Sommeil Flashcards

1
Q

Quels sont les 2 mécanismes complémentaires contribuants à déterminer le moment du coucher/durée du sommeil?

A
  1. l’horloge biologie circadienne : située dans les noyaux suprachiasmatiques et l’hypothalamus. Elle règle sur 24 heures plusieurs fonctions physiologiques et psychologiques :
    a) le cycle veille-sommeil ;
    b) la température corporelle ;
    c) la sécrétion de plusieurs hormones, dont la mélatonine ;
    d) l’humeur ;
    e) certaines habiletés cognitives : l’attention, la mémoire,
    la fuidité verbale ;
    f ) des habiletés psychomotrices comme le temps de réaction

Elle est réglé par des éléments intriséques (certains gènes) et extrinsèques (lumière ambiante) et a également le rôle de synchroniser certains fonction. Ainsi lorsque la sécrétion de mélatonine augmente, qu’il fait noir et que notre température corporelle est basse, le sommeil sera meilleur en quantité et en qualité.

  1. La pression homéostatique est un mécanisme qui facilite le sommeil proportionnellement au temps d’éveil accumulé avant le coucher ; c’est la dette accumulée de besoin de sommeil, c’est-à-dire le nombre d’heures d’éveil depuis le lever, le retard pour aller au
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2
Q

Quels sont les 3 paramètres enregistrés lors d’une polysomnographie?

A
  • l’électroencéphalogramme (EEG) des régions cérébrales frontales ou centrales et occipitales ;
  • l’électrooculogramme (EOG) des mouvements des yeux, gauche et droit ;
  • l’électromyogramme (EMG) du tonus des muscles sousmentonniers.

Les tracés obtenus sont habituellement divisés en segments de 20 ou 30 secondes et on détermine un état de vigilance pour chacun d’eux.

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3
Q

Que se passe-t-il lors du stade 1 (N1) ?

A
  • avec l’assoupissement, le rythme alpha disparaît pour faire place à une activité EEG plus lente (ondes thêta, 4 à 7 Hz) et plus synchrone
  • l’EOG présente des mouvements
    lents des yeux sous les paupières closes
  • tonus musculaire est maintenu
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4
Q

Que se passe-t-il lors du stade 2 ?

A

– mécanisme neurophysiologique
de protection du sommeil par lequel l’accès des stimuli sensoriels au cerveau est grandement diminué grâce à l’inhibition du thalamus, relais obligé de cette information pendant la veille.

  • Les complexes K peuvent apparaître de façon spontanée ou en réponse à une stimulation de l’extérieur. Ils sont donc une preuve que le cerveau est réceptif pendant le sommeil
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5
Q

Quelle est la différence lors du réveil en stade 1 vs en stade 2 ?

A

Alors qu’au cours du stade 1, la personne peut être
facilement réveillée et qu’elle rapporte alors une impression prédominante de demi-sommeil et de rêverie, la personne réveillée en stade 2 a l’impression d’avoir réellement dormi.

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6
Q

Que se passe-t-il lors des stades 3-4 (N3)

A
  • 15 à 40 minutes après la survenue du stade 2, l’EEG ralentit et devient hypersynchrone avec
    des ondes delta très amples (de 0,5 à 4 Hz et une amplitude
    supérieure à 75 μV).

On regroupe habituellement ces deux stades sous le vocable de « sommeil lent profond » (stade N3). Par contraste, les stades 1 et 2 sont
parfois regroupés sous le vocable de « sommeil lent léger

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7
Q

Comment peut-on faire la différence entre les stades 3 et 4 au tracé?

A

Selon que les ondes delta occupent de 20 à 49 % ou plus de 50 % d’un segment de tracé, il est coté stade 3 ou 4 selon Rechtschaen & Kales (1968).

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8
Q

Comparez les phases NREM, REM et l’éveil en termes d’activité physiologique:

A

Dans le sommeil REM on observe :
• une prédominance du tonus sympathique ;
• une irrégularité du pouls et de la respiration ;
• des clonies irrégulières de la face et des extrémités ;
• une vasodilatation et une érection du pénis ou du clitoris ;
• des contractions par bouffées des muscles de l’oreille moyenne ;
• des décharges neuronales en bouffées dans le système visuel.

