Thème 5 : Les troubles habituellement diagnostiqués en bas âge Flashcards

1
Q

Pourquoi, selon vous, la philosophie enseignée au collégial ne l’est pas dès la première année du primaire? (2)

A
  • Puisque l’enfant n’est pas rendu encore au niveau de développement permettant la compréhension de ces concepts.
  • Piaget formule 4 stades de développement d’où émergent des capacités cognitives particulières
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2
Q

Piaget formule 4 stades de développement d’où émergent des capacités cognitives particulières.

Nommez les

A
  • Sensorimoteur (0- 2ans)
  • Préopératoire (2- 7ans)
  • Opératoire concret (7-12ans)
  • Opératoire formel (12 et +)
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3
Q

Décrire : Stade Sensorimoteur (0- 2ans) (4)

A
  • Apprend via l’intermédiaire de ses expériences sensorielles et acquiert progressivement un contrôle moteur à travers ses activités, ses manipulations et l’exploration de son environnement.
  • Des schémas perceptuels élémentaires sont élaborés
  • Au terme de ce stade, l’enfant a acquis la permanence de l’objet : capacité de comprendre que les objets ont une existence indépendante de soi et de garder une image mentale de l’objet en son absence.
  • À 18 mois, il commence à développer des symboles mentaux et à utiliser le langage, soit la symbolisation.
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4
Q

Décrire : Préopératoire (2- 7ans) (5)

A
  • L’enfant utilise de plus en plus les symboles et le langage.
  • Il n’arrive toutefois pas à généraliser et faire des comparaisons avec les représentations qu’il a internalisées.
    • Sa pensée est intuitive et non raisonnée
  • Il est égocentrique et tient difficilement compte des autres
  • Il utilise la causalité phénoménale,
    • dans laquelle deux évènements qui surviennent simultanément sont nécessairement reliés (tonnerre → éclairs, mauvaises pensées → accidents, etc.)
  • A des pensées animistes :
    • il attribue des sentiments et des intentions aux objets ou aux évènements physiques
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5
Q

Décrire : Stade Opératoire concret (7-12ans) (6)

A
  • La pensée se développe par ses manipulations et par ses opérations sur le monde des objets et des phénomènes réels, concrets et observables.
    • La pensée égocentrique est remplacée par la pensée opératoire qui permet de prendre plusieurs phénomènes en compte.
  • Il devient capable de comprendre via la perspective de l’autre
  • Il est en mesure de suivre des règles et il développe un sens moral
  • Il commence à utiliser des rudiments de la pensée logique : regroupe, ordonne et classe les objets, et fait des conclusions logiques (les pommes sont des fruits, les fruits poussent dans des arbres, donc les pommes poussent dans des arbres)
  • Il perçoit le temps et la vitesse
  • Il comprend le concept de quantité et que même si un objet change de forme, il est le même, ainsi que le concept de réversibilité (eau → glace → eau)
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6
Q

Décrire : Stade Opératoire formel (12 et +) (3)

A
  • Développement de la pensée abstraite, du raisonnement logique avec la capacité de faire des hypothèses, comprendre des probabilités et définir des concepts.
  • Montre de l’intérêt pour la philosophie, l’histoire, la religion et l’éthique.
  • Il peut faire des hypothèses pour comprendre et expliquer, et ensuite tester ses hypothèses
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7
Q

Piaget formule 4 stades de développement. Ce développement se fait par la formation de schèmes cognitifs grâce à deux concepts en interaction constante.

Nommez les (2)

A
  • assimilation (acquisition de nouvelles connaissances)
  • et l’accommodation (ajustement des connaissances face à l’environnement
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8
Q

Nommez la principale critique du modèle de Piaget (1)

A

La principale critique du modèle est qu’il ne tient pas compte des influences du milieu social et des affectivités et qu’ils se sont révélés être de première importance dans le développement cognitif de l’enfant.

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9
Q

On définit le tempérament d’un enfant comme un ensemble de traits constitutionnels, biologique et héréditaire, inhérent à sa personne.

Expliquez comme le tempérament peut influencer sur l’attachement. (4)

A
  • Les enfants dotés d’un certain tempérament ne sont pas davantage susceptibles de développer un type d’attachement quelconque (ex : enfant facile vs développer un attachement sécure).
  • Le tempérament et l’attachement réfère donc à des domaines différents chez l’enfant, qui doivent faire l’objet d’une attention individuelle en clinique.
  • Par contre, ces deux dimensions sont susceptibles d’interagir l’une avec l’autre et d’influencer le développement de l’enfant et la présentation de ses symptômes.
  • Il est donc important de prendre en compte les caractéristiques tempéramentales de l’enfant dans la formulation diagnostique et le plan de traitement.
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10
Q

Quelle est la différence entre bonding et attachement?

A
  • Bounding :
    • formation du lien d’attachement entre l’enfant et ses parents / prodigueurs de soins
  • Attachement :
    • capacité de l’enfant de rechercher la proximité de sa figure d’attachement pour être réconforté, nourri, voire protégé lorsqu’il en a besoin. Il réfère à un construit relationnel où les comportements d’attachements sont manifestés par l’enfant et dirigé envers la figure d’attachement.
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11
Q

Il existe deux grands types d’attachement. Nommez les.

A
  • sécure et insécure.
  • Ce dernier est subdivisé en 4 sous catégories.
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12
Q

Décrire : Attachement sécure (4)

A
  • sur la base des interactions vécues avec un parent sensible à ses besoins affectifs, l’enfant apprend à rechercher la proximité de son parent lorsqu’il est en situation de stress pour réguler ses émotions et organiser ses comportements.
  • Une fois réconforté, il s’y réfère comme base sécurisante à partir de laquelle explorer.
  • L’intériorisation de ce type de relation lui permet de développer sa confiance en lui-même et contribue au fonctionnement harmonieux de sa personnalité et de ses interactions en facilitant la régulation de ses émotions.
  • C’est le mode le plus souhaitable.
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13
Q

Nommez les types d’Attachement insécure

A
  • Attachement insécure organisé
  • Attachement insécure évitant
  • Attachement insécure ambivalent
  • Attachement insécure désorganisé
  • Attachement insécure contrôlant
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14
Q

Décrire : Attachement insécure organisé

A
  • la détresse vécue par les enfants qui ont un attachement insécure n’est jamais adéquatement apaisée, ces derniers ont des stratégies pour organiser leurs comportements et émotions.
  • Deux types sont observés
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15
Q

Décrire : Attachement insécure évitant (2)

A
  • L’enfant minimise ses manifestations de détresse et le recours à son parent en situation de stress afin de ne pas activer d’émotions négatives, qui sont difficiles à gérer par son parent.
  • Se voit avec des parents insensibles, qui n’interprètent pas bien les signaux de leur enfant ou n’y répondent pas.
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16
Q

Décrire : Attachement insécure ambivalent (3)

A
  • l’enfant est porté à amplifier sa détresse et son besoin de proximité envers le parent afin de maximiser ses chances de recevoir du comportement.
  • Par contre, il résiste au contact physique et au réconfort lorsque ceux-ci sont prodigués (sentiment de colère face à l’inconstance des parents).
  • Se voit avec des parents qui ont des comportements inconstants, parfois sensibles, parfois insensibles.
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17
Q

Décrire : Attachement insécure désorganisé (3)

A
  • ces enfants n’ont pas développé de stratégies d’approche cohérentes face à leurs parents.
  • En présence de figures d’attachement, ils demeurent confus, désorientés et même apeurés.
  • Engendré par des parents qui font peur à leurs enfants ou à des parents apeurés des interactions avec leur enfant.
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18
Q

Décrire : Attachement insécure contrôlant (2)

A
  • le comportement désorganisé de l’attachement se maintient dans le temps et évolue vers un comportement contrôlant en début d’âge scolaire.
  • C’est un renversement des rôles entre le parent et l’enfant. Les enfants organisent leurs interactions avec leur parent soit de manière agressive et punitive ou envers les besoins affectifs de leur parent.
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19
Q

Vrai ou faux.

Les enfants se tournent vers les mères pour leurs besoins de confort et réconfort. Par conséquent, les enfants qui n’ont pas de mère dans leurs premières années vont être carencés affectivement, même si le père est présent et supportant

A

Faux.

