Toxidermies Flashcards
(42 cards)
Citez 1 lésion pathognomonique de toxidermie
Érythème pigmenté fixe
Médicaments fréquemment impliqués (3 types ++)
- AINS
- antibiotiques
- antiépileptiques
- Ampicilline, pénicilline G, céphalosporines*
- Nitrazépam, Barbiturates*
- Propoxyphène*
- Furosémide*
Facteurs favorisants (7)
- Âge
- Sexe féminin
- polymédication
- Immunosuppression : SIDA, lymphomes, leucémies…
- Infections virales : EBV, CMV, VIH, HHV6
- HLA
- déficits enzymatiques (acétyleurs lents, déficit en glutathion…)
Les 2 pathogenèse de toxidermie (2)
- 3
- 2
- Toxidermie de type immuno-allergique :
- Imprévisible
- indépendant de la dose
- Médiée par des IgE ou LT
- Toxidermie de type non immunologique :
- « idiosyncrasique »
- dépendant de la dose
Types d’hypersensibilité (4)
- Type I : IgE spécifiques (immédiat)
Typique urticaire - Type II : IgG spécifiques => active le complément => cytotoxicité.
Typique purpura thrombopénique - Type III : complexes immuns circulants (association IgG ou IgE spécifiques avec l’allergène)
Vascularite, maladie sériques - Type IV : LT spécifiques
TEN, PEAG, eczéma
Citez 3 toxidermies bénignes = 98%
- Exanthème maculo-papuleux
- Urticaire : min-h
- Érythème pigmenté fixe : < 48h
Citez 3 toxidermies sévères = < 2%
- Syndrome de Stevens-Johnson (SJS) ou Lyell (NET)
- Syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse (DRESS)
- Pustulose exanthématique aigüe généralisée (PEAG)
Etiologies fréquente exanthème maculo-papuleux
- Antibiotiques (aminopénicillines, sulfamides, céphalosporines, anti-TBC)
- Anti-comitiaux, allopurinol, produits de contraste iodés, AINS
Clinique exanthème maculo-papuleux
- Débute quand?
- Clinique cutané 5
- Associé 2
- Guérison

- Début : 1 - 2 sem post TTT
- Signes cutanés :
Symétrique (tronc et racine des membres)
Lésions FIXES
Visage, paumes et plantes en général respectées
PAS d’atteintes muqueuses
Polymorphisme lésionnel : macules, papules, purpura non palpable (MI) - EF et prurit discret-modéré fréquent
- Guérison spontanée 1-2 semaines sans séquelles
Histologie exanthème maculo-papuleux 3
- Peu spécifique
- Infiltrat lymphocytaire péri-vasculaire
- Quelques nécroses kératinocytaires

DD exanthème maculo-papuleux 3
- Exanthèmes para-infectieux viraux :
EBV, adénovirus, entérovirus, primo-infection VIH, HHV6, parvovirus B19, CMV - Syphilis secondaire
- GVH (greffon vs hote) aigüe –> Polymorphisme lésionnel et éosinophilie sont suggestifs d’une toxidermie
Traitement exanthème maculo-papuleux 2
- Identification et arrêt du médicament en cause
- Stéroïdes topiques peuvent aider (prurit)
Critères de sévérité toxidermie (6)
- Oedème du visage / main / pieds
- Éosinophilie marquée
- Atteinte des muqueuses, conjonctives
- Douleurs cutanées, brûlures oculaires
- Couleur grisâtre, décollement cutané
- Altération de l’EG
Mécanismes oedème 2
- 4
- 4
-
Immunologique
- Hypersensibilité IgE spécifiques
- Hypersensibilité par activation du complément ou complexes immuns
- Auto-immunité : auto-anticorps anti-FcεRI ou anti-IgE
- Défaut d’inhibition d’un médiateur (C1 estérase)
-
Non-immunologique
- Apport ou libération d’histamine
- Stimulation mastocytaire directe (opiacés)
- Cholinergique
- Médicaments : aspirine, AINS, IEC
Formes cliniques urticaires (2)
- Urticaire superficielle (forme commune)
- Urticaire profonde (forme rare) : oedème de Quincke = angio-oedème
qq minutes à quelques heures
Clinique urticaire superficielle
- Lésion élémentaire 4
- Chronologie 1

- Lésions élémentaires :
- Papules ou plaques érythémateuses / rosées
- oedémateuses à bords nets
- Souvent pâleur centrale due à l’oedème intense
- Migratrices et prurigineuses
- Chronologie : disparition en < 24h (pas de cicatrice) –> Biopsie pas nécessaire
Histologie urticaire superficielle 4

- Oedème
- vasodilatation
- infiltrat de lymphocytes
- éosinophiles
Clinique urticaire profonde
- Lésion élémentaire 3
- Chronologie
- Signes précoces 3
- Risque 2

- Lésions élémentaires :
- Tuméfaction ferme, mal limitée, ±érythémateuse
- ø prurit mais sensation douloureuse
- Localisations : cutanée ou muqueuse => visage (++ lèvres et paupières)
- Chronologie : + temps à disparaître (~48h)
- Signes précoces :
- dysphonie,
- hypersalivation,
- troubles de déglutition
- Risque : asphyxie (ORL), choc anaphylactique
Formes évolutives urticaires (2)
- Aigue (< 6S)
- Chronique (> 6S) : par poussées
Causes urticaires aigues (3)
- Médicaments (10 %) :
- AINS, aspirine : syndrome de Fernand Widal = Asthme + polypose nasale + intolérance à l’aspirine
- Pénicillines, anesthésiques généraux, IEC
- Produits de contraste iodés, sérums et vaccins
- Infections (respiratoires), aliments, idiopathiques (50 %)
Prise en charge urticaire aigue 2
- Bonne anamnèse + examen clinique pour diagnostic étiologique
- Pas d’examens complémentaires nécessaires
Traitement choc anaphylactique 3
- Adrénaline SC, IM ou IV : répéter toutes les 10-15 minutes (dose totale = 1 mg)
- Antihistaminiques IV : clémastine (Tavegyl®)
- Corticoïdes IV : prednisolone (Ultracortène H®)
DD urticaire 4
- Eczéma au stade initial
- Pemphigoïde bulleuse débutante
- Érythème polymorphe
- Mastocytose
Traitement urticaire (2)
-
Bloc histamine / effets :
- Antihistaminiques H1
- OU Antihistaminiques H2
- OU Antidépresseurs tricycliques : doxépine
- Corticoïdes 3-5j : associé à anti-H1 + anti-H2 si urticaires aigües très étendues –> risque rebond
- Anti-leucotriènes : montélukast - Omalizumab : anti-IgE - Cyclosporine : dernier recours







