UA 2 Flashcards
Parmi les énoncés suivants, lequel est FAUX ?
a. En contexte d’hypothyroïdie subclinique, une anomalie au niveau de la concentration sérique de TSH est présente, contrairement à une anomalie au niveau du dosage de T4 libre
b. La recherche d’anti-corps anti-peroxidase est utile pour dépister une hypothyroïdie auto-immune
c. La mesure de la thyroxine binding protein (TBG) doit être effectuée afin de suivre les dysthyroïdies pendant la grossesse
d. La T3 (hormone thyroïdienne) est plus “puissante” que la T4
La mesure de la thyroxine binding protein (TBG) doit être effectuée afin de suivre les dysthyroïdies pendant la grossesse
Parmi les énoncés suivants, le ou lesquels est ou sont VRAI (s) ?
a. La majorité de l’hormone T3 provient d’un processus de desiodation périphérique de la T4.
b. Lorsque la TBG (« thyroid binding globulin ») augmente, la concentration totale d’hormones thyroïdiennes (T4 et T3) augmente.
c. Seule la fraction libre des hormones thyroïdiennes peut exercer un effet biologique en se liant aux récepteurs hormonaux.
d. La méthylprednisone peut réduire les taux circulants de TSH
toutes les réponses
Poids : 75 kg, taille : 1,7 mètres.
TA 125/80 mmHg
FC 55 bpm (rythme irrégulier).
Électrolytes (Na/K), urée, AST/ALT: résultats dans les valeurs de référence.
Créatinine sérique: 90 umol/L.
Hémoglobine, bilan lipidique et glycémie veineuse: dans les valeurs de référence.
TSH : 42 (n : 0,35-7 mUI/L)
T4 libre : 7 (N :10-22 pmol/L).
INR : 2,3.
À l’examen physique : glande thyroïde élargie, diffusément augmentée de volume, ferme. Réflexes normaux.
La fonction ventriculaire gauche est normale.
Question: Est-ce que cette patiente présente des anomalies biochimiques et cliniques qui caractérisent l’hypothyroïdie ?
oui, car :
FC 55 bpm,
TSH : 42 (n :0,35-7 mUI/L),
T4 libre : 7 (N :10-22 pmol/L),
glande thyroïde élargie, diffusément augmentée de volume, et ferme
femme de 83 ans, qui se plaint de constipation, fatigue accrue, peau sèche, et difficulté de concentration. La patiente a des antécédents d’hypertension et de fibrillation auriculaire, pour lesquels elle reçoit diltiazem CD 120 mg po die et warfarine. Elle présente aussi une ostéopénie et prend du calcium et de la vitamine D. La patiente est autonome.
Données disponibles:
Poids : 75 kg, taille : 1,7 mètres.
TA 125/80 mmHg
FC 55 bpm (rythme irrégulier).
Électrolytes (Na/K), urée, AST/ALT: résultats dans les valeurs de référence.
Créatinine sérique: 90 umol/L.
Hémoglobine, bilan lipidique et glycémie veineuse: dans les valeurs de référence.
TSH : 42 (n :0,35-7 mUI/L)
T4 libre : 7 (N :10-22 pmol/L).
INR : 2,3.
À l’examen physique : glande thyroïde élargie, diffusément augmentée de volume, ferme. Réflexes normaux.
La fonction ventriculaire gauche est normale.
Question: Le diagnostic d’hypothyroïdie primaire d’origine auto-immune est confirmé, que recommandez-vous comme traitement pharmacologique ? Nommez un médicament et la posologie de départ.
Puisque cette patiente est âgée de 83 ans avec co-morbidité CV, nous pourrions débuter avec une dose de 12,5 à 25 mcg po de Synthroid die, qui pourra être augmentée graduellement selon la réponse thérapeutique.
Y a-t-il des précautions particulières quant à l’utilisation de la lévothyroxine chez la personne âgée ?
