SHU/TPI/syndrome néphrotique Flashcards

(133 cards)

1
Q

physiopathologie TPI

A
  1. Auto-anticorps dirigés contre des antigènes présents à la surface des plaquettes
  2. Destruction des plaquettes via leur liaison aux récepteurs Fc-gamma des macrophages et cellules dendritiques (rate, foie)
  3. Amplification de la réponse immune par les lymphocytes T et B et leur production d’autres anticorps ciblant d’autres antigènes
     Il en résulte donc une destruction accélérée des plaquettes
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2
Q

pourquoi la production des plaquettes reste insuffisante malgré l’augmentation de production en TPI

A

 Destruction des plaquettes à même la moelle osseuse
 Inhibition de l’activité des mégacaryocytes par les anticorps
 Élévation souvent insuffisante de la thrombopoïétine

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3
Q

cause primaire TPI

A

Sans agent déclencheur

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4
Q

cause secondaire TPI

A

 Immune
 Infection
 Vaccins (RRO)

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5
Q

résolution TPI

A

 Résolution spontanée en aussi peu que 4 semaines
 Résolution spontanée chez 70 à 80% des cas en 6 mois
 Les rechutes sont rares

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6
Q

distinction entre les différents types de TPI

A

 TPI aigue < 3 mois
 TPI persistante 3 à 12 mois
 TPI chronique > 12 mois

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7
Q

évolution TPI aigue vers chronique

A

 ¼ des cas deviendront chroniques
 Rémission spontanée chez environ 50% des patients en quelques mois à quelques années
 Une des principales complications

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8
Q

présentation clinique TPI

A

 Plaquettes < 100 x109/L
— Thrombopénie isolée
 Pétéchies, purpura, ecchymoses, saignement des muqueuses
 Saignements majeurs dans environ 20% des cas
 Parfois asymptomatique

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9
Q

différence entre TPI aigue et chronique sur l’âge

A

aigue : moins de 10 ans
chronique : moins de 1 an et plus de 10 ans

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10
Q

différence entre TPI aigue et chronique sur le sexe le plus atteint

A

aigue : autant de garçons que de filles
chronique : plus de filles que de garçons

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11
Q

différence entre TPI aigue et chronique sur la saison la plus atteinte

A

aigue : printemps et été
chronique : tout la saison

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12
Q

différence entre TPI aigue et chronique sur la présence d’un prodrome

A

aigue : prodrome infectieux
chronique : sans prodrome

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13
Q

différence entre TPI aigue et chronique sur le début des symptômes

A

aigue : Début rapide des symptômes
chronique : Début insidieux des symptômes

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14
Q

différence entre TPI aigue et chronique sur la cause

A

aigue : TPI primaire ou TPI secondaire de cause non auto-immune
chronique : TPI secondaire à un autre désordre auto-immun

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15
Q

différence entre TPI aigue et chronique sur les saignements

A

aigue : Saignement mineur (pétéchies, purpura)
chronique : aucun saignement

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16
Q

complication TPI (6)

A

saignements
 Muqueuses (épistaxis, saignement des gencives)
 Hémorragie digestive
 Saignement rétinien
 Hématurie
 Ménorragie
 Hémorragie intracrânienne

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17
Q

facteurs de risque des saignements TPI (5)

A

 Plaquettes < 10x109/L
 Histoire de saignement
 Trauma
 Médicaments antiplaquettaire/AINS/anticogaluant
 Réponse sous-optimale au traitement de première ligne (comme ils demeurent avec une thrombopénie plus longtemps)

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18
Q

chez qui ont peut faire un observation seule en TPI

A

Observation seule pour les enfants avec nouveaux diagnostic de TPI sans saignement ou avec saignement léger (pétéchies, purpura)

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19
Q

pourquoi le tx TPI en controversé

A

 Haut taux de rémissions spontanées
 Pas d’impact sur l’évolution (chronique) et le risque de saignements majeurs
 Ne permet pas la guérison

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20
Q

quand débuter un tx pharmacologique TPI

A

 Très variable selon les références et recommandations
 Décompte de plaquettes (si <10-20 x109/L)
 Présence de saignement
— Saignement des muqueuses ou autres saignements majeurs
 Contexte clinique

