TTP Flashcards
(39 cards)
41
hommes réduits à « flotter, presque sans répit, entre l’espérance et la crainte, ils ont très naturellement l’âme encline à une extrême crédulité»
42
« dans l’adversité, en revanche, ils ne savent plus où se tourner, demandent en suppliant conseil à tous et son prêts à suivre tout avis qu’on leur donnera, quelque inepte, absurde ou inefficace qu’il puisse être »
43
« de sorte ils forgent d’innombrables fictions et quand ils interprètent la nature, y découvrent partout le miracle comme si elle délirait avec eux »
44
« la cause d’où naît la superstition, qui la conserve et l’alimente est donc la crainte »
47
« le grand secret du régime monarchique et son intérêt majeur est de tromper les hommes et de colorer du nom de religion la crainte qui doit les maîtriser »
dans une république, contrairement à une monarchie « il est entièrement contraire à la liberté commune que le libre jugement propose soit asservi aux préjugés, ou subissent aucune contrainte »
59
« ma conclusion est enfin que pour maintenir ce droit le mieux possible et assurer la sureté de l’état, il faut laisser chacun libre de penser ce qu’il voudra, et de dire ce qu’il pense »
66
« le droit de la nature s’étend aussi loin que s’étend sa puissance »
67
« le droit naturel de chaque homme se définit donc non par la saine raison, mais par le désir et la puissance »
70
« s’ils ne s’entraident pas, les hommes vivent très misérablement et que, s’ils ne cultivent pas la raison, ils restent asservis aux nécessités de la vie »
73-74
« la rupture du pacte entraine, pour celui qui l’a rompu, plus de dommage que de profit »
71
« de ne faire à personne ce qu’ils ne voudraient pas qui leur fût fait, et enfin de maintenir le droit d’autrui comme le sien propre»
75
« la démocratie se définit ainsi: l’union des hommes en un tout qui a un droit souverain collectif sur tout ce qui est en son pouvoir »
« de là cette conséquence que le souverain n’est tenu par aucune loi et que tous lui doivent obéissance pour tout; car tous ont dû, par un pacte tacite ou exprès, lui transférer toute la puissance qu’ils avaient de se maintenir, c’est à dire tout leur droit naturel »
77
« dans un État démocratique, l’abus est moins à craindre, car il est presque impossible que la majorité des hommes, unis en un tout, si ce tout est considérable, s’accordent en une absurdité »
« Le fondement et la fin de la démocratie […] n’est autre […] que de soustraire les hommes à la domination absurde de l’appétit et […] de les maintenir, autant qu’il est possible, dans les limites de la raison, pour qu’ils vivent dans la concorde et dans la paix. »
78
« la liberté n’est qu’à celui qui de son entier consentement vit sous la seule conduite de la raison »
98
« si des hommes pouvaient être privés de leur droit naturel à ce point qu’ils n’eussent plus par la suite aucune puissance, sinon par la volonté de ceux qui détiennent le droit souverain, alors en vérité la pire violence contre les sujets serait loisible à celui qui règne »
« il faut donc que l’individu se réserve une grande partie de son droit, laquelle ainsi n’est plus suspendue au décret d’un autre, mais au sien propre »
101
« que la conservation de l’Etat dépende avant tout de la fidélité des sujets, de leur vertu et de leur constance dans l’exécution des commandements, la raison et l’expérience le font voir très clairement »
101-102
« aussi bien les gouvernants que ceux qui sont gouvernés sont tous des hommes, en effet, c’est-à-dire des êtres enclins à abandonner le travail pour chercher le plaisir »
102
« prévenir tous ces mots, constituer dans la cité un pouvoir tel qu’il n’y ait plus de place pour la fraude ; bien mieux, établir partout des institutions, faisant que tous, quelle que soit leur complexion, mettre le droit commun au-dessus de leurs avantages privés, cela l’œuvre laborieuse à accomplir. »
105
« c’est le renom qui décide des guerres et souvent une croyance fausse a tenu lieu de vérité »
109
« Voilà, nous avons entendu Dieu parlant dans le feu et il n’y a pas de raison pour que nous voulions mourir»
122
« ceux qui gouvernent l’État, ou s’en sont rendus maître, quelques crimes, qu’ils commettent, s’efforcent toujours de le colorer d’une apparence de droit et de persuader au peuple qu’ils ont agi honnêtement. »
146
« en second lieu, une forme d’état, comme celle-là ne pourrait convenir, tout au plus, qu’à des hommes qui voudraient vivre seuls, et sans commerce, avec le dehors, se renfermer dans leurs limites, et s’isoler du reste du monde : pas du à tout des hommes auxquels il est nécessaire d’avoir commerce avec d’autres, c’est pourquoi une telle forme d’État ne peut servir qu’à un très petit nombre. »
152
« un funeste appétit de régner rendit sanglant pour la plupart le chemin conduisant à la royauté »
156
« il est funeste pour un peuple qui n’est pas accoutumé à vivre sous des rois et qui a déjà des lois constituées d’élire un monarque »