Semaine #2 Origine et histoire de la toxicomanie au Québec. Modèle de maladie. Modèle génétique Flashcards Preview

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Flashcards in Semaine #2 Origine et histoire de la toxicomanie au Québec. Modèle de maladie. Modèle génétique Deck (27)
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1
Q

Quelle était la toxicomanie dans les temps préhistoriques?

A

Recours aux plantes pour modifier ses états de conscience.

2
Q

Quelle était la toxicomanie dans la Bible?

A

Plusieurs situations d’abus et d’alcool avec des conséquences.

3
Q

Quelle était la toxicomanie dans le Moyen Âge?

A

Association déviance et consommation. Texte décrivant la sur-consommation. Les modes de consommation varient selon les classes sociales.

4
Q

Quelle était la toxicomanie en 1619?

A

Première définition faisant de la régularité de la consommation: le caractère de maladie incurable.

5
Q

Quelle était la toxicomanie au début du 18e siècle?

A

Alcool = Bonne créature de Dieu. Alcool est bu par H-F et enfants.
Ivrognerie associée aux basses classes et engendre le crime.
1803: Découverte du principe de l’agent actif.
Plus tard, l’alcool devient un fléau social.

6
Q

Quelle est la toxicomanie avant 1960?

A
  • Sous la suprématie de l’approche morale. La consommation est vue comme un problème social. Préoccupation de moralité publique. Croisade pour la tempérance, car le produit est dangereux et destructeur et il faut le bannir.
  • Prohibition = augmente la criminalité et engorge les tribunaux.
  • Prohibition abolie en 1921. Contrôle de la vente et de la qualité des produits.
7
Q

Quand fut fondé les cercles Lacordaire et que prônent-ils?

A

1911 et ils prônent la tempérance. Alcool = poison

8
Q

Qu’est ce que les Cercles Lacordaires font?

A
  • Humanisent l’approche auprès des alcooliques à partir de cette idée d’un réseau de solidarité en milieu naturel auquel participent parents, amis, religieux. Lieux d’acceuil et de compassion.
  • Offrent une communauté de vie où il y a un encadrement moral et services aux autres.
9
Q

Quelles sont les ressemblances et les différences des Lacordaires et des AA?

A

Ressemblances: Non stigmatisation de l’alcoolique. Prise en charge en milieu naturel. Grand réseau. Acceuil, soutien. Encadrement presque jour et nuit. Bénévolat. Mouvement humaniste et sociocommunautaire.

Différences: Lacordaire: prône une prohibition de fait, communauté sans alcool. Église catholique, francophone. AA: Abstinence pour les membres alcooliques. Expérience spirituelle personnelle. Modèle théologique plutôt que religieux.

10
Q

Quelle est la toxicomanie en 1950 avec Villeneuve/Boudreau?

A

Augmentation de l’usage récréatif des médicaments, des drogues de rue, de l’alcool et du tabac.
- Passage de l’approche morale (religieuse) à l’approche médicale (scientifique).

11
Q

Que fait Villeneuve?

A

Met sur pied le premier centre Dorémy-Québec. C’est le premier centre de traitement qui est un service des Lacordaire. On doit donc l’origine de notre réseau de soins en toxico aux Cercles Lacordaire.

12
Q

Dans les nouveaux centres Dorémy, de quoi se compose le traitement?

A
  1. Traitement médical pour tranquilliser le patient.
  2. Période de détente et de relaxation et psychothérapie sous forme de leçons données par les médecins et prêtes.
  3. Apport spirituel donné par l’aumônier et visites de membres des Cercles Lacordaire
13
Q

Que se passe-t-il avec Boudreau en 1960?

A

Création de MSSS.
Médicalisation de l’intervention (désintoxication/médication)
Augmentation de la consommation d’alcool et de médicaments psychotropes.
Explosion de la consommation de drogues illicites.
Baisse de la consommation de tabac.

14
Q

Quelles sont les 3 conséquences en 1967 de la révolution culturelle?

A
  1. Émergence d’une culture de la drogue et de ses usagers.
  2. Création d’un nouveau problème social (réflexion sur abus-usage, drogue douce ou dure, légalité du produit)
  3. Recherche et $ pour mieux comprendre la consommation de drogues chez les jeunes (production de matériel éducatif)
15
Q

Que ce passe-t-il en 1980 avec Cormier et Nadeau?

A
  • Désinstitutionnalisation.
  • Revalorisation de l’action communautaire et de l’intervention en milieu naturel.
  • Travail de rue.
16
Q

Que se passe-t-il en 1990 ?