Les personnes âgées sont plus sensibles aux effets de la lévothyroxine sur la fonction cardiaque. De plus, la clairance de la lévothyroxine diminue avec l’âge (>70 ans). Ainsi, les doses de départ et d’entretien nécessaires pour atteindre les résultats thérapeutiques recherchés sont habituellement moindres chez les personnes âgées. L’état d’équilibre peut prendre environ 8 semaines avant d’être atteint. Une augmentation trop rapide des doses peut engendrer une thyrotoxicose
femme de 61 ans qui souffre de panhypopituitarisme avec hypothyroïdie, insuffisance surrénalienne, obésité, diabète et ostéoporose.
Médication usuelle : metformine 500 mg po bid, hydrocortisone 15 mg am et 10 mg souper depuis plusieurs années (a reçu 50 mg IV q 8 h lors de la période aiguë de son infection), lévothyroxine 0,137 mg po die; calcium-vitamine D 500 mg-400 U po bid, alendronate 70 mg po q sem et pantoprazole 40 mg po die.
Données disponibles:
Biochimie: Na; 144 mmol/L; K: 4,6 mmol/L; créatinine sérique: 83 umol/L.
Formule sanguine: Hémoglobine: 120; Globules blancs:11 à l’admission, post antibiothérapie: 9; plaquettes: 308.
Hémoglobine glyquée: 6,5 %.
TSH: < 0,005 (N:0,35-3,50 mU/L); T4 libre: 14 (n: 11-20 pmol/L), T3 libre: 4 (n:3,4-6,8 pmol/L).
Signes vitaux: TA: 130/80 mmHg; FC: 66 bpm.
Question: Est-ce qu’un ajustement posologique pour la lévothyroxine est requis dans ce cas-ci ?
non, comme elle souffre de panhypopituitarisme, on utilise la T4 libre et elle est dans les cibles
Il s’agit d’une patiente de 35 ans qui a comme antécédent l’hypothyroïdie. Elle se sent un peu plus nerveuse qu’à l’habitude, et rapporte des palpitations occasionnelles. Elle a perdu du poids dans les deux derniers mois (environ 2 kg). À l’histoire, on note qu’elle prend de la lévothyroxine 0,088 mg po die. Vous prescrivez une TSH et puisqu’elle n’est pas dans les valeurs normales, le laboratoire vous rapporte également la valeur de T4 libre.
Les résultats de l’analyse de laboratoire sont les suivants : TSH : < 0,01 (0,35-3,50 mU/L); T4 libre : 26 (N :10-22 pmol/L).
Question: Selon-vous, est-ce que la cible thérapeutique est atteinte avec le traitement actuel de lévothyroxine ? Quels sont les résultats thérapeutiques recherchés dans ce cas-ci ?
Non. Le traitement de l’hypothyroïdie vise à soulager les symptômes associés sans causer d’effets secondaires à court (ex : palpitation) et à long terme (ex : ostéoporose), à corriger les désordres biochimiques associés (ex : élévation cholestérol), puis à normaliser la TSH et la T4 libre. On ne vise pas à « supprimer » la TSH sous l’intervalle thérapeutique normal car ceci pourrait engendrer des effets indésirables. Ainsi, la cible thérapeutique n’est pas atteinte dans ce cas-ci (trop atteinte ou dépassée) car la patiente présente des symptômes liés à une dose trop élevée de lévothyroxine (palpitations, perte de poids, nervosité), la TSH est sous les valeurs de l’intervalle thérapeutique, et la T4 libre est augmentée.
Il s’agit d’une patiente de 35 ans qui a comme antécédent l’hypothyroïdie. Elle se sent un peu plus nerveuse qu’à l’habitude, et rapporte des palpitations occasionnelles. Elle a perdu du poids dans les deux derniers mois (environ 2 kg). À l’histoire, on note qu’elle prend de la lévothyroxine 0,088 mg po die. Vous prescrivez une TSH et puisqu’elle n’est pas dans les valeurs normales, le laboratoire vous rapporte également la valeur de T4 libre.