L’enfant est prédisposé biologiquement à s’attacher à sa mère OU son donneur de soins. Ce n’est que lors d’une absence d’un adulte pour s’occuper de lui que le bébé sera carencé affectivement.

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20
Q

Qu’est-ce que la « sensibilité parentale »? Pouvez-vous en dire quelque chose ? (2)

A
  • Capacité de percevoir et d’interpréter ses besoins et ses signaux, et d’y répondre de manière appropriée et dans un délai acceptable. (ex : je sais que mon enfant a faim ou a besoin de réconfort)
  • C’est d’ailleurs un aspect important déterminant le type de relation d’attachement que l’enfant développera.
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21
Q

Le système d’attachement de l’enfant est plus susceptible de se déclencher quand?

A
  • lorsqu’il présente des besoins à soulager.
  • Or, il peut aussi s’activer lors des désirs d’exploration (motivation à apprendre et à connaître ce qui l’entoure), lors de désir d’affiliation (motivation à socialiser et à créer des liens significatifs avec les autres) et lors de la peur (motivation à réagir au danger)
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22
Q

De façon générale, le type d’attachement est stable ou instable dans le temps? (1)

A

stable dans le temps, à moins d’une modification du comportement de la figure d’attachement.

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23
Q

Il existe une relation entre les modèles représentationnels d’attachement chez le parent et le modèle d’attachement chez l’enfant, le lien serait présent quand?

A

dès la grossesse.

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24
Q

Décrire : La déficience intellectuelle (7)

A
  • De manière générale, le plus souvent irréversible,
  • se manifeste tôt durant la vie
  • cause multiple.
  • Les déficits sont le plus souvent légers, mais peuvent également devenir très invalidants.
  • Certains peuvent occuper un travail tandis que d’autres seront en fauteuil roulant toute leur vie.
  • En psychiatrie, les patients déficients sont référés pour le traitement des comorbidités, tels des troubles du comportement et des difficultés de fonctionnement.
  • Ils ne sont pas référés pour leur déficience intellectuelle en tant que telle.
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25
Q

Lequel parmi les énoncés suivants est vrai :

  1. Selon le DSM-5, le déficit dans le fonctionnement adaptatif doit être présent dans au moins 2 activités de la vie quotidienne.
  2. De façon globale, les différentes nomenclatures du déficit intellectuel sont exclusivement basées sur des données de mesure du QI.
  3. On ne peut pas diagnostiquer le handicap intellectuel si le patient souffre d’une maladie causale bien identifiée.
  4. 85 % des personnes avec un diagnostic de déficit intellectuel ont un QI entre 50-70. On considère que 1% de la population est atteinte de DI
A
  1. 85 % des personnes avec un diagnostic de déficit intellectuel ont un QI entre 50-70. On considère que 1% de la population est atteinte de DI
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26
Q

Nommez au moins 3 moments de la vie de la vie de l’enfant à explorer et à l’histoire dans le processus de diagnostic de la déficience intellectuelle : …ils débutent les trois par un « P » !!!

A
  • Prénatale (environ 35% des cas)
  • Périnatale (envron 10% des cas)
  • Postnatale (environ 20% des cas)
  • Inconnues (de 30-50% des cas)
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27
Q

Au niveau étiologique, on peut classer les causes de la déficience intellectuelle en 3. Nommez les.

A
  • facteurs innés (génétiques),
  • acquis (ou développementaux)
  • et environnementaux (ou socioculturels).
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28
Q

Nommez les causes génétique de la déficience intellectuelle (3)

A
  • Trisomie 21
  • Syndrome de l’X fragile
  • Sclérose tubéreuse de Bourneville
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29
Q

Nommez les causes Acquis de la déficience intellectuelle (3)

A
  • Infections (rubéole par exemple)
  • Syndrome d’alcoolisation fœtale
  • Exposition à des toxines (plomb par exemple)
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30
Q

Nommez les causes Environnementaux et socioculturels de la déficience intellectuelle (3)

A
  • Carence dans la relation mère – enfant
  • Manque de stimulation sociale et linguistique
  • Troubles mentaux graves (TSA p/e)
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31
Q

Pouvez-vous décrire à un de vos collègues, dans les grandes lignes (donc les choses à faire les plus payantes, les plus pertinentes, vous permettant de vous orienter si vous êtes en cabinet privé sans spécialiste près de vous) l’approche à faire selon vous, du patient chez qui on soupçonne une DI (déficience intellectuelle)?

A
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32
Q

Nommez les critères du DSM-5 pour l’handicap intellectuel

A
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33
Q

C’est quoi le tx spécifique du DI? (1)

A
  • Il n’y a pas de traitement spécifique aux DI.
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34
Q

Quel est le pronostic d’un patient avec une DI? (2)

A
  • Leur pronostic dépend du niveau d’atteinte fonctionnelle.
  • Il faudra aussi les suivre toute leur vie et essayer de répondre le mieux à leurs besoins spécifiques.
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35
Q

Au sujet des interventions individuelles adaptées, nommez les techniques qui peuvent vous aider à travailler avec une personne ayant une DI (11)

A
  • Prendre le temps nécessaire pour établir une relation de confiance
  • Limiter les distractions
  • Adapter la durée des séances aux capacités du patient
  • Prévoir des perspectives à moyen et long terme
  • Répéter régulièrement et faire confiance au patient
  • Utiliser des supports visuels
  • Faire des mises en situation
  • Utiliser un journal de bord adapté aux rencontres
  • Favoriser une activation comportementale et des activités physiques pour diminuer le stress
  • Concrétiser des approches de résolutions de problèmes, des techniques de relaxation et de gestion du stress
  • Travailler à améliorer ses habiletés sociales
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36
Q

En DI, quel peut bien être l’objectif d’une approche préventive ? (2)

A
  • En DI, l’objectif de la prévention est de leur donner toutes les possibilités, tous les moyens de s’exprimer, d’avoir du contrôle sur leur vie et de s’épanouir.
  • L’implication de la famille, des proches et des divers intervenants incluant le milieu scolaire ou le milieu de travail est primordial.
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37
Q

La DI est définie comment? (1)

A

une limitation significative du fonctionnement intellectuel concomitante à une limitation significative du fonctionnement adaptatif, observée dans les habiletés.

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38
Q

Les limitations du DI doivent survenir à quel âge?

A

avant l’âge de 18 ans

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39
Q

5 principes sont essentiels à l’application de cette définition du DI. Nommez les.

A
  • 1) Établissement d’une limitation actuelle dans le fonctionnement doit tenir compte de l’environnement (pairs et culture)
  • 2) Une évaluation valide doit considérer la langue et la culture de l’individu
  • 3) Les limitations coexistent avec des forces
  • 4) Les limitations sont bien décrites afin de développer un profil de soutien
  • 5) Le fonctionnement au quotidien est généralement amélioré avec un soutien approprié.
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40
Q

Nommez ddx du DI (3)

A
  • TSA
  • TDAH
  • Il est important aussi de garder les trouble alimentaires et du comportement dans notre ddx
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41
Q

Nommez les concepts communs entre TSA et DI (3)

A
  • Coexistent souvent
  • 20-40% des TSA ont un DI également
  • Retard de développement (éliminer la rubéole congénitale et la sclérose tubéreuse qui sont des causes communes).
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42
Q

Nommez les concepts communs entre TDAH et DI (1)

A

Symptômes affectifs et comportementaux sont souvent présents en cas de double Dx.

