Squelette axial - Colonne vertébrale Flashcards

1
Q

V ou F : Pour des radiographies de la colonne vertébrale, l’animal n’a pas besoin d’être à jeun.

A

F. Idéalement, le tractus digestif devrait être vide pour les radiographies lombaires, afin d’éviter les artéfacts de superposition sur la vue VD pouvant donner la fausse impression de lyse ou de prolifération vertébrale.

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2
Q

V ou F : la grille antidiffusante est généralement nécessaire ( > 10-12 cm).

A

V

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3
Q

V ou F : Les coussins sont indispensables pour rendre la colonne bien droite et parallèle à la table. L’anesthésie générale est aussi souvent nécessaire pour un positionnement optimal.

A

V.

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4
Q

Quelles sont les 2 vues à faire lors d’un examen radiographique de la colonne vertébrale?

A
  • projections orthogonales (VD et latérale) : primordial !!!
  • chaque vue radiographique devrait être divisée en plusieurs segments bien collimatés (< 20-30 cm) afin d’augmenter le détail (moins de radiations secondaires) et réduire les effets de distorsion (faisceau R-X perpendiculaire) : particulièrement important pour l’évaluation des EIV.

=> vues obliques au besoin

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5
Q

À retenir

A

=> région thoracolombaire : le nb de vues varie selon la taille de l’animal entre 2-4.

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6
Q

Nommez les segments vertébraux et leur nombre respectif chez les PA.

A

C7, T13, L7, S3

et coccygien (6-20)

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7
Q

Décrire la condition spina bifida.

A
  • défaut de développement du corps vertébral avec absence ou fusion incomplète de l’apophyse épineuse dorsale, provoquant une ligne radiotransparente médiane sur le VD.
  • plus fréquente à la colonne thoracique et lombaire (mais peut survenir dans le reste de la colonne) et probablement héréditaire.
  • chiens Bulldog : transmission héréditaire suspectée
  • chats Manx : implique souvent les segments sacraux et coccygiens (dysgénésie sacro-coccygienne)
  • peut être asymptomatique (spina bifida occulta) ou entrainer des signes neurologiques variables lors de hernies des méninges (méningocèle), de la MÉ (myélocèle) ou des méninges et moelle ou racine nerveuse (méningomyélocèle) (spina bifida apperta)
  • peut être associée à d’autres anomalies (hémivertèbres, etc.)
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8
Q

Mettre photo spina bifida diapo 225

A
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9
Q

mettre photo spina bifida diapo 226

A

-

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10
Q

Des vertèbres fusionnées causent rarement des signes cliniques, mais elles peuvent favoriser une condition, laquelle?

A
  • Pourrait potentiellement causer un stress excessif sur les disques intervertébraux crânial et caudal, et favoriser une hernie discale.
  • Peut aussi être associé à une déformation de la colonne vertébrale
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11
Q

Quel est votre dx?

A

vertèbres fusionnées

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12
Q

Qu’est-ce qu’une hémivertèbre? Quelles sont les races de chiens prédisposées?

A

=> Anomalie de développement d’une vertèbre qui se trouve incomplète : vertèbre triangulée ou en forme de papillon. Sur la VD, les côtes sont disposées en “pattes d’araignée”. La queue peut avoir l’aspect d’un “tire-bouchon”.

  • Chiens : bulldog anglais ou français, pug, boston terrier
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13
Q

Complétez : Les hémivertèbres causent rarement des signes cliniques, mais elles occasionnent souvent une _____

A

déformation angulaire de la colonne (lordose, cyphose, scoliose)

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14
Q

Quel est votre DX?

A

hémivertèbre

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15
Q

Quel est votre DX radiographique?

A

Vertèbres transitoires (hybrides)

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16
Q

Qu’est-ce que les vertèbres transitoires (hydrides)? Où ont-elles lieu le plus souvent?