Les résultats de l’analyse de laboratoire sont les suivants : TSH : < 0,01 (0,35-3
Question: est-ce que la posologie du lévothyroxine devrait être modifiée ?
Oui. Pour atteindre les résultats thérapeutiques recherchés, la posologie devrait être modifiée à la baisse, soit par exemple à 0,075 mg po die (la prise de lévothyroxine pourrait aussi être suspendue quelques jours, selon la sévérité des symptômes). Nous suivrons les symptômes de la patiente et la TSH doit être ré-évaluée dans 6 semaines environ. Si les objectifs ne sont toujours pas atteints, on pourra diminuer davantage la dose à un pallier inférieur (ex : 0,05 mg po die). Avant toute modification à la posologie, nous allons tout de même questionner la patiente sur les autres médicaments qu’elle prend (incluant PSN, MVL) et sur la manière dont elle prend le médicament.
Il s’agit d’une patiente de 35 ans qui a comme antécédent l’hypothyroïdie. Elle se sent un peu plus nerveuse qu’à l’habitude, et rapporte des palpitations occasionnelles. Elle a perdu du poids dans les deux derniers mois (environ 2 kg). À l’histoire, on note qu’elle prend de la lévothyroxine 0,088 mg po die. Vous prescrivez une TSH et puisqu’elle n’est pas dans les valeurs normales, le laboratoire vous rapporte également la valeur de T4 libre.
Les résultats de l’analyse de laboratoire sont les suivants : TSH : < 0,01 (0,35-3)
Cette patiente vous demande s’il y a des risques associés à l’hypothyroïdie et son traitement sur la grossesse ? Que lui répondrez-vous ?
Il est possible d’avoir une grossesse qui se déroule bien et un bébé en santé malgré l’hypothyroïdie et son traitement. Des risques sont associés si l’hypothyroïdie n’est pas bien “traitée” (ex : avortement spontané, hypertension gestationnelle). La lévothyroxine doit être poursuivie pendant la grossesse, ce médicament n’a pas été associé à une augmentation du taux de malformations congénitales. La dose est habituellement augmentée en début grossesse pour répondre au besoin accru. Votre taux de TSH sera mesuré toutes les 4 semaines environ initialement. La posologie de la lévothyroxine sera ajustée en fonction des valeurs de références pour la TSH qui sont visées pendant la grossesse.
Deux mois plus tard, cette patiente vous consulte pour l’achat d’un supplément vitaminique. Y a-t-il possibilité d’une interaction médicamenteuse avec la lévothyroxine ?
Oui, les multivitamines peuvent contenir du sulfate ferreux et du calcium, par exemple, qui réduisent l’absorption de lévothyroxine lorsque pris simultanément. Il faut généralement espacer la prise des multivitamines et de la lévothyroxine de 4 heures environ.
y a-t-il des produits de santé naturels qui peuvent influencer la fonction thyroïdienne ?
Oui. Le Varech, par exemple, possède une certaine quantité d’iode, mais la teneur est variable d’une préparation à une autre. D’autres produits à base d’algues peuvent contenir de l’iode, ce qui peut influencer la fonction thyroïdienne, en particulier si un désordre thyroïdien n’est pas traité.
Un homme de 76 ans est hospitalisé pour une insuffisance cardiaque décompensée.
Ce patient a un antécédent d’hypothyroïdie, pour lequel il prend levothyroxine 0,100 mg po die.
Les résultats des prélèvements à l’admission sont TSH : 7,30 mUI/L (0,35-5,00), T4 libre : 11,1 pmol/L (n:11,0-22,0), T3 libre: 1,3 pmol/L (3,4-6,8).
