Système Nerveux Flashcards

(161 cards)

1
Q

Quelles sont les fonctions du système nerveux

A
  • Maintien de l’homéostasie
  • Sensations ou perceptions des stimuli par les récepteurs.
  • Intégration des informations et prise de décision par la moelle épinière ou l’encéphale.
  • Motricité ou activation des muscles et des glandes (effecteurs)
    SNP SNC Intégration (analyse)
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2
Q

Explique l’organisation

A
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3
Q

Quels sont les type de cellules et leurs caractéristiques

A
  • Neurone (cellules conductrices des influx nerveux)
  • Cellules gliales (Plus nombreuses que les neurones (10 à 50 fois) (Mitotiques (gliomes = tumeurs))
    (Soutiennent et protègent les neurones) :
    – Oligodendrocytes (SNC) et neurolemmocytes (SNP)
    forment la gaine de myéline
    – Microglies (macrophage)
    – Astrocytes (barrière hémato-encéphalique, nutrition)
    – Épendimocytes (revêtement des cavités de
    l’encéphale et moelle épinière)
    – Gliocytes ganglionnaires (entourent le corps cellulaire
    des neurones (SNP)

Les tumeurs cérébrales sont souvent des gliomes

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4
Q

Quel est le role des neurones

A

Cellules excitatrices du système nerveux
Elles sont responsables des influx nerveux

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5
Q

Quels sont les caractéristiques du neurone

A
  • Il peut percevoir un stimulus mais aussi transporter les
    messages sensitifs et les commandes motrices.
  • Amitotiques : la plupart ne se divisent pas (réparation
    difficile, voire impossible)
  • Longévité : la vie de l’individu
  • Métabolisme élevé : besoin nutritionnels importants →
    Sang pas dévié de l’encéphale sous action
    d’hormones ou autres facteurs → manque d’O2 grave → je nourrit presque exclusivement de glucose
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6
Q

Explique la structure du neurone

A
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7
Q

Explique le ganglion, le noyau, le nerf, le tractus ou faisceau, myélinisé et a myélinisé

A
  • Ganglion : ensemble de corps cellulaires dans SNP
  • Noyau : ensemble de corps cellulaires dans le SNC
  • Nerf : ensemble d’axones dans le SNP
  • Tractus ou faisceau : ensemble d’axones de le SNC
  • Myélinisé : dont l’axone est entouré d’une gaine de
    myéline
  • Amyélinisé : dont l’axone est nu
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8
Q

Explique la circulation dans le neurone (2)

A
  • Transport antérograde : voie normale pour la plupart des organites et molécules, du corps cellulaire aux terminaisons
    nerveuses.
  • Transport rétrograde : voie inverse servant au recyclage des organites et molécules usées.
  • Certains virus ou toxines utilisent la voie rétrograde
    pour envahir le système nerveux : virus de la polyo,
    de la rage et de l’herpès et toxine du tétanos.
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9
Q

Explique les fibres myélinisées

A
  • Les neurolemmocytes (SNP) ou les
    oligodendrocytes (SNC)
    s’enroulent autour des axones et
    forment une gaine de myéline →
    La myéline joue le rôle d’isolant
    électrochimique. La membrane
    ne peut donc pas se dépolariser
    sous la gaine → la dépolarisation se fait ENTRE
    les cellules de la gaine où se
    trouvent des canaux
    protéiques → l’influx est transmis d’un nœud de la neurofibre à un
    autre : c’est la conduction saltatoire. (Très rapide)
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10
Q

Explique la sclérose en plaque

A
  • destruction de la gaine de myéline du SNC
    (oligodendrocytes) en plaques scléreuses par le système
    immunitaire.
  • Perte de l’isolation électrique → l’influx ralentis, s’arrête ou change de direction → perte de la maitrise musculaire (maladresse, paralysie…) → troubles de la vision, cécité → difficulté d’élocution → incontinence urinaire

Périodes de rémission car de nouveaux canaux ioniques
apparaissent le long de l’axone

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11
Q

Explique le processus de Myélinisation

A
  • Embryon , 10e à 18e semaine : multiplication des
    neurones et myélinisation.
  • 2 ans : formation des derniers grands centres
    myélinisés du cerveau (connaissance, langage,
    action, attention) se termine.
  • De 2 ans à l’adolescence : émondage. Seules les
    connexions qui ont été utilisées sont conservées.

L’absence de stimulus chez un enfant laisse des séquelles importantes

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12
Q

Comment peut-on suivre le processus de Myélinisation

A
  • En observant les réflexes :
  • Le contrôle des muscles près de la tête se
    développe en premier, celui des muscles éloignés
    (pieds) , en dernier. Ex : le bébé lève la tête avant de pouvoir s’asseoir.
  • Le contrôle des muscles près de l’axe du corps se
    développe en premier, celui des muscles éloignés,
    en dernier. Ex : le bébé contrôle ses bras avant ses doigts.
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13
Q

Explique la classification structurale

A
  • Multipolaire : pls prolongements émergent du corps cellulaire
  • Bipolaire : 2 prolongements émergent du corps cellulaire
  • Unipolaire : un seul prolongement émerge du corps cellulaire
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14
Q

Explique la classification fonctionnelle

A
  • Afférent ou sensitif : transporte influx du récepteur vers SNC
  • Interneurone ou neurone d’association : transporte influx
    à l’intérieur du SNC
  • Efférent ou moteur : transporte influx du SNC vers effecteur
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15
Q

Explique le nerf

A
  • Un nerf est un
    ensemble d’axones
    protégés par du tissu
    conjonctif.
  • Un nerf peut se
    régénérer car les
    neurolemmocytes y
    contribuent
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16
Q

Explique la classification fonctionnelle du nerf

A
  • Classification fonctionnelle : selon le type d’information
    qu’ils transportent

Ils peuvent être
- Sensitifs (information sensitive)
- Moteurs (information motrice)
- Mixtes (information sensitive et motrice)

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17
Q

(Les nerfs) Explique la classification anatomique

A
  • Classification anatomique : selon l’endroit où ils sont
    rattachés au SNC,

Les nerfs peuvent être

  • Spinaux ou rachidiens (rattachés à la moelle épinière)
  • Crâniens (rattachés à l’encéphale)
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18
Q

Le nerf crânien

A
  • nerf relié à l’encéphale.
  • 12 paires de nerfs crâniens
  • La plupart sont mixtes, mais trois sont strictement sensitifs → NC olfactif → NC optique → NC vestibulocochléaire.
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19
Q

