TCC HISTORIQUE Flashcards
(31 cards)
DÉFINITION DE TCC :
Combination de stratégies cognitives et comportementales pour prévenir et traiter les problèmes d’adaptation et de santé mentale.
importance d’utiliser méthodologie expérimentale pourquoi
afin de comprendre et modifier problèmes d’adaptation
interactionniste:
résultats d’une interaction entre variables: biologiques, génétiques, familiales, sociales, culturelles, environnementales
but?
changer la vie du client favoriser le bien etre
vise résultats
- Approche concrète et vise des résultats à court terme (ex phobie des chats en 3-4h c’est réglé, rare que ça dur longtemps, mais parfois peut être à long terme)
client= thérapeutre =
actif dans processus de changement. Thérapeute = plus guide/coach qu’un « expert »
- Utilise l’analyse fonctionnelle pour déterminer ce qui déclenche et maintien les comportements problématiques
tcc axée sur présent/futur, plus que le passé et déterminants historiques
L’objectif de l’intervention est de modifier le comportement actuel. Tiens compte de l’histoire développementale quand même,( on dit pas que c’est pas important juste on va pas travailler sur ça dans la thérapie)
théorie de l’apprentissage
conditonnement classique, opérant, apprentissage social, modèles cognitifs fondés sur l’étude du traitement de l’information
7 piliers selon cottraux
- Le diagnostic
- La motivation au changement
- La relation de collaboration et l’alliance thérapeutique (première rencontre vouloir faire un lien avec la personne et lui donner le goût de revenir une deuxième fois)
- L’analyse fonctionnelle (on parle d’une analyse dans l’environnement pour savoir c’est quoi qui a causé ce problème, l’origine du problème et ses conséquences.)
- La définition des objectifs de l’intervention
- La mise en œuvre de l’intervention
- L’évaluation (continue) des résultats (ex : questionnaire que je passe à chaque semaine pour voir l’évolution de la thérapie et selon les résultats on va changer ou continuer l’intervention en fonction de si celle-ci fonctionne ou non) (continue ex : calpin durant tout le long des séances)
psychanalyse/ théorie psychodynamique
- Au début la tcc était vraiment opposée de la psychanalyse de Freud
- Courant qui prédomine 20e siècle
- Anna O : traitement de l’hystérie par psychanalyse, elle devait parler librement de ses pensées refoulées ou re mémorisation de souvenirs traumatisants devenue féministe connue (Thérapie de la parole : comment c’est important de parler, de dire des choses et aussi d’écouter ce que la personne a à dire)
- Problème émotionnel/ difficulté d’adaptation : résultat d’un conflit inconscient
(ex complexe d’Œdipe : Freud a interprété que les chevaux dans la phobie symbolisaient le père, et que Hans craignait que le cheval (le père) ne le morde (le castre) pour le punir de ses désirs incestueux envers sa mère ) (plus tard il sera expliqué que l’angoisse du cheval relève surement plus de parcimonie (veut dire théorie la plus simple) : le cheval lui a fait peur, il craint maintenant les chevaux.)
PAVLOV ET LE CONDITIONNEMENT CLASSIQUE/RÉPONDANT :
-Physiologiste russe : études sur la digestion chez le chien et découvre par accident le conditionnement classique
- En associant de manière répétée un son de la nourriture, les chiens venaient à saliver seulement en entendant le son de la cloche
Nourriture (stimulus inconditionnel) –» Salivation (réponse inconditionnelle)
Nourriture (stimulus inconditionnel)–» Son (stimulus conditionnel) –» Salivation (réponse inconditionnelle)
Son (stimulus conditionnel) –» Salivation (réponse conditionnelle)
-Extinction : présentée de façon répétée le stimulus conditionné (son de la cloche) sans la présence du stimulus inconditionnel d’origine (nourriture)
- L’exposition in vivo graduée : exposer l’individu à ce que l’effraie de manière graduée.