Question : est-ce que la posologie de lévothyroxine devrait être augmentée ? Comment expliquez-vous que la t3 libre soit abaissée dans ce cas-ci ?
En l’absence de symptômes francs d’hypothyroïdie, il est préférable de ne pas modifier la posologie de lévothyroxine puisque la maladie aiguë du patient pourrait expliquer les valeurs de laboratoire. On peut contrôler la valeur de TSH lorsque le patient sera « rétabli », soit par exemple, 2 mois après son hospitalisation, ou plus tôt s’il y a présence de symptômes d’hypothyroïdie. La T3 libre peut diminuer en situation de maladie aiguë ou chronique en raison d’une réduction de la conversion périphérique de T4 en T3.
Choisir l’énoncé qui est VRAI:
a. L’administration simultanée de methimazole et d’iode radioactif potentialise l’effet pharmacologique de ce dernier
b. Il est possible d’administrer l’iode radioactif chez une personne allergique aux agents de contraste iodés
c. Chez le patient traité au lithium, on observe plus souvent une augmentation des hormones thyroïdiennes circulantes
d. La déiodination par les mono-déiodinases de la thyroxine est le mécanisme unique pour la clairance métabolique de l’hormone thyroïdienne.
Il est possible d’administrer l’iode radioactif chez une personne allergique aux agents de contraste iodés
Dans la maladie de Graves, la thyrotoxicose résulte d’une hyperstimulation des cellules folliculaires de la thyroïde par la TSH hypophysaire.
Vrai
Faux
Faux, elle résulte plutôt de l’hyperstimulation des récepteurs TSH par des anticorps circulants.
Il s’agit d’une patiente de 36 ans, qui se présente chez son médecin en raison d’un problème d’irrégularités menstruelles (menstruations fréquentes, mais peu abondantes). Au questionnaire, la patiente rapporte qu’elle a des bouffées de chaleur occasionnelles, des tremblements légers au niveau des mains, les yeux secs, et une perte de poids inexpliquée. À l’examen physique, on note que les yeux de la patiente sont irrités et que sa peau est moite. On observe aussi de l’hyperréflexie. Sa TA est normale, mais sa FC est de 95 battements par minute (bpm). Des analyses biochimiques sont prescrites et les anomalies suivantes sont identifiées :
TSH < 0,01 mU/L (0,35-3,50)
T4 libre 34 pmol/L (10-22)
T3 libre 7,8 pmol/L (3,4-6,8).
Question: Est-ce que la présentation clinique et les résultats de laboratoire corroborent avec le diagnostic d’hyperthyroïdie ?
Oui. L’hyperthyroïdie primaire (maladie de Graves) se manifeste habituellement par les symptômes suivants : fréquence cardiaque augmentée, fatigue, palpitations, sueurs, bouffées de chaleur, tremblements légers au niveau des mains, insomnie, anxiété, diarrhée, faiblesse musculaire, perte de poids malgré un appétit conservé ou augmenté, irrégularités menstruelles, et goitre. Dans la maladie de Graves, l’exophtalmie peut être présente au moment du diagnostic ou se manifester après l’épisode d’hyperthyroïdie. L’analyse biochimique caractéristique est la TSH abaissée avec T4 libre et T3 libre élevées. La présentation clinique corrobore donc avec le diagnostic d’hyperthyroïdie.
Il s’agit d’une patiente de 36 ans, qui se présente chez son médecin en raison d’un problème d’irrégularités menstruelles (menstruations fréquentes, mais peu abondantes). Au questionnaire, la patiente rapporte qu’elle a des bouffées de chaleur occasionnelles, des tremblements légers au niveau des mains, les yeux secs, et une perte de poids inexpliquée. À l’examen physique, on note que les yeux de la patiente sont irrités et que sa peau est moite. On observe aussi de l’hyperréflexie. Sa TA est normale, mais sa FC est de 95 battements par minute (bpm). Des analyses biochimiques sont prescrites et les anomalies suivantes sont identifiées :
TSH < 0,01 mU/L (0,35-3,50)
T4 libre 34 pmol/L (10-22)
T3 libre 7,8 pmol/L (3,4-6,8).