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21
Q

objectifs de tx TPI

A

 Prévenir les saignements
 Augmenter le taux de plaquettes
 Réduire la période de thrombopénie sévère

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22
Q

où traiter le TPI

A

 Besoin d’un suivi étroit en début de traitement
 Prise en charge en externe possible
 Hospitalisation si:
— Incertitude pour le diagnostic
— Présence de saignements (saignement des muqueuses ou autre)
— Difficulté d’assurer un suivi rapproché
— Impossibilité de restreindre les activités et le risque de trauma

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23
Q

MNP TPI

A

 Environnement sécuritaire pour limiter les risques de trauma
 Restreindre les activités physiques et les sports à risque de trauma
 Éviter les procédures médicales à risque de saignement
 Éviter certains médicaments

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24
Q

quels rx à éviter TPI (6)

A

Modification de la fonction plaquettaire :
- AINS
- Aspirine
- clopidogrel
augmentation du risque de saignement :
- warfarine
- héparine
- HFPM

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25
rx pouvant causer une thrombopénie (16)
- Acétaminophène - Naproxen/Ibuprofène - Acide Valproïque - Phénytoïne - Chimiothérapie - Procaïnamide - Carbamazépine - Quinidine/Quinine - Céphalosporine/Pénicilline -Rifampicine - Cimetidine/Ranitidine - Sulfonamide (ex: sulfamethoxazole) - Héparine (HIT) - Vancomycine - Hydrochlorothiazide/Furosémide - Alcool
26
tx de 1ère ligne TPI
- cortico - IVIG - immunoglobuline anti-D
27
mécanisme d'action cortico en TPI
 diminution de la destruction des plaquettes en agissant sur les récepteurs Fc-gamma et donc inhibition de l’activité des macrophages.  Inhibition de l’activité des macrophages à même la moelle osseuse, donc augmentation de la production de plaquettes
28
début d'action et efficacité cortico TPI
 Début de la réponse dès 48h de traitement  Efficace dans ≈72-88% des cas.  Récidives possibles à l’arrêt du traitement
29
doses cortico TPI
Différents schéma posologiques décrits  Prednisone 2mg/kg/dose PO BID x 4 à 7 jours  Prednisone 1mg/kg/dose PO BID x 7 à 21 jours  Méthylprednisolone 10 à 30mg/kg (maximum de 1000mg) IV q24h x 3 à 5 jours («Pulse» en traitement aigue dans les cas plus sévères)
30
mécanisme d'action IVIG en TPI
 Inhibition de la destruction des plaquettes en stimulant l’inhibition compétitive du site IgG des récepteurs Fc  Neutralisation des anticorps plaquettaire
31
début d'action et efficacité IVIG en TPI
 Début d’action rapide en 24 à 72h  Efficace dans ≈ 80% des cas  Récidives fréquentes entre 2 à 4 semaines après la dose
32
E2 IVIG (8)
- céphalée, - nausée, - vomissement, - frisson, - myalgie, - fatigue, - méningite aseptique, - anaphylaxie
33
place dans le tx IVIG vs prednisone en TPI
 Réponse plus rapide des IVIG  Nécessite d’être donné à l’hôpital  $$  Pas de différences vs prednisone quant aux issues cliniques dans les études (réponse durable, rémission, prévention des saignements, mortalité
34
mécanisme d'action immunoglobuline anti-D en TPI
 Agit contre les antigènes Rh(D) des érythrocytes  Favorise la liaison des érythrocytes aux récepteurs Fc des macrophages et leur destruction dans la rate  Diminution indirecte de la destruction des plaquettes par saturation des sites de liaison  Seulement chez les patients Rh+ qui n’ont pas eu de splénectomie
35
E2 immunoglobuline anti-D (4)
- réaction à la perfusion similaire IVIG, - hémolyse intravasculaire, - insuffisance rénale, - coagulation intravasculaire disséminée
36
place immunoglobuline anti-D vs IVIG en TPI
 $ inférieur  S’administre plus rapidement  Pas une option pour tous les patients  Taux d’efficacité comparable aux IVIG