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43
Q

Nommez les DIFFÉRENCE entre TDAH et DI (2)

A
  • Prévalence similaire pour les enfants avec ou sans DI (10%).
  • L’absence de structure, le manque d’intérêt ou un niveau d’exigence trop élevé peuvent être à l’origine de l’inattention dans le cas d’un DI.
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44
Q

Nommez les DIFFÉRENCE entre TSA et DI (2)

A
  • Communication verbale et non verbale permet d’orienter le diagnostic
  • Rechercher des réciprocités sociales ou émotionnelles pour orienter le diagnostic
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45
Q

Nommez les Traitements biologiques pour les affections psychiatriques comorbides pour DI (2)

A
  • les traitements sont les mêmes que pour les patients non DI présentant le trouble en question.
  • Il faut toutefois noter que la personne DI est vulnérable à la polypharmacie, de par la difficulté à communiquer les symptômes ressentis.
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46
Q

Nommez les Traitements psychologiques et interventions sociales pour DI (2)

A
  • dépendent principalement des comorbidités.
  • Actuellement, l’approche béhaviorale se démarque, et la pertinence d’un suivi psychologique est indéniable.
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47
Q

Nommez les principales recommandations en ce qui a trait à l’instauration et à l’usage d’une médication psychotrophe appropriée pour les patients présentant une défience intellectuelle (8)

A
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48
Q

Les TSA comprennent quoi? (3)

A
  • l’autisme,
  • le syndrome d’Asperger
  • et le trouble envahissant du développement non spécifié.
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49
Q

Selon le DSM-5, le trouble du spectre de l’autisme (TSA) appartient à un groupe de pathologie se caractérisant par un retard et de la déviance dans 2 sphères de la réalité humaine. Lesquelles? (2)

A
  • Communication
  • Interactions sociales
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50
Q

Vrai ou faux : le TSA se constate lors de la petite enfance ce qui explique qu’il n’est pas persistant.

A

Faux.

  • Certes le TSA se constate généralement en enfance puisqu’il y a une atteinte dès les étapes précoces du développement. Or, il est faux de dire que ce n’est pas un trouble persistant.
  • Uniquement 15 % des jeunes de 4 -5 ans diagnostiqués auront un score nul à l’entrevue standardisée ADOS à l’adolescence et 5 % n’auront plus aucun signe comportemental de TSA.
  • L’absence de DI et l’apparition de phrases communicatives avant l’âge de 6 ans est un bon signe de pronostic
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51
Q

Y a-t-il un critère d’âge pour poser un diagnostic de TSA? (2)

A

Non.

  • Il est vrai de dire que les TSA montrent des signes cliniques de la maladie dès le milieu de la deuxième année de vie et que le diagnostic se fait en moyenne à la 4e année de vie, mais il n’y a plus de critère d’âge.
  • Par contre, le DSM mentionne que les symptômes doivent être présents depuis le début du développement, malgré qu’ils puissent passer inaperçus si les demandes sociales n’excèdent pas les capacités d’adaptation de l’individu
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52
Q

. Concernant le TSA, quelle est l’affirmation fausse? (5)

  1. La prévalence du TSA est actuellement évaluée à 6 à 7/10 000 enfants.
  2. On diagnostic TSA 4 garçons pour 1 fille
  3. Le diagnostic est porté à l’âge moyen de 4 ans
  4. Les études familiales ont démontré qu’il existe un taux de concordances plus faible chez les jumeaux dizygotes que les monozygotes.
  5. Des modifications du tissu neuronal seraient observées dans les aires frontotemporales.
A
  1. La prévalence du TSA est actuellement évaluée à 6 à 7/10 000 enfants. (60-70)
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53
Q

Existe-t-il des signes physiques diagnostics francs de TSA?

A

Non, malgré que certains comportements physiques soient typiques notamment les mouvements corporels stéréotypés (ex : battements des mains lors de joie).

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54
Q

Nommez les caractéristiques / signes d’appel, permettant d’évoquer la possibilité d’un TSA ? (8)

A
  1. À 12 mois, l’enfant ne babille pas, n’indique pas du doigt, ne fait pas de gestes sociaux et communicatifs ou ne répond pas à son prénom
  2. À 16 mois, il ne dit pas de mots
  3. À 24 mois, il ne fait pas de phrases de deux mots
  4. À tout âge, on observe une régression cliniquement significative de sa capacité langagière ou sociale
  5. Réduction de gestes exprimant l’intérêt de l’enfant ou son engagement social
  6. Réduction de gestes dirigeant l’attention de l’autre sur un objet d’intérêt
  7. Manque de contact visuel intégré à l’acte de communication
  8. Difficulté de compréhension du langage
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55
Q

Quelles sont les cibles thérapeutiques dans le traitement du TSA (2)

A
  • La notion de traitement est discutable.
  • Il existe actuellement un débat à savoir si les TSA représentent des troubles à traiter ou s’ils sont en fait une variante de la normale à respecter dans sa différence.
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56
Q

Le soutien thérapeutique du TSA vise donc à faire quoi? (4)

A
  • Permettre le plein épanouissement des capacités émotionnelles et cognitives de la personne
  • Alléger sa souffrance psychologique lorsqu’elle existe
  • Contribuer à ce que la personne occupe une place sociale à la mesure de ses aptitudes
  • Soigner éventuellement les comorbidités psychiatriques qui, elles, sont des maladies traitables
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57
Q

Le soutien thérapeutique du TSA se réalise de plusieurs façons. Nommez les. (4)

A
  • Traitements biologiques
  • Traitements psychologiques
  • Interventions sociales
  • Traitements alternatifs
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58
Q

Nommez tx biologiques du TSA (3)

A

ce sont les problèmes de comportements ou les pathologies psychiatriques qui sont la cible des médicaments dans le traitement du TSA.

  • Traitements pharmacologiques des comorbidités (voir traitements spécifiques autres sections)
  • Les mouvements répétitifs s’ils deviennent invalidants peuvent être la cible d’antidépresseurs tricycliques et d’ISRS tout comme le traitement du TOC, mais les effets secondaires sont importants et l’efficacité variable.
  • La mélatonine peut être utilisée pour les difficultés reliées au sommeil.
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59
Q

Nommez tx psychologiques du TSA (2)

A

le premier objectif de l’intervention est d’assurer le développement du langage et le fonctionnement dans le groupe de pairs.

  • Il existe deux méthodes dont a pu mesurer l’efficacité : TCC et approches comportementales
  • Gestion de crise : la personne TSA présente souvent des épisodes symptomatiques plus intenses, tels des pics. Durant les crises, des ruptures du fonctionnement surviennent (qui suivent généralement une modification dans la vie, aussi minime soit-elle).
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60
Q

Il faut faire quoi pour la gestion de crire pour les personnes TSA? (4)

A
  • Identifier le changement.
  • Conduire la personne dans un lieu d’isolement en lui expliquant calmement pourquoi on agit ainsi
  • Lui donner l’assurance que ce n’est que provisoire.
  • Lorsqu’elle est calme, on discute avec lui pour comprendre ce qu’il s’est passé. Il possible de communiquer oralement ou par écrit s’il préfère.
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61
Q

Nommez les interventions sociales du TSA (3)

A
  • Guidance parentale et soutien familial: u
    • ne méthode de bonne crédibilité scientifique, elle vise l’augmentation de la communication et permet de redonner aux parents les moyens d’interagir avec leur enfant.
    • Un bénéfice est également noté sur la communication sociale entre parent et enfant.
  • Thérapie d’intégration sensorielle :
    • il existe chez les TSA une perception atypique performante et de comportements répétitifs de recherche ou d’évitement liés à la perception, ce type de thérapie vise à répondre à ce besoin. L’efficacité reste toutefois à être bien démontrée. Dans les milieux scolaires, il en revient d’adapter l’environnement de l’enfant TSA qui présente une hypersensibilité ou autre atypie à des sens
  • Adaptation scolaire dans le système standard :
    • à moins d’avoir un niveau de marginalité avancé, un enfant TSA devrait être scolarisé comme les autres enfants.
    • Elle permet de développer une culture non ségrégative, de lui fournir une formation scolaire possiblement normale et qu’il puisse avoir un contact avec les pairs.
    • La difficulté principale est celle de l’intimidation.
    • L’enseignement devrait adapté dans la mesure du possible, en réorganisant les tâches ou l’environnement pour rendre l’enfant le plus autonome possible.
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62
Q

Nommez les tx alternatifs du TSA (3)

A

les diètes ou les multiples vitamines recommandées par certains ne montrent aucune utilité.