Quels sont les facteurs à considérer au moment de choisir un traitement pour l’hyperthyroïdie dans ce cas-ci?
L’âge de la patiente, le fait qu’elle soit une femme en âge de procréer, la sévérité des symptômes et la présence ou non d’un gros goitre ou des symptômes de compression au niveau du cou, la présence de maladies concomitantes (ex: maladie cardiovasculaire), et la prise antérieure d’un traitement pour l’hyperthyroïdie.
Les trois principales options thérapeutiques doivent être présentées à la patiente qui prendra une décision conjointement avec l’équipe de soins.
Il s’agit d’une patiente de 36 ans, qui se présente chez son médecin en raison d’un problème d’irrégularités menstruelles (menstruations fréquentes, mais peu abondantes). Au questionnaire, la patiente rapporte qu’elle a des bouffées de chaleur occasionnelles, des tremblements légers au niveau des mains, les yeux secs, et une perte de poids inexpliquée. À l’examen physique, on note que les yeux de la patiente sont irrités et que sa peau est moite. On observe aussi de l’hyperréflexie. Sa TA est normale, mais sa FC est de 95 battements par minute (bpm). Des analyses biochimiques sont prescrites et les anomalies suivantes sont identifiées :
TSH < 0,01 mU/L (0,35-3,50)
T4 libre 34 pmol/L (10-22)
T3 libre 7,8 pmol/L (3,4-6,8).
Quel traitement choisir?
Nous pourrions suggérer le méthimazole, à une posologie de 30 mg po die.
On peut également suggérer une préparation de larmes artificielles pour soulager les yeux secs associés à l’exophtalmie
Si une patiente était en état de grossesse, quel traitement pharmacologique aurait été privilégié pour son hyperthyroïdie?
L’iode radioactif est contre indiqué. On suggère d’éviter si cela est possible les thionamides au premier trimestre de grossesse. On peut ensuite instaurer le MMI à partir du deuxième trimestre de grossesse. Un suivi très étroit de la fonction thyroïdienne est nécessaire pendant la grossesse. La fonction thyroïdienne devra être évaluée auprès du nouveau-né afin d’exclure la présence d’un désodre thyroïdien
Après avoir reçu 18 mois de traitement, le méthimazole est cessé et la fonction thyroïdienne demeure normale et stable. Huit mois plus tard, la patiente est ré-évaluée et certains symptômes d’hyperthyroïdie se manifestent à nouveau (palpitations, tachycardie, sueurs, tremblements des mains) et les résultats de laboratoire confirment la présence d’hyperthyroïdie.
Puisque la patiente a eu un premier échec au traitement avec le méthimazole et qu’elle ne prévoit pas de grossesse dans les deux prochaines années, la décision conjointe de la patiente avec son médecin est d’administrer l’iode radioactif.
Question: Le rendez-vous de la patiente pour recevoir son traitement est dans 2 mois. Quel agent pharmacologique pouvons-nous proposer en attendant la procédure afin de soulager les symptômes ?
Un bêta-bloqueur sans ASI. Un bloqueur des canaux calciques non-DHP (diltiazem et vérapamil) peut être prescrit si les bêta-bloqueurs sont contre-indiqués ou mal tolérés, pour atténuer les symptômes présentés par la patiente.
Est-ce que les thionamides doivent toujours être administrés avant le traitement à l’iode radioactif ?
Non. Le PTU ou le méthimazole peuvent être administrés avant le traitement à l’iode radioactif afin d’atteindre l’euthyroïdie et prévenir des complications cardiaques ou une thyrotoxicose (l’administration d’iode radioactif peut engendrer une relâche initiale d’hormones thyroïdiennes). Toutefois, le thionamide est généralement administré avant l’iode radioactif chez les personnes qui ont un antécédent de maladie cardiaque, chez les personnes âgées, ou celles qui sont très symptomatiques.