Explique les nerfs rachidiens/spinal

A
  • Un nerf spinal ou rachidien
    est un nerf relié à la moelle
    épinière
  • 31 paires de nerfs spinaux
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20
Q

(Les nerfs) Explique le plexus nerveux

A
  • Un plexus nerveux est un réseaux complexes formés des
    rameaux ventraux des nerfs. Favorise le maintien des
    fonctions motrices en cas de lésion

4 plexus:
- Plexus cervical - Plexus brachial - Plexus lombaire
- Plexus sacra

  • Nerf phrénique : Le plus important du
    plexus cervical, contrôle le diaphragme.
  • Nerf médian : permet les
    mouvements d’opposition. Si lésé
    lorsqu’on se coupe le poignet, difficulté
    à tenir objets.
  • Nerf sciatique : le plus important du
    plexus sacral. Il permet la marche
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21
Q

(Arc réflexe) explique le réflexe

A
  • Réponse motrice rapide, prévisible et, généralement,
    involontaire à un stimulus. Très important pour le
    maintien de l’homéostasie
  • Constitué de 5 éléments : récepteur, neurone sensitif,
    centre d’intégration, neurone moteur et effecteur.
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22
Q

Explique le réflexe spinal

A
  • Réflexe somatique dont le centre d’intégration est la
    moelle épinière
  • L’encéphale reçoit aussi l’information. Il peut
    décider de faciliter ou d’inhiber les réflexes spinaux.
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23
Q

Explique le reflexe somatique

A

Excellent indice pour vérifier le bon fonctionnement du
système nerveux

  • L’exagération, la diminution ou l’absence des
    réflexes somatiques indiquent un problème d’une
    région du système nerveux central
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24
Q

Explique le réflexe d’étirement (réflexe patellaire)