Dans les stades 3 et 4 on observe :
• la prédominance du tonus parasympathique ;
• le ralentissement des fonctions végétatives (pouls, respiration, métabolisme, etc.) ;
• la diminution de la pression artérielle ;
• la baisse de la température corporelle ;
• l’élévation du seuil d’éveil, de sorte que la personne est souvent confuse lorsqu’on la réveille.

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9
Q

Que retrouve-t-on à l’EEG, l’EOG et l’EMG lorsque l’on parle du sommeil REM ?

A
  1. d’un tracé EEG désynchronisé semblable au stade 1 ou même à l’éveil ;
  2. une atonie musculaire complète qui résulte de l’inhibition active, soutenue et réversible des motoneurones alpha au niveau de la moelle épinière ;
  3. des bouffées de mouvements oculaires rapides. Cette dernière caractéristique de ce stade de sommeil lui a valu le nom anglais de Rapid Eye Movement [REM] sleep et son acronyme de stade R (les acronymes N1 à N3 désignant alors les stades « non REM » 1, 2 et 3).
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10
Q

Quelles sont les différences au tracé des différents stades de sommeil?

A
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11
Q

Dans les énoncés suivants concernant le sommeil, lesquels sont vrais (type K) ?

a) : 1, 2, et 3 sont vrais
b) : 1 et 3 sont vrais
c) : 2 et 4 sont vrais
d) : 1, 2, 3, et 4 sont vrais

1) Les ondes delta sont des ondes de faible amplitude, typiques de l’endormissement
2) Les complexes K s’observent dans le stade 2 du sommeil
3) Les ondes rapides en dents de scie caractérisent le tracé d’EEG des stades 3 et 4
4) Les ondes thêta caractérisent le stade 1 du sommeil

A

Réponse : C)
* selon moi hihi*

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12
Q

Comment les stades du sommeil apparaissent-ils pendant une nuit?

A

Une période de sommeil lent suivie d’une période de sommeil paradoxal forme un cycle du sommeil. Ces cycles n’ont pas tous
une organisation interne identique, quoiqu’ils durent environ 90 minutes et surviennent donc quatre ou cinq fois au cours d’une
nuit, selon la durée totale du sommeil.

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13
Q

Quels sont les valeurs normales de ces paramètres?

A
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14
Q

Quels sont les principaux changements dans le sommeil avec l’âge?

A
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15
Q

Quelle est la durée moyenne du sommeil et les moyennes nationales associées?

A
  • 7,5 à 9h (60-65 %)
  • 6h ou moins (20-25 %)
  • 9h ou plus (15%)
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16
Q

Quelles sont les différences du sommeil chez le nouveau-né?

A

on ne retrouve pas les stades du sommeil tels que décrits précédemment, car leurs paramètres dépendent d’un degré supérieur de maturité du système nerveux central. Deux états de sommeil sont vus :
1. Le « sommeil calme » ;
2. Le « sommeil actif » avec mouvements oculaires rapides.
De plus le rythme sommeil-éveil est polyphasique répartis sur des cycles d’environ 4 heures qui suit la fréquence des repas (mais n’en dépend pas_

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17
Q

Quelles sont les fonctions du sommeil?

A

Le sommeil joue un rôle dans les fonctions cognitives. L’influence
du sommeil sur la mémoire a fait l’objet d’avancées spectaculaires
au cours des dernières années.

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18
Q

Quelles sont les 3 étapes de l’amélioration de la mémoire?

A

L’amélioration de la mémoire se fait en trois étapes :

  1. L’apprentissage de la tâche en tant que tel ;
  2. Le traitement de l’information en sommeil lent ;
  3. La consolidation finale en sommeil paradoxal.

Ainsi, l’intégrité de la cyclicité des stades de sommeil est essentielle pour observer une amélioration de la performance

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19
Q

Qu’est-ce qui est plus important la qualité ou la quantité du sommeil pour le fonctionnement diurne ?