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63
Q

Décrire l’étiologie BIOLOGIQUE du TSA (5)

A
  • l’étiologie des TSA est aujourd’hui considérée comme étant essentiellement génétique.
  • Toutefois, une multitude de gènes sont susceptibles de provoquer la maladie, et une mutation monogénique est parfois suffisante pour la déclencher.
  • Le taux de concordance des monozygotes est de 60% comparativement aux dizygotes qui est de 5%, mais la transmission ne peut qu’être simplement purement génétique puisque le taux n’est pas de 100%.
  • Il est à noter que les parents et la fratrie d’une personne atteinte présentent souvent des forces ou des faiblesses cognitives, une restriction de scolarisation spontanée ou une variété des centres d’intérêt de la même nature que dans les TSA, mais compatible avec une vie adaptée.
  • Certaines mutations transmises aux filles, qui sont plus résistantes à leur pénétrance pour des raisons inconnues, et transmises de manière quasi dominante à leur descendance mâle, correspondent aux formes familiales. Il existe aussi une forme sporadique attribuable à des mutations de novo.
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64
Q

Décrire l’étiologie ENVIRONNEMENTALES ET MÉDICALES du TSA (3)

A
  • des facteurs environnementaux sont suspectés comme étant étiologiques du TSA puisque les jumeaux monozygotes ne sont pas atteints à 100%.
  • Il a été éliminé le facteur immunologique comme étant la cause d’un TSA (vaccin ou autre – BOOM !) ainsi que le facteur allergène.
  • Il est possible que des agents toxiques favorisent le développement d’un TSA, mais de manière non certaine et non spécifique
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65
Q

Il est possible que des agents toxiques favorisent le développement d’un TSA, mais de manière non certaine et non spécifique.

Nommez les. (2)

A
  • Intoxication infraclinique au plomb → atteinte cognitive prédominante sur l’attention et la vitesse de traitement de l’information (mais plus proche du syndrome d’alcoolisation fœtale que du TSA)
  • PCB, diozines, persticides, radiations ionisantes sont d’autres exemples.
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66
Q

Les TSA constituent en une variation de l’architecture neurocognitive distribuée sur de multiples niveaux. Nommez les niveaux. (4)

A
  • Plan microscopique
  • Plan macroscopique
  • Plan synaptique
  • Plan cognitif
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67
Q

Les TSA constituent en une variation de l’architecture neurocognitive distribuée sur de multiples niveaux.

Décrire le plan MICROSCOPIQUE (1)

A

tissu neuronal modifié en frontotemporales, avec diminution de la taille des corps cellulaires et la distance les séparant à l’intérieur des mini-colonnes (?)

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68
Q

Les TSA constituent en une variation de l’architecture neurocognitive distribuée sur de multiples niveaux.

Décrire le plan MACROSCOPIQUE (1)

A

diminution du corps calleux surtout en antérieur, augmentation de la vitesse croissance du crâne et du cerveau à la fin de la première année qui se stabilise à l’âge adulte pour ne concerner que les régions spécifiquement impliquées dans la sémiologie autistique

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69
Q

Les TSA constituent en une variation de l’architecture neurocognitive distribuée sur de multiples niveaux.

Décrire le plan SYNAPTIQUE (1)

A

marqueurs d’hyperplasticité

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70
Q

Les TSA constituent en une variation de l’architecture neurocognitive distribuée sur de multiples niveaux.

Décrire le plan COGNITIF (3)

A

l’ensemble des mécanismes cognitifs est modifié de manière plus ou moins marquée, ou encore de manière avantageuse

  • Encodage de l’information perceptive élémentaire est supérieure chez les TSA dans plusieurs opérations
  • Traitement de l’information privilégie la catégorisation perceptive à la catégorisation sémantique (?)
  • Rôle relatif du langage et des représentations non verbales est moindre chez les TSA.
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71
Q

Nommez : Comorbidités les plus courantes du TSA (11)

A
  • Trouble anxieux ou phobiques (42%)
  • Retard de développement (33%)
  • Troubles spécifiques du langage (20-40%)
  • TDAH (28%)
  • Trouble d’apprentissage (15%)
  • Énurésie (11%)
  • Épilepsie (10%)
  • Tics chroniques (9%)
  • Encoprésie (6,6%)
  • Syndrome de Gilles de la Tourette (4,8%)
  • Particularités sensorielles (hypoesthésie, hypersensibilité ou recherche sensorielle atypique) 45-95% des cas, donc fait plutôt partie du syndrome qu’une comorbidité en soi.
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72
Q
A
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73
Q

Nommez les DDX TSA (5)

A
  • Syndrome de Gilles de la Tourette
  • Trouble obsessionnel- compulsif
  • TDAH
  • Anxiété sociale
  • Personnalité schizoïde
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74
Q

Nommez les concepts communs entre TSA et Syndrome de Gilles de la Tourette (5)

A
  • Réduction de socialisation
  • Comportements répétitifs
  • Plus fréquents chez les garçons
  • Débute en enfance
  • Mêmes comorbidités
75
Q

Nommez les différences entre TSA et Syndrome de Gilles de la Tourette (1)

A
  • Condition de survenue
  • Évolutions différentes
76
Q

Nommez les concepts communs entre TSA et TOC (2)

A
  • Comportements répétitifs
  • Champs d’intérêts restreints
77
Q

Nommez les concepts communs entre TDAH et TSA (2)

A
  • Les patients peuvent sembler indifférents
  • Difficultés d’interaction sociale
78
Q

Nommez les concepts communs entre anxiété sociale et TSA (2)

A
  • Évitement social
  • Claustration
79
Q

Nommez les concepts communs entre personnalité schizoïde et TSA (3)

A
  • Abrasion émotionnelle et désinvestissement social
  • Préfère les activités solitaires
  • Ressemble à la forme de TSA avec QI normal.
80
Q

Nommez les concepts communs entre personnalité schizoïde et TSA (3)

A
81
Q

Nommez les différences entre TOC et TSA (3)

A

Voir tableau 58.4 page 1281 (pas à savoir)

82
Q

Nommez les différences entre TDAH et TSA (2)

A
  • La cause de l’indifférence est différente : compréhension du langage verbal insuffisante dans le cas du TSA
  • Voir tableau 58.5 page 1281 (pas à savoir)
83
Q

Nommez les différences entre anxiété sociale et TSA (1)

A

Normalité des attitudes en interactions sociales dans une situation optimale (familière) pour l’anxiété sociale

84
Q

Nommez les différences entre personnalité schizoïde et TSA (1)

A

Les TSA ont une gamme d’émotions, tandis que les TP schizoïdes sont plutôt indifférents.

85
Q

Le TDAH se définit par 3 grands types de symptômes. Lesquels?

A
  • Inattention
  • Impulsivité
  • Hyperactivité
86
Q

Quel est l’énoncé qui est vrai parmi les suivants concernant l’épidémiologie du TDAH?

  • a) Le TDAH touche environ 5 à 8 % des enfants. Et 4.4% des adultes
  • b) Le TDAH est plus prévalent chez les filles que chez les garçons, dans un ratio de variant de 3 pour 1.
  • c) Le marché de la médication est en chute libre depuis la publication du DSM-IV
  • d) La grande majorité des enfants devenus adulte ne rencontre plus de symptômes de TDAH.
A
  • VRAI a) Le TDAH touche environ 5 à 8 % des enfants. Et 4.4% des adultes
  • b) Le TDAH est plus prévalent chez les filles que chez les garçons, dans un ratio de variant de 3 pour 1.
    • Faux : ratio 3 H : 1 F chez les enfants et 1 H : 1 F chez les adultes ce qui sous-tend un sous-diagnostic chez les femmes en bas âge.
  • c) Le marché de la médication est en chute libre depuis la publication du DSM-IV
    • Faux. La constatation que la pathologie se poursuit à l’âge adulte et la meilleure classification amenée par le DSM-IV a fait passer le marché des médicaments pour le TDA/H de 15 millions à 7 milliards !!! (2013)
  • d) La grande majorité des enfants devenus adulte ne rencontre plus de symptômes de TDAH.
    • Faux. Plus de la moitié des enfants présentant un TDA/H garderont des symptômes significatifs à l’âge adulte.
87
Q

Au niveau étiologique, nommez 3 grands types de facteurs contributifs à la présence du TDAH en donnant 2 à 3 exemples de « preuves » relatives.