Quels conseils donnerez-vous à cette patiente, reliés à l’administration de l’iode radioactif ?
Évitez une grossesse dans la prochaine année.
Voici des exemples de conseils donnés aux patients ayant reçu un tx d’iode radioactif:
Ne dormez pas avec votre conjoint dans les 5 prochains jours environ (gardez une distance de 1 mettre environ, la durée varie selon la dose reçue).
Vous devrez vous absenter du travail quelques jours.
Gardez une distance de 1 mettre environ des enfants, femmes enceintes ou qui allaitent pendant 5 jours.
Évitez si possible ou limitez votre temps dans les endroits publics.
Ne préparez pas le repas d’un autre individu pendant 2 à 3 jours.
Tirez la chaine de la toilette à 2-3 reprises à chaque fois que vous l’utilisez dans les 2-3 jours suivant le traitement.
La décision est prise de procéder à une chirurgie de la glande thyroïde chez un patient dont le diagnostic d’hyperthyroïdie est posé et qui présente des symptômes de compression au niveau du cou. Quels traitements doivent être administrés avant la procédure chirurgicale ? Veuillez décrire les traitements pharmacologiques.
L’iode peut être administré 7 à 14 jours avant la chirurgie afin de réduire la vascularité de la glande. Par exemple, nous pourrions proposer la solution de Lugol, 5 gouttes par voie orale trois fois par jour, qui peut être diluée dans du jus ou du lait (pour masquer le goût métallique).
Un thionamide peut être administrée 6 à 8 semaines environ avant la chirurgie afin d’établir un état euthyroïdien.
Un bêta-bloqueur ou un bloqueur des canaux calcique non-DHP peut également être prescrit pour réduire les symptômes avant l’opération.
Il s’agit d’un homme de 32 ans, ayant subi une chirurgie avec hémithyroïdectomie en raison d’un carcinome papillaire (variante follicullaire) au lobe droit thyroïdien. Après l’opération, un traitement à l’iode radioactif est administré (dose de 80 mCI) pour réduire les tissus thyroïdiens résiduels.
Au suivi, les valeurs de laboratoires sont les suivantes:
TSH : 56 mUI/L (n : 0,35-3,5)
T4 libre : 2,2 pmol/L (n : 11-22)
On conclue à une hypothyroïdie secondaire à la thyroidectomie et le Synthroidmd 0,150 mg po die est prescrit.
Six semaines après l’instauration de la lévothyroxine, les résultats suivants sont obtenus:
TSH : 0,36
T4 libre : 18,6
Question: est-ce que la posologie de lévothyroxine devrait être modifiée, si oui, que suggérez-vous ?
Non. Dans ce cas-ci, la TSH est basse et la T4 libre est normale, mais dans la limite supérieure de l’intervalle. Ainsi, on serait tenté de diminuer la posologie de Synthroidmd, car on ne vise pas à supprimer la TSH dans le traitement de l’hypothyroïdie. Toutefois, ce patient est en rémission d’un carninome de la thyroïde. Dans cette situation, l’objectif de traitement est plutôt de « supprimer » la TSH (le médecin vise une TSH entre 0,1-0,5 dans ce cas-ci) pour éviter de stimuler la prolifération des tissus thyroïdiens.
Parmi les énoncés suivants, lequel est FAUX ?
a. L’hypothyroïdie touche plus souvent les femmes que les hommes
b. L’hypothyroïdie et l’hyperthyroïdie peuvent être d’origine auto-immune
c. Une forme d’hyperthyroïdie transitoire peut survenir dans la période post-partum
d. La TSH est généralement augmentée en présence d’hyperthyroïdie
La TSH est généralement augmentée en présence d’hyperthyroïdie