37
objectif de tx TPI chronique
 Qualité de vie  ↓ intensité/ fréquence des saignements  Limiter les effets secondaires des traitements
38
option de TPI chronique
 L’observation comme seul traitement du patient demeure une option  Envisager des agents en 2e ligne de traitement
39
mécanisme d'action agoniste des récepteurs de la thrombopoïétine en TPI chronique
 Se lie et active les récepteurs de la thromboïétine sur les mégacaryocytes  Induction de la production de plaquettes
40
réponse initiale agoniste des récepteurs de la thrombopoïétine en TPI chronique
 Réponse initiale plus tardive > 7-14 jours  Efficace dans 85 à 90% des cas à court terme, mais réponse très variable à plus long terme
41
quels sont les agoniste des récepteurs de la thrombopoïétine
- Eltrombopag : Indication officielle au Canada dans le traitement du TPI chronique chez les enfants de > 1 an - Romiplostim : Pas d’indication officielle en TPI au Canada en pédiatrie et pas couvert
42
E2 agoniste des récepteurs de la thrombopoïétine (8)
- céphalée, - épistaxis, - douleur aux articulations, - douleur musculaire, - douleur abdominale, - thrombose, - hausse des enzymes hépatiques, - dépôts de fibres de réticuline dans la moelle osseuse
43
place agoniste des récepteurs de la thrombopoïétine en TPI chronique
 Non immunosuppresseur  Hausse transitoire des plaquettes (rechute possible à l’arrêt du traitement)  Eltrombopag: comprimés non croquables/écrasables, et doit être espacé des cations polyvalents (calcium, fer, magnésium, aluminium et autres…)  Eltrombopag est médicament d’exception, romiplostim non couvert par la RAMQ
44
tx de 3e ligne TPI
rituximab
45
mécanisme d'action rituximab TPI
 Anticorps monoclonal contre lymphocytes B CD20+  Diminution de la production d’anticorps
46
efficacité rituximab TPI
 Efficacité dans ≈ 60% des cas
47
E2 rituximab (5)
- réaction à l’injection (faiblesse, frisson, fièvre, céphalée), - neutropénie, - infections, - réactivation virale  Rarement : leucoencéphalopathie multifocale progressive --- Réactivation du virus JC --- Symptômes neurologiques --- Cause une grave incapacité fonctionnelle ou le décès
48
rôle de la rate en TPI
 Production des anticorps antiplaquettaires  Lieu de destruction des plaquettes par les macrophages
49
indication splénectomie TPI
 Dernière ligne de traitement  TPI chronique avec thrombopénie sévère et saignements fréquents  Réfractaire aux autres traitements  En cas de saignements majeurs
50
complications splénectomie
 Saignement post-opératoire  Sepsis (pneumocoque, H Influenzae, méningocoque
51
efficacité splénectomie
Efficacité dans ≈ 60-80% des cas  Les rechutes sont possibles
52
hémorragie intracrânienne TPI
Complication majeure qui demande une prise en charge rapide:  Consultation aux soins intensifs  Administration d’IVIG 1g/kg IV x1  Méthylprednisolone 10-30mg/kg/dose IV DIE x3-5 jours  Transfusion de plaquettes  Splénectomie d’urgence
53
triade SHU
 Anémie hémolytique  Thrombopénie - Insuffisance rénale aigue
54
anémie en SHU
Anémie hémolytique  Normochrome normocytaire  Valeur moyenne de l’hémoglobine à 80g/L  Présence de schizocytes (érythrocytes fragmentés)
55
thrombopénie SHU
 Plaquettes < 150 x109/L  Durée d’environ 7-20 jours
56
IRA SHU
 Présentation et sévérité variables  Signes cliniques: protéinurie, hématurie, élévation de la créatinine, désordres électrolytiques (hyperK+), surcharge volémique
57
catégories de SHU
 Primaire (cause génétique)  Secondaire --- Infectieux --- Médicaments --- greffe d'organe solide ou de moelle osseuse --- conditions systémiques
58
causes infectieuses SHU
 E. coli  Streptococcus pneumoniae (forme sévère)  VIH, Influenza
59