A

Les causes du TDAH sont multifactorielles, mais c’est une maladie bien étudiée pour laquelle plusieurs réponses sont disponibles.

  • Facteurs environnementaux
  • Facteurs génétiques
  • Facteurs neurophysiologiques
88
Q

Nommez les Facteurs environnementaux associés au TDAH (4)

A

il y a une multitude de facteurs associés, dont les principaux sont :

  • Tabagisme / consommation importante d’alcool / expositions aux métaux lourds chez la femme enceinte
  • Prématurité (petit poids de naissance), diabète gestationnel et grossesses gémellaires
  • Chimiothérapie et radiothérapie chez l’enfant
  • L’environnement psychosocial dans lequel l’enfant grandit (mais la façon d’élever un enfant ne change pas le risque).
89
Q

Nommez les Facteurs génétiques associés au TDAH (1)

A

une implication génétique serait notée dans 80% des cas, ce qui rend le trouble aussi héréditaire que la taille. Le risque pour un parent de transmettre le TDAH à son enfant (s’il est le seul atteint dans le couple) est de 50%.

90
Q

Nommez les Facteurs neurophysiologiques associés au TDAH (2)

A

des anomalies au niveau du fonctionnement du cerveau ont été mises en évidence : lobe frontal et ses connexions aux noyaux gris centraux, et certaines zones du cervelet.

  • Les adolescents TDAH auront un délai de 30% dans la maturation de leur région corticale
  • La transmission synaptique et un déficit d’automodulation par des neurotransmetteurs (DA, NA) sont des hypothèses probables.
    • La DA sert entre-autres à susciter et à maintenir l’intérêt sur une tâche
    • La NA sert entre-autres à filtrer les stimuli non pertinents et à faciliter la fluidité pour passer d’une tâche à l’autre
    • Un système DA/NA efficace permet donc de s’attarder sur une tâche et de changer au moment

opportun

* N.B. : C’est à ce niveau que les médicaments agissent.
91
Q

Vrai ou Faux

Aucun test n’est assez spécifique ou sensible pour permettre de confirmer ou d’infirmer un diagnostic de TDAH.

A

L’évaluation clinique demeure la pierre angulaire.

92
Q

Vrai ou Faux

Il existe un excellent test en neuro-imagerie permettant de diagnostiquer le TDAH

A

Faux.

  • On n’a que des données expérimentales sur des petites cohortes de patients.
  • Il est d’ailleurs intéressant de mentionner que les psychostimulant normalise le défaut d’activation du cortex cingulaire chez les patients TDA/H (pattern d’activité différent).
93
Q

Vrai ou Faux

L’EEG d’un TDAH est pathognomonique du trouble en présentant un tracé désorganisé et immature en « U » dit de Purkinje.

A

Faux.

  • Il n’y a d’ailleurs aucun tests sanguins, neuropsychologiques ou d’imagerie cérébrale spécifique au TDA/H.
  • Le diagnostic est essentiellement clinique.
94
Q
A
95
Q

Vrai ou Faux

Un rapport scolaire est totalement inutile dans le diagnostic du TDAH car « rien qu’à voir, on voit bien ».

A

Faux.

Le point de vue externe des personnes voyant évoluer le patient est très précieux et contribue à l’évaluation en fournissant différentes perspectives.

96
Q

Vrai ou Faux

Comme le TDAH est simplement le résultat d’un manque de maturation du système d’inhibition, il est clair que ce trouble n’a pas d’impact sur la conduite automobile.

A

Faux.

  • Le diagnostic touche les patients dans plusieurs sphères de leur vie, notamment au niveau social, familial et / ou professionnel.
  • De plus, les TDA/H ont plus de chance de faire des accidents (2 – 4 fois le risque).
97
Q

Par rapport au TDAH chez l’ENFANT, décrire :

  • Impulsivité
  • Hyperactivité
  • Inattention
A
  • Impulsivité :
    • L’impulsivité se remarque par des gestes ou des paroles irréfléchis
  • Hyperactivité
    • Hyperactivité franche
  • Inattention
    • Les enfants perdent habituellement plus les objets
98
Q

Par rapport au TDAH chez l’ADULTE, décrire :

  • Impulsivité
  • Hyperactivité
  • Inattention
A
  • Impulsivité
    • L’impulsivité se traduit chez l’adulte par des décisions impulsives au travail, dans la vie quotidienne et familiale. Elle peut mener à des conflits interpersonnels, des altercations et la prise de risque
    • Conduite automobile trop rapide, imprudente et conduite sexuelle à risque.
    • Impulsivité dans les dépenses et les décisions
  • Hyperactivité
    • L’hyperactivité peut être remplacée par de l’impatience et l’irritabilité en situation d’inaction.
    • Ils se disent agités ou submergés et s’adonnent aux sports ou aux activités motrices peu importe son âge
  • Inattention
    • Les adultes se plaignent habituellement plus de perdre du temps
99
Q

Nommez les ddx du TDAH (7)

A
  • Troubles anxieux
  • Troubles dépressifs
  • Troubles bipolaires
  • Utilisation de substances stimulantes
  • Troubles de la personnalité
  • Troubles d’apprentissage (spécifiques ou globaux)
  • TSA
100
Q

Nommez les CONCEPTS COMMUNS et DIFFÉRENCE entre trouble anxieux et TDAH (3)

A
  • En comorbidité : l’anxiété peut être secondaire aux échecs vécus par le TDAH. L’anxiété affecte ensuite la concentration et aggraver les échecs.
  • Thérapies offertes : intervention comportementale, TCC
  • Traiter le TDAH s’il est la source d’anxiété. L’Atomoxétine est la molécule de choix
101
Q

Nommez les CONCEPTS COMMUNS entre TDAH et Troubles dépressifs (3)

A
  • Les patients dépressifs peuvent présenter pendant un épisode dépressif une perte de mémoire court terme, de l’irritabilité, de l’impulsivité, des troubles difficultés de concentration et de l’agitation
  • Les patients TDAH peuvent se sentir impuissants face à leur difficulté et des Sx dépressifs sont possibles
  • Les deux entités peuvent coexister : il faut déterminer si la dépression est primaire ou secondaire au TDAH
102
Q

Nommez les DIFFÉRENCES entre TDAH et Troubles dépressifs (3)

A
  • L’apparition séquentielle des symptômes.
  • Les symptômes sont durant un épisode dépressif
  • ** en cas de comorbidité, choisir un antidépresseur qui agit également sur la DA et la NA
103
Q

Nommez les CONCEPTS COMMUNS entre TDAH et troubles bipolaires (2)

A
  • Il est rare qu’ils coexistent.
  • Un patient TDAH avec un épisode dépressif peut donner l’impression d’avoir un trouble bipolaire lorsque les symptômes se résorbent.
104
Q

Nommez les DIFFÉRENCES entre TDAH et troubles bipolaires (3)

A
  • Les symptômes du TDAH sont présents dès l’enfance et chronique
  • L’humeur est réactive, mais non cyclique dans le TDAH
  • Considérer le trouble bipolaire si les symptômes sont thymiques importants, cycliques, épisodiques et distincts, il doit être traité prioritairement.
105
Q

Nommez les CONCEPTS COMMUNS entre TDAH et l’utilisation de substances stimulantes (2)

A
  • Les patients TDAH présentent un risque élevé de consommation
  • Les personnes qui consomment peuvent aussi développer des troubles de l’attention, d’autocontrôle et de comportements
106
Q

Nommez les CONCEPTS COMMUNS entre TDAH et troubles de la personnalité (1)

A

Parfois les TP limite sont impulsifs, réactifs et se plaignent également de difficulté d’attention

107
Q

Nommez les DIFFÉRENCES entre TDAH et troubles de la personnalité (1)

A

Réaction d’abandon, de rage, de vide intérieur, les comportements manipulateurs, l’utilisation de mécanisme de défense primaire (clivage par exemple), l’angoisse d’abandon, les actions autodestructrices ne sont pas présents dans le TDAH

108
Q

Nommez les CONCEPTS COMMUNS entre TDAH et Troubles d’apprentissage (spécifiques ou globaux) (2)

A
  • Beaucoup de TDAH rapportent avec de la difficulté dans la lecture, la prise de note, leur texte et écriture, la production écrite et peuvent mimer un trouble d’apprentissage.
  • On estime à 30% des patients avec un TDAH qui souffre d’un vrai trouble d’apprentissage (comorbide).
109
Q

Nommez les DIFFÉRENCES entre TDAH et Troubles d’apprentissage (spécifiques ou globaux) (1)

A

Difficulté de mouvement et de coordination parfois présentes chez les personnes avec troubles d’apprentissage

110
Q

Nommez les CONCEPTS COMMUNS entre TDAH et TSA (1)

A

Le TSA a préséance sur le TDAH lorsque diagnostiqué (impact sur les stratégies d’interventions).

