UE 4.5 Gestion des riques Flashcards

(73 cards)

1
Q

Définition sécurité

A

Etat d’esprit d’une personne qui se sent tranquille et

confiante

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2
Q

Définition sécurité patient

A

Réduction de tout risque de préjudice évitable subi par le patient. Elle a pour ambition première d’éviter toute
inversion du bénéfice/risque à se faire soigner

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3
Q

HAS

A

Haute Autorité de Santé

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4
Q

Risque

A

Exposition, souhaitée ou non, à un danger.

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5
Q

EIAS

A

Évènement Indésirable Associé aux Soins

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6
Q

Définition EIAS

A

Évènement ou circonstance associé aux soins qui aurait

pu entraîner ou a entraîné une atteinte pour un patient et dont on souhaite qu’il ne se produise pas de nouveau

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7
Q

Définition facteur de risque

A

Facteur qui augmente le niveau de risque

ex: tabac pour le cancer du poumon

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8
Q

Distinction prise volontaire/ involontaire

A

Prise volontaire: pour traiter le patient ou augmenter la performance du ttt
ex: chimiothérapie + puissant mais effets indésirables + importants

Prise involontaire: exposition à des risque non connus ou non prévus

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9
Q

Notion de risque acceptable

A

Un risque est davantage acceptable lorsqu’il est choisi et non subi, surtout quand l’individu a le sentiment de pouvoir y echapper, mettant en oeuvre un mécanisme de dénégation qui s’appuie sur la capacité individuelle à gérer ce risque

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10
Q

Objectifs de la gestion des risques

A

La sécurité des personnes
La sécurité financière et la pérennité de l’entreprise
La préservation de l’image et la réputation de l’entreprise
La sécurité juridique (responsabilité pénale des soignants et de
l’hôpital)
L’assurabilité
Gérer les risques ne signifie pas éliminer tous les
risques.
Cela consiste à définir la meilleure stratégie permettant
de les prévenir ou de faire face à leurs conséquences

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11
Q

Qualification d’un évènement indésirable

A
  • Sa fréquence de survenue/échelle de vraisemblance

- son niveau de gravité

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12
Q

Formule Criticité

A

Criticité = probabilité X facteur de gravité

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13
Q

Identito-vigilance

A

Organiser la sécurisation de l’Identification du patient tout au long de son parcours de soins

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14
Q

Examens complémentaires rôle infirmier

A

Accueil dans le service
- 1er contact / Recueil de données administratives et
médicales.
- Identifier le ou les problèmes et évaluer les risques
propres au patient.
- Évaluer l’anxiété de la personne soignée.
- Informer la personne soignée des différents examens
/ répondre à leurs questions.

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15
Q

Radiographie conventionnelle

A

Examen utilisant les rayons X et suivant le principe d’absorption en
fonction de la densité du tissu rencontré
NB: + l’organe est dense + il est blanc
+ il est peu + il est noir

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16
Q

Indications radiographie thoracique

A
  • Recherche une affection pulmonaire : (exemples : épanchement pleural, pneumothorax, pneumonie…)
  • Surveillance d’une affection respiratoire (exemples : asthme, broncho-pneumopathie chronique
    obstructive (BPCO))
  • Visualiser la silhouette cardiaque pour rechercher l’étiologie d’une douleur thoracique (oedème
    pulmonaire, tumeur, …)
  • Recherche une affection cardiaque ou vasculaire (exemples : embolie pulmonaire, dissection aortique,
    valvulopathie, anévrisme de l’aorte thoracique, myocardite, péricardite, épanchement péricardique)
  • Recherche une affection digestive (exemple : perforation oesophagienne)
  • Effectuer un bilan préopératoire à la recherche d’un foyer infectieux
  • Vérifier le positionnement d’un drain thoracique, d’un cathéter central, d’une chambre implantable, d’une
    sonde d’intubation,…
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17
Q

Préparation radiographie thoracique

A

Retrait des vêtements avec partie métallique (exemple : soutien gorge avec armature…)
Retrait de tout objet métallique de la zone d’examen (exemple : bijoux…)
Au moment de l’examen, il faudra inspirer à fond puis bloquer sa respiration quelques instants.
Les tables de radiologie sont froides

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18
Q

Contre-indications radiographie thoracique

A

Femme enceinte

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19
Q

Indications ASP

A

Recherche de l’étiologie de douleurs abdominales aiguës ( recherche signes de perforation, signes d’occlusion)
Recherche de corps étrangers ingérés (billes…)
Recherche et surveillance de lithiases (si elles sont radio-opaques)
Recherche de calcifications pancréatiques

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20
Q

Préparation ASP

A

Retrait des vêtements avec partie métallique (exemple : soutien gorge avec armature…)
Retrait de tout objet métallique de la zone d’examen (exemple : bijoux…)
Au moment de l’examen, il faudra inspirer à fond puis bloquer sa respiration quelques instants.
Les tables de radiologie sont froides

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21
Q

Contre-indications ASP

A

Femme enceinte

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22
Q

Précautions ASP

A
  • Si enfant, privilégier la maman à ses côtés avec tablier de plomb
  • Protection du personnel soignant (écrans, tablier et paravent)
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23
Q

Autres radiographies conventionnelles

A
  • Mammographie : permet de visualiser par transparence les glandes mammaires.
  • Panoramique dentaire : permet de visualiser les arcades dentaires, les parties inférieures des fosses nasales, les maxillaires et les sinus maxillaires.
  • Radiographie des os et des articulations : permet de visualiser les os et articulation afin de les examiner.
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24
Q

Tomodensitométrie ou scanner

A

Examen radiologique utilisant le tomodensitomètre ou scanner à rayons X qui permet d’obtenir, sous forme d’images numériques, des coupes très fines des organes examinés

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25
Principe de la TDM
La personne soignée est placée dans l’anneau du scanner, où un faisceau de rayons X balaie un plan donné de son corps. Des détecteurs mesurent alors la quantité de rayons absorbés par les tissus et transmettent ces informations à un ordinateur qui construit une image en coupe de la région étudiée. Quelquefois nécessité d’injecter en intraveineux un produit de contraste à base d’iode pour mieux visualiser les structures vasculaires.
26
Indications TDM
• Crâne et rachis : Permet l’exploration endocrânienne et rachidienne. Visualise les circonvolutions cérébrales, les ventricules, le cervelet, la moelle épinière, le canal rachidien, les racines nerveuses…. Et donc traumatismes crânio cérébraux ( hématomes, contusions), AVC, tumeurs, anévrysme. Et hernies discales, compressions rachidiennes…. • Exploration thoraco-abdominale : Visualisation des bronches, de l’aorte, du foie, pancréas, surrénales, reins, et ganglions. Donc détection des tumeurs bénignes ou malignes, lymphomes, anévrismes…
27
Contre-indications TDM
Allergie au produit de contraste iodé / insuffisance rénale si injection Femme enceinte
28
Préparation d'une TDM
Retrait de tout objet métallique de la zone d'examen Sujet à jeun si injection car risque de nausées et vomissements si intolérance au produit de contraste. Prémédication si anxiété ( enfant, claustrophobie) car examen dure entre 10 min et 30 min dans une enceinte confinée Evaluation biologique de la fonction rénale si injection prévue (Créatininémie).
29
Surveillance TDM
Si injection de produit de contraste iodé, veiller à l