A

Cette observation rejoint celle selon laquelle c’est la qualité et non la quantité de sommeil qui est déterminante pour le fonctionnement diurne : dans certains cas, une nuit fragmentée par de multiples brefs réveils crée plus de dommage sur la consolidation des apprentissages qu’une nuit blanche.

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20
Q

Pourquoi attribue-t-on au sommeil lent des fonctions physiologiques?

A

puisque c’est au cours de cette période que l’on observe :

  • une recrudescence de la synthèse protéique cérébrale ;
  • l’activation des fonctions immunitaires ;
  • la réparation des tissus ;
  • le pic quotidien de sécrétion de l’hormone de croissance.
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21
Q

Comment le nanisme psychosocial peut-il être relié au sommeil?

A

Car l’on retrouve une réduction importante du sommeil lent profond et de l’hormone de croissance, produisant un retard staturopondéral. Lorsqu’il est enlevé du milieu, un rétablissement du sommeil lent profond rétablie le pic de d’hormone de croissance.

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22
Q

Pourquoi dit-on que le sommeil lent profond est la constituante essentielle du sommeil?

A
  1. Le nombre de minutes en sommeil lent profond est le même chez les dormeurs courts et les autres ;
  2. Une nuit de privation totale de sommeil est suivie, le lendemain, par une récupération complète des minutes de sommeil lent profond perdues (selon le niveau de base mesuré préalablement)
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23
Q

Quelles sont les fonctions du sommeil paradoxal?

A
  • la maturation du système nerveux central (surtout au cours des premières années de vie) ;
  • la synaptogenèse (l’établissement de nouvelles connexions entre les neurones) ;
  • la mise en action pendant le rêve, de comportements essentiels à la survie (p. ex., se défendre, courir, manger, faire des activités sexuelles). En effet, la paralysie de la plupart des muscles posturaux pendant le sommeil paradoxal permet l’activation de régions du cerveau responsables de ces comportements, lesquels, autrement, réveilleraient nécessairement le dormeur. Le rêveur peut faire toutes sortes d’actions mentalement, mais en fait il ne bouge pas ses muscles parce qu’ils sont paralysés.
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24
Q

Pendant quelle phase du sommeil se produisent les rêves?

A

la probabilité d’obtenir un récit de rêve suite à un réveil en sommeil paradoxal est de 80 à 90 %, ce qui chute à 20 % ou moins à la suite d’un réveil en sommeil lent

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25
Q

Quels sont les 3 éléments importants à savoir pour les rêves?

A
  1. Le sommeil est accompagné d’une activation des réseaux neuronaux responsables des émotions (l’amygdale)et de la mémoire (l’hippocampe), alors que ceux responsables du jugement (le cortex préfrontal) sont silencieux
  2. Les éléments du rêve sont tirés de la mémoire ou associé à un souvenir
  3. Le contenu manifeste des rêves varie selon l’âge, le sexe, la culture, le niveau socio-économique et l’état de santé de l’individu, mais on observe certaines constante (attaque, noyade, être nu en public, etc.)
26
Q

Quels sont les 3 interrupteurs du cycle sommeil-éveil en ordre hiérarchique?

A
  1. Hypothalamus : interrupteur qui permet l’alternance entre l’éveil et le sommeil ;
  2. thalamus : interrupteur du passage ou du blocage de l’information vers le cortex ;
  3. Tronc cérébral : interrupteur qui permet l’alternance entre le sommeil lent et le sommeil paradoxal.
27
Q

Comment ces interrupteurs fonctionnent-ils?

A

Ils fonctionnent grâce à l’activation de leurs récepteurs (excitateurs ou inhibiteurs) par des neurotransmetteurs et des neuromodulateurs. Par exemple, de nombreuses molécules gouvernent les différentes composantes de l’éveil (comportement, motricité, EEG, etc.)

28
Q

Quels sont les 2 groupes de neurones du tronc cérébral permettant le sommeil lent - sommeil lent paradoxal

A
  • les neurones aminergiques (sérotonine, noradrénaline, etc.) responsables de l’inhibition du sommeil paradoxal ;
  • les neurones cholinergiques spécifiquement responsables de l’induction et du maintien du sommeil paradoxal
29
Q

Quels sont les critères Dx de l’hypersomnolence ?

