Trijuridismes Flashcards

1
Q

Pourquoi coloniser? Cela dépend des colonisateurs… dans le cas du Québec, qu’est-ce que les français cherchaient?

A

Des richesses notamment de l’or. Ils ont plustôt trouvés de la fourrure

Ils ont aussi voulu augmenter leur pouvoir en tant que puissance sur le mond entier

Continuer le prosélistisme; évangélisation des populations;

Géographiquemment. Les colonisateurs français cherchaient une autre route pour allez vers l’Asie plus précisément l’Inde.

Sur le plan de la population française elle-même, il y avait un manque de terre. Pourquoi est-ce qu’il manquait de terres? Le droit successoral. En effet, c’était le fils aînés qui héritait de terre d’après le droit successoral français. Et donc, à la recherche de terres; ils quittent en Nouvelle-France

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2
Q

La Nouvelle-France était-elle plus grande que le territoire Québecois que nous connaissont aujourd’hui?

A

Oui, on ne peut dire aujourd’hui que N-F = Québec. Auparavant, il y avait des parties des États-Unis comme la Louisianne qui était inclus ainsi que des régions de l’Ontario et des provinces maritimes (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse et l’Acadie) au Canada qui était peuplé de colons.

En 1663, le N-F devient une province de la France sous la Couronne de Louis 16 avec un système féodal

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3
Q

Pourquoi le Québec a un système mixte?

A

Le Québec c’est d’abord une histoire française en pays canadien.

Québec a été colonisé parce qu’on cherchait des ressources. Prosélytismes, on va convertir les autres peuples.

Les missionnaires embarquent aussi. Les gens s’embarquent aussi pour aller faire fortune. Jacques Cartier plante une croit en 1534 et revendique le territoire au compte du roi François 1er.

La ville de Québec est fondée en 1608 par Samuel de Champlain. La nouvelle-France devient une province royale sous Louis XIV.

La présence française n’étais pas forte partout. Le système féodal à la française a été implanté. Les français ne sont pas les seuls intéressés par le territoire. 1497, Cabot, 1611 baie d’Hudson.

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4
Q

2- La guerre franco-anglaise et la perte de la Nouvelle France

A

La guerre éclate entre la France et l’Angleterre, l’Angleterre gagne et la France cède la Nouvelle-France à l’Angleterre en 1763 (Traité de Paris).

La Common Law ne s’applique pas nécessairement. Avec la proclamation royale on applique la Common Law (1763).

Les québécois ne sont vraiment pas contents. Problème de religion, de langue et de droit. Problème d’identité complète.

L’acte de québec 1774 rend aux québécois les lois du Canada en matière de propriété et de droit civil.

Cette guerre qui va se dérouler entre les métropoles et dans ses colonies. Gagné par les anglais et se termine par le Traité de Paris (1763)

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5
Q

Le Traité de Paris (1763) et la Proclamation royale (1763)

A

Cède la N-F à l’Angleterre et La proclamation royale de 1763 : Instaure la Common Law sur le territoire de la Nouvelle-France

Traité de Paris:
- Constate la victoire de l’Angleterre face à la France.
- La France va céder des territoires à l’Angleterre dont la Nouvelle-France qui passe sous le contrôle anglais.

La Proclamation royale (1763):
- Cruciale pour comprendre la mixité d’aujourd’hui au Canada.
- Qu’est-ce qui va arriver au droit qui s’appliquait dès lors en Nouvelle-France? La Proclamation royale va venir dire que la Common Law s’applique en Nouvelle-France dans toutes les matières.
- . Pourquoi est-ce qu’il fallait une proclamation royale pour dire que c’est la Common Law qui va s’appliquer au niveau du droit? Puisque l’Angleterre avait une doctrine en matière d’application de la Common Law qui dit qu’il fallait avoir une proclamation royale si la population était civilisé (c’escot une courtoisie de l’Angleterre). Dans le cas, ou elle ne l’était pas la Common Law pouvait s’appliquer automatiquement ex. Les populations de droit coutumier en Australie. Au Québec, une certaine résistance à se développer… non seulement ils perdent leur droit; ils perdent aussi leur langue puisque la langue anglophone va s’imposer et leur religion qu’ils sentent ménacés (religion catholique québecoise vs. protestantisme anglaise). Suite à la résistance…

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6
Q

L’Acte de Québec (1774)

A

Rend au Canada les lois du canada en matière de propriété et de droit civil.