BÉHAVIORISME :
DÉFINITION SELON WATSON : étude du comportement observable. La psychologie doit être une science objective qui étudie les relations entre les stimuli de l’environnement et les réponses de l’organisme
- Les béhavioristes remettent en question la psychanalyse et son efficacité (manque d’appui scientifique et objectivité)
- TCC s’inspire du béhaviorisme : l’être humain acquiert ses comportements, adaptés ou inadaptés par apprentissage. (idée pas évidente en 1900)
- John Watson : pionnier du béhaviorisme (1920)
EX du petit albert pour qu’il aille peur d’un rat blanc : conditionnement de Pavlov, mettre un son de marteau qui frappe une barre de métal à chaque fois qu’il touche le rat = associé le rat au bruit effrayant. Généralisation de la peur à d’autres animaux, manteau de fourrure. Watson prouve donc que le conditionnement s’applique pas seulement aux animaux. Montre que les phobies peuvent être apprises.
L’ÉCLOSION DE LA MODIFICATION DU COMPORTEMENT (THÉRAPIE BÉHAVIORALE) (1950) :
nommer les 3 courants
3 courants distincts : l’école sud-africaine de Wolpe, l’école anglaise de Eysenck et l’école américaine de Skinner
L’école sud-africaine de Wolpe :
Joseph Wolpe travaillait dans un hôpital militaire avec soldats traumatisés et est déçu de procédures de traitement psychodynamique donc se tourne vers névrose expérimentale : élimination névrotique d’anxiété chez le chat : crée le principe d’inhibition réciproque. «Si une réponse inhibitrice de l’anxiété peut être émise en présence de stimuli évoquant l’anxiété, elle affaiblira le lien entre ces stimuli et l’anxiété». (pairer quelque chose d’agréable (réponse inhibitrice) avec quelque chose de désagréable) Développe des applications cliniques comme : désensibilisation systématique (exposer la personne à un stimulus anxiogène lorsque celle-ci est en état de relaxation (réponse inhibitrice) et s’en sert pour traiter des problèmes comme phobies, anxiété sociale, dysfonctions sexuelles.
École anglaise de Eysenck :
-Remet en question la thérapie psychodynamique aussi et insiste sur l’importance du conditionnement dans le développement des comportements inadaptés. A développé son analyse à partir de cas cliniques individuels comparé à Wolpe que c’était plus théorique(expositions plus proches de la réalité des parents)
L’école américaine de Skinner
Développement du conditionnement opérant (ou skinnérien ou instrumental). Psychologue important.
Cage de skinner : études expérimentales avec des rats : comportement est suivi d’un stimulus agréable, il devient plus fréquent; Comportement suivi d’aucun stimulus, il disparait; comportement suivi d’une conséquence désagréable, il disparait encore plus vite.
-Selon Skinner, tout comportement est contrôlé par ses conséquences dans l’environnement, tout comportement est issu du conditionnement opérant
Lien entre l’école américaine de Skinner et la loi de l’effet :
Comportement suivant récompense agréable = il risque de se reproduire ou si pas de récompense agréable/punition = moins de chance qu’il se reproduise.
-Analyse fonctionnelle des liens entre le comportement et l’environnement dans lequel il est émis afin de comprendre un comportement
Renforcement :
Renforcer= augmenter probabilité d’apparition. (on renforce jamais l’individu, juste comportement)
Renforcement positif : ajout stimulus pour augmenter probabilité d’apparition de comportement (rend un service la personne dit merci)
Renforcement négatif : enlever un stimulus qui va augmenter la probabilité d’apparition (si tu fais bien les devoirs, tu fera pas la vaisselle, enlever des années de prison si tu te comporte bien)
Punition :
Punition positive : Ajout stimulus pour diminuer la probabilité d’apparition du comportement (choc électrique, lettre d’excuse, frapper mon enfant)
Punition négative : enlever un stimulus pour diminuer la probabilité d’apparition du comportement ( retirer le cellulaire)
Punition = dernier recours
LES PREMIÈRES THÉRAPIE BÉHAVIORALES :
Émergence du conditionnement opérant dans les hôpitaux psychiatriques 1954(lindsey) et 1965(Azrin)
Les méthodes se diffusent : éducation, enseignement, solution de problèmes sociaux
On utilise les principes mis en évidence par Skinner ex : façonnement d’un comportement par approximations successives.