A
  • Anomalie de développement d’une vertèbre qui emprunte certaines caractéristiques du segment vertébral adjacent : T13 avec une côte qui ressemble à une longue apophyse transverse (lombarisation), apophyse transverse de L7 partiellement fusionnée à l’ilion (sacralisation), sacrum avec apophyse transverse fusionnée à l’ilion (lombarisation), etc.
  • Généralement aucune signification clinique, mais peut prédisposer à d’autres conditions

=> Le plus souvent aux jonctions thoraco-lombaire et lombo-sacrée

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17
Q

Dx?

A

Ostéoarthrose facettaire

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18
Q

Décrire ostéoarthrose facettaire. Quelle est l’apparence radiographique?

A
  • maladie articulaire dégénérative
  • implique le + souvent les vertèbres cervicales et lombaires
  • souvent associée à de la spondylose déformante
  • apparence : similaire à toute forme d’OA : prolifération osseuse périarticulaire (ostéophytose, enthésophytose) avec remaniement des surfaces articulaires.
  • le + souvent sans conséquence, mais peut entrainer compression de la MÉ et/ou des racines nerveuses (voir syndrome wobbler ou lombosacré), parfois douleur
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19
Q

DX?

A

ostéoarthrose facettaire

=> ici, la myélographie montre l’absence d’effet de compression sur la MÉ

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20
Q

DX?

A

ostéoarthrose facettaire

ici : vue latérale centrée sur L2 à L4 où un remodelage osseux proéminent impliquant les processus facettaires est visible dorsalement, de même que de la spondylose déformante, ventralement. Ces chgs n’étaient pas cliniquement significatifs chez ce chien.

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21
Q

Décrire spondylose déformante.

A
  • maladie dégénérative des EIV : prolifération osseuse régulière et bien définie (« ponts osseux » partiels ou complets) en portion ventrale et/ou latérale des corps vertébraux.
  • commun chez PA, son incidence augmente avec l’âge
  • le plus souvent non significatif!
  • est aussi souvent rencontrée lors d’instabilité intervertébrale (voir syndrome de wobbler et lombosacré)
  • doit être différenciée de la discospondylite ou prolifération reliée à un néoplasme, lesquels provoquent plus souvent une réaction osseuse irrégulière et mal définie.
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22
Q

DX?

A

ossification durale (« pachyméningite ossifiante »)

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23
Q

Décrire ossification durale (« pachyméningite ossifiante »).

A
  • plaque de minéralisation entourant la MÉ
  • plus souvent chez le berger allemand
  • ligne fine radio-opaque parallèle au canal vertébral et généralement visible à l’aspect ventral a/n cervical et lombaire
  • cliniquement non significative, mais à différencier de matériel discal minéralisé hernié.
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24
Q

DX?

A

instabilité atlanto-axiale

25
Q

Décrire instabilité atlanto-axiale.

A

=> Instabilité intervertébrale généralement dynamique et causée par :

1) une malformation de l’apophyse odontoïde de l’axis (C2) et/ou des ligaments la supportants :
- forme congénitale généralement identifiée chez les chiens miniatures et toy (yorkshire, chichi, caniche toy, pékinois…), mais aussi à l’occasion chez des chiens de grandes races.

2) un trauma, associé à une fracture de l’apophyse odontoïde ou des ligaments de support de la dens

=> SC variables (d’une douleur légère jusqu’à une tétraplégie) causés par une compression de la MÉ

=> La vue latérale oblique permet souvent de mieux visualiser le processus odontoïde, dégagé des ailes de l’atlas, sans causer de stress sur la MÉ

26
Q

Décrire l’apparence radiographique lors d’instabilité atlanto-axiale.

A
  • perte d’alignement du canal vertébral à la jonction C1-2 sur la vue latérale ou latérale-oblique
  • espace élargi entre l’arche de l’atlas et l’apophyse épineuse de l’axis (vue latérale)
  • apophyse odontoïde plus petite, irrégulière, fracturée ou absente
27
Q

Décrire la hernie discale.