A
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25
(l’arc réflexe) caractéristiques du réflexe d’étirement
- Faibles ou absents si lésions des nerfs ou de la corne ventrale de la région évaluée - Absents chez patients atteints de diabète chronique, de neurosyphilis ou comateux - Exagérés si lésions du tractus cortico-spinal car cela réduit l’action de l’encéphale. Ex : polyo, AVC
26
(Arc réflexe) Explique l’arc de réflexe simple
- chaine de 2 à 3 neurones dont le centre de régulation est la moelle épinière
27
Explique l’arc réflexe croisé
28
Explique l’organisation le système central
- Encéphale (cerveau, cervelet, diencéphale et tronc cérébral) : intègre les informations et permet des comportements complexes – Moelle épinière : intègre les stimulus et permet les réactions simples (ex : réflexe patellaire)
29
Explique la moelle épinière
4 régions : zone cervicale, moelle thoracique, renflement lombaire, queue de cheva
30
(Moelle épinière) Explique la zone cervicale
- Respiration, battement du cœur, mouvements de la tête, du cou, des épaules, des poignets et des doigts
31
(Moelle épinière) Explique la moelle thoracique
- Stabilité du tronc, mouvements des bras
32
(Moelle épinière) Explique le renflement lombaire
- Éjaculation, mouvements de la hanche du genou et du pied
33
(Moelle épinière) Explique la queue de cheval
- Érection - Estomac - Vessie
34
Quelles sont les fonctions de la moelle épinière
- Centre d’intégration pour la plupart des réflexes. - Conduction des IN sensitifs vers l’encéphale. - Conduction des IN moteurs vers la périphérie.
35
(Voies neuronique) Explique les chaînes neutroniques
- Les chaines neuroniques sont partagées en faisceaux ou tractus - Ils sont situés dans la substance blanche de la moelle épinière car ils sont constitués surtout de neurones myélinisés. Les 3 sortes : - ascendants : ils sont orientés vers l’encéphale et transportent de l’information sensitive - descendants : ils sont orientés vers le bas de la ME et transportent de l’information motrice - commissuraux : ils sont orientés d’un côté à l’autre de la moelle épinière et permettent les réflexes croisés et la neuromodulation
36
(Voies neuronique, voies ascendantes) Caractéristique du système de relais des voies ascendantes
- Système de relais comprenant 2 à 3 neurones - Le neurone récepteur est dit de 1er ordre -Celui qui le suit et monte dans la moelle épinière est dit de 2e ordre - Le dernier, lorsqu’il est présent, relie le 2e neurone au cortex et est dit de 3e ordre. Nous avons alors conscience de l’information traitée - Les neurones d’un même tractus transportent habituellement le même type d’information - Les synapses (où est analysée l’information), sont dans la matière grise.
37
(Voies neuronique, voies ascendantes) Explique les principales voies ascendantes
- Voie ascendante non spécifique : douleur, température et toucher grossier. Conscient - Voie ascendante spécifique : toucher discriminant et vibrations. Vers aire somesthésique primaire. Conscient. - Tractus spino-cérébelleux : informations d’étirement des muscles et des tendons au cervelet. Coordination des mouvements. Non conscient
38
(Voies neutroniques, voies ascendantes) Explique le tabes dorsalis/maladie de Duchenne
Dégénérescence des cordons postérieurs de la moelle épinière observée dans la neurosyphilis (manifestation tertiaire) Cause et conséquences : La bactérie de la syphilis détruit : - les racines des faisceaux de la voie ascendante non spécifique (douleur) - et de la voie spino-cérébelleuse causant l’incoordination des mouvements (ataxie locomotrice).
39
(Voies neutroniques, voies ascendantes) Explique la paresthésie
- Perte de la fonction sensorielle. Peut être causée par une atteinte des nerfs sensitifs, de la moelle épinière ou de l’aire somesthésique primaire du cortex cérébral. - Fréquente chez les diabétiques, principalement au niveau des membres inférieurs (une des causes du pied diabétique).
40
(Voies neurologique, voies descendantes) Explique la chaîne neuronique motrice
- Motoneurone supérieur : relie l’encéphale au second motoneurone - Motoneurone inférieur : part de la corne ventrale de la ME et rejoint l’effecteur
41
(Voies descendantes, voies descendantes) Explique les principales voies descendantes
- Voie motrice principale : mouvements volontaires et précis (muscles squelettiques). - Voie motrice secondaire : contrôle des réflexes, maintien du tonus musculaire, de l’équilibre et de la coordination des mouvements
42
(Voies neurologiques, voies descendantes) Explique les sortes de paralysies (2)
- Spastique : atteinte des neurones moteurs supérieurs. Plus de mouvements volontaires possibles. Toutefois, les neurones moteurs inférieurs sont intacts. Par conséquent, les arcs réflexes simples et croisés sont encore possibles, d’où les spasmes musculaires au début - Flasque : Atteinte des neurones moteurs inférieurs. Perte de tonus musculaire et atrophie
43
(Voies neurologique, voies descendantes) Explique la décussation et l’hémiplégie
Décussation : - niveau de la pyramide ou de la moelle épinière - le côté gauche du cerveau contrôle le côté droit du corps et vice-versa Hémiplégie : - paralysie d’un côté du corps causé par une atteinte à l’aire motrice du cortex cérébral du côté opposé.
44
(Traumatisme de la moelle épinière) Explique la sclérose latérale amyotrophique/maladie de Charcot
- Cause Gène anormal ou excitotoxicité relié à l’accumulation de glutamate (un neurotransmetteur) dans les synapses. - Conséquences Paralysie des membres d’un côté du corps. Perte de la capacité à parler, avaler et à respirer. Mort. - Due à la destruction des motoneurones supérieurs de la voie motrice principale.
45
(Traumatismes de la moelle épinière) Explique la paraplégie et la quadriplégie
- Paraplégie : paralysie des membres inférieurs causée par un sectionnement de la ME entre T1 et L1 - Quadriplégie ou tétraplégie : paralysie des quatre membres, causée par un sectionnement dans la zone cervicale.
46
(Traumatismes de la moelle épinière) Explique le choc spinal ou neurogénique
Arrêt temporaire de toute activité réflexe souslésionnelle, y compris des réflexes autonomes Manifestations : non régulation des organes vitaux : - fonction cardiaque - vasodilatation périphérique (le sang s’accumule dans les membres : Risque de thrombose veineuse profonde et d’arrêt cardiaque - température ou fièvre car pas de transpiration - troubles respiratoires possibles selon le lieu de lésion Se rétablit normalement dans quelques heures, sinon la paralysie devient permanente
47
(Traumatisme de la moelle épinière) Résume les conséquences motrices
- Motrice somatique : la paralysie, qu’elle soit flasque ou spastique, atteint les parties du corps sous la lésion - C1 à C3 : mort - C4 : paralysie du diaphragme : respiration doit être assistée - C6 : paralysie des muscles expirateurs (intercostaux internes et abdominaux) : difficulté à expectorer. Paralysie des muscles inspiratoires accessoires (intercostaux externes). Difficultés à inspirer profondément
48
(Traumatismes de la moelle épinière) Résumé les conséquence sensitives
- Neurone de premier ordre (zone lésionnelle) : aucune sensation ni réflexe. Peut être complète ou partielle. Informations erronées ou incomplètes, douleur fantôme. - Si neurones de 2e ou 3e ordre (moelle ou cortex) : aucune conscience des informations sous la lésion. Réflexes possibles si stimulus nociceptifs (spasticité)
49