L’Acte va s’appliquer seulement au Québec et non, en Nouvelle-Écosse et Nouveau-Brunswick

Pourquoi?
- Étant donné la déportation des populations Acadiens dans les maritimes par les anglais dès 1755 puisqu’ils convoitaient leur terres. Déportés dans des conditions déplorables un peu partout… France, Lousianne, Virginie, … Les Francophones qui sont restés dans les provinces maritimes se sont ceux qui se sont cachés dans les bois pour éviter cette déportation.
- Ainsi, ces populations francophones se sont franchement diminués tandis qu’au Québec, le français et cette culture commune d’influence française à persiste et donc l’Acte de Québec ne visait que le Québec ou il y avait une véritable résistance à la Common Law.

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7
Q

a) « Les lois du Canada »

A

Au Québec, le droit qui s’applique est le droit coutumier français et des coutumes locales qui se sont développées petit à petit et du droit religieux en ce qui concerne la famille, par exemple, et les ordonnances royales faites en France et locales faites par le représentant du roi en Nouvelle-France.

Il y a aussi le droit romain auquel on se tourne lorsqu’on n’a pas de solution. Situation de pluralisme juridique. Ce sont ces lois du Québec qu’on restitue au Québec.

En matière de propriété et de droit civil. Désigne le droit privé, qui règle les relations entre les individus

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8
Q

b) « La propriété et les droits de citoyens »

A

Dans le droit privé on retrouve essentiellement le droit civil, droit de la famille, droit des biens, droit des successions, droit commercial et procédure civile.

C’est la proclamation royale et l’acte de Québec qui font que nous avons un système de droit mixte.

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9
Q

a) Le code civil du Bas-Canada (1866)

A

Création du Code Civil du Bas Canada en 1866: une année avant la loi consti. Et de la création de la fédération canadienne:

Ce n’est pas un hasard en effet le Québec veut entrer dans cette fédération qui va coexister avec le reste des provinces canadiennes qui ont la Common Law

■ Pourquoi avoir écrit le code un an avant? Pour éviter l’influence de la majorité, écrire le code civil les aide à maintenir leur droit français et à éviter qu’il y ait confusion et ainsi une tendance à appliquer la Common Law. Ainsi, le fait d’avoir ce point de références va aider a maintenir le droit civil québecois.

De quoi s’inspire les Québecquois pour écrire le CCBC de 1866? Le Code civil Français. (pour les allemands, écrire un nouveau code a été très long)

1867 AANB : Art.92 Compétence exclusive des provinces en matière de droit privé. Le Québec rentre dans le dominion du Canada (loi constitutionnelle de 1867).

Le Québec veut mettre sous clé son droit civil avant de rentrer dans le dominion. Il y entre avec son code civil (Code civil du Bas-Canada). On s’inspire donc du Code Napoléon (1804) pour créer le nôtre. Il y a 3 grandes différences entre les 2

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10
Q

3 différences

A
  • Esprit des 2 codes
  • Langue
  • Au niveau du fond du droit
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11
Q

Esprit des 2 codes:

A

les français:
- On veut bâtir un nouveau droit
- esprit de transformation, afin de transformer la société

Les québécois:
- Ont des idéaux différents
- Les québécois eux, veulent conserver leur droit et le protéger des influences de Common Law. Esprit de protection.
- pensent comme un coffre-fort dans lequel ils vont mettre le droit d’inspiration française.
- Pourquoi le mettre dans un code ça protège mieux? Plus facile de trouver une règle de droit dans un code civil

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12
Q

Langue

A

Les français:
- Le Code civil français est unilingue
- Réprimer tous les particularismes régionaux (Bretons, Provençal…).

Les québécois:
- bilingue et les 2 versions ont la même autorité.
- Le Code a été rédigé en français et traduit par la suite. Parfois les traductions induisent en erreur.