A
30
Q

Quels sont les critères Dx de la narcolepsie?

A

Spécifications pas à savoir selon le guide de lecture

31
Q

Quelle est la définition de la parasomnie?

A

on peut définir les parasomnies comme des manifestations comportementales ou physiques qui apparaissent au cours du sommeil ou lors de la transition entre le sommeil et l’éveil. Un certain nombre de ces manifestations surviennent de façon spécifique au cours du sommeil lent profond, d’autres au cours du sommeil paradoxal, d’autres enfin ne sont pas rattachées à un stade spécifique du sommeil

32
Q

Quelles sont les 4 parasomnies à l’étude?

A
  • terreur nocturnes
  • somnambulisme
  • cauchemars
  • trouble comportemental en sommeil paradoxal

*Le DDx est l’épilepsie et un tracé polysomnographique est utile

33
Q

Qu’est-ce qu’une terreur nocturne?

A
  • Apparaissent lors du premier tiers de la nuit, en sommeil profond
  • Début s’accompagne d’un cri, réaction de peur ou de panique associé à tachycardie, augmentation FR, sudation
  • Patient inconsolable, non réceptif aux stimulus externes et désorienté si on le réveille
  • Épisodes durent de 30 secondes à 5 minutes et sont suivis d’une amnésie rétrograde
34
Q

Quelle est la prévalence des terreurs nocturnes?

A

Surtout présent de 4 à 12 ans avec une prévalence de 4 à 5 %. Chez les adultes la prévalence est de 2 % et touchent surtout les 20-30 ans.

Une psychopathologie est rare chez l’enfant, mais peut être présente chez l’adulte si aucun ATCD.

35
Q

Quelle est la prévalence du somnambulisme?

A

La prévalence du somnambulisme est d’environ 17 %, chez les enfants, avec un pic de 4 à 12 ans, et de 3 à 4 % chez les adultes. Le moment de prédilection et les facteurs précipitants sont comparables à ceux des terreurs nocturnes et des réveils confusionnels

36
Q

Que se passe-t-il lors d’un épisode de somnanbulisme?

A
  • Comportements simples ou complexes (comportement déjà maitrisés)
  • Regard absent si yeux ouvert
  • Réaction violente si tentative d’éveil
  • Amnésie rétrograde pas toujours présente
37
Q

Quelles sont les traitements possibles?

A
  • Contrôle des facteurs précipitants
  • Rx pouvant diminuer le sommeil lent profond
  • suggestion posthypnotique

Contrairement au autres parasomnies les Rx sont plus efficaces, plus documentés et plus variés

38
Q

Quelles sont les ressemblances du somnambulisme avec la somniloquie?

A

l’amnésie de l’épisode et le sentiment d’être très fatigué le matin suivant une nuit « active ».

39
Q

Quelles sont les 2 principales différences entre ces 2 entités?

A

La somniloquie peut se produire :

  • en sommeil lent profond ; la prononciation est alors molle et le discours confus ;
  • en sommeil paradoxal, le discours est empreint d’émotions, intelligible et net. La somniloquie en sommeil paradoxal peut accompagner le trouble comportemental en sommeil paradoxal et le trouble de stress post- traumatique.

On ne peut toutefois entretenir une conversation soutenue avec le somniloque, par manque d’intérêt de la part de ce dernier.

40
Q

Quels sont les critères Dx du trouble de l’éveil en sommeil non paradoxal?

A
41
Q

Qu’est-ce qu’un cauchemar?

Quels sont les critères Dx?

A
  • rêves désagréables qui peuvent provoquer le réveil
  • typiquement en sommeil paradoxal surtout dans la deuxième moitié de la nuit
42
Q

Quelle est la prévalence des cauchemars?

A
  • 10 à 50 % des 3 à 5 ans
  • En faire régulièrement jusqu’à 12 ans peut être elle signe d’une fragilité psychologique
  • Ocassionnellement présent chez 50 à 70 % des adultes
  • 2 à 8 % des adultes disent faire des cauchemars récurrents
  • 80 % des personnes ayant un PTSD en font
43
Q

Quels sont les facteurs pouvant favoriser l’apparition de cauchemars?