Quelles sont les régions de l’encéphale et leurs constituants (4)
- Cerveau 2 hémisphères cérébraux Sillons, fissures et circonvolutions - Diencéphale Thalamus Hypothalamus Épithalamus (glande pinéale) - Tronc cérébral Mésencéphale Pont Bulbe rachidien - Cervelet Vermis Hémisphères cérébelleux
50
(Cerveau) Quelles sont les structures apparentes
- cortex : surface (matière grise) - gyrus/circonvolutions : replis qui triplent la surface - sillons : rainures superficielles - fissures : rainures profondes
51
(Cerveau) Quelles sont les protections de l’encéphale (4)
- Peau et crâne - Méninges - Liquide cérébrospinal (LCS) ou céphalorachidien (LCR) - Barrière hématoencéphalique
52
Explique la méningite
- Inflammation des méninges causée par une infection virale ou bactérienne - Conséquences possibles : peut se propager aux tissus nerveux et entrainer encéphalite - Diagnostic : par le prélèvement de LCS
53
(Cerveau, protection de l’encéphale) Caractéristiques des méninges
2 types : spinales ou crâniennes 3 couches : dure-mère, arachnoïde et pie-mère
54
(Cerveau, protection de l’encéphale) Explique le liquide céphalo-rachidien/cérébrospinal
- Élaboré par les plexus choroïdes, à l’intérieur des ventricules - Plexus choroides: réseaux de capillaires sanguins recouverts d’épendymocytes Fonctions : - Coussin aqueux qui protège contre les coups - Allège l’encéphale (en baignant dans le LCS, l’encéphale perd 97% de son poids ) - Nourrit les tissus nerveux Où? : - À l’intérieur et autour du SNC : cavité subarachnoïdienne, canal central de la moelle épinière, ventricules et aqueduc du mésencéphale Contient : Eau, Glucose, Protéines, Ions
55
(Encéphale, protection de l’encéphale, LCR) Explique la circulation du liquide cérébro-spinal/céphalorachidien
- Le LCS est réabsorbé dans la circulation sanguine au niveau des sinus veineux (formés par la séparation entre les deux feuillets de la dure-mère).
56
(Encéphale, protection de l’encéphale, LCR) Explique l’hydrocéphalie
- Accumulation de LCS à cause d’un mauvais drainage - Conséquences Nouveau-nés : grosse tête Aldultes: lésions cérébrales causées par augmentation de la pression intracrânienne
57
(Encéphale, protection de l’encéphale, barrière hématoencéphalique) Quelles sont les caractéristiques de la barrière hématoencéphalique
Formée de : - capillaires très peu perméables - d’une lame basale épaisse - de cellules gliales Fonction - garder le milieu interne très stable - peuvent passer : glucose, acides aminés essentiels, eau - ne peuvent passer : déchets métaboliques, protéines, la plupart des médicaments, ions K+.
58
(Encéphale, tronc cérébral)Explique le tronc cérébral
- Gère les comportements automatiques nécessaire à la survie - Parties : Mésencéphale, Pont, Bulbe rachidien
59
(Encéphale, tronc cérébral, bulbe rachidien) Explique le bulbe rachidien
- Gère plusieurs réflexes viscéraux nécessaires à la vie - Contient les centres : de la respiration (GRV et GRD), de la déglutition, du vomissement, cardioaccélérateur, cardioinhibieur, vasomoteur, etc. - N. C. VIII à X - Disfonction : Coma, troubles respiratoires, paralysie
60
(Encéphale, tronc cérébral, pont) Explique le pont
- Contient le centre respiratoire pontin - Relie cortex au cervelet - Formation réticulaire (éveil) - N.C. V à VIII - Disfonction : semi-coma, syndrome d’enfermement, apnée
61
(Encéphale, tronc cérébral, mésencéphale) Explique le mésencéphale
Relie le pont au diencéphale. Il contient : - Colliculus (ou tubercules quadrijumeaux) : Centres des réflexes visuels et auditifs. – Pédoncules cérébraux : relient le tronc cérébral au cervelet – Aqueduc du mésencéphale. – Nerfs crâniens III et IV
62
(Encéphale, cervelet) Explique le cervelet
- Coordination des mouvements et équilibre - Disfonction : perte de tonus musculaire, de coordination et d’équilibre - Deux parties : vermis et hémisphère cérébelleux
63
(Encéphale, diencéphale, thalamus) Explique le thalamus
- Relais : sensitif et moteur - Vague perception : agréable ou désagréable (fait partie du système limbique) - Porte d’entrée : vers les informations sensitives conscientes - Trie : envoie l’info au bon endroit dans le cortex - Disfonction : altération de la conscience, perte de perception
64
(Encéphale, diencéphale, hypothalamus) Caractéristique de l’hypothalamus
- Centre de contrôle du SNA : centres de la soif, de la faim, de la libido, de la température, des hormones, etc. - Communique avec l’hypophyse - Fait partie du système limbique : lien entre les réactions physiques et les émotions. - Si dysfonctionnement : difficulté à contrôler T°, déséquilibres hormonaux, déshydratation, obésité/anorexie
65
(Encéphale, diencéphale, hypothalamus) Caractéristique de l’épithalamus
- Corps pinéal ou glande pinéale : adaptation des rythmes biologiques à la lumière. - Fait partie du système limbique (humeur) Si dysfonctionnement : perturbation du sommeil ou de l’humeur (ex : dépression saisonnière)
66
(Cerveau, aires motrice) Caractéristique de l’aire motrices
Les aires motrices : - Aire motrice primaire - Aire motrice du langage - Aire prémotrice - situées devant le sillon central sillon central - Commandent mouvements volontaires : les muscles squelettiques, les muscles de la parole et de la respiration, les muscles des mouvements oculaires Si dysfonctionnement : Paralysie des mouvements volontaires selon zone touchée
67
(Cerveau, aires sensitives) Caractéristique des aires sensitives
- Situées derrière le sillon central - Reçoivent informations sensitives - Fonction : Localisation, conscience et signification des sensations - Détectent le stimulus correspondant au niveau conscient. Pour le toucher, le côté droit localise le côté gauche et vice-versa Aire somesthésique : (toucher, douleur, T°) - aire visuelle - aire auditive - aire olfactive - aire gustative - aire vestibulaire (équilibre) - Si dysfonctionnement: Incapacité à percevoir les stimulus, à les localiser ou à les interpréter
68
(Cerveau, corps calleux)
- Pont de substance blanche entre les deux hémisphères cérébraux - Fait communiquer les deux hémisphères Si dysfonctionnement : dissociation des deux hémisphères ou « cerveau divisé »
69
(Cerveau, noyau basaux) Caractéristique des noyaux basaux
- Déclenchement et régulation des mouvements volontaires en provenance du cortex. - Intensité et fluidité des mouvements Si dysfonctionnement: impliqués dans Impliqués dans tics, syndrome de Tourette, Parkinson, Chorée de Huntington
70
(Cerveau, les aires associatives) Explique l’aires associatives multimodales
- Intègrent toutes les sensations et les interprètent à partir des expériences précédentes Si dysfonctionnement : Incapacité à interpréter les situations
71
(Cerveau, aire associative antérieure/cortex préfrontal) Explique l’aire associative antérieure ou cortex préfrontal
- Relié à la cognition, à la personnalité, au jugement, à la planification, etc. Dernière à finir son développement. - Si dysfonctionnement: perte du jugement, des inhibitions sociales, de la capacité à planifier, à persévére
72
(Cerveau, aire associative postérieure) Explique l’aire associative postérieure
- Reconnaissance des visages, des parties de son propre corps (aire associative postérieure) Si dysfonctionnement : - refus de reconnaitre qu’une partie de notre corps nous appartient (héminégligence) - difficulté à interpréter les sensations.
73
(système limbique) Rôle du système limbique