Surtout utilisée : enfants avec difficultés graves pour structurer leurs comportements et institutions psychiatriques (rééduquer personnes schizo et DI)
Ex : système de jetons pour augmenter comportements désirés (TSA, schizo et DI) (reçoit un jeton à chaque fois qu’il lave ses dents pour acheter un privilège)
Thérapie aversive : utiliser la punition pour diminuer les comportements jugés indésirables (pédo, alcool, homosexualité avant)
Désensibilisation systématique : utilisée pour diminuer les phobies
LA THÉORIE DE L’APPRENTISSAGE SOCIAL DE BANDURA:
-Avec les années on découvre que ça permet pas de résoudre tous les problèmes cliniques la thérapie béhaviorale : Procédures faciles à appliquer et efficaces, se limitent cependant à des problèmes particuliers et peu efficace lorsque la composante cognitive et importante (anxiété, dépression, trouble personnalité)
-Donc Stratégies d’intervention : accent sur les phénomènes de la conscience, émotions et cognitions (cognitivisme)
- Se base sur l’observation des actes sociaux produits par d’autres individus
Apprentissage vicariant : plusieurs de nos comportements sont appris en observant d’autres individus plutôt qu’en étant soumis directement à des contingences.
Modelage : si on peut apprendre des comportements inappropriés en observant, on peut apprendre des nouveaux comportements appropriés (ex pairs qui ont des bonnes habilités sociales)
-Concept important bandura : auto-efficacité (attentes qu’a l’individu de son efficacité personnelle à faire faire et cope à des situations)
- 1960 : à la suite de Bandura plusieurs auteurs s’entendent sur le fait que ce n’est pas seulement la conséquence des comportements qu’il l’influence, mais aussi la perception de l’individu face à l’évènement.
LE DÉVELOPPEMENT DES THÉRAPIES COGNITIVES :
Beck et Ellis : déçus de leurs résultats thérapeutiques avec la technique analytique : tentent de développer des moyens d’intervention ou le thérapeute devient plus actif/directif, vise aussi à modifier distorsions cognitives.
LE CONSTRUCTIVISME :
-théorie de la connaissance qui repose sur l’idée que notre image de la réalité ou les notions structurant cette image sont le produit de l’esprit humain en interaction avec cette réalité et non le reflet de l’exact de la réalité. (restructuration cognitive vise donc pas nécessairement à trouver ce qui est vrai dans une pensée, plus ce qui est aidant) La perception des choses va avoir un impact
Les émotions sont causées par leurs pensées plutôt que les évènements. Évènements, pensées, émotions, comportements, réactions physiologiques s’influencent mutuellement. Pour modifier émotions= modifier pensées.
-Tendance à percevoir les évènements de manière négative : innée et renforcée par l’environnement.
-Être humain = responsable en partie de sa détresse, car il a des pensées irréalistes. Efforts soutenus nécessaires pour modifier les pensées irrationnelles. Ne permettra pas de les éradiquer, juste réduire.
THÉRAPIE COGNITIVE ÉGALEMENT BASÉE SUR DES ÉTAPES STANDARISÉES :
✓ Comprendre le lien entre les événements, les pensées, les comportements et les réactions physiologiques;
✓ Prendre conscience de nos pensées au moment où nous avons des émotions dysfonctionnelles
✓ Apprendre à questionner nos pensées pour vérifier leur véracité;
✓ Changer nos pensées irréalistes par des pensées plus réalistes ou adaptées;