UA 11 Flashcards
(116 cards)
Dans les critères diagnostic de l’ACR (American College of Rheumatology) de la polyarthrite rhumatoïde, au moins quatre (4) critères doivent être présents, et ce, depuis plus de six semaines.
Définir les critères suivants :
Raideur matinale :
Raideur qui persiste plus d’une heure avant l’amélioration optimale des symptômes.
Quelles sont les principales manifestations articulaires de la polyarthrite rhumatoïde?
- Raideur, limitation des mouvements, signes d’inflammation (rougeur, douleur, chaleur, œdème)
- Surtout articulations des mains (PIP, MCP), poignets, coudes, genoux, chevilles, pieds (MTP), épaules (SYMÉTRIQUE); mais aussi articulations temporo-mandibulaires, vertèbres cervicales, hanches, sterno-claviculaires.
- Prolifération synoviale, fibrose, atrophie des tissus adjacents.
- Déformations articulaires possibles suite à la destruction du cartilage et de l’os causés par l’inflammation chronique (par exemple : déviation ulnaire, cou de cygne)
Dans les critères diagnostic de l’ACR (American College of Rheumatology) de la polyarthrite rhumatoïde, au moins quatre (4) critères doivent être présents, et ce, depuis plus de six semaines.
Définir les critères suivants :
synoviales d’au moins 3 articulations :
: trois synovites doivent être objectivées par le clinicien.
Dans les critères diagnostic de l’ACR (American College of Rheumatology) de la polyarthrite rhumatoïde, au moins quatre (4) critères doivent être présents, et ce, depuis plus de six semaines.
Définir les critères suivants :
Synovites touchant la main :
Au moins une articulation de la main est affectée
Dans les critères diagnostic de l’ACR (American College of Rheumatology) de la polyarthrite rhumatoïde, au moins quatre (4) critères doivent être présents, et ce, depuis plus de six semaines.
Définir les critères suivants :
arthrite symétrique :
Atteinte simultanée des mêmes régions notées de façon bilatérale (l’atteinte bilatérale des IPP, MCP ou MTP) n’implique pas nécessairement une symétrie absolue
Dans les critères diagnostic de l’ACR (American College of Rheumatology) de la polyarthrite rhumatoïde, au moins quatre (4) critères doivent être présents, et ce, depuis plus de six semaines.
Définir les critères suivants :
nodules rhumatoïdes :
Notées aux surfaces des extenseurs ou des proéminences osseuses, en particulier du coude
Dans les critères diagnostic de l’ACR (American College of Rheumatology) de la polyarthrite rhumatoïde, au moins quatre (4) critères doivent être présents, et ce, depuis plus de six semaines.
Définir les critères suivants :
facteur rhumatoïde :
Démonstration de la présence du facteur rhumatoïde.
Dans les critères diagnostic de l’ACR (American College of Rheumatology) de la polyarthrite rhumatoïde, au moins quatre (4) critères doivent être présents, et ce, depuis plus de six semaines.
Définir les critères suivants :
érosions radiologiques :
Changements typiques aux radiographies de la main incluant la présence d’érosions. Toutefois, des érosions ne sont présentes que dans 15% des cas dans les premiers mois de la maladie.
Nommez les facteurs de mauvais pronostic dans l’arthrite rhumatoïde. (7)
- Atteinte polyarticulaire
- Handicap fonctionnel initial
- Atteintes extra-articulaires
- Présence du facteur rhumatoïde (surtout à titre élevé) ou taux d’anti-CCP élevé
- Vitesse de sédimentation et protéine C réactive élevé
- Apparition précoce d’érosion (moins de 2 ans)
- Facteurs sociodémographiques (faible niveau d’éducation, faible revenu)
Le DAS (Disease Activity Score) est une mesure de l’activité de la maladie. Les rhumatologues utilisent le DAS 28 pour évaluer la gravité (sévérité) de la P.A.R. Selon les résultats du DAS28, déterminer le niveau d’activité de la maladie :
DAS28 > 5.1 =
activité de la maladie élevée
Le DAS (Disease Activity Score) est une mesure de l’activité de la maladie. Les rhumatologues utilisent le DAS 28 pour évaluer la gravité (sévérité) de la P.A.R. Selon les résultats du DAS28, déterminer le niveau d’activité de la maladie :
DAS28 entre 3.2 et 5.1
activité de la maladie modérée
Le DAS (Disease Activity Score) est une mesure de l’activité de la maladie. Les rhumatologues utilisent le DAS 28 pour évaluer la gravité (sévérité) de la P.A.R. Selon les résultats du DAS28, déterminer le niveau d’activité de la maladie :
DAS28 entre 2.6 et 3.2
faible activité de la maladie
Le DAS (Disease Activity Score) est une mesure de l’activité de la maladie. Les rhumatologues utilisent le DAS 28 pour évaluer la gravité (sévérité) de la P.A.R. Selon les résultats du DAS28, déterminer le niveau d’activité de la maladie :
DAS28 inférieur à 2,6
rémission
Pour quelle raison, une intervention (un traitement) précoce est important dans la P.A.R.?
Il est démontré que plus on intervient (traite) rapidement moins la destruction articulaire irréversible a des risques de se développer.
Quel est le rôle des AINS dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde?
Les AINS, grâce à leurs propriétés anti-inflammatoires et analgésiques, contribuent à calmer la douleur et la tuméfaction articulaires, et à améliorer le fonctionnement des articulations.