A
  • extrusion et/ou protrusion du matériel contenu dans le disque intervertébral (noyau pulpeux) => compression de la MÉ et/ou des racines nerveuses
  • peut être rencontrée à tous les niveaux, bien que certains sites de prédilections soient reconnus.
  • les disques compris entre T2 et T10 sont moins souvent impliqués, de par la présence d’un ligament intercapital
  • condition relativement commune chez le chien
28
Q

Différenciez la hernie discale de type 1 et 2.

A

TYPE 1 :
- extrusion aiguë du noyau pulpeux à travers un anneau dorsal rupturé
- présence de matériel discal hors du disque => compression MÉ et/ou des racines nerveuses, migration du matériel peut aussi entrainer des lx d’impact sur le tissu nerveux (oedème, hémorragie, ischémie, myélomalacie ou lacération)
- plus souvent associée à une dégénérescence chondroïde du matériel pulpeux, qui implique une déshydratation chronique du noyau et une métaplasie chondroïde : le matériel gélatineux est graduellement remplacé par du cartilage qui peut se minéraliser
- typiquement chiens chondrodystrophiques (races de chiens non-chondrodystrophiques et chats peuvent aussi être atteints)

TYPE 2 :
- lors de protrusion, une partie du noyau migre dorsalement alors que l’anneau fibreux dorsal d’épaissit, sans toutefois rupturer, pouvant entrainer une compression graduelle de la MÉ.
- remodelage chronique des corps vertébraux (sclérose et irrégularité) du à l’incapacité du disque à agir comme « coussin mécanique »
- plus souvent chiens non-chondrodystrophiques
- souvent identifié chez le chat

29
Q

Quels sont les sites de prédilection de l’hernie discale type 1 chez les chiens chondrodystrophiques?

A

1) jonction thoraco-lombaire T11-L2 : 65% des hernies surviennent à T12-13

2) colonne cervicale : surtout C2-3 avec incidence diminuant caudalement

30
Q

DX?

A

hernie discale type 1

=> extrusion du noyau pulpeux entre les vertébres

31
Q

DX?

A

hernie discale type 1

=> on voit bien le matériel extériorisé du disque entre l’espace intervertébral

32
Q

DX?

A

hernie discale type 1 chez un Doberman

ici, les seuls indices sont un rétrécissement de l’espace intervertébral (flèche) et du foramen intervertébral (traits discontinus)

33
Q

Bien que des changements puissent parfois être observés sur des RX standards, comment se fait le DX précis de la hernie discale?

A
  • IRM (premier choix)
  • tomodensitométrie
  • myélographie

=> précise localisation et conséquences de la hernie

34
Q

DX?

A

hernie discale

=> on remarque une bande linéaire d’opacité minérale en forme de dôme vis-à-vis l’EIV L5-L6

35
Q

Quels sont les changements radiographiques lors de hernie discale?

A
  • radiographies peuvent être totalement normales !!!
  • matériel minéralisé hernié peut être visible à l’intérieur du canal vertébral ou adjacent au foramen
    intervertébral ** augmentation d’opacité généralement superposée au foramen.
  • rétrécissement +/-­ uniforme de l’espace discal comparativement aux espaces adjacents, généralement
    plus marqué lors de hernie de type I que de type II.
  • rétrécissement ou changement de forme du foramen intervertébral (“tête de cheval”).
  • rétrécissement de l’espace articulaire facettaire.
  • sclérose adjacente des corps vertébraux est signe de maladie chronique, +/-­ spondylose.
36
Q

Décrire la spondylomyélopathie cervicale (syndrome de wobbler)