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13
Q

Au niveau du fond du droit

A

Rajouter des matières qui ont été oubliés dans le Code Napoléon comme le droit commercial

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14
Q

Le Code civil du Québec (1994)

A

Beaucoup de choses ont changés en matière de droit des obligations, droit de la famille, etc. Quand un code devient vieux et qu’il ne correspond plus à la société, on peut le changer morceau par morceau. L’avantage c’est que c’est moins de travail. L’inconvénient est qu’il peut y avoir des contradictions entre les morceaux. On ne mesure pas toujours l’impact des changements sur le reste. On peut aussi écrire un nouveau Code civil. Dès 1965, il y a un office de la révision du code. Tous les professeurs d’université en droit sont consultés, les juges, etc. Entre en vigueur le 1er janvier 1994

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15
Q

Est-ce que le C.c.B.C. reste important?

A

Droit transitoire (règles appliquées lorsque l’on change les articles. Ex. incident arrivé avant le changement officiel mais juger/décider après l’adoption. Il existe la loi sur l’application de la réforme du code civil (LRCC, à la fin du CCQ).

Problématique en matière de divorce après 1994, des obligations et particulièrement, le droit des biens). C’est ce qui se passe lorsqu’on remplace une loi par une nouvelle.

Pourquoi remplace-t-on le CCBC en 1994?
- Pour moderniser le Code. L’on tente de mettre des concepts qui ne vieillit pas (mais ce n’est pas parfait). Le droit de la famille change drastiquement et va être modernisé.
- Aussi, le droit des obligations (ex. contrat) idées plus modernes. Dispositions transitoires qui disent que dans certaines circonstances où l’on doit encore appliquer le C.c.B.C. droit des biens est le plus concerné.
- Dans le cas de la servitude. On peut aussi comprendre comment les dispositions ont évoluées.

Aspect pratique : En matière de servitude, il y a des dispositions qui sont restées les mêmes. Donc la jurisprudence est encore appliquée et c’est plus pratique d’avoir les bons articles du code.

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16
Q

Qu’est-ce qui va plus vite que changer un Code au complet?

A

Modification de lois sur les sujets touchés

Mais quel est l’inconvénient de ceci? Risque d’avoir des contradictions entre le droit des biens et de la famille par exemple.

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17
Q

Pourquoi ça peut être utile d’avoir les deux codes?

A

Pour faire une interprétation sur certaines nouvelles articles.

Le nouveau code n’a pas tous changer et l’on peut continuer de regarder d’anciennes décisions qui ont des articles de CCBC comme référence pour trouver des réponses.

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18
Q

Pourquoi le droit des biens sera le plus ‘’pénible’’ pour les gens?

A

l existe une notion «perpétuelle» (une fois créé il passe et suit jusqu’au fond, ex. Servitude), dans la LRCC, l’on dit que lorsque cela a été donné avant 1994 il faut appliquer l’ancien code civil.

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19
Q

Portrait instantané du juge québécois avec le droit français

A

Juge québécois (système bijuridique)

Ressemble plus à un juge de CL qu’a un juge français. On a voulu faire cette distinction pour leur donner plus de prestige. (Mieux pour lui, car il aura plus de prestige, plus de pouvoir, il créé du droit, ce qui n’est pas le cas dans les systèmes d’inspiration civiliste)

Pourquoi? Pourquoi a-t-il un statut valorisé?

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20
Q

Un statut valorisé

A
  • Le nombre de juges
  • L’outrage au tribunal
  • Les règles pratiques
  • Les compétences en matière constitutionnelle
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21
Q

Le nombre de juges:

A

La jurisprudence, le précédent sera vu en revenant

Le juge québécois ressemble à un juge de common law. 20 juges pour la cours d’appel.

Cours suprême 9.

En cours suprême en France, la cour de cassation, a au moins 100 juges. Ici les juges ont plus de prestige

Donc quand les juges sont moins nombreux, ils ont plus de prestige

Il va de soi que lorsqu’il a 100 juges qui siègent, on ne connait pas nécessairement qui rend le jugement tandis qu’en droit civiliste on reconnait plus des juges. De plus, c’est plus difficile atteindre le statut de juge puisqu’ils sont uniquement 9. Donc, c’est plus prestigieux.

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22
Q

L’outrage au tribunal (arts. 49 à 54 C.P.C.)

A

Quand on désobéi à un ordre du tribunal, on est puni

C’est une injonction. Infraction pénale Peut se faire sanctionner par l’emprisonnement. L’autorité des cours est en jeux donc la sanction est une sanction pénale et est administré comme il le faut

En France, il faut vraiment avoir fait qqch de très grave, pas pcq y’a une insulte contre un juge que ça serait un outrage

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23
Q

Les règles de pratique:

A

Au Québec, les règles de pratique sont contenues dans le C.p.c sous formes de loi dans un code

Au Québec, on peut ajouter à ces règles. On reconnait un certain pouvoir de création.