conditions systémiques qui font des SHU
 Grossesse  Cancer  Maladie auto-immune (ex: lupus, syndrome anti-phospholipides
60
causes médicamenteuses SHU (5)
 Antinéoplasique (mitomycine, cisplatin, bléomycine, gemcitabine)  Inhibiteurs de la calcineurine (tacrolimus, cyclosporine)  Inhibiteurs mTOR (sirolimus, everolimus, temsirolimus)  Antiplaquettaires (ticlopidine, clopidogrel)  Quinine/Quinidine
61
causes primaires SHU
 Génétique --- Anomalies de la voie alternative du complément  Idiopathique
62
différence entre SHU au E.coli et SHU atypique sur le pronostic
E.Coli : Bon, récupération complète chez ≈ 65-85% des cas atypique : mauvais
63
différence entre SHU au E.coli et SHU atypique sur les complications chroniques
E.Coli : 15-25% des cas (protéinurie, HTA, IRC), mais <1% avec insuffisance rénale terminale atypique : Jusqu’à 50% des cas développeront une insuffisance rénale terminale ou des dommages cérébraux irréversibles
64
différence entre SHU au E.coli et SHU atypique sur la mortalité
E.Coli : 5 % atypique : 25 %
65
différence entre SHU au E.coli et SHU atypique sur les récidives
E.Coli : rares atypique : fréquentes selon la cause
66
épidémiologie SHU-STEC
 90% des cas chez les enfants > 6 mois et < 5 ans  Incidence: 2-3/100 000 enfants de < 5 ans  Population rurale  De juin à septembre
67
causes SHU-STEC
 E Coli 0157:H7 --- Production de toxines Shiga-Like  Autres sérotypes de E Coli  Shigella dysenteriae type 1
68
sources de E.coli
 Viande mal cuite (ex: boeuf haché)  Lait non pasteurisé  Jus de pomme non pasteurisé  Laitue  Eau contaminée  Personne-personne
69
présentation clinique SHU-STEC
1. Prodrome : diarrhée et autres symptômes gastro-intestinaux (douleur abdominale, vomissement, nausée). 2. Pâleur, pétéchies, fatigue 3. Oligurie, anurie, hypertension artérielle 4. Irritabilité, altération de l’état général, convulsions 5. Atteinte d’autres organes
70
prodrome SHU-STEC
- diarrhée et autres symptômes gastro-intestinaux (douleur abdominale, vomissement, nausée).  La colite hémorragique est présente chez ≈ 70% des cas  +/- fièvre  À risque de SHU jusqu’à 14 jours après le début des symptômes  Précède les autres symptômes ≈ 5 à 7 jours
71
Oligurie, anurie, hypertension artérielle en SHU-STEC
 Hypertension artérielle présente chez ≈ 50% des enfants  Survient quelques jours suivant l’anémie hémolytique et la thrombopénie
72
prévention SHU-STEC
- Sources alimentaires  Bien cuire la viande  Garder la viande crue séparée des autres aliments  Laver les fruits et légumes  Favoriser les produits pasteurisés  Décongeler la nourriture au réfrigérateur, dans l’eau froide ou au micro-onde  Ne pas garder la nourriture périssable > 2h à température ambiante et la refroidir le plus rapidement possible  Attention aux «restants» - Laver les outils de cuisine et les surfaces de travail - Se laver les mains
73
tx généraux SHU-STEC
 Traitement de support  Rémission spontanée dans la plupart des cas  Aucune efficacité: anticoagulants, antiplaquettaires, streptokinase, IVIG, corticostéroïdes
74
quoi éviter en SHU-STEC
 ↓ motilité GI (lopéramide, opiacés) - antibio - AINS
75
antibio en SHU-STEC
 Utilisation controversée en SHU-STEC  Destruction des bactéries et libération plus importante de toxines  Fluoroquinolone, TMP-SMX, βlactame: hausse de l’expression des gènes producteurs de Toxine Shiga 2  Effet protecteur d’autres antibiotiques ?  Utilisation non recommandée en traitement empirique durant la phase aigue
76
pourquoi ne pas utiliser d'AINS en SHU-STEC
↓ perfusion glomérulaire
77
tx anémie hémolytique en SHU
 Transfusion d’érythrocytes concentrés si Hb < 70g/L
78
tx IRA en SHU-STEC
