Thèmes 6 à 11 Flashcards
(62 cards)
Qu’est-ce que l’intersectionnalité?
Concept qui analyse comment différentes identités marginalisées (genre, race, classe sociale) interagissent pour influencer l’expérience de victimisation et de criminalisation.
L’intersectionnalité met en lumière les complexités des expériences vécues par les femmes dans le système de justice.
Que signifie ‘trop peu pour compter’ dans le contexte de la criminalité féminine?
Les femmes représentent environ 25% des personnes criminalisées, entraînant une absence de statistiques détaillées sur leur criminalité.
Cette invisibilité statistique contribue à leur marginalisation dans les recherches sur la justice pénale.
Comment le système de justice pénale est-il décrit en relation avec le genre?
Il est souvent ‘aveugle au genre’, ne tenant pas compte des spécificités liées aux expériences des femmes criminalisées.
Cela résulte d’une conception traditionnelle des savoirs criminologiques basée sur l’expérience masculine.
Quels sont les principaux stéréotypes associés aux femmes criminelles?
Les femmes criminelles sont souvent vues comme des exceptions ou des figures masculines, marginalisant leurs véritables expériences.
Les représentations médiatiques renforcent ces stéréotypes, les présentant comme ‘masculines’ ou ‘lesbiennes’.
Comment les femmes sont-elles perçues dans le système pénal?
Perçues comme moins responsables et moins dangereuses, ce qui peut minimiser la gravité de leurs actes criminels.
Cela contribue à leur invisibilisation dans les statistiques et les politiques pénales.
Quelles sont les principales catégories de crimes impliquant des femmes devant les tribunaux?
- Crimes contre les biens (32%)
- Crimes contre les personnes (20%)
- Infractions contre l’administration de la justice (20%)
- Crimes liés aux stupéfiants (7%)
Ces statistiques montrent la nature des infractions commises par les femmes dans le système pénal.
Qu’est-ce que le traitement préférentiel des femmes dans le système pénal?
Indulgence envers les femmes considérées comme fragiles et moins responsables de leurs actes criminels.
Cela peut se traduire par des peines moins sévères, comme dans les cas d’infanticide.
Quelle est la thèse de la femme maléfique?
Croyance selon laquelle les femmes sont traitées plus sévèrement car elles transgressent non seulement la loi, mais aussi les normes de genre traditionnelles.
Cette thèse souligne la double déviance perçue des femmes dans le système pénal.
Quel est le rôle des médias dans la représentation des femmes criminalisées?
Les médias contribuent à créer et à reproduire des stéréotypes de genre, souvent en présentant les femmes criminelles comme déviantes des rôles traditionnels.
Cela inclut la sexualisation et la stigmatisation des femmes dans le discours public.
Quelles sont les tendances de la représentation médiatique des femmes entre les années 1930 et 2010?
1930-1940: Mère, épouse, ménagère; 1950: Vilaine fille; 1970: Hippie et terroriste; 1980: Criminalité liée à la libération féminine; 1990: Filles racisées et attachantes; 2000: Séries sur femmes criminalisées; 2010: Retour de la femme qui tue.
Ces évolutions montrent comment les perceptions des femmes évoluent en fonction des contextes sociaux et politiques.
Qu’est-ce que la thèse chevaleresque?
Croyance selon laquelle les femmes sont traitées avec plus d’indulgence dans le système pénal en raison de leur fragilité perçue.
Cela reflète une attitude paternaliste envers les femmes, souvent en fonction des stéréotypes de féminité.
Qu’est-ce que le sexisme bienveillant?
Protection et récompense des femmes se conformant aux normes de genre traditionnelles.
Ce type de sexisme peut masquer des attitudes hostiles envers les femmes qui ne se conforment pas à ces normes.
Quels sont les principaux défis des femmes dans le système de justice pénale?
- Invisibilisation des expériences féminines
- Stéréotypes et biais dans le traitement
- Représentations médiatiques déformées
- Difficultés de réinsertion sociale
Ces défis sont exacerbés par des structures sociétales et des normes de genre dominantes.
Quelles sont les deux attitudes dichotomisées qui affectent la perception des femmes?
Traitement chevaleresque et traitement maléfique.
Ces attitudes influencent la façon dont les femmes sont perçues et traitées dans le système judiciaire.
Quelles sont les quatre raisons pour lesquelles le traitement chevaleresque devient inapproprié?
- Crimes haineux
- Affaiblissement de la présomption d’innocence
- Non-conformité aux expectatives sociales
- Répétition de l’acte
Ces raisons justifient une attitude hostile envers les femmes transgressant les normes sociales.
Vrai ou faux: La justice pénale est perçue comme un moyen de contrôler les femmes non-conformes.
Vrai.
Cela souligne la fonction de la justice pénale dans le maintien des normes de genre.
Quels groupes de femmes subissent une punitivité accrue?
- Femmes/filles de couleur
- Femmes/filles pauvres
- Jeunes femmes/filles
L’intersection des identités entraîne une plus grande punitivité.
Quelles sont les tendances observées concernant les femmes devant les tribunaux?
- Moins de femmes devant les tribunaux
- Moins d’accusations multiples
- Moins de verdicts de culpabilité
- Moins d’emprisonnements
- Plus d’arrêts de procédures
- Plus de peines avec surveillance communautaire
Ces tendances indiquent un traitement différentiel.
Qui a décrit les femmes criminelles comme plus terribles que les hommes criminels?
Ces idées proviennent des théories de Lombroso.
Il soutenait que les femmes criminelles transgressent à la fois la loi et leurs rôles sociaux.
Quelles sont les deux tendances dans la réaction du système pénal à l’égard des femmes?
- Traitement chevaleresque
- Traitement hostile
Ces tendances reflètent des attitudes sexistes envers les femmes dans le système judiciaire.
Quels problèmes sont souvent rencontrés par les femmes criminalisées présentés dans la conférence?
- Problématique de consommation
- Problèmes de santé mentale
- Problèmes de santé physiques
- Antécédents de contact avec le système de santé mentale
Ces problèmes sont souvent liés à la criminalisation des femmes.
Pourquoi les prisons ne sont-elles pas propices aux interventions thérapeutiques pour les femmes?
- Manque d’intimité
- Violence
- Conditions de détention qui peuvent aggraver l’état mental
Ces facteurs rendent difficile la réhabilitation des femmes incarcérées.
Vrai ou faux: Les femmes récidivent moins que les hommes dans les tribunaux normaux.
Vrai.
Cependant, dans les tribunaux de santé mentale, les femmes peuvent récidiver plus que les hommes.
Quels types de crimes ont conduit à l’incarcération de femmes au XIXe siècle?
- Adultère
- Avortement
- Prostitution
- Incorrigibilité
Ces motifs étaient souvent liés aux normes sociales de l’époque.