A
  • les antidépresseurs, surtout les tricycliques, les IMAO et la paroxétine, qui suppriment le sommeil paradoxal, font cauchemarder quand on les arrête ;
  • les benzodiazépines (pendant le traitement ou le sevrage) ;
  • les stimulants (pendant le sevrage) ;
  • les antipsychotiques ;
  • les antihypertenseurs.
  • Excès d’alcool et de cannabis (surtout en sevrage)
    *
44
Q

Quel est le Tx des cauchemars?

A
  • un changement progressif de médication,
  • la thérapie cognitivo-comportementale,
  • les techniques de relaxation,
  • l’hypnose et
  • l’imagerie mentale
45
Q

Qu’est-ce que le trouble du sommeil paradoxal?

A
  • Comportements moteurs complexes pendant le déroulement des rêves en raison d’une défaillance de l’atonie musculaire du sommeil paradoxal
  • Patients vivent leurs rêves en faisant les gestes associés
46
Q

Quelle est la prévalence des troubles du comportement du sommeil?

A

La prévalence est de 0,5 % et le syndrome touche surtout les hommes de plus de 50 ans. Des études rapportent que jusqu’à 66 % des patients développent éventuellement une synucléopathie comme la maladie de Parkinson, la démence à corps de Lewy ou l’atrophie multisystémique

47
Q

Quels sont les critères Dx des troubles du comportement du sommeil paradoxal?

A
48
Q

Quel est le Tx de ce trouble?

A

Le traitement le plus répandu est le clonazépam (bzd), avec un taux rapporté de succès de 90 %.

49
Q

Qu’est-ce que le syndrome des jambes sans repos?

Quelle est la prévalence?

A
  • mouvements irrépressibles des jambes à l’éveil se répètent de façon automatique et rythmique au cours du sommeil, intéressant parfois aussi les bras (mouvements périodiques des membres au cours du sommeil). Microéveils pendant la nuit. Serait dû à une déficit du stockage du fer par la ferritine qui interfère avec la synthèse de dopamine.
  • Ce syndrome touche de 10 à 15 % des adultes et augmente jusqu’à 65 % chez les personnes de plus de 40 ans ; on l’observe également chez les enfants, mais il est mal documenté
50
Q

Quels sont les Tx possibles?

A
  • agonistes dopaminergiques
  • suppléments de fer
  • agonistes GABAergiques
51
Q

Quels sont les critères Dx du syndrome des jambes sans repos?

A
52
Q

Quels sont les 2 mouvements moteurs répétitifs non répertoriés dans le DSM-5?

A
  • Bruxisme nocturne (grincement des dents)
  • Bercement nocturne (tout le corps ou un membre)

Sont des trouble seulement si le sommeil s’en trouve perturbé

53
Q

Quels sont les types possibles de déreglèmenent veille-sommeil lié au rythme circadien?

A
  • Le délai de phase correspond à un coucher et un lever tardif, une situation que l’on retrouve, à des degrés divers, pendant l’adolescence et chez le jeune adulte, avec une prévalence pathologique chez 7 à 16 % des individus.
  • L’avance de phase correspond à la situation contraire et son expression clinique apparaît lors du vieillissement : avec l’âge, plusieurs sont portés à se coucher plus tôt, mais surtout à se lever plus tôt ; cette tendance atteint des niveaux pathologiques chez 1 % de la population âgée de plus 45 ans.
  • Les cycles irréguliers et en libre cours sont encore plus rares et habituellement secondaires à des affections médicales telles que des atteintes de la rétine, des lésions cérébrales, une déficience intellectuelle, une démence ou des troubles psychiatriques pour lesquels les individus atteints ignorent les indices circadiens.
  • Décalage horaire
  • problèmes de travail posté
54
Q

Quelles sont les 3 approches Tx possibles?

A
  • Chronothérapie (ajuster progressivement l’heure du coucher)
  • Photothérapie ( exposer à la lumière le patient pour réajuster l’horloge circadienne)
  • Administration de métanonine
55
Q

Quels sont les Critères Dx tu trouble de l’alternance veille-sommeil lié au rythme circadien?