A

Réforme Côté et Rochon: Évaluation de l’efficacité et indicateurs de rendement. Réduction des méfaits (toxico et sida). Produits de substitution.
- 2 répercussions: déterminants environnementaux de la santé et co-problématique.

17
Q

Que se passe-t-il en 2000?

A

Terme toxicomanie –> Dépendance.

Rapprochement entre le médical et le social : désintoxication + réadaptation.

18
Q

Que se passe-t-il en 2010?

A
  • Augmentation de l’offre de produits et de la concentrations des agents actifs.
    • d’intervenants sont impliqués/formés
    • de populations sont touchés
  • Travail avec comorbidités
  • Les approches et pratiques d’intervention se sont complexifiées et intégrées.
  • Souci d’intégrer ce que la recherche nous apprend.
19
Q

Quels sont les 3 postulats du modèle de maladie ?

A

1- La dépendance est une maladie incurable qui dure toute la vie.
2- Les symptômes sont chroniques et se développent progressivement.
3- Alcoholism is not in the bottle, but in the man

20
Q

Concernant le premier modèle de maladie, oeuvre de Rush, comment voit-il l’alcool?

A

L’alcool:

  • Est physiquement toxique, moralement destructeur et créateur de dépendance.
  • Augmente les risques de contamination (maladie physiques) et de comportements antisociaux.
21
Q

Concernant le premier modèle de maladie, oeuvre de Rush, quelle est la conception de la maladie ?

A
  • Un agent causal: l’alcool.
  • Une activité compulsive: la perte de contrôle.
  • Une maladie: Manie de l’ébriété
  • Un traitement unique: l’abstinence.
  • Le processus d’alcoolisation commence par un acte de volonté et se transforme en habitude = Fondement de la notion d’addiction.
22
Q

Comment Rush voit la dépendance?

A
  • Conçoit le développement de la dépendance sur une base graduelle et progressive.
  • Défend la thèse que la maladie de l’ébriété a une dimension physique et morale.
  • Postule que c’est la drogue qui fait le toxicomane en d’autres mots, les désordres physiologiques ou sociaux sont causés par la substance uniquement.
  • Perçoit qu’une solution: prohibition totale.
23
Q

Expliquer ce qu’est le second modèle de maladie: oeuvre de Jellinek

A
  • Postule que c’est le toxicomane qui fait la drogue. Cette fois, on affirme que le dysfonctionnement de certaines personnes les rend incapables de maîtriser leur consommation d’un produit et de s’abstenir.
  • La dépendance est alors fonction de l’individu et de la substance.
  • Solutions proposées: classifications des substances licites et illicites et judiciarisation des dépendances aux substances illicites.
  • La dépendance se développe de façon insinueuse.
  • L’alcoolisme est irréversible.
24
Q

Quel est le but de l’oeuvre de Jellinek ?

A

Obtenir la reconnaissance médicale et sociale de l’alcoolisme comme maladie. (il réussit, car sa conception de l’alcoolisme est reconnue par l’OMS)

25
Q

Faites un résumé du modèle maladie.

A
  1. L’alcoolisme est une maladie primaire et chronique. La consommation est incontrôlable.
  2. Élément caractéristiques: perte de contrôle, usage malgré problèmes, préoccupation excessive, déni, possibilité de prédispositions génétiques.
  3. La personne n’est ni responsable du développement de la maladie ni de son traitement (victime de la maladie).
  4. Le recours à l’abstinence est obligatoire. La solution consiste à admettre son impuissance face `la consommation.
26
Q

Quels sont les points forts et les points faibles du modèle de maladie?

A

POINTS FORTS:
- Exactitude et caractère multidimensionnel des descriptions cliniques.
- Base physiologiques
- Plusieurs formes d’alcoolisme
- Fonction sociopolitique du modèle qui donne lieu à l’organisme des traitements
- Acceptation de sa condition de santé.
POINTS FAIBLES:
- Confusion entre AA et son modèle.
- Déterminisme génétique
- Faiblesse de la notion de perte de contrôle.
- La notion de progression et d’irréversibilité.

27
Q

Expliquer les modèle génétique.

A
  • L’intention, la volonté d’agir sont écartés au profit du schéma organique.
  • Évoquer l’hérédité + dérangeant : spectre de la fatalité.
  • Transmission de la toxicomanie par voie héréditaire et la vulnérabilité constitutionnelle.