le plan d’intervention

A

risques que SCPD persistent

risque de conséquence pour l’usager ou pour vous, intervenant perdurent (risque de blessure)

53
Q

Signe d’efficacité de l’intervention

A

diminution de 30 à 50% du comportement problématique

54
Q

Trois approches

A

Approches pharmacologiques
Approches environnementales
Approches non pharmacologiques

55
Q

Bonnes pratiques pour les interventions

A

Il faut d’abord intervenir avec des approches non-pharmaco lorsque les symptômes sont légers à modérés et ne sont pas associés avec une dangerosité pour le résident ou autrui

56
Q

Quand utiliser des interventions pharmacologiques?

A
  • lorsque les SCPD sont d’intensité modérée à sévère (indication claire: antidépresseur pour dépression)
  • lorsqu’il y a présence de risque pour la santé et la sécurité de l’usager ou pour autrui
  • lorsque les bénéfices dépassent les risques associés au traitement

**toujours utiliser les approches pharmacologiques + approches non pharmacologiques

57
Q

Certains symptômes qui ne répondent pas à la pharmacothérapie

A
errance
fugue
cris et mouvement répétitifs
rituels de collection
oralité
comp d'élimination inappropriés
comp d'habillement inappropriés
58
Q

Approches environnementales

A

niveau de stimulation auditive et visuelle
niveau d’activité physique et sociale
camouflage des stimuli à risque
indices d’orientation temporaux-spatiaux
niveau d’encadrement et d’attention fourni
personnalisation de l’espace
stabilité des routines

59
Q

approches de base non pharmacologique

A
  • aborder la personne de face, lententement et calmement
  • établir au départ un contact visuel
  • appeler la personne par son nom et se nommer
  • utiliser un ton de voix doux et rassurant
  • ne pas hausser la voix si la personne ne répond pas
  • donner une consigne à la fois et attendre la réaction
60
Q

les approches non pharmacologiques sont

A

variées, peuvent être appliqueés et proposées par différent professionnels et visent à diminuer la fréquence et/ou l’intensité des SCPD et à améliorer la qualité de vie de l’usager et de son entourage

61
Q

Approche de base NP si idées délirantes

A

validation (reconnaitre les émotions)

62
Q

Approche de base NP si pensée persistant

A

diversion ( avec qlqch de significatif)

63
Q

Approche de base NP si surstimulation ou sous-stimulation

A

adaptation de l’environnement (réduire ou augmenter le niveau de stimuli dans l’env de la personne, éteindre/allumer télé)

64
Q

Approche de base NP si comportement de résistance

A

examen pré-morbide et histoire biographique (modifier la façon de donner le soin, adapter la façon de communiquer à la personnalité pré-morbide)

65
Q

Stratégies de diversion

A

nourriture, conversation, objet à tenir, autres

66
Q

catégories d’intervention non-pharmaco

A

Interventions sensorielles, activités structurées, activités physiques, contacts sociaux, approche environnementale, approche comportementale

67
Q

Interventions sensorielles

A

pr qlqn qui a perdu sa capacité de langage

musicothérapie, aromathérapie, thérapie multisensorielle

68
Q

activités structurées

A

artisanat, thérapie occupationnelle avec intérêt pour la persone, thérapie par l’Art

69
Q

activités physique

A

danse, marche et séance d’exo

70
Q

contacts sociaux

A

contacts humains un à un
zoothérapie
contact social stimulé (photo de famille, vidéos)

71
Q

approche environnemental

A

accès à un jardin extérieur, repère spatiaux, condition stimulant la nature

72
Q

approche comp

A

renforcement différentiel (renforcement +)

approche confort-stimulation-distraction