Thème 2 : Le vote Flashcards

1
Q

Qui est l’un des auteurs majeurs en matière de sociologie électorale ?

A

Paul Lazarsfeld

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2
Q

Qu’est ce qu’apprendre à voter (2 éléments) ?

A
  • savoir comment voter

- savoir pour qui et pour quoi voter

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3
Q

Qu’est ce qui a précédé l’apprentissage au vote des Français ?

A

Le mouvement de politisation de la société française et l’approfondissement du clivage gauche/droite.

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4
Q

Quelle expression a été utilisée par Daniel Gaxie pour désigner toutes les inégalités qui existent et persistent en matière de participation électorale ?

A

“cens caché”

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5
Q

Comment le vote est présenté en France et pourquoi ?

A

Le vote est souvent présenté comme un acte des plus individuels qui soit parce qu’il se déroule dans un isoloir et il est réputé secret et sacré.

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6
Q

Quels sont les déterminants du vote identifiés par André Siegfried et qui font varier les préférences politiques et électorales ? Qu’est ce que ceux-ci indiquent ?

A
  • le type d’habitat des individus
  • la hiérarchie sociale
  • le niveau de religiosité
    Ces déterminants du vote indiquent qu’on ne vote pas comme on veut, contrairement aux convictions intimes et sincères que les gens ont, mais essentiellement en raison des caractéristiques sociales, économiques ou culturelles des lieux de vie des agents sociaux.
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7
Q

Décrire le travail de Paul Lazarsfeld dans son ouvrage The People’s Choice (1944).

A

A l’approche de l’élection présidentielle de 1940, Lazarsfeld entreprend une grande enquête en interrogeant, à plusieurs reprises, des milliers d’américains pour les connaître socialement (statut socioéconomique, lieu de résidence, religion, notamment), pour savoir à quel milieu social ils appartenaient (avec une attention portée sur les préférences politiques au sein de leurs familles), ce qu’ils lisaient et écoutaient comme médias, avec qui ils discutaient de politique éventuellement et comment ils commençaient à se positionner face aux deux candidats en lice à la présidentielle (Roosevelt, démocrate, contre Willkie, républicain).

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8
Q

Qu’est ce qui a “sauté aux yeux de Lazarsfeld” en voyant les principaux résultats de l’enquête ? Comment se nomme ce phénomène ?

A

L’importance de la dimension sociale du vote c’est à dire le déterminisme social en matière électorale.

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9
Q

Quelle formule Lazarsfeld utilise-t-il pour expliquer le déterminisme social en matière électorale ?

A

« Une personne pense politiquement comme elle est socialement. Les caractéristiques sociales déterminent les préférences politiques des électeurs ».

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10
Q

Quelle est la principale conclusion de l’étude de Lazarsfeld ?

A

Le vote est un comportement individuel certes, mais réglé par des normes collectives, celles des divers groupes auxquels les individus appartiennent.

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11
Q

Quelle est la tendance en terme de vote ?

A

l’homogénéité politique des groupes sociaux

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12
Q

Que permet la connaissance sociologique des groupes auxquels les individus appartiennent ?

A

Cela permet de comprendre et prédire le vote.

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13
Q

Dans l’enquête de Lazarsfeld, quels sont les 3 critères qui apparaissent déterminants ?

A
  • le statut socioéconomique
  • la religion
  • le lieu de résidence
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14
Q

(Exemple) Quelles sont les caractéristiques des électeurs votant (dans une proportion de 3/4) pour les républicains ?

A
  • niveau socioéconomique élevé
  • appartenance à la religion protestante
  • résidence en milieu rural
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15
Q

Quand la distribution des voix relève significativement des conditions d’existence des individus, que dit-on du vote ?

A

On dit qu’on a affaire à un vote de classe.

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16
Q

Qu’observe Lazarsfeld concernant les campagnes électorales ?

A

qu’elles ont un effet limité sur les choix et les votes des électeurs.rices.

17
Q

Donner les chiffres (2) que Lazarsfeld a relevé dans son enquête et qui montrent que la majorité était décidée avant l’ouverture de la campagne électorale de 1940.

A
  • 1 électeur.rice sur 2 savait pour qui iel voterait six mois avant le jour de l’élection
  • 1/4 le savait dès la nomination des candidats présidentiels
18
Q

A quoi remontent le plus souvent les préférences politiques des individus et à quoi sont-elles en partie liées ?

A

Les préférences politiques des individus remontent le plus souvent à l’enfance et sont en partie liées avec l’ambiance politique du milieu familial.

19
Q

Quels sont les deux autres éléments qui manifestent la même permanence que les traditions politiques familiales ?

A
  • les orientations professionnelles

- les convictions religieuses

20
Q

Comment caractérise-t-on le fait de voter pour un bord politique en particulier ?

A

Une standing decision c’est à dire une sorte de décision prise une fois pour toute et rarement remise en cause.

21
Q

Qui sont les électeurs les plus susceptibles de changer d’avis ?

A

Les électeurs qui n’ont pas de prédisposition politique forte.

22
Q

Quel paradoxe existe-t-il concernant les campagnes électorales et la politisation ?

A

On observe que ceux qui suivent le moins la campagne sont en fait ceux qui n’ont pas de prédisposition politique forte et qui s’intéressent peu à la politique c’est à dire ce qui sont donc les plus susceptibles de changer d’avis.
A contrario, ceux qui s’intéressent le plus à la campagne sont les plus politisés, les plus partisans, donc les moins susceptibles de changer d’avis.

23
Q

Que peut faire une campagne électorale au mieux, c’est à dire quand elle est traversée d’enjeux forts (ex : une campagne pendant laquelle il faudrait empêcher à tout prix un-e candidat-e dangereux pour la Nation) ?

A

Au mieux, une campagne électorale vient “réveiller” les habitus et donc les prédispositions à prendre parti. Quand elle est traversée d’enjeux forts, la campagne peut augmenter la participation.

24
Q

Que peut-on dire des campagnes électorales ?

A

Elles pèsent rarement sur l’issue du scrutin.

25
Q

Qu’est ce qui ressort de la sociologie des meetings présidentiels en France (en 2012) ?

A

La forme meeting (qui déploie beaucoup de moyens)

  • ne rassemble la plupart du temps que les “déjà convaincus”,
  • ne mobilisent à l’extérieur que les journalistes ou presque
  • et est rarement suivie par les citoyen-ne-s ordinaires.
26
Q

Pourquoi dit-on que chaque élections a ses spécificités et qu’ainsi tout n’est pas joué d’avance ?

A
  • parce qu’on n’a pas affaire à chaque fois aux mêmes candidat.e.s
  • parce que tout le corps électoral connaît des changements
  • parce que les agents sociaux changent forcément
  • à cause des relations interpersonnelles
27
Q

Donner des exemples de choses qui viennent “travailler” les préférences électorales et politiques.

A
  • le vieillissement
  • les transformations (économiques, familiales, professionnelles)
  • les “accidents de la vie”
  • les difficultés au travail
  • les (dés)amours
28
Q

Que peut-on dire du rôle des relations interpersonnelles dans la formation des préférences politiques ?

A

Il est décisif.

29
Q

Qu’est ce qui a plus d’influence sur le vote et le rapport des individus à la politique que la propagande électorale (surtout chez les électeurs les moins politisés) ?

A

Les contacts (relations interpersonnelles).

30
Q

Comment Lazarsfeld nomme-t-il les citoyen.ne.s qui jouent un rôle plus décisif et peuvent disposer d’un ascendant et/ou participer de la mobilisation électorale ?

A

Les leaders d’opinion.