Quand il y a un trou dans le CPC, la cour peut préciser ça elle-même, pas besoin de se tourner vers le législateur (France).

Mais, les juges québécois comme les juges de CL, on le pouvoir de faire au sein de la cour leur propre règle de pratique pour combler les trous.

Peuvent créer du droit puisqu’ils sont influencés par la common law

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24
Q

Les compétences
en matière constitutionnelle

A

Tous les juges au Canada, à tous les niveaux, sont compétents à tous les niveaux, dans toutes les matières.

Quelle que soit la question en première instance, on est compétent.

Répartition des compétences à la façon common law.

Les juges québécois sont compétents dans toutes les matières. Juges puissants et prestigieux.

Architecture fédérale aussi donne plus de pouvoir aux juges.
Ce n’est pas le cas en France. C’est comme si y’avait 3 cours suprême

La cour de cassation qui est compétente tout matière sauf celle que la loi lui enlève

Le conseil d’état compétent en matière administrative

La cour constitutionnelle qui est compétente en matière constitutionnelle.

Compétences très divisées

Si vous êtes un juge, vous avez plus de pouvoir/prestige au Québec. Pour les juges être compétent en matière constitutionnelle, ils ont plus de pouvoir car ils évoluent la constitution.

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25
Q

À quoi ressemble le juge?

A
  • juge français
  • juge québécois
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26
Q

Le juge français

A

Ils sont anonymes et détachés de ce qu’ils font: ils interprètent de façon créative et active.

Alors qu’au niveau de leur statut les juges français ont très peu de statut (de prestige), on ne connaît pas leur nom. Les jugements ne sont pas écrit au « je »; c’est plutôt la Cour qui parle. On peut donc dire que c’est dépersonnalisé, c’est anonyme. Le statut émane de la révolution française.

Statut lié au nombre de juges qui siègent à la Cour d’appel du QC il y a 20 juges et 9 juges à la Cour suprême du Canada. Tandis qu’en France, l’équivalent de la Cour suprême au Canada c-a-d la Cour de Cassation = plus de 100 juges.

27
Q

Le juge québécois

A

On les connait beaucoup mieux. Ils sont d’ailleurs comme des juges de la Common Law pour une partie de leur fonction; surtout pour la partie droit public - là ou ils doivent appliquer de la Common Law.

Si vous devez être juge… vaut mieux l’être dans un système de Common Law puisqu’ils ont là beaucoup plus de prestige, un statut valorisé.

Si vous êtes prof, vaut mieux l’être en Allemagne (beaucoup d’importance pour développer le droit).

Facteurs:
- Le nombre de juges
- Sanctions pénales lors d’outrage au tribunal; ordre du juge désobéit. Ex. si vous insulter le juge, vous demandera de sortir et vous devrez payer une amende pénale tandis qu’en France ce n’est pas l’équivalent de l’outrage au tribunal dans le système Français. De là, le statut du juge en découle

28
Q

Compétence en matière constitutionnelle

A
  • Le juge québécois
  • Les systèmes civilistes
  • France vs Angleterre
29
Q

Le juge québécois

A

Ex. de la Cour supérieur, cour de première instance qui la compétence la plus large

Peut-il répondre à une question constitutionnelle dans un litige du droit des biens? Ex. question sur la Charte. Oui, il peut répondre à tous, à priori, les juges dans les systèmes de Common Law sont compétents dans toutes les matières sauf ce que la loi leur retire et donne a une Cour spécifique ex. La Loi sur l’impôt avec la Cour fédéral des impôts.

Canada:
- Pour les juges du Canada, leur compétence en toutes les matières fait qu’ils ont un meilleur statut.

30
Q

Les systèmes civilistes

A

les matières sont divisées.

En France, la Cour de Cassation est la Cour la plus haute dans à peu près tout mais pas en matière constitutionnelle. Pour ce, il existe une Cour séparée. De même pour les litiges en matière de droit administratif.