A
  • syndrome associé à une sténose statique et/ou dynamique du canal vertébral produite par une seule ou plusieurs anomalies vertébrales congénitales ou dégénératives (hypertrophie de ligaments et capsules articulaires, OA, kystes…), affectant le plus souvent la portion caudale cervicale (C5-6, C6-7, C7-T1)
  • grandes races et races géantes de chiens surtout
  • Doberman Pinscher: jusqu’à 70% des cas, généralement > 2 ans, mâles surtout, composante de hernie discale de type 2 fréquente. Sténose typiquement dynamique (tissu fibreux hypertrophié en réponse à
    une instabilité chronique, remaniement des facettes articulaires)
  • Grand Danois: généralement < 2 ans; sténose typiquement statique (malformation vertébrale osseuse).
  • Une hernie type 1 ou 2 peut aussi s’ajouter aux autres changements, quel que soit le chien.
  • Jeunes chevaux de grande race (C3-­4, C4-­5, C5-­6 et C6-­7) : sténose vertébrale et/ou ostéoarthrose
    facettaire compressive.
37
Q

Quelles sont les lésions radiographiques lors de spondylomyélopathie cervicale (syndrome de wobbler)?

A

=> lésions variées!

  • malformation d’une ou de plusieurs vertèbres cervicales caudales entraînant un rétrécissement du canal vertébral (sténose) ;
    dans ces cas, la moelle épinière peut ainsi se retrouver coincée dans le canal et elle se déforme ;
    les signes cliniques varient selon le degré de compression.
  • Dans certains cas, on peut voir une sténose du canal vertébral associée à un élargissement et prolifération osseuse impliquant les facettes articulaires ;
  • Anomalies additionnelles pouvant être retrouvées seules ou en combinaison :
  • défaut d’alignement d’une ou de plusieurs vertèbres (« tipping »)
  • maladie dégénérative discale: rétrécissement intervertébral, remodelage et sclérose des corps
    vertébraux.
  • spondylose deformans souvent présente.
38
Q

DX?

A

malformation des facettes articulaires associée à une OA secondaire => syndrome de wobbler (sténose du canal vertébral) dû au remodelage osseux

39
Q

DX?

A

défaut d’alignement vertébral de C6, entrainant une sténose du canal vertébral (spondylomyélopathie cervicale - wobbler)

40
Q

Décrire le syndrome lombo-sacré.

A

=> Rétrécissement statique et/ou dynamique du canal vertébral et/ou foramen intervertébraux causant la compression des racines nerveuses formant la cauda equina

  • résulte d’une combinaison variable de plusieurs anomalies vertébrales et chgs dégénératifs similaires à ceux décrits pour la spondylomyélopathie cervicale
  • SC : douleur, hyperesthésie, difficulté à se lever, faiblesse, parésie, incontinence urinaire et/ou fécale
  • peut facilement être confondue pour une simple dysplasie coxo-fémorale, qui est communément présente chez les chiens typiquement affectés, sans être la source essentielle des SC
  • peut ressembler à une discospondylite lorsque sévère
41
Q

Quelle espèce/race est prédisposée au syndrome lombo-sacré?

A

berger allemand et autres grandes races de chiens surtout

42
Q

Quels sont les chgs radiographiques lors de syndrome lombo-sacré?

A
  • (1) spondylose deformans impliquant l’articulation L7-­S1.
  • (2) sclérose et irrégularité des plaques terminales des corps vertébraux.
  • (3) rétrécissement +/­‐ uniforme de l’espace discal.
  • +/- subluxation ventrale du sacrum par rapport à L7.
  • (5) +/­‐ prolifération osseuse impliquant les facettes
    articulaires.
  • +/-­ anomalie vertébrale congénitale (jonction
    lombo-­sacrée caractérisée par une vertèbre transitoire semble favoriser l’instabilité/sténose lombo‐sacrée chez le Berger Allemand).
43
Q

Quels sont les outils DX de choix pour le syndrome lombo-sacré?

A
  • IRM (surtout)
  • tomodensitométrie
44
Q

DX? Le processus est-il aigu ou chronique?