A
56
Q

Quels sont les éléments de l’environnement et les comportements qui pourraient altérer le rythme veille-sommeil?

A
  • Activité physique :Au matin peu de rôle sur le sommeil, en après-midi favorise le sommeil, en soirée altère le sommeil donc préférence d’activités de détente en soirée.
  • Activité intellectuelle :Attention à l’hyperactivité intellectuelle en fin de soirée (par exemple lecture prolongée au lit) ou au retour introspectifsur la journée ou sur l’agenda du lendemain lors du coucher.L’utilisation de technique de relaxation.
  • Nutrition : Repas du soir léger.En cas d’éveil nocturne: manger peu pourrait avoir un effet anxiolytique comme utiliser un lait chaud.
  • À éviter: cigarettes, thé, café, chocolat, tisane à saveur de menthe et l’alcool. Cette dernière substance favorise certes l’endormissement, mais procure un sommeil de mauvaise qualité (fractionné, léger et instable).
  • Organisation du temps de sommeil :La fin de journée doit préparer au sommeil en évitant toute stimulation excessive.
  • Heure du coucher : Varie selon le besoin et le désir de s’endormir. N’a pas à être fixe.
  • Heure du lever : Régulière. Ne pas tenter de rattraper le sommeil perdu… cercle vicieux de l’insomnie.
  • Éveil dans la nuit: tenter de se rendormir, après 10 ou 15 minutes, se lever et faire une activité neutre.
  • Sieste: peut être utile si tôt en journée, nuit au sommeil nocturne si plus tard en après-­midi.
  • Environnement : À vérifier: Bruit, température ambiante et qualité du lit.
  • Travail: À éviter : Horaire variable, travail de soirée et de nuit.
57
Q

Quels sont les 4 types de Tx non-pharmaco des tb du sommeil?

A
  1. Thérapie de contrôle des stimuli
  2. Thérapie de restriction de sommeil
  3. Thérapie cognitive
  4. Traitement de relaxation
58
Q

Qu’est-ce que la thérapie de contrôle des stimuli ?

A

Veiller à éviter que l’environnement n’influe négativement sur le sommeil et à favoriser un rythme veille - sommeil stable. Le lit et la chambre à coucher sont réservés au sommeil et aux activités sexuelles; on se couche seulement si on est somnolent; on quitte sa chambre après 15 ou 20 minute si le sommeil tarde puis on y retourne seulement si on est somnolent; on se lève à la même heure chaque matin peu importe la durée du sommeil; on ne fait pas de sieste.

59
Q

Qu’est-ce que la thérapie de restriction de sommeil ?

A

Vise à restreindre le temps passé au lit au temps de sommeil estimé pour empêcher la fragmentation du sommeil et en augmenter l’efficacité. La privation de sommeil qui en résulte, favorise un endormissement plus rapide et contribue à l’augmentation de l’efficacité du sommeil. Ainsi, un sujet qui mentionne dormir seulement quatre heures alors qu’ilenpasse neuf au lit, devra rester seulement quatre heures au lit; au fur et à mesure que se consolide son sommeil, letemps passé au lit est accru d’une quinzaine de minutes par semaine.

60
Q

Qu’est-ce que la thérapie cognitive cible?

A

Cible les attentes réalistes ainsi que les conceptions erronées concernant les causes et les conséquences de l’insomnie. La crainte de souffrir des conséquences de l’insomnie est un souci majeur. Or, bien que l’insomnie puisse occasionner fatigue et irritabilité, particulièrement chez les sujets soucieux, les mesures objectives de performance et de somnolence indiquent peu de déficit. La thérapie cognitive permet ainsi de modifier les attentes irréalistes, d’imputer à d’autrescauses les conséquences présumées de l’insomnie et de favoriser un sentiment de contrôle sur son sommeil.

61
Q

Que fait-on dans le traitement par relaxation?

A

Sous forme de relaxation progressive, de training autogène ou de rétroaction biologique, permet de réduire les éveils et les tentions somatiques ; ils améliorent la qualité du sommeil en quatre à six semaines et leur efficacité est plus durable que celle des somnifères

62
Q

Quelle est l’algorithme de l’évaluation et des traitements des troubles du sommeil?

A