111
Q

Nommez les DIFFÉRENCE entre TDAH et TSA (1)

A

Apparition tardive du langage, rigidité cognitive, préoccupations excessives et inhabituelles dans des domaines d’intérêt particulier orientent plus vers le TSA

112
Q

Nommez les causes organiques du TDAH (10)

A
  • Exposition à des drogues ou substances toxiques durant la grossesse
  • Complications périnatales avec encéphalopathie
  • Troubles génétiques et de métabolisme
  • Déficits sensoriels, visuels ou auditifs
  • Dysfonction thyroïdienne, diabète
  • Troubles hématologiques (anémie)
  • Tics, épilepsie
  • Traumatisme craniocérébral (attention, les individus TDAH sont plus à risque également)
  • Apnée du sommeil, narcolepsie, hypersomnolence diurne idiopathique (attention, 25-50% des personnes TDAH présentent aussi des troubles du sommeil). La cause peut être la surstimulation avant le coucher (télévision, jeux vidéo), l’hyperactivité en tant que telle, d’autres veulent travailler plus pour rattraper le temps perdu et l’effet de la médication qui prend fin peut donner le sentiment d’avoir beaucoup d’énergie en fin de soirée.
  • Les problèmes d’obésité et d’énurésie sont fréquents chez cette clientèle.
113
Q

Nommez les tx du TDAH (3)

A
  • Psychoéducation est le traitement qui prime. PAS LA MÉDICATION.
  • Saine hygiène de vie
  • Traitement biologique SI stratégies non pharmacologiques ne fonctionnent pas assez.
    • Psychostimulants
    • Non-stimulants
114
Q

Par rapport au tx du TDAH , nommez les méthodes : Psychoéducation est le traitement qui prime.

A
  • Techniques d’organisation du temps / résolutions de problèmes
  • Site d’Annick Vincent pour beaucoup d’informations et de trucs
115
Q

Nommez les types de psychostimulants pour le TDAH (2)

A
  • Produits à base d’amphétamines (AMPH)
  • Produit à base de méthylphénidate (MPH)
116
Q

Nommez les : Produits à base d’amphétamines (AMPH) (2)

A
  • ​Libération immédiate (Dexedrine)
  • Libération prolongée (Adderall / Vyvanse)
117
Q

Nommez les : Produit à base de méthylphénidate (MPH) (2)

A
  • Libération immédiate (Ritalin)
  • Libération prolongée (Biphentin / Concerta)
118
Q

Nommez les non-stimulants pour le TDAH (2)

A
  • Atomoxétine
  • Guanfacine à libération prolongée
119
Q

Décrire le mécanisme d’action du tx biologique du TDAH (1)

A

agit sur la neurotransmission du système dopaminergique ou noradrénergique

120
Q

Comment utiliser les tx biologiques du TDAH (5)

A
  • Ajustement progressif
  • Viser un contrôle optimal des symptômes toute la journée
  • Priorisation des médicaments à longue action et viser 1 molécule si possible
  • Attention puisque peut augmenter un trouble anxieux et certains troubles moteurs
  • Attention pour l’abus de substances
    • Diversion : utilisation pour un usage non thérapeutique ex : diminuer la fatigue
    • Abus : utilisation en vue d’un plaisir ou d’un effet de bien-être
121
Q

Concernant le TOP et le TC, lequel des énoncés suivants est faux (5)

  1. L’opposition est toujours pathologique
  2. Les garçons seraient 2 à 3 fois plus préalents que les filles pour le diagnostice de TC
  3. Les filles seraient de plus en plus accusées pour TC au tribunal de la jeunesse
  4. La présence du chromosome Y est le plus grand facteur de risque à un TC ou un TOP (y compris la testostérone)
  5. L’approche pharmacologique est la monothérapie à tenter en première intention
A
  • L’approche pharmacologique est la monothérapie à tenter en première intention

Faux. Les traitements biologiques, par exemple les psychotropes, doivent être utilisés en association avec des interventions psychosociales.

122
Q

Au niveau pronostic, quels sont les facteurs de mauvais pronostic pour le TOP et TC? (10)

A

Une grande partie des enfants TOP ne développeront pas un TC à l’adolescence. Les caractéristiques suivantes sont un facteur de mauvais pronostic :

  • Début des comportements avant l’âge de 10 ans
  • Comportements perturbateurs dans différents milieux
  • Être victime de violence physique
  • Contrôle parental excessif ou inexistant
  • Adhésion des parents à des valeurs antisociales
  • Utilisation de drogues avant 15 ans
  • Placement à l’extérieur du domicile familial
  • Pauvreté et milieu défavorisé
  • Décrochage scolaire
  • Pairs délinquants

Les jeunes qui ont ces caractéristiques deviennent pour un grand nombre (23-41%) des adultes avec traits marqués de la personnalité antisociale.

123
Q

Décrire l’épidémiologie des TOP et TC (4)

A
  • 2 H : 1 F,
  • plus fréquent chez les jeunes,
  • 6-16 % des ados H
  • et 2 -9 % des ados F
124
Q

Nommez les facteurs biologiques : des TOP et TC (4)

A

plusieurs aspects présents chez les parents peuvent prédisposer l’apparition d’un TC :

  • Psychopathologie, toxicomanie ou traits antisociaux chez l’un des parents biologiques
  • Usage d’alcool, de tabac, de drogues, une nutrition déficiente et l’absence de suivi médical durant la grossesse (autant pour le TOP que le TC)
  • Complications médicales (HTA, Vo gravidiques) et psychiatriques (anxiété, dépression, psychose) durant la grossesse et l’accouchement
  • Le plus grand facteur de risque est la présence d’un chromosome Y → testostérone → agressivité
125
Q

Nommez les facteurs phychologiques : des TOP et TC (8)

A

Une variété de facteurs augmentent le risque de comportements perturbateurs et de délinquance chez l’enfant :

  • Tempérament difficile (difficulté à être réconforté, hypersensibilité aux stimuli externes, insensibilité aux punition)
  • Un QI plus faible que la moyenne
  • Difficultés d’apprentissage en lien avec une atteinte neurologique et une baisse de l’estime de soi
  • Impulsivité et le manque d’habiletés sur le plan psychomoteur (augmente le risque de trauma crânien et de comportements perturbateurs).
  • Recherche de sensations fortes
  • Comorbidité du TDAH (jusqu’à 80% des TC)
  • Rejet ou intimidation à l’école ou dans son voisinage
  • Dans une moindre mesure, l’exposition à la violence (jeux vidéos, télévision) peut faciliter le passage à l’acte des adolescents prédisposés ou fragiles.
126
Q

Nommez les facteurs environnementaux : des TOP et TC (3)

A
  • Souffrir de pauvreté, vivre dans un quartier désorganisé, défavorisé et violent, fréquenter une école peu structurante et peu encadrante, et faire partie d’une minorité constituent des facteurs de risque pour les comportements déviants, oppositionnels et perturbateur durant l’enfance et l’adolescence.
  • La fréquentation de pairs délinquants ou toxicomanes en est également un pour la délinquance juvénile.
  • Les problèmes familiaux sont les facteurs de risque les plus étudiés et peuvent être classés en deux catégories :
    • Perturbations familiales générales
    • Pratiques parentales spécifiques
127
Q

Les problèmes familiaux des TOP et TC sont les facteurs de risque les plus étudiés et peuvent être classés en deux catégories.