- Groupe de structures du cerveau et du diencéphale qui joue un rôle dans les émotions, la mémorisation et les comportements de survie Si dysfonctionnement : changement de personnalité, troubles de la libido
74
(Cerveau, système limbique) explique le système limbique
- Lien avec les bulbes olfactifs : lien fort entre odeurs et expériences émotionnelles - Nombreuses connexions avec cortex : réactions émotionnelles aux stimulus → Sentiments Lien avec hippocampe : - relation entre l’apprentissage et les émotions - Importance d’une bonne prédisposition d’esprit pour apprendre - apprendre, source de plaisir Lien avec hypothalamus : - relation très forte entre émotions et SNA (ex : FC, respiration, etc.) - Tension émotionnelle prolongée peut entrainer maladies psychosomatiques. - Forte émotion : souffle coupé … ou arrêt cardiaque Lien avec corps amygdaloïdes : - lien entre la mémoire et les émotions - Importance de la motivation pour la mémorisation - souvenir peut être très émotif Corps amygdaloïdes : - rôle majeure dans les émotions primitives comme la peur - leurs surstimulation peut entrainer le syndrome de stress post-traumatique
75
(Encéphale, information sensitive) Explique l’information sensitive
- Info sensitive entre d’abord par formation réticulaire : rôle = éveil - Son activation ↑ l’attention : filtre les stimulus répétitifs, familiers et faibles pour rester concentrer - Si dysfonctionnement : Son inhibition par le cortex ↓ l’attention : alcool, somnifères, tranquillisants réduisent aussi son activité. Atteinte = coma irréversible
76
Explique les niveaux de conscience
Vigilance : niveau le plus élevé de conscience Sommeil : État d’inconscience partielle auquel on peut mettre fin par une stimulation En cas de dysfonctionnement: - Syncope ou évanouissement : brève perte de conscience - Coma : absence totale et prolongée de réponse à des stimulus. Causé par lésions étendues au cortex et au tronc cérébral
77
Explique l’amnésie
- Amnésie antérograde : perte des souvenirs récents, incapacité à stocker de nouveaux souvenirs - Amnésie rétrograde : perte des souvenirs anciens datant d’avant l’évènement causal.
78
(Information sensitive, thalamus) Explique l’information dans le thalamus
- De la formation réticulaire, elle parvient au thalamus - Vague perception agréable ou désagréable - Porte d’entrée vers les informations conscientes - Presque toutes les informations perçues passent par le thalamus, même celles qui n’arrivent pas par la formation réticulaire - Trie et envoie l’info au bon endroit dans le cortex
79
(Information sensitive) Explique l’information de l’hypothalamus
Une partie de l’info se rend à l’hypothalamus - Il est le centre de contrôle du SNA - Relié à l’hypophyse - Joue un lien entre les réactions physiques et les émotions - Centres de la soif, de la faim, de la libido, de la température, etc. Instincts.
80
(Information sensitive, du thalamus et hypothalamus au cortex sensitif) Explique l’information dans le cortex sensitif ou aires sensitives
- Situées derrière le sillon central - Reçoivent info du thalamus mais aussi des autres parties de l’encéphale - Conscience des sensations, signification des sensations, etc.
81
(Information sensitive) Explique les aires sensitives
Toutes les aires sensitives primaires sont reliées à une aire associative - L’aire primaire (visuelle, auditive, vestibulaire, olfactive ou gustative) détecte le stimulus correspondant au niveau conscient - L’aire associative (visuelle, auditive, vestibulaire, olfactive ou gustative) interprète ces données en fonction des connaissances de l’individu - Régions associatives multimodales : Il existe d’autres régions associatives qui sont jumelées non pas à une aire primaire, mais à toutes les aires sensitives, primaires ou associatives.
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(Information sensitive) explique l’aire somesthésique primaire
- Située directement derrière le sillon central - Localise précisément d’où provient la sensation - Le côté droit localise le côté gauche et vice-versa
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(Information sensitive) Explique le cortex somesthésique associatif ou aire pariétale postérieure
- Associe l’info qu’elle reçoit de l’aire somesthésique primaire avec les expériences passées - Donne un sens à ce qui est perçu - Permet de reconnaitre un objet par le sens du toucher.
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(Information sensitive) Explique le cortex somesthésique associatif ou aire pariétale postérieure
- Associe l’info qu’elle reçoit de l’aire somesthésique primaire avec les expériences passées - Donne un sens à ce qui est perçu - Permet de reconnaitre un objet par le sens du toucher.
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(Information motrice, Aire motrice primaire) Explique l’aire motrice primaire
- Située immédiatement devant le sillon central - Commande les mouvements volontaires - Si dysfonctionnement: Incapacité à mouvoir les muscles correspondant à la partie touchée de façon volontaire → paralysie spastique
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(Information motrice, aire pré motrice) Ecplique l’aire prémotrice
- Antérieure à l’aire motrice primaire. Suite de mouvements appris ou répétitifs : faire un service au tennis, jouer du piano, se brosser les dents Dysfonctionnement: Apraxie : la « programmation » a été perdue. Il faut réapprendre le doigté, l’enchainement des mouvements.
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(Information motrice, aire motrice du language) Explique l’aire motrice du language
- Traduit la pensée en langage et commande les muscles de la parole et de la respiration pour la phonation Dysfonctionnement: - Aphasie de Broca ( motrice ou verbale) : incapacité de bien former les mots - Aphasie de Wernicke (sensorielle) : incapacité à comprendre le langage : → écrit : cécité verbale → parlé : surdité verbale Il parle mais ses paroles n’ont aucun sens.
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(Information motrice, aire oculo-motrice) Explique l’aire oculo-motrice
- Mouvements volontaires des yeux
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(Information motrice) Explique les noyaux basaux
- En lien avec les autres parties de l’encéphale •Aident à programmer les suites de mouvements (rire) •Maintiennent le tonus musculaire •Effet inhibiteur sur certains circuits moteurs, ce qui contribue à la fluidité des mouvements Si dysfonctionnement: - Maladie de Parkinson : Le noyau touché est la substance noire ce qui augmente le tonus et la rigidité et amène des tremblements. - Chorée de Huntington : Maladie génétique qui atteints les noyaux caudé et putamen qui produisent du GABA (NT inhibiteur). Mvts saccadés et continuels.
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(Information motrice) Explique le role des tractus
Tractus descendants - L’information quitte les aires motrices et descendent par les tractus descendants vers les effecteurs Unités motrices - Ensemble formée par un neurone moteur et tous les myocytes qu’il dessert Mouvements grossiers - Tractus = voie motrice secondaire. Relié à de grosses unités motrices Mouvements précis - Tractus = voie motrice primaire. Relié à de petites unités motrices
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(Dysfonctionnement de l’encéphale) Explique la commotion cérébrale
- Fonctionnement de l’encéphale est altéré. Habituellement temporaire et bénin, mais pas toujours. - Effets cumulatifs - Symptômes : étourdissements, syncopes.