 Hydratation PO/IV  Furosémide PRN si rétention liquidienne et oedème  Correction des désordres électrolytiques  Hémodialyse ou dialyse péritonéale  Apport nutritionnel  Traitement HTA  Transplantation rénale
79
tx thrombopénie en SHU-STEC
 Transfusion de plaquettes SI chirurgie prévue  Éviter si possible, car pourrait augmenter la formation de thrombus
80
présentation SHU-atypique
 Microangiopathie thrombotique  Sans prodrome avec diarrhées  Thrombopénie possiblement moins impressionnante  Possible autres signes/symptômes selon la cause
81
tx SHU atypique
 Traitement en fonction de la cause identifiée  Prise en charge rapide vu les complications sévères possibles --- Perfusion de plasma ou plasmaphérèse --- Éculizumab  Transplantation rénale --- Éviter : risque élevé de récidives --- Transplantation hépatique + rénale (ça pourrait potentiellement être mieux)
82
place Éculizumab en SHU
 Utile dans les cas de SHU primaire si mutation des gènes régulateurs de la voie alternative du complément  Risque d’infection à N. meningitidis  $$  Durée de traitement incertaine
83
physiopathologie du syndrome néphrotique
 Effacement des podocytes  Perte de sa fonction de filtration  Protéinurie
84
hypothèses des causes du syndrome néphrotique
 Immune (dysfonction des lymphocytes T et B)  Facteurs circulants systémiques  Génétique
85
causes idiopathiques syndrome néphrotique
 Syndrome néphrotique avec changement histologique minime (SNCHM) --- Cause la plus fréquente en pédiatrie (≈75-80% des cas)  Glomérulosclérose segmentaire focale  Glomérulonéphrite membraneuse
86
causes infectieuses syndrome néphrotique (5)
- hépatite B et C - VIH - Syphilis - toxoplasmose - malaria - varicella-zoster
87
maladies pouvant causer un syndrome néphrotique (5)
- lupus - purpura Henoch-Schonlein - lymphome/leucémie - néphropathie IgA dédiée - glomérulonéphrite membranoproliférative
88
rx pouvant causer un syndrome néphrotique (8)
- AINS - lithium - pamidronate - sirolimus - pénicillamine - rifampicine - sulfasalazine - bevacizumab
89
présentation clinique syndrome néphrotique
 Protéinurie  Hypoalbuminémie  OEdème (lorsque niveau d’albumine non disponible)
90
protéinurie en syndrome néphrotique
* aug de la perméabilité de la barrière de filtration glomérulaire = Élimination importante de protéines dans l’urine * Collecte urinaire > 50mg/kg/jour de protéines * Ratio urinaire protéine/créatinine > 2mg/mg
91
hypoalbuminémie en syndrome néphrotique
* Albumine est la principale protéine éliminée dans l’urine * Taux sérique < 30g/L
92
osdème en syndrome néphrotique
* 1ère manifestation clinique de la maladie * OEdème palpébral principalement - c'est pas qu'ils ont trop de liquide dans le corps, c'est que le liquide n'est pas à la bonne place
93
hématurie en syndrome néphrotique
 Plus rare dans les cas pédiatriques de SNCHM  Hématurie microscopique possible ≈ 20% des cas
94
symptômes syndrome néphrotique
 OEdème  Douleur abdominale  Urine «mousseuse»  Oligurie
94
électrolytes en syndrome néphrotique
Électrolytes normaux  Possible hypocalcémie, mais secondaire hypoalbuminémie --- Calcium ionisé normal  Hyponatrémie parfois
95
urée, créat et TA en syndrome néphrotique
 Urée et créatinine normales  Tension artérielle normale
96
complications syndrome néphrotique (6)
- thrombose veineuse - hyperlipidémie - infections - insuffisance rénale - malnutrition - trouble de croissance
97
thrombose veineuse en syndrome néphrotique
 ≈ 2-5% des enfants  Processus multifactoriel  Élimination urinaire de régulateurs de la cascade de coagulation  aug production hépatique de facteurs procoagulants  dim volume intravasculaire --- Caractéristique du syndrome néphrotique --- Utilisation de diurétiques pour dim l’oedème  Thrombocytose et agrégation plaquettaire
98
