Spreads et APD Flashcards
Qu’est-ce que le spread en cytométrie en flux ?
L’élargissement statistique des signaux fluorescents après compensation due aux fluctuations du comptage photonique.
Quelle est la cause principale du spread en cytométrie en flux ?
Le bruit photonique (statistique de Poisson) lié au comptage des photons émis par les fluorochromes.
Pourquoi la compensation ne supprime-t-elle pas le spread ?
Car la compensation ajuste la moyenne mais ne supprime pas les fluctuations statistiques des photons comptés.
Comment se propage le bruit photonique dans la compensation ?
Le bruit photonique du signal primaire se transmet proportionnellement au canal compensé.
Quel est le lien entre intensité fluorescente et spread ?
Le spread augmente avec la racine carrée de l’intensité fluorescente du signal primaire (σ ∝ √F).
Quelle est la formule approximative liant spread et intensité fluorescente ?
σ ∝ √F, indiquant que le spread croît proportionnellement à la racine carrée de l’intensité du signal.
Quel est le phénomène appelé ‘trumpet effect’ ou ‘effet papillon’ en cytométrie ?
L’étalement symétrique des points après compensation dû au spread statistique des photons, visible sur des graphes bi-variés.
Pourquoi les fluorochromes émettant dans le rouge lointain augmentent-ils le spread ?
Car ces longueurs d’onde ont une efficacité quantique réduite, diminuant le nombre de photons effectivement détectés.
Quelles différences existent entre PMT et APD ?
Les PMT amplifient via dynodes, efficaces jusqu’à 700 nm ; les APD utilisent des semi-conducteurs, efficaces jusqu’à ~1000 nm mais plus bruitées.
Pourquoi les APD sont-elles préférées dans le rouge lointain (>700 nm) ?
Les APD ont une efficacité quantique supérieure à celle des PMT dans l’infrarouge proche.
Quel avantage possèdent les PMT par rapport aux APD ?
Un bruit électronique de fond très faible, bénéfique pour détecter des signaux faibles.
Quel rôle joue l’échelle logarithmique dans la perception du spread ?
L’échelle logarithmique classique tronque les valeurs négatives résultant de la compensation, rendant le spread moins visible.
Pourquoi l’échelle bi-exponentielle (logicle) est-elle préférable pour représenter le spread ?
Car elle permet de représenter les valeurs négatives compensées, montrant correctement la symétrie du spread.
Qu’est-ce qu’une Spillover Spreading Matrix (SSM) ?
Une matrice mesurant l’augmentation de variance dans chaque canal secondaire due à un fluorochrome primaire particulier.
Pourquoi APC et Alexa Fluor 700 ne provoquent-ils pas un spread extrême malgré une forte compensation ?
Parce que ces fluorochromes sont spectrament très corrélés (tandem), limitant la variabilité statistique relative.
Quelle combinaison fluorochromique provoque typiquement un fort spread malgré une compensation modérée ?
La combinaison APC et BV650, car ces fluorochromes distincts induisent un spread significatif malgré une compensation modérée (~48 %)
Pourquoi éviter PE et ses tandems (ex. PE-Cy5) sur des marqueurs co-exprimés ?
Car leur recouvrement spectral crée un spillover réciproque et un spread significatif, complexifiant l’analyse des populations positives faibles
Comment le nombre élevé de fluorochromes dans un panel influence-t-il le spread global ?
Chaque fluorochrome supplémentaire augmente le bruit dans tous les autres canaux, augmentant ainsi cumulativement le spread global.
Pourquoi la cytométrie spectrale (ex. Cytek Aurora) rend-elle le spread plus critique ?
La complexité spectrale (nombre élevé de détecteurs) augmente la sensibilité du système au bruit photonique, accentuant le spread.
Quelle évolution technologique a rendu le spread plus visible en cytométrie moderne ?
La transition vers des systèmes numériques et les représentations bi-exponentielles (logicle) qui révèlent clairement les valeurs négatives compensées.