A

discospondylite

=> il y a très peu d’ostéosclérose suggérant que le processus est relativement aigu (qq jours)

45
Q

Définir la discospondylite. Région plus souvent atteinte? Prédisposition de races? Causes?

A

=> Processus infectieux impliquant l’EIV et les plaques terminales adjacentes.

  • L7-S1 plus souvent atteint, et plus d’un disque peut être impliqué à la fois
  • plus souvent chiens de grandes races jeunes à âge moyen
  • causes :

1) dispersion hématogène d’une infection originaire du système urinaire ou génital, maladie parodontique, endocardite

2) contamination directe du disque par un CÉ migrant, originaire des poumons, peau, système digestif, etc.

3) complication post-op (chx d’une hernie discale)

4) immunosuppression iatrogénique (cortico) ou innée pourrait favoriser certaines races (berger allemand, basset hound, airedale terrier)

  • SC dépendent de la localisation, sévérité et chronicité de l’infection affectant d’autres systèmes : douleur fièvre, anorexie, raideur, hyperesthésie. La prolif de tissu mou et osseux ou une instabilité intervertébrale peut comprimer la MÉ ou les racines nerveuses et causer des déficits neuro (généralement en stade chronique)
46
Q

Quel test peut être utile lors de discospondylite?

A

aspiration à l’aiguille fine du disque intervertébral, guidée par fluoroscopie, pour culture

47
Q

Quels sont les chgs radiographiques lors de discospondylite? En phase aiguë vs en phase chronique.

A
  • changements radiographiques surviennent 10-­30 jours après le début des signes cliniques et varient selon la virulence de l’infection !!!!
  • plusieurs disques peuvent être impliqués… ** radiographier la colonne en entier !

PHASE AIGUË :
- ostéolyse mal définie et irrégulière des plaques terminales des corps vertébraux.
- élargissement ou rétrécissement de l’espace discal.

PHASE CHRONIQUE :
- collapse de l’espace intervertébral.
- ostéosclérose et irrégularité (mal définie en phase active) des corps vertébraux.
- prolifération osseuse irrégulière (mal définie en phase active) à l’aspect ventral de l’espace discal,
pouvant ressembler à de la spondylose (laquelle devrait toutefois être bien définie!).

  • subluxation ou fusion intervertébrale dans certains cas.
  • changements radiographiques peuvent persister et même progresser (jusqu’à 3-­9 semaines après la
    résolution clinique de la maladie !)
48
Q

Décrire l’ostéomyélite. Quels sont les chgs radiographiques?

A

=> Pathophysiologie et présentation similaires à la discospondylite, quoique plus rare

=> Chgs radio :

  • prolifération osseuse +/‐ irrégulière et mal définie affectant une ou plusieurs vertèbres, plus facilement visible à l’aspect ventral ou latéral
  • ostéolyse parfois visible
  • peut atteindre l’espace discal
  • doit être différenciée d’une tumeur osseuse primaire ou de métastases
49
Q

Décrire la physite.

A

=> Infection des plaques de croissance (chiens en jeune âge)

=> Présentation et pathophysiologie similaires à la discospondylite, sauf que l’espace discal et la surface des corps vertébraux adjacents ne sont pas atteints.

50
Q

Décrire les chgs radiographiques lors de physite.

A

Initialement : ostéolyse mal définie de la ligne de croissance (+ souvent caudale)

Phase chronique :
- ostéosclérose mal définie du corps vertébral de chaque côté de la ligne de croissance
- prolifération irrégulière et mal définie s’étendant latéralement et ventralement (asymétrique p/r à la discospondylite et à la discospondylose)

  • chgs peuvent persister ou progresser même après résolution des signes cliniques (similaire à la discospondylite)
51
Q

Lors de trauma, quelle vue utilise-t-on pour radiographier une colonne potentiellement fracturée?

A

VD/DV avec faisceau horizontal et animal en décubitus latéral idéalement utilisée p/r décubitus dorsal

=> limite le stress sur une colonne potentiellement fracturée

52
Q

Quels chgs radiographiques peut-on retrouver lors de traumas à la colonne?

