Texte 7 : Acte III, Scène 8 Flashcards
Présentation de l’œuvre
On ne badine pas avec l’amour est une pièce de théâtre d’Alfred de Musset publié en 1834, en trois actes qui appartient au genre du proverbe, mais qui se rapproche par sa fin tragique du drame romantique. La pièce est construite autour d’une intrigue amoureuse entre PERDICAN, qui vient d’être reçu médecin et Camille, sa cousine qui sort du couvent. Le Baron projette de marier son fils et sa nièce qui s’aiment depuis l’enfance et se retrouvent après 10 ans de séparation. Mais Camille, en raison de son éducation religieuse, a décidé de se vouer à Dieu et de cacher ses véritables sentiments a Perdican. Celui-ci tombe sur une lettre de Camille et décide de la rendre jalouse en séduisant Rosette, sa sœur de lait. À la fin, ils s’avouent leurs sentiments, mais Rosette, qui les observait en cachette, meurt sous le coup de l’émotion.
Présentation de l’extrait
L’extrait se situe au début de la scène, 8 acte III. Il s’agit du dénouement. On assiste à la réconciliation de Camille et Perdican après un long cheminement. La scène se déroule dans un Oratoire où Camille s’est réfugiée pour prier car elle est désespéré que son cousin ait décidé d’épouser rosette. Ici, il y a un coup de théâtre car Perdican entre et les deux cousins s’avouent leurs sentiments. Le dénouement, inspiré du drame romantique, enfreint les conventions du théâtre classique en mélangeant différents registres.
Problématique
Quelles sont les différents registres exploités par Musset pour créer un dénouement hybride ?
Mouvements :
1er (L. 1 à 6) : Monologue de Camille ou elle s’adresse à Dieu
2ème (l.7 à 10) : Perdican s’adresse à l’orgueil
3ème (l.10 à fin) : la réconciliation
Mvt. 1
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Mvt. 2
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Mvt. 3
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Conclusion
Pour créer un dénouement hybride, Musset utilise trois registres différents. D’abord, le registre du tragique avec des personnages fatalistes comme Perdican, qui considère que l’homme est destiné à souffrir et que leur comportement aggrave la situation; ou encore la forte présence de religion qui est manifestée par l’adresse à Dieu de la part des personnages; ou que cette scène se dénoue dans l’Oratoire. Ensuite, il y a le registre du lyrisme fortement ponctué par les trois métaphores filées de Perdican pour parler de l’amour, ou le fait qu’il exprime ses regrets. Et enfin, on retrouve la comédie avec la réconciliation finale qui est précipitée par un coup de théâtre.
Ouverture
La pièce se termine de façon tragique, puisque rosette meurt d’émotion, et Camille et Perdican se séparent définitivement.