Nommez les perturbations familiales générales (8)

A
  • Discorde familiale
  • Violence conjugale
  • Comportements antisociaux ou toxicomanie chez l’un ou l’autre des parents
  • Mère monoparentale, mère adolescente
  • Nombreux conjoints (instabilité relationnelle)
  • Dépression ou anxiété chez la mère
  • Famille nombreuse
  • Nombreux déménagements
128
Q

Les problèmes familiaux des TOP et TC sont les facteurs de risque les plus étudiés et peuvent être classés en deux catégories.

Nommez les Pratiques parentales spécifiques (8)

A
  • Bon soutien familial
  • Capacité d’attachement sécure
  • Attitude positive, qui accepte l’autorité et les interventions
  • Bon QI
  • Bonne réussite scolaire
  • Participation dans des activités prosociales (scolaire, sportive, communautaire, etc.)
  • Bonne capacité d’adaptation.
129
Q

Vrai ou Faux

Un acte judicieux, voire grave, signe nécessairement un diagnostic de TC ou de psychose.

A

Faux

Un acte judicieux, voire grave, ne signe pas nécessairement un diagnostic de TC ou de psychose.

130
Q

Nommez ddx : TOP ou TC

A
  • TDAH
  • Trouble anxieux (y compris le TSPT)
  • Toxicomanie
  • Dépression
  • Maladies neurologiques (épilepsie, séquelle traumatique crânienne)
  • Psychose
131
Q

Nommez les types de tx : TOP et TC (2)

A
  • Interventions psychosociales
  • Traitements biologiques
132
Q

Nommez les interventions psychosociales du TOP et TC (3)

A
  • l’entraînement aux habiletés parentales est la méthode la plus efficace pour diminuer les comportements inadéquats chez l’enfant et les adolescents avec TOP ou TC.
  • Les parents sont encouragés à utiliser des renforcements positifs, éviter les punitions corporelles et ils apprennent à négocier de façon adéquate avec leur enfant.
  • D’autres méthodes sont disponibles :
    • Entraînement à la résolution de problèmes
    • Thérapie multi-systémique
    • Gestion de la colère
    • Thérapie familiale, les camps dans la nature, les boot camps, traitement résidentiel en institution, etc.
    • La thérapie individuelle introspective comme seul traitement des TC n’est pas efficace, mais peuvent encourager le patient dans la prise en charge de son trouble.
133
Q

Nommez les tx biologiques du TOP et TC (3)

A
  • les psychotropes doivent être utilisés avec des psychothérapies pour le traitement des TC et des TOP.
  • La pharmacothérapie est utile, mais non efficace si employée sans autre intervention.
  • On recommande une faible dose et d’augmenter graduellement.
    • Au suivi, évaluer l’adhésion, les effets secondaires et la consommation de substances.
    • Il n’y a pas de médicaments reconnus, il faut y aller en fonction des symptômes.
134
Q

Nommez les médicaments utilisés dans TOP et TC (4)

A

Il n’y a pas de médicaments reconnus, il faut y aller en fonction des symptômes.

  • Les psychostimulants sont indiqués si le TDAH est comorbide.
  • Les antipsychotiques sont souvent les plus prescrits pour le TC et TOP, et il recommande ceux de 2e génération.
  • Le lithium peut être utilisé pour le traitement de l’agressivité et l’impulsivité associées au TC.
  • Les ISRS pour les jeunes avec symptômes dépressifs ou anxieux
135
Q
A
136
Q

Concernant les troubles dépressifs chez l’enfant et l’adolescent, quel énoncé est faux parmi les suivants

  • a)Le diagnostic de trouble disruptif avec dysrégulation de l’humeur est une nouvelle entité diagnostique b)L’opposition peut être une manifestation de dépression chez l’adolescent
  • c)Chez les adolescents, on observe une prévalence accrue de dépression chez les filles
  • d)Chez les enfants en dépression, des tentatives de suicides surviennent moins fréquemment que chez l’adulte
  • e)Le risque de suicide chez l’adolescent déprimé est diminué à l’introduction d’un anti- dépresseur
A

e)Le risque de suicide chez l’adolescent déprimé est diminué à l’introduction d’un anti- dépresseur

137
Q

Dérire l’épidémiologie : les troubles dépressifs chez l’enfant et l’adolescent (2)

A
  • Chez l’adolescent : 4-9% (accrue chez la femme, en raison d’un risque augmenté de 1,5 à 3X)
  • Chez l’enfant d’âge scolaire : 1-2,5% (sans différence entre les genres).
138
Q

Faire une description clinique : les troubles dépressifs chez l’enfant et l’adolescent (6)

A
  • Généralement, un état dépressif apparaît graduellement sur une période de quelques semaines à quelques mois.
  • Le patient se sent fatigué, la concentration est diminuée et l’indécision s’installe ce qui rend les choix soudainement compliqués.
  • Les patients découvrent que ce qui leur procurait habituellement plaisir le laisse sans joie, c’est ce que l’on nomme anhédonie.
  • Conséquemment, l’intérêt pour les activités s’amenuise, le désir d’agir aussi, une tristesse diffuse et presque constante s’installe.
  • Chez les enfants et les adolescents, la dépression ressemble à celle chez les adultes.
  • Certains manifestent, au lieu de la tristesse, une humeur irritable et labile, de l’intolérance à la frustration, des colères, des plaintes, un retrait social ou une régression des comportements.
139
Q

Décrire : Trouble disruptif avec dysrégulation de l’humeur (1)

A
  • particulier à la clientèle pédopsychiatrique, les manifestations cliniques majeures incluent des crises de colère fréquentes déclenchées par toute frustration et une humeur chroniquement irritable ou colérique entre les crises de colère.
    • Permet de bien distinguer le trouble de la bipolarité de celui de la dépression chez l’enfant
140
Q

Décrire le risque suicidaire che les troubles dépressifs (3)

A
  • environ 60% des jeunes ayant une dépression majeure ont des idées suicidaires et 30% feront une tentative.
  • Ceci s’observe dans un ratio 2.5 H : 1 F.
  • L’abus de substances est également fréquent.
141
Q

Nommez les manifestations de la dépression chez l’enfant (8)

A
142
Q

Nommez les manifestations de la dépression chez l’adolescent (10)

A
143
Q

Nommez traitements chez l’enfant et l’adolescent avec trouble depressif (2)

A
  • Antidépresseurs
  • Psychothérapie
144
Q

Décrire les antidépresseurs dans le tx du trouble dépressifs chez l’enfant et l’ado (2)

A
  • semble efficace, mais moins que chez l’adulte..
  • On retient toutefois que les bénéfices attendus sont moindres et les risques plus grands que chez l’adulte ; le bilan demeure positif, mais il convient de choisir judicieusement les médicaments et d’avoir un suivi serré avec cette clientèle.
145
Q

Nommez les antidépresseurs dans le tx du trouble dépressifs chez l’enfant et l’ado (1)

A

Fluoxétine est la seule molécule présentement approuvée, en dosage faible et progressif.

146
Q

Décrire la psychothérapie dans le tx du trouble dépressifs chez l’enfant et l’ado (3)

A
  • les bénéfices de la psychothérapie sont réels et divers modèles thérapeutiques sont disponibles, mais l’efficacité reste modeste.
    • La thérapie individuelle est souvent offerte au jeune
    • Offrir au parent une psychoéducation au sujet du diagnostic et du traitement, cibler les tensions familiales et offrir des conseils éducatifs.
    • Chez l’enfant, si l’épisode dépressif s’accompagne de perte de poids et d’appétit qui peut compromettre le développement de l’enfant, il est conseiller d’user de la psycho + pharmacothérapie.
147
Q
A
148
Q

Nommez des données du suicide pour les enfants et adolescents au Québec (4)

A
  • Au Québec, le suicide est l’une des principales causes de mortalité (1/3) des décès chez les enfants et les adolescents.
  • Deuxième cause chez les 15 à 19 ans
  • Troisième cause chez les 10 à 14 ans
  • Le ratio moyen est de 2,5 garçons pour 1 fille
149
Q

Vrai ou Faux

Le tiers des jeunes qui se sont suicidés ont reçu des services de centres jeunesse (moins de 18 ans)

A

Vrai

150
Q

Vrai ou Faux

Une haute proportion de ces jeunes (42%) avaient reçu des services psychiatriques dans l’année qui précède leur décès.