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(Dysfonctionnement de l’encéphale) Explique la contusion cérébrale
- Destruction importante du tissu nerveux - Symptômes : si lésions à la formation réticulaire : coma → si lésions seulement au cortex, pas de coma
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(Dysfonctionnement de l’encéphale) Explique l’hématome subdural et hémorragie subarachnoidienne
Épanchement sanguin suite à la rupture de v.s. dans : •l’espace subdural (hématome subdural) •l’espace subarachnoïdien (hémorragie subarachnoïdienne) Conséquence : augmentation de la PIC et compression des tissus nerveux entrainant : • nécrose : signes peuvent survenir pls jours ou mois après incident. • mort si pression pousse tronc cérébral dans foramen magnum et comprime centres de régulation respiratoire et cardio-vasculaire.
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(Dysfonctions de l’encéphale) Explique l’hématome extramural
Épanchement sanguin entre dure- mère et voûte crânienne. Mort survient en qq heures. Urgence.
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(Dysfonctions de l’encéphale) Explique accident ischémique transitoire (AIT)
Brève interruption de l’irrigation. Pas de dommage mais peut être prélude à un AVC. À prendre au sérieux.
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(Dysfonction de l’encéphale) Explique l’accident vasculaire cérébral (AVC) ou attaque
Suite à ischémie. Dommages peuvent être importants et permanents, mort.
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(Comparaison entre SNS et SNA) Quels sont les éléments
1.Récepteur 2. Voie afférente 3. Centre de régulation 4. Voie efférente 5. Effecteur La voie efférente est composée de 2 neurones unis par une synapse située dans un ganglion
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(Comparaison entre SNS et SNA) Quels sont les différences entre la voie motrice somatique et la voie motrice autonome
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(Comparaison entre SNAS et SNAP) Explique la différence en lien avec où les neurones passent
Les neurones du SNA quittent le SNC à des endroits différents selon qu’ils font partie du sympathique ou du parasympathique SNAP : encéphale et moelle épinière sacrale SNAS : moelle thoracique et lombaire
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(Comparaison entre SNAS et SNAP) Explique les differences avec les neurofibres parasympathiques
Neurofibres parasympathiques: - Dans un nerf, les fibres somatiques côtoient les fibres autonomes. - Les organes touchés par ceux-ci et par les nerfs sacraux sont illustrés ci- contre - Ganglions loins de la moelle épinière - Nerf vague (NC X) vers la plupart des viscères - Nerfs crâniens, ou sacrales partant de S2 à S4.
101
(Comparaison entre le SNAS et SNAP) Explique les différences pour les neurofibres sympathique
- Les neurofibres sympathiques passent dans des ganglions qui longent la moelle épinière De là, elles peuvent ... 1. faire synapse dans ce ganglion 2. faire synapse dans un ganglion plus haut ou plus bas; 3. traverser le ganglion et faire synapse dans un ganglion prévertébral
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(fonction du SNAS et SNAP) Explique les fonction de chacuns
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(Interactions des SNAS et SNAP) Explique l’interaction entre les deux
La majorité des organes sont innervés par les 2 systèmes sauf les suivants qui ne sont innervés que par le SNAS : • foie • glandes sudoripares • vaisseaux sanguins • reins • glandes surrénales • muscles arrecteurs des poils - Action antagoniste, l’un dominant l’autre selon le cas - Favorise l’homéostasie
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(Interaction des SNAS et SNAP) Quels sont les exceptions à l’effet antagoniste
- Effet synergique pour système reproducteur → par exemple érection (SNAP) et éjaculation (SNAS) - Rôles exclusifs du sympathique : → Thermorégulation → Sécrétiondelarénine → Sécrétionadrénaline → Tonusvasomoteur(étatdeconstrictionpartielle) - Domination du parasympathique : → tonusparasympathique(cœur,m.lissesdusystème digestif et des voies urinaires
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(régulation du SNA) Quels sont les centres de régulation
Hypothalamus • Principal CR car contrôle ME et tronc cérébral : cœur, s. endocrinien, TA, T°, équilibre hydrique, faim, libido, etc. • Cortex : agit sur le SNA par les voies du système limbique • Tronc cérébral • Pupilles, FC, TA, FR. • Moelle épinière • Miction, défécation, érection, éjaculation.
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(Effets des médicaments) Explique les effets sur le SNAS et le SNAP
Agissent au niveau des synapses (NT et récepteurs) SNAS • alpha et bêta-bloqueurs: bloquent l’effet de l’adrénaline et de la noradrénaline • sympathomimétiques: favorisent l’activité du SNAS SNAP • Anticholinergiques : bloquent l’effet de l’Ach donc diminuent l’activité du SNAP (diminution salivation) et du SNS (diminution tonus et réflexes musculaires) (ex : atropine) • Parasympathomimétiques: favorisent l’activité du SNAP (ex : pilocarpine)
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(Pathologies) Explique l’hypertension
Causée par l’hyperactivité du SNAS suite à un stress prolongé. Traitement : β-bloqueurs.
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(Pathologie) Explique la maladie de Raynaud
Maladie de Raynaud : causée par l’hyperactivité du SNAS entrainant vasoconstriction des v.s. périphériques des doigts et orteils (risques accrus d’engelures) Traitement : sympathectomie (sectionnement des fibres sympathiques préganglionnaires correspondantes).
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(Traumatismes de la moelle épinière) Résumé les conséquence sur le système autonome
Comme nous l’avons vu, les nerfs moteurs du SNAS et du SNAP ne sont pas liés au SNC au même endroit, cela crée un désé- quilibre et le parasympathique domine : • Bradycardie si lésion sous la zone cervicale. • Paralysie vasomotrice : hypotension, œdème des membres, etc. • Défaut de thermorégulation : réflexes de sudation, de vasoconstriction et de frissons sont absents. • Si la moelle sacrée est atteinte : absence des réflexes génito-sphinctériens (flaccidité)
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(Neurophysiologie) Explique le potentiel de membrane et le gradient électrochimique
Les neurones sont hautement excitables, i.e. qu’ils peuvent réagir à un stimulus et le transformer en influx nerveux 1. Potentiel de membrane : différence des charges électriques (voltage) entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule 2. Gradient électrochimique : Répartition des charges ioniques de chaque côté de la membrane.
111
(Neurophysiologie) Quels sont les sortes de canaux ioniques
- Passifs : ouverts en permanence - Actifs : ne s’ouvrent qu’après un stimulus : Les canaux sont sélectifs (spécifiques à un type d’ions (ex : potassium) Lorsqu’ils s’ouvrent, ils changent le potentiel de membrane Donc : pour être excité, le neurone doit être stimulé. Cette excitation résulte en l’ouverture de canaux ioniques
112
(Neurophysiologie) Quels sont les sortes de stimulus qui peuvent ouvrir les canaux ioniques (4)
1. Le voltage (canaux voltage-dépendants) 2. Les neurotransmetteurs ou autres molécules chimiques (canaux ligand-dépendants) 3. La déformation du récepteur (mécanorécepteurs). 4. Autres facteurs physiques: son, lumière, etc.