Comme si il y avait trop Cour suprême… en droit privé ? En droit administratif et en droit constitutionnel

Les juges ont donc pas autant de prestige ni de pouvoir… n’ont pas de compétence en toutes les matières. Compétence limitée en France

31
Q

France vs Angleterre

A

En Angleterre aussi, les juges de Common Law ont une compétence en matière constitutionnel
- Mais différent au Canada quand même; le Canada qui est un État fédéral; querelles de compétences entre provinciale/fédérales, c’est litige sont tranché par les juges et donc, en matière constitutionnelle les juges au Canada ont encore plus de pouvoir.
- Angleterre un État unitaire au niveau des compétences

32
Q

Une relation de concurrence avec la Common Law

A

Lorsque l’on est face à un problème en Cour (aujourd’hui)
Nouvelle condition d’exercise de la prostitution dans des maisons clause
Dans un système ou les deux peuvent créer du droit… Qu’elles sont les avantages vs. inconvénients.

création des lois

Application de la Common Law

33
Q

Création des lois

A

Avantages
- Elles sont générales; s’applique à tous
- Prendre le temps d’être éclairé sur la question avec l’invitation d’experts, la création de commission

Désavantages
- Souvent, du désaccord et de la division à l’intérieur du parlement. Et donc, le processus est très long.
- Pas nécessairement représentative de la population pensons au problème des lobbys avec beaucoup d’argent qui tente de faire imposer ce qui leur sont le plus avantageux & pensons au gouvernement majoritaire
vs. minoritaire
- Les parlementaires ont souvent le désir d’être ré-elu et donc, ils sont stratégiques dans leur décision

34
Q

Application de la Common Law

A

Avantages
- S’applique obligatoirement aux parties et elle forme un précédent

Désavantages
- Les juges doivent rendre un jugement au plus vite… ils ont des délais à respecter
- Ne peuvent inviter d’experts, seul l’avocat le peut

35
Q

Le juge est une personne

A

Les jugements sont très personnalisés

Parlent à la première personne et on sait qui sont les juges.

36
Q

Les opinions dissidentes

A

Les juges qui ne sont pas d’accords, on a une place pour eux dans la forme du jugement.

Ce n’est pas le cas dans les autres pays civilistes. Au niveau du statut, les juges québécois ressemblent à des juges de common law et non pas comme les juges civilistes

37
Q

Forme des jugements rendu en France vs. au Québec

A

France:
- on ne connaît pas le nom du juge qui rend le jugement puisque c’est écrit au nom de la Cour
- Pas de la personne. Dépersonnalisé

Québec
- on suit le modèle des jugements de la Common Law
- Le juge est une personne; il dit «je» et il dit ce qu’il pense.
- Évidemment, cela lui donne plus de prestige puisqu’il peut s’exprimer plus librement…

38
Q

Les opinions dissidentes.

A

France:
- pas de possibilités de dissidence, toujours la Cour qui parle avec une «espèce» d’unanimité (qui est fausse en pratique- forcément des juges qui étaient pas d’accord).
- Pourquoi? Pour projeter l’idée que le Code a déjà décider et que nous faisons que l’appliquer, le juge n’a rien fait de spéciale

Québec:
- Cour supérieure: juste 1 juge donc pas de dissidence
- Cour d’appel: dissidence possible puisque 3 ou 5 juges.
- Et donc Le juge québécois s’est comme un juge de la Common Law; ce n’est pas un juge à la française au niveau de son statut.

39
Q

La notion de jurisprudence

A

L’ensemble des décisions de justice rendues par une certaine cours, pendant une certaine année, etc. Jugements. Pendant la république romaine, l’apparition du mot jurisprudence. Réflexion prudente du droit. L’équivalent de la doctrine aujourd’hui. On entend aussi cela aujourd’hui comme la théorie du droit. Rejoint plutôt le sens romain du droit

juridprudencia romaine

jurisprudence moderne

40
Q

la juridprudencia romaine

A

c’est la science du droit qui élabore de concepts généraux, sorte le droit de la procédure des cours de justice.

C’est plus qu’une doctrine. C’est une doctrine certainement mais va jusqu’à la science du droit.

La jurisprudence, au sens romain, les gens consultent les jurisconsultes ce qui a une influence sur le législateur et juges… la jurisprudence devient une source de droit au moment qu’elle est codifiée dans le digeste (code justinien).