Cependant, les AINS ne modifient pas le cours de la maladie et ne préviennent pas la destruction articulaire.
Ils sont utilisés comme pont thérapeutique en association avec les ARMM comme le MTX qui ont une efficacité maximale de 6-8 semaines
Un patient de 46 ans vient de recevoir le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde. Il se présente à la pharmacie avec l’ordonnance suivante :
MTX 15 mg 1 fois par semaine
Acide folique 5 mg 1 fois par semaine 48 heures post dose de MTX
Au dossier, vous n’avez aucun autre médicament et le patient mentionne qu’il a pris de l’advil et du tylénol à l’occasion. Il n’a aucune allergie médicamenteuse.
Dans votre collecte de renseignements, quelles questions doit-on demander au patient?
Il est important de questionner le patient s’il a reçu une injection IM de la part du rhumatologue. Le méthotrexate prend 6 à 8 semaines avant d’avoir une efficacité maximale. Il est donc important de vérifier si le patient a eu un pont thérapeutique associé avec le MTX : soit un AINS, une ordonnance de corticostéroïdes per os ou une injection IM de Dépo-médrol en cabinet (ce qui est de plus en plus pratique courante).
Parmi les autres questions pertinentes, il est important de vérifier :
- Le poids et la taille (calcul de la fonction rénale via Cockroft Gault)
- Le statut vaccinal
- Histoire de tabagisme ou consommation de drogues
- Vérification au DSQ des différents tests de laboratoire (fonction rénale, fonction hépatique, FSC
Les lignes directrices l’ACR et de l’EULAR mentionnent qu’il faut traiter aux valeurs cibles la PAR. Expliquer ce que signifie cette expression « Traiter aux valeurs cibles »
Une approche « traiter aux valeurs cibles » signifie qu’on atteint un objectif de rémission ou faible activité de la maladie (DAS inférieur à 2.6) dès que possible chez tous les patients.
- Pour quelle raison il est important de connaître le poids et la taille du patient qui reçoit du MTX en PAR?
Le poids et la taille sont important pour mesurer la fonction rénale. Le calcul de l’indice de masse corporelle (IMC) est nécessaire Si le patient est en surpoids ou en situation d’obésité, il s’agit d’un facteur de moindre réponse au MTX dans la P.A.R.
Quelles vaccinations faire avant la mise en route d’un traitement par MTX? (7)
- vaccinations Diphtérie-Tétanos-poliomyélite (DTP) - coqueluche.
- vaccination contre le pneumocoque Idéalement, le vaccin conjugué (Prevnar 20) conjugé doit être fait de préférence avant le début du MTX (moins de réponse sinon)
- zona,
- l’Haemophilus influenzae de type b,
- hépatite B (selon sérologie) et
- l’influenza annuel
- COVID annuel.
vaccination influenza si MTX
recommandé de suspendre MTX 2 semaines après administration si activité de la maladie le permet
Quelle posologie de MTX au départ pour PAR?
Chez le sujet à fonction rénale normale, la dose de départ est de 10 mg par semaine. La voie orale est recommandée. Il s’agit d’une prise hebdomadaire dont le jour de prise doit être déterminé avec le patient; le choix peut être discuté le vendredi soir par exemple pour tenir compte de l’éventuelle fatigue générée par le MTX. Elle sera ajustée par fraction de 5 mg selon l’état clinique vu régulièrement pour atteindre la rémission (« Treat to Target »).
En attendant l’efficacité des DMADs (ARMM) pour un patiente pesant 60 kg atteinte de polyarthrite rhumatoïde en poussée inflammatoire articulaire, quelle est la dose de corticothérapie orale (prednisone) utilisée comme pont thérapeutique?
A. 60 mg die
B. < 12 mg die
C. 30 mg die
D. 40 mg die
B. Lors de l’utilisation de la corticothérapie orale comme pont thérapeutique en attendant l’efficacité du MTX ou d’un DMARs (ARMM) ou en cas de survenue d’une poussée inflammatoire, la dose recommandée est de 0.2 mg/kg. Pour notre patiente pesant 60 kg la dose recommandée est d’environ 12 mg die.
En cas de manifestation clinique extra-articulaires systémiques, la dose recommandée est de 0.5 à 1 mg/kg/jour.
- La corticodépendance pour une patiente pesant 60 kg atteinte de polyarthrite rhumatoïde est défini par l’impossibilité de descendre en dessous de ??? mg de prednisone sans déclencher une poussée inflammatoire.
A. 20 mg par jour
B. 15 mg par jour
C. 30 mg par jour
D. 9 mg par jour
9 mg
A. En cas de corticodépendance (définie comme une impossibilité de diminuer la posologie sans réactivation de la maladie sous un seuil de 0.1 mg à 0.15 mg/kg/jour d’équivalent prednisone. Pour cette patiente pesant 60 kg la réponse sera de 9 mg par jour. Il est fortement recommandé d’envisager une modification de traitement du DMAR pour permettre la réduction de cette corticothérapie
Dans quelles situations le passage de la voie orale à sous-cutanée est indiquée avec le méthotrexate en PAR?
-Mauvaise observance
- Efficacité partielle
- Intolérance digestive
- Atteinte d’une dose supérieure à 15 mg par semaine car la biodisponibilité est erratique.