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(Neurophysiologie) Quand dit on que la membrane de la cellule est polarisée
- Dans une cellule, il faut que les ions sodium soient stockés à l’extérieur, et les ions potassium à l’intérieur. - On dit alors que la membrane est polarisée Un barrage hydroélectrique ne fonctionne que s’il y a suffisamment d’eau en réserve. Dans une cellule, il faut que les ions sodium soient stockés à l’extérieur, et les ions potassium à l’intérieur.
114
(Neurophysiologie)Comment est modifié le potentiel membranaire
Tout stimulus spécifique au neurone ou au récepteur (corpuscule lamelleux, nocicepteur, cône, etc.) peut ouvrir des canaux ioniques et modifier le potentiel membranaire
115
(Neurophysiologie) Explique le potentiel gradué et le potentiel d’action
Dans un barrage hydroélectrique, c’est quand on ouvre les vannes que l’eau s’écoule. Si l’eau s’écoule suffisamment, la force du courant fournit l’énergie nécessaire pour faire tourner les turbines et produire l’électricité. Dans une cellule, quand les canaux s’ouvrent pour laisser passer les ions, cela crée l’énergie cinétique nécessaire pour effectuer un travail (ex : influx nerveux ou potentiel gradué)
116
(Potentiel gradué) Explique le potentiel gradué
- Se produit dans un récepteur ou un neurone post-synaptique - Dans les dendrites et le corps cellulaire - Stimulus enclenche une brève dépolarisation ou hyperpolarisation - Plus le stimulus est important, plus la modification membranaire l’est aussi - Si la dépolarisation atteint le seuil de potentiel arrivée au cône d’implantation, il y a création d’un potentiel d’action
117
Pourquoi plus un stimulis est rapproché du cone plus qu’il est intense et qu’il a plus de chance de crée un potentiel d’action.
- Parce que l’’intensité du potentiel gradué diminue avec la distance! - En effet, les canaux passifs laissent fuir les ions.
118
(Influx nerveux) Explique la zone du cone d’’implantation (zone gâchette
Et aussi car au cône d’implantation : - Le seuil est très bas - Il se dépolarise très facilement * Il est hautement excitable * Lieu de départ du premier potentiel d’action. C’est pourquoi on l’appelle aussi : zone gâchette!
119
(L’influx nerveux) les caractéristiques du potentiel d’action
- Provoque dépolarisation et inversion du potentiel membranaire (passe de -70 à + 30 mV) – Trois phases : dépolarisation, repolarisation et hyperpolarisation – Loi du tout ou rien – Seulement dans l’axone; débute habituellement à la zone gâchette. – Se propage jusqu’aux boutons terminaux (influx nerveux) – Nécessite un stimulus liminaire (atteinte du seuil)
120
(Influx nerveux) Quelles sont les phases du potentiel d’action (4)
- Potentiel de repos - Potentiel d’Actions (phase 1) - Potentiel de l’action, propagation de l’influx nerveux (travail) - potentiel de d’action : repolarisation et hyperpolarisation (phase 2 et 3)
121
(Influx nerveux, phases du potentiel d’Action) Explique le potentiel de repos (première)
- En absence de stimulus, les ions sont retenus chacun de leur côté : la membrane est polarisée (pôle positif et pôle négatif), la cellule est réceptive.
122
(Influx nerveux, phases du potentiel d’action) Explique le potentiel d’action (phase 1) (deuxième)
Début de la dépolarisation. Les canaux à sodium s’ouvrent créant un potentiel gradué. Si le seuil est atteint, les canaux Na+ s’ouvrent dans l’axone.
123
(Influx nerveux, phases du potentiel d’action) Explique le potentiel d’action : propagation de l’influx nerveux (travail) (troisième)
Le mouvement des ions Na+ a un effet domino tout le long de la membrane : les canaux à sodiums s’ouvrent les uns après les autres. C’est l’influx nerveux
124
(Influx nerveux, phases du potentiel d’Action) Explique le potentiel d’Action : repolarisation et hyperpolarisation (phase 2 et 3) (quatrième)
Les canaux à ions K+ s’ouvrent à leur tour et ceux- ci se déversent à l’intérieur (repolarisation et hyperpolarisation). Les pompes ramènent les ions à leur position de départ (potentiel de repos)
125
Résumé les phases du potentiel d’Action
126
(Influx nerveux) Nomme les suivants
1. Ddendrite ou fibre démyélinisée 2. Fibre amyélinisée normale 3. Fibre myélinisée normale
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(Vitesse de l’influx nerveux) Quels sont les facteurs qui influencent la vitesse de l’influx nerveux
1. présence d’une gaine de myéline → ↑ vitesse 2. La grosseur de la fibre → ↑vitesse De façon générale, les fibres reliant le SNC : *aux organes des sens et aux muscles squelettiques (SN somatique) : rapides * aux viscères (SN viscéral et autonome) : lentes
128
Quels sont les types de fibres
129
(Influx nerveux) Explique l’insensibilité congénitale à la douleur
Maladies génétiques liées : * À l’absence de fibres C ou * Au non-fonctionnement des canaux sodiques voltage-dépendants
130
(Influx nerveux) Explique l’empoisonnement aux neurotoxines
Les cyanobactéries, les mollusques et le poisson globe peuvent contenir des toxines qui empêchent l’ouverture des canaux Na+. En absence de PA, c’est la mort
131
(Influx nerveux) Caractéristique de l’intensité d’un stimulus
- Tout stimulus liminaire ou supraliminaire produit un PA - Un PA répond à la loi du tout ou rien, c’est-à-dire qu’il a toujours la même intensité peu importe la force du stimulus de départ - Un stimulus supraliminaire entrainera la création de plusieurs PA dans le cône d’implantatioN
132
(Type de synapse) Explique la synapse
Jonction entre deux neurones ou entre un neurone et une cellule effectrice Deux sortes : La synapse électrique La synapse chimique
133
(Transmission synaptique) Explique la synapse chimique
1. Une membrane présynaptique(membranedu bouton terminale. Celui-ci contient des vésicules); 2. Une fente synaptique (espace rempli de liquide interstitiel entre deux cellules); 3. Unemembranepostsynaptique(membraned’une dendrite, d’un corps cellulaire ou d’une cellule effectrice)
134
(Transmission synaptique) Quelles sont les étapes de la transmission synaptique
1.Entrée du Ca2+ dans le bouton. 2. Sortie des NT dans la fente synaptique par exocytose et diffusion; 3. Les NT se fixent aux récepteurs de la membrane post- synaptique 4. Ouverture des canaux ioniques : potentiel gradué. 5. Le NT se détache : fermeture du canal ionique.
135
(Transmission synaptique) Terminaison pré-synaptique et post synaptique
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(Délai d’action) Explique le délai d’action
La transmission synaptique est plus lente que l’influx nerveux Donc, plus il y a de synapses dans la boucle nerveuse, plus le message sera long à se rendre
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(Potentiels post-synaptiques) explique le potentiels post-synaptique
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Résumé le potentiel postsynaptique
- Les potentiels post- synaptiques sont des potentiels gradués - Les PPSE sont déclenchés par l’ouverture des canaux à Na+ - Les PPSI par des canaux à Cl- ou à K+
139
(Intégration postsynaptique) Explique la sommation
Un neurone peut recevoir plusieurs neurotransmetteurs : c’est la sommation. Sommation temporelle : accentue effet. Lors de stimulus infraliminaires. Sommation spatiale : plusieurs boutons libèrent leurs neurotransmetteurs en même temps.
140
(Neurotransmet ) Explique les neurotransmetteurs