41
Q

La jurisprudence moderne

A

c’est les décisions rendues par les cours. Sont des décisions judiciaires sont sources de droit dépendamment du système. Exemple : pas une source de droit dans le secteur civiliste tandis qu’en common law, ce l’est

42
Q

Est-ce qu’elles sont source de droit? (jurisprudence)

A

Ce n’est pas une source de droit égale à la loi

Système de Napoléon

Les juges au moment de Napoléon ne sont plus des esclaves de la loi. Ils sont des bouches de la loi et interprètent le code. Ils doivent l’interpréter sinon ils commettent un délit de justice. Ils ne peuvent pas refuser de juger parce que la loi est obscure. Mais ils ne peuvent pas émettre des règles générales comme le législateur (les arrêts de règlements. Ils sont interdits dès la révolution française et ça continue après). Le juge civiliste n’est pas un législateur, donc il ne peut pas faire des règles générales et c’est pour ça que la jurisprudence n’est pas une source de droit dans les systèmes civilistes. Elles n’ont pas de valeur obligatoire pour tout le monde dans le système. Les jurisprudences sont des décisions judiciaires, elles ne sont pas source de droit. La jurisprudence n’est pas égale à la loi, c’est une source indirecte. La jurisprudence est quand même importante.

43
Q

Quelle est l’importance de la jurisprudence?

A

Elle peut avoir une valeur persuasive
- Les décisions qui sont rendues par la cour d’appel du Qc (par exemple) ont une force persuasive plus grande. Si je la cite devant un juge de la cour de Qc, je vais persuader le juge de la cour de QC qu’il faut interpréter la loi de comme ça. On espère devant un juge qui est plus bas dans la pyramide que l’interprétation par un juge d’une cour plus haute va avoir un poids. Par contre, ce n’est pas une force obligatoire.

44
Q

Ecq la jurisprudence n’est quand mm pas obligatoire pour certaines personnes?

A

La décision est obligatoire pour les parties. C’est le principe de l’autorité relative. Oui la décision ne lie pas les autres personnes dans le système mais pour les parties en instance ça les lies.

45
Q

Qu’est-ce qu’on regarde lorsqu’on utilise les décisions antérieures en droit civil?

A
  • L’interprétation de loi
  • Dans le droit civil on n’utilise pas le précédent
  • Comment interpréter la notion du cout/ le dommage
  • Le juge regarde l’interprétation de la loi donnée dans les décisions et dans la doctrine - C’est une source d’interprétation
  • Dans les décisions, le juge commence avec l’article du code et puis l’interprétation.
  • Le code ne définit pas l’interprétation de la loi

Dans le droit public on n’interprète pas la loi comme dans le droit civil mais plutôt comme la Common Law

46
Q

La notion de précédent

A
  • Notion générales
    -Notion historique
47
Q

Notion générale

A

On ne parle pas souvent de jurisprudence. En common law, le terme n’est pas utilisé de la même manière. Le terme précédent est plus utilisé. Le terme précédent n’a pas la même valeur et elles, elles vont être obligatoires. En common law, les règles de common law et d’équity se retrouvent dans les jugements écrits. Ils sont donc une source de droit.

C’est l’idée qu’on doit décider aujourd’hui si ce qu’on a décidé hier est similaire. C’est l’idée d’une continuité dans le droit. On décide pareil. Il y 2 sens au mot précédent. Quand on dit le précédent Motherwell c. Motherwell; on cite un précédent telle affaire. Le sens de l’affaire décidée antérieurement. Quand on dit précédent, on parle aussi de système ou mécanisme du stare decisis. On ne parle pas de la même chose, c’est quelque chose de plus compliqué. Ce sont les règles techniques qui permettent de savoir quelles décisions ont valeur de précédent et comment on peut l’appliquer à notre affaire. Décider qu’elle affaire a valeur de précédent.

48
Q

Notion historique

A

La notion de précédent est beaucoup plus vielle que le mécanisme du stare decisis.

En Angleterre, il n’y a pas d’appel avant les judicatures acts, donc pas de mécanisme du précédent.

49
Q

Comment identifier les décisions ayant valeur de précédent?

A
  • Perspective verticale
  • Perspective horizontale
  • Perspective transversale
50
Q

Perspective verticale

A

Les décisions d’un cours supérieure dans la pyramide sont obligatoires pour les cours qui sont en dessous dans la hiérarchie.