hyperlipémie syndrome néphrotique
 L’hypoalbuminémie entraine aug formation protéines hépatiques responsables synthèse des lipides  Perte de protéines et atteinte rénale entrainent élimination d’enzymes responsables du catabolisme des lipides  aug production et dim l’élimination des LDL  aug Triglycérides  Niveau HDL normal  Risque cardiovasculaire incertain en pédiatrie
99
infections en syndrome néphrotique
 Élimination urinaire d’immunoglobulines  Traitement immunosuppresseur  Pathogènes potentiels: -- Streptococcus pneumoniae -- Haemophilus influenzae -- Neisseria meningitidis -- E. coli -- Pseudomonas  Infections fréquentes: -- Péritonite à Strep pneumoniae (2-6% des cas) -- Cellulite -- Pneumonie
100
insuffisance rénale en syndrome néphrotique
 Atteinte rénale réversible  Multifactorielle: -- Hypovolémie --- Diurétiques --- Sepsis -- AINS ou autres médicaments néphrotoxiques -- Thrombose de la veine rénale  dim perfusion rénale et donc dim débit de filtration glomérulaire  <5% des cas vont progresser vers l’insuffisance rénale terminale
101
malnutrition en syndrome néphrotique
 Déficience vitamine D  Risque de troubles du métabolisme osseux (ostéoporose)
102
trouble de croissance en syndrome néphrotique
Secondaire au traitement
103
évolution de la maladie syndrome néphrotique
 Caractérisée par des rémissions et des rechutes  70% des cas de SNCHM auront au moins 1 rechute  25% des cas auront des récidives fréquentes ou cortico-dépendant  Bon pronostic global chez les cas de SNCHM  Taux de mortalité ≈ 3%
104
MNP syndrome néphrotique
Diète équilibrée  Restriction sodée  Faible en lipides  Restriction liquidienne
105
tx de 1ère ligne syndrome néphrotique
corticostéroïdes  Multiples schémas possibles  Dose: Prednisone PO 2mg/kg/jr (60mg/m2) x 4-6 semaines, puis 1,5mg/kg (40mg/m2) q2 jours x 4-6 semaines  Doses maximales: 60mg et 40-50mg - c'est max 3 mois pour un premier épisode
106
définition rémission syndrome néphrotique
* Ratio urinaire protéine/créatinine < 0,2 mg/mg * Bandelette urinaire – ou trace pour 3 jours consécutifs
107
définition rechute en syndrome néphrotique
* Ratio urinaire protéine/créatinine ≥2mg/mg * Bandelette urinaire ≥3+ pour 3 jours consécutifs
108
définition réponse aux corticostéroïdes en syndrome néphrotique
Rémission complète avec un traitement de corticostéroïdes ≤ 4 semaines
109
définition résistance aux corticostéroïdes en syndrome néphrotique
Incapacité d’induire une rémission en 4-6 semaines de traitement quotidien avec des corticostéroïdes
110
définition rechutes non fréquentes en syndrome néphrotique
* < 2 rechutes en 6 mois après le traitement initial * 1-3 rechutes par an
111
définition rechutes fréquentes en syndrome néphrotique
* ≥2 rechutes en 6 mois après le traitement initial * ≥4 rechutes en 12 mois
112
définition dépendant aux corticostéroïdes en syndrome néphrotique
2 rechutes consécutives durant un traitement de corticostéroïdes (pleine dose ou sevrage) ou dans les 2 semaines suivant l’arrêt des corticostéroïdes
113
quoi faire si rechute après un tx au cortico en syndrome néphrotique
 Prednisone PO 2mg/kg/jr (60mg/m2) jusqu’à rémission  Puis Prednisone PO 1,5mg/kg (40mg/m2) q2 jours x 4 semaines
114
options de tx syndrome néphrotique avec récidives fréquentes ou corticodépendance
 Prednisone --- Schéma posologique en rechute --- Sevrage plus lent  Agents épargneurs de stéroïdes -- Cyclophosphamide -- Mofetil Mycophenolate -- Inhibiteur de la calcineurine -- Rituximab (en dernière ligne)
115
options de tx en syndrome néphrotique résistant aux corticostéroïdes
 Prednisone -- Ou «Pulse» de méthylprednisolone -- pour ceux qui ont au moins une réponse partielle  Traitements premier choix: -- IECA/ARA -- Inhibiteur de la calcineurine  Alternatives : -- Mofetil Mycophenolate -- Rituximab