Substances chimiques qui transmettent l’influx nerveux entre un neurone présynaptique et une cellule post- synaptique. Chacun agit différemment selon la cellule qu’il atteint : tout dépend du type de récepteur Certains ont d’autres rôles que neurotransmetteurs. Ex : * Noradrénaline, adrénaline, dopamine (hormones). * Vasodilatateur (NO)
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(Durée d’action) explique la désactivation des neurotransmetteurs
1.Le NT est recapté dans le bouton synaptique du neurone présynaptique 2. Le NT est dégradé par des enzymes 3 Le NTdiffusedanslasynapseetseperd. Bref, la durée d’action des NT est limitée (fractions de secondes seulement Les drogues agissent souvent en empêchant ces mécanismes d’agir
142
(Mécanisme d’action des brogues) quels sont les mécanismes d’action (3)
1. Blocagedesrécepteursd’unNT:drogues antagonistes. Ex : antipsychotiques, curare. 2. Imitationdeseffetsd’unNTsurunrécepteur: drogues agonistes. Ex : opiacées (attention : dépendance!) L’organisme de l’utilisateur cesse de produire ce qu’il reçoit gratuitement, dépres ion, « manque ». 3. Inhibitiondesprocessusd’élimination:inhibitiondu recaptage. Ex : cocaïne, métamphétamines, speed, antidépresseurs. Puisque leur effet dure plus longtemps, l’organisme en produit moins, dépression, « manque ».
143
(Douleur) Explique la douleur
La neuromodulation est souvent impliquée dans le processus de transmission de la douleur Pourquoi? * Parce qu’il ne faut pas que la douleur soit si forte que l’animal est incapable de prendre la fuite; * Parce qu’il est important que la douleur persiste afin d’éviter que le blessé n’aggrave sa blessure en l’ignorant
144
(Douleur) Quels sont les stimulus de la douleur
- pressions extrêmes * températures extrêmes et * substances chimiques libérées par tissus lésés (ions K+, ATP, histamine)
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(Douleur) explique la douleur projetée
La douleur prend naissance dans les viscères mais est perçue en périphérie du corps Car Les nerfs sensitifs transportent l’information viscérale et somatique, côte à côte
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(Douleur) explique la douleur aiguë
Douleur vive lorsqu’on se blesse. Transmise par les plus petites neurofibres myélinisées
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(Douleur) douleur cuisante ou persistante
Succède à la douleur aigüe. Transmise par les neurofibres amyélinisées, plus lentes Ces deux types de fibres libèrent des neurotransmetteurs de la douleur : le glutamate et la substance P. Notre cerveau possède toutefois d’autres neurotransmetteurs analgésiques tels que les endorphines et les enképhalines, d’où la neuromodulation
148
(Neuromodulation) explique la neuromodulation
- Modifie (module) l’influence des PPSE et PPSI reçus - Permet une plus grande précision dans l’intégration de l’information - La régulation entraine un équilibre dynamique. * Les paramètres varient entre trop ou pas assez Dans l’encéphale : * Trop d’activité synaptique entraine crise d’épilepsie * Pas assez : perte de connaissance ou coma
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(Neuromodulation) comment le neurone postsynaptique peut il être inhibé dans la chaîne neuronique de la douleur (2)
1. Par un interneurone inhibiteur qui peut être influencé par les centres supérieurs : théorie du portillon 2. Par un neurone sensitif somatique non-nocicepteur
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(Douleur) quels sont les niveaux de la douleur (3)
1) Voies sensitives périphériques non nociceptives 2) Voies nociceptives diffuses 3) Hypnose, pensée, dépression, anxiété, etc.
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(Douleur) explique de la douleur chronique et la douleur fantôme
Lorsque la douleur n’est pas corrélée avec la gravité de la lésion, on parle d’hyperalgésie Une douleur soutenue libère du glutamate, le neurotransmetteur de l’apprentissage. Le cerveau apprend l’hyperalgésie. Si une douleur n’est pas convenablement soignée, le patient peut développer une douleur chronique ou une douleur fantôme. Ex : lors d’une amputation, il est important d’analgésier le patient, pas juste de l’endormir
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(Vieillissement du SN) Explique le développement du SN
5ème semaine de grossesse : moelle épinière formée • Période périnatale : hypothalamus atteint maturité
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(Vieillissement du Sn) Explique les infirmités motrices cérébrales
Infirmités motrices cérébrales survenant dans la période périnatale Causées par : • Ictère du nouveau-né • Manque d’oxygène du fœtus ou nouveau-né • Prématurité • Traumatismes cérébraux
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(Vieillissement du Sn, malformations congénitales du snc) Explique l’anencéphalie
Absence de développement du cerveau. Habituellement fatal dans les 1res 24 heures. Rare
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(Vieillissement du Sn, malformations congénitales du snc) Explique le spina-bifida
- Formation incomplète de certaines vertèbres durant les 4res semaines de grossesse. Cavité vertébrale mal protégée. Peut même faire saillie à l’extérieur Conséquence : partie sous-lésionnelle non fonctionnelle Prévention : acide folique et vitamine B12
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(Vieillissement du sn) Explique le syndrome du bébé secoué
- Entraine des traumatismes crâniens, même sans signes visibles extérieurement Symptômes : • Hémorragie intracrânienne, hémorragie rétinienne, fractures des côtes et de l’extrémité des os longs,
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(Vieillissement du sn, malformations congénitales du snc) Explique la sénilité
Sénilité : Atteint moins de 5% de la population Symptômes : • Pertes de mémoire, irritabilité, difficulté à se concentrer et à penser clairement, désorientation Causes : • Hypoxie (artériosclérose, HTA, hypotension, constipation, déshydratation, mauvaise alimentation, dépression, certains médicaments, tabagisme, etc. • Alcoolisme et commotions cérébrales à répétition.
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(Classification des récepteurs) On peut les classer de 3 façons
- Récepteurs : cellules ou organes qui réagissent aux stimulus (changements de l’environnement) On peut les classer de 3 façons, selon : 1. Le type de stimulus auxquels ils réagissent. 2. La provenance des stimulus auxquels ils réagissent. 3. La complexité de leur structure.
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(Classification des récepteurs) Classé selon le type de stimulus auxquels ils réagissent
- Chimiorécepteurs : molécules chimiques - Thermorécepteurs : chaleur, froid - Mécanorécepteurs : étirement, pression, vibration... - Barorécepteurs : pression - Photorécepteurs : lumière - Nocicepteurs : lésions, douleur
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(Classification des récepteurs) classés selon la provenance des stimulus auxquels ils réagissent
- Extérocepteurs : extérieur du corps (ex : œil) - Intérocepteurs ou viscérocepteurs : de l’intérieur (ex : glycémie, pression artérielle) - Propriocepteurs : étirement des muscles, des ligaments, des tendons, des capsules articulaires (rôle dans l’équilibre)
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(Classification des récepteurs) Classés selon la complexité de leur structure
- Simples : Surtout cutanés → Neurones sensitifs - Complexes : organes des sens → dans la tête