A
  • espace intervertébral souvent impliqué → rétréci, élargi ou asymétrique.
  • +/- fragments osseux à l’aspect ventral ou dorsal des corps vertébraux.
  • angulation anormale des vertèbres et/ou perte de continuité à l’aspect ventral, dorsal ou latéral des corps
    vertébraux.
  • raccourcissement du corps vertébral avec augmentation d’opacité centrale dans les cas de fracture compressive (télescopique) …à différencier d’une simple hémivertèbre !
  • changement de forme d’une vertèbre.
  • fracture épiphysaire fréquente chez l’animal immature : ligne de croissance élargie et asymétrique, et
    épiphyse déplacée.
  • fracture des apophyses épineuses ou transverses.
53
Q

Décrire les lx radiographiques.

A

subluxation intervertébrale occasionnant une perte de l’alignement des vertèbres et un rétrécissement de l’espace discal.

54
Q

Décrire les lx radiographiques.

A

=> Fracture impactée (compressive) de L5 chez un chien

  • remarquez le raccourcissement du corps vertébral de L5 comparativement aux vertèbres adjacentes
  • l’opacité du canal vertébral y est également augmentée
  • la lame dorsale semble irrégulière (flèche verticale)
55
Q

Décrire les lx radiographiques.

A

=> tumeur métastatique de l’apophyse épineuse de T5 provenant d’un ostéosarcome appendiculaire

  • remarquez la prolifération osseuse impliquant l’extrémité de l’apophyse épineuse de T5
56
Q

Nommez les tumeurs osseuses primaires bénignes de la colonne chez les PA et les chgs radiographiques qui y sont associés.

A

• chiens et chats : ostéome, chondrome et ostéochondrome (exostoses cartilagineuses).

• Ces tumeurs n’entraînent généralement pas de signes cliniques, à moins de compression d’un tendon,
articulation, nerf, … ou lors d’une croissance à l’intérieur du canal vertébral.

CHGS RX :
- opacité osseuse typiquement uniforme, de contour régulier et bien défini.

  • lyse osseuse rare, mais peut survenir suite à la pression exercée sur un autre os.
57
Q

Nommez les tumeurs osseuses primaires bénignes de la colonne chez les PA et les chgs radiographiques qui y sont associés.

A
  • Ostéosarcome, chondrosarcome, sarcome histiocytaire, fibrosarcome, hémangiosarcome, lymphome, plasmocytome, et autres.

CHGS RX :
- une seule vertèbre généralement atteinte et sans invasion de l’espace discal.

  • ostéolyse +/-­ prolifération osseuse de nature agressive → irrégulière et mal définie.
  • +/-­ masse de tissu mou adjacente.
  • -­/+ changement de forme d’une vertèbre
  • +/-­ fracture pathologique → rétrécissement ou collapse de la vertèbre
58
Q

Nommez des tumeurs qui peuvent envoyer des métastases à la colonne. Quels sont les chgs radiographiques associées aux métastases?

A
  • Plusieurs vertèbres et autres os (côtes, …) souvent atteintes.
  • **Carcinomes de la prostate, vessie, urètre, glande mammaire, glandes apocrines des sacs anaux.
  • Tumeurs multifocales ou diffuses : myélome multiple, lymphome et histiocytose maligne
  • Sarcomes divers : ostéosarcome appendiculaire, hémangiosarcome, …

CHGS RX :
- lésions souvent multifocales → plusieurs radiographies requises !
- ostéolyse généralement mal définie (sauf pour myélome multiple → « trous de poinçon »)
- prolifération osseuse moins commune.

59
Q

Décrire les lx radiographiques.

A

lx focale d’ostéolyse impliquant la 2e vertèbre cervicale, associée à la présence d’une métastase provenant d’un adénocarcinome de la prostate