Au Québec, 3 étages; cour du Québec, cour supérieure et cour d’appel (et cour suprême, mais on sort de la pyramide).

En Angleterre, par les judicatures acts; haute cour, cour d’appel, cour suprême d’Angleterre (Chambre des Lords).

51
Q

Perspective horizontale

A

Est-ce qu’une cour est liée par ses propres décisions?

En Angleterre, la cour d’appel est liée par ses propres décisions, mais pas la chambre des lords. Eux font un peu plus ce qu’ils veulent.

Au Canada, c’est un peu plus flou. De manière absolue, les décisions d’une cour n’ont pas valeur de précédent pour cette même cour. Ça ne veut pas dire que les cours changent toujours d’idée. Par principe, on ne juge pas toujours différemment pour garder une certaine stabilité

52
Q

Perspective transversale

A

C’est la verticale à l’envers.

Si une décision d’un juge d’une juridiction plus basse aura valeur de précédent pour une cour plus haute.

Parfois; quand cette décision tranche une
question d’intérêt général à laquelle un juge a répondu.

C’est une nouvelle question à laquelle le juge a répondu d’une manière satisfaisante pour les autres cours.

Conforme au second corps de la common law, le savoir commun des professionnels.

Elle doit aussi être traitée comme un précédent par des juges placés au dessus. On ne le voit qu’à l’usage, avec le temps

53
Q

La distinction entre les faits, la ratio decidendi et l’obiter dictum

A

Où est la règle dans une décision de 100 pages? Pour la trouver, il faut faire une espèce de travail de découpage. On doit classer les affirmations du juge en 3 catégories : Les faits, La ratio decidendi et l’obiter dictum. Les juges disent tout ce qu’ils veulent, ils parlent au je. C’est à l’avocat d’interpréter le précédent. Ce n’est pas une science exacte. 2 personnes peuvent l’interpréter différemment.

  • Les faits
  • Le ratio decidendi
  • Les obiter dicta
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Q

Les faits

A

Circonstances du cas pratique.
Ex : Décision Motherwell c. Motherwell (problème de harcèlement téléphonique, pas de tord d’atteinte à la vie privée, car ça n’existait pas, mais extension du principe de nuisance) VS un vieux monsieur qui appelle souvent la voisine par erreur. Oui on a un problème d’appel téléphonique, mais dans les faits pertinents de Motherwell, il y a une intention de nuire.

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Q

La ratio decidendi

A

C’est la raison pour décider.

Les motifs pour la décision

Elle se résume souvent en une phrase ou 2.

C’est un travail d’interprétation, on doit la sortir du jugement, mais ce n’est pas nécessairement la même chose pour les 2.

Ex : dans Motherwell; le harcèlement téléphonique peut être une forme de nuisance. On ne sépare pas la ratio des faits. On doit toujours les mettre en relation, car les faits permettent de comprendre la ratio decidendi. Ils nous disent quand les faits nous permettent de venir à cette conclusion. La quantité d’appel, le trouble dans la vie quotidienne, etc. On les prend ensembles. On regarde les faits pertinents.

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Q

Les obiter dicta

A

Pas de valeur obligatoire.

Affirmations du juge qui peuvent être intéressantes, mais on n’en a pas besoin pour comprendre la ratio.

Ex : le téléphone est une invention de Graham Bell. Un
juge qui aurait pu décider sur telle autre base, qu’il n’utilise pas. On peut les laisser de côté. Les obiter dicta de la cour suprême sont plus importants et peuvent nous intéresser. Valeur persuasive pour telle autre d’affaire, même si elle peut changer d’idée. On y fait plus attention

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Q

Les étapes du raisonnement

A

Quand on veut appliquer le précédent, on doit d’abord faire tout le travail d’interprétation sur le précédent. On va essayer de l’appliquer à l’affaire en question. C’est un travail d’argumentation. On doit convaincre le juge
que notre interprétation est la meilleure.

Après, on compare les faits pertinents. Ils doivent être identiques dans les 2 affaires.

Ex : Motherwell, ce n’est pas un problème de nuisance dans l’affaire du vieux monsieur car il le fait sans l’intention de nuire. C’est un élément de faits très important. Ce qui a poussé le juge à conclure que c’est une nuisance c’est que madame Motherwell le faisait avec l’intention de nuire. Ça nous permet de voir si on peut appliquer la ratio ou pas. On appelle ça une distinction et ça fait échouer l’application du précédent.