A

Faux

Une faible proportion de ces jeunes (12%) avaient reçu des services psychiatriques dans l’année qui précède leur décès.

151
Q

Vrai ou Faux

Une majorité (90%) des jeunes qui se suicident présente un trouble mental au moment de leur décès

A

Vrai

152
Q

Vrai ou Faux

80% des jeunes qui se suicide avaient de comorbidités tels que des ATCD familiaux.

A

Faux

60% des jeunes avaient de comorbidités tels que des ATCD familiaux.

153
Q

Vrai ou Faux

La relation entre l’orientation sexuelle et les comportements suicidaires est bien établie

A

Vrai

154
Q

Complétez la phrase

Concernant le tx des troubles depressifs, l’augmentation de l’impulsivité est reliée à une _____ de la 5HT et les antidépresseurs mettent quelques semaines à fonctionner.

A

BAISSE

155
Q

Concernant le tx des troubles depressifs, l’augmentation de l’impulsivité est reliée à une baisse de la 5HT et les antidépresseurs mettent quelques semaines à fonctionner.

Considérant ce fait, qu’est-ce qu’on peut conclure? (3)

A
  • Les premières semaines de début de traitement sont les plus à risque
  • Un suivi plus serré est nécessaire
  • Des études épigénétiques sont nécessaires pour comprendre pourquoi paradoxalement certains jeunes traités avec des antidépresseurs démontrent plus d’impulsivité.
156
Q

L’anxiété de séparation est un des troubles les plus fréquents chez l’enfant. À quel âge l’observe-t-on à son zénith ?

A

7-9 ans

157
Q

Décrire l’épidémiologie : Anxiété de séparation (3)

A
  • 3 –5%
  • pic à 7 – 9 ans
158
Q

Décrire l’épidémiologie : TAG (4)

A
  • 1.4 % chez les enfants
  • 2.3 – 4.6 % chez les ados
  • 2-3 F : 1 H
  • Âge médian d’apparition : F=17 H=19
159
Q

Décrire l’épidémiologie : Phobie sociale (2)

A
  • 0.5 % chez enfant
  • 2 – 4 % ado
160
Q

Décrire clinique : Anxiété de séparation (3)

A
  • Dure au moins 4 semaines
  • Il est souvent inquiet pour ses parents
  • Le sommeil peut être perturbé
161
Q

Décrire clinique : TAG (1)

A

Mêmes critères que chez les adultes, sauf qu’un seul item de l’élément C est requis chez les enfants.

162
Q

Décrire clinique : Phobie sociale (4)

A

Même symptômes qu’adulte, quoique les signes peuvent être différents :

  • pleurs,
  • accès de colère,
  • freezing,
  • mise en retrait ou mutisme sélectif (forme sévère de phobie sociale)
163
Q

Nommez ddx : Anxiété de séparation (4)

A
  • TAG
  • Phobie spécifique
  • Phobie sociale
  • TDA/H
164
Q

Nommez ddx : TAG (2)

A
  • TCC
  • ISRS
165
Q

Nommez ddx : Phobie sociale (2)

A
  • TCC et thérapie familiale +++
  • ISRS si haute atteinte fonctionnelle
166
Q

Nommez tx : Anxiété de séparation (2)

A
  • TCC familiale et individuelle avec exposition aux situations anxiogènes
  • Si anxiété aiguë → ISRS
167
Q

Nommez tx : TAG (2)

A
  • TCC
  • ISRS
168
Q

Nommez tx : Phobie sociale (2)

A
  • TCC et thérapie familiale +++
  • ISRS si haute atteinte fonctionnelle
169
Q

Décrire l’évolution : Anxiété de séparation (2)

A
  • Facteur de risque pour dépression et les autres troubles anxieux.
  • Si traité, ø d’étude qui montre un impact sur le développement d’une autre psychopathologie
170
Q

Décrire l’évolution : TAG (1)

A

Associée à un risque accru de psychopathologie et à une certaine chronicité

171
Q

Décrire l’évolution : Phobie sociale (1)

A

La réponse au traitement est excellente, s’il n’est pas traité, cela mène vers des troubles anxieux et la dépression, et le pronostic est plus sombre.

172
Q

Décrire l’épidémiologie : Anorexie (4)

A
  • 1.1 – 2.2 % à vie
  • Incidence la plus élevée chez les ado de 15 – 19 ans
  • 10 – 15 F : 1 H (ados et adultes)
  • 7 F : 1 H (< 12 ans)
173
Q

Décrire l’épidémiologie : Boulimie (3)

A
  • 1 – 2 % à vie
  • pic d’incidence à 16 – 20 ans
  • F>H
174
Q

Décrire l’étiologie : Anorexie et boulimie (8)

A
  • Multifactorielle
  • Bio : études sur les jumeaux → génétique explique 50-80%
  • Circuits sérotoninergiques
    • associés à l’humeur dysphorique et à l’évitement de la souffrance
  • Circuits dopaminergiques
    • associés à un dysfonctionnement du système de récompense
  • Traits prédisposant (névrotisme, inhibition, évitement de la souffrance, perfectionnisme, conscience entéroceptive déficiente)
  • Dénutrition → perturbations neurochimiques → cercle vicieux
  • Psycho : lien entre le comportement (traits mentionnés ci-hauts), vécu d’expériences difficiles, ATCD d’abus sexuels, changements de la puberté
  • Sociale : caractéristiques parentales, traits TOC, idéalisation de minceur par les médias
175
Q

Décrire clinique et dx : Anorexie (5)

A
  • Refus de maintien d’un poids santé mais appétit conservé.
  • Distorsions corporelles et stratégies malsaines pour perte de poids
  • Pensées compulsives
  • Isolement social progressif
  • Clinique : caractérisé par leur restriction, leur peur et leurs distorsions
176
Q

Décrire clinique et dx : Boulimie (3)

A
  • Ø de sous-type suite au DSM-V
  • C’est la quantité excessive et non la nature de celle-ci qui importe
  • Clinique : caractérisé par les épisodes, les comportements et leur fréquence
177
Q

Nommez ddx et comorbidités : Anorexie et boulimie (7)

A
  • Plus la règle que l’exception
  • Trouble de l’humeur,
  • TPL (boulimique),
  • TP groupe C (anorexie),
  • TP obsessionnels et évitant sont les plus diagnostiqués en TCA (les 2),
  • troubles anxieux,
  • abus de substances (boulimique)
178
Q

Nommez tx : Anorexie et boulimie (7)

A
  • Retour au poids santé et correction des sx alimentaires + traitement complications physiques
  • Hospitalisation :
    • Rarement en boulimie.
    • En anorexie, on hospitalise selon la clinique
  • Suppléments de B12, folates, Vit D et calcium si besoin.
  • Ø Tx biologiques, parfois ISRS et antipsychotiques (anorexie) et antidépresseurs et benzo (boulimie) si vraiment nécessaire
  • TCC diminue les risques de rechute mais n’aide pas lors de la dénutrition et la reprise de poids (anorexie) / perte de poids (boulimie)
  • Lors d’une thérapie psychologique, le soutien est d’une EXTRÊME importance.
  • L’approche la plus souvent utilisée allie des aspects psychoéducatifs, TCC et psychodynamique.
179
Q

Décrire le taux de rémission : Anorexie (2)

  • <4 ans
  • >10 ans
A

Taux de rémission :

  • <4 ans : 45% ado, 30%adultes
  • >10 ans : 75% ado, 50-70% adultes
180
Q

Nommez les facteurs de bon pronostic : Anorexie (2)

A

Absence de TP et courte durée de la maladie avant tx = facteurs de bon pronostic

181
Q

Décrire pronostic : Boulimie (3)

A
  • <4 ans : 40 % > 4 ans : 66%
  • Rechutes fréquentes
  • Chronicité élevée
182
Q
A
183
Q

Nommez les indications d’hospitalisation en cas d’anorexie chez l’ADULTE (7)

A
184
Q

Nommez les indications d’hospitalisation en cas d’anorexie chez L’ADOLESCENTE (13)

A