116
Cyclophosphamide en syndrome néphrotique
 Agent alkylant  Mécanisme d’action: inactive les cellules immunes en ajoutant un groupement alkyl à leur ADN  Choix intéressant pour les cas de récidives fréquentes/corticodépendance  Plus efficace dans les cas de récidives fréquentes  Pas utilisé chez les patients résistants aux corticostéroïdes
117
E2 cyclophosphamide (7)
- nausée, - hypogonadisme, - aplasie médullaire, - infections, - alopécie, - dysfonction hépatique, - cancer
118
MMF en syndrome néphrotique
 Immunosuppresseur  Choix possibles si récidives fréquentes / corticodépendance  2e ligne si résistance corticostéroïdes  Pas de néphrotoxicité
119
E2 MMF (9)
- douleur abdominale, - diarrhée, - nausée, - vomissements, - perte de poids, - leucopénie, - thrombopénie, - maladie lymphoproliférative, - infections
120
inhibiteurs de la calcineurine en syndrome néphrotique
 Alternative possible dans les cas de récidives fréquentes / corticodépendance  Premier choix de traitement si résistance corticostéroïdes  Possible de mesurer les concentrations sériques  Interactions possibles via CYP 3A4
121
E2 cyclosporine (5)
- néphrotoxicité, - hypertrichose, - hypertrophie gingivale, - HTA, - dyslipidémie,
122
E2 tacrolimus (4)
- néphrotoxicité, - HTA, - diabète, - diarrhée  Intéressant si effets secondaires cosmétiques de la cyclosporine
123
pulse de méthyprednisolone en syndrome néphrotique
 Utile dans les cas résistants aux corticostéroïdes  Associé avec d’autres agents  Suivi d’un relais avec de la prednisone PO et sevrage  Parfois utilisé pour d’autres patients en remplacement de la prednisone PO --- Malabsorption --- OEdème du système digestif
124
rituximab en syndrome néphrotique
 Efficace récidives fréquentes / corticodépendance -- Efficacité plus modeste chez les patients résistants aux corticostéroïdes  Effet limité dans le temps  Conserver en dernière ligne
125
IECA/ARA en syndrome néphrotique
 Instaurer rapidement chez les patients résistants aux corticostéroïdes --- Permet de réduire la protéinurie --- Diminue la progression vers IRC  Contrôle HTA
126
diurétique en syndrome néphrotique
furosemide  Permet de contrôler l’oedème  Prudence: hypoK+, exacerbation hypoNa, diminution du volume intravasculaire, hausse du risque d’insuffisance rénale/choc hypovolémique/thrombose
127
albumine 25% en syndrome néphrotique
 Correction de l’hypoalbuminémie et contrôle de l’oedème ou hypovolémie  Administration IV -- Administrer du furosémide à la moitié et/ou à la fin de la perfusion  Prudence: expansion aigue du volume intravasculaire et risque de HTA, oedème pulmonaire, insuffisance cardiaque
128
hépatite, HFPM et warfarin en syndrome néphrotique
 Options pour le traitement d’un événement thromboembolique  Prophylaxie? --- Aspirine faible dose : efficacité non démontrée --- Évaluation individuelle des risques et bénéfices
129
vaccination en syndrome néphrotique
 Vaccination à jour (surtout bactéries encapsulées)  Vaccins Pneumocoque, Influenza (chaque année), varicelle si possible  Prudence pour les vaccins vivants atténués
130
antibio en prophylaxie en syndrome néphrotique
 Non utilisé (pas de diminution du risque d'infection)  Suivi rapproché en cas de symptômes suggestifs d’une infection
131
statines en syndrome néphrotique
 Peu de données d’efficacité et d’innocuité en pédiatrie  En 2e ligne après une diète faible en lipides  Intéressant dans les cas chroniques avec dyslipidémie persistante --- Mais risque d’événements cardiovasculaires faible en pédiatrie...
132
calcium/vit D en syndrome néphrotique
 Si prise de prednisone à long terme  Si carence vitamine D objectivée