58
Q

Les dissidences

A

En général, les décisions de la cours suprême commencent par le jugement de la majorité.

Par la suite, il peut y avoir plusieurs jugements dans la minorité.

Un juge peut rendre un jugement dissident, différent des autres.

Les juges dissidents ne sont pas d’accord avec le résultat, soit le dispositif. Qui a gagné et qui a perdu.

Porte vraiment sur le cœur de la décision pour les parties.

À côté de cela, il y a un autre type d’opinion minoritaire soit les opinions concurrentes il est d’accord avec qui a gagné ou perdu, mais il n’est pas d’accord sur la ratio. Il trouvait qu’il y avait une meilleure raison de décider. Quand on applique un jugement, on se sert de l’opinion de la majorité. C’est la seule qui a valeur obligatoire et qui lie les juges en dessous.

On peut se servir de la dissidence pour argumenter. Valeur persuasive, surtout dans une décision 5 contre 4. C’est la définition idéale du précédent.

59
Q

Limites du mécanisme

A

La distinction au niveau des faits

La réinterprétation de la ratio decidendi

La disqualification de la ratio decidendi

Le déclassement du précédent par une norme juridique ultérieure

60
Q

« Jurisprudence » civiliste ou « précédent » de common law : quelle différence?

A

Un juge québécois dans son droit privé doit traiter le jugement comme de la jurisprudence. En droit public, il doit les traiter comme des précédents. Différence au niveau du concept même. Dans la décision antérieure, on regarde surtout les faits. Quand on utilise la jurisprudence, on se concentrer sur la loi elle-même. On ne compare pas les faits de 2 affaires. On s’intéresse sur l’application des concepts et des notions générales

Sur le plan des sources du droit, la jurisprudence n’est pas liante, elle n’est pas une source de droit. Elle est simplement persuasive. Le précédent lui est une source de droit. C’est une règle de common law et d’Equity, au même rang que les lois

Le statut de source de droit ou non
- Jurisprudence n’est pas une source du droit (pas égal de la loi) mais elle a beaucoup d’importance
- Précédent est une source de droit dans la CL (elle est égal à la loi). Ils ont une valeur obligatoire. C’est là qu’on trouve les règlements de la CL et de l’equity. Pas tous (faut appliquer le syst de précèdent pour savoir lesquels sont obligatoires)

L’axe du raisonnement judiciaire
- CL : on regarde les faits
- Droit civil : l’interprétation de la loi

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Q

La tendance « jurisprudence » applicable en droit privé québécois

A

Dans l’absolu, un juge québécois devrait utiliser la bonne tendance selon s’il est en droit privé ou public. Il devrait la traiter comme quelque.

Droit privé.

Le juge québécois : il doit traiter les décisions rendues antérieurement comme par des sources de droits. L’interprétation doit être persuasive.

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Q

c)La tendance « précédent »

A

l doit juger à la façon CL. Il doit utiliser le mécanisme du précédent et traités les décisions comme des règles obligatoires selon le mécanisme de la décision.

Dans la pratique ce n’est pas facile et il va y avoir des erreurs et de la confusion car dans des cas il va y avoir autant du droit des biens que du droit constitutionnel.

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Q

Une confusion qui accroît le pouvoir du juge québécois

A

Parfois, une affaire mélange les 2. Certains juges québécois vont parfois se mélanger et raisonner des 2 manières. Ils ne font pas exprès. Ce qu’on voit en pratique, c’est que parfois on applique mal les principes

Confusion qui augmente le pouvoir du juge. Beaucoup d’imprévisibilité.

Confusion : vient de la CL qui se mêle en droit privé alors qu’elle de ne devrait pas et c’est une erreur car lorsqu’on demande à la cour d’appel, elle dit que le principe du précédent ne s’applique pas en droit privé (IMPORTANT, car fait partie des caractéristiques du droit privé). La manière dont on traite les décisions judiciaires en droit civil n’est pas la même qu’en CL. Pour préserver une action civiliste on peut se basé sur un code. Un code civil

Par contre y’a rien qui empêche d’apporte le système du précédent au droit privé après y avoir bien réfléchit. Si on le décide de façon qu’on y réfléchie.

Aussi, le juge québécois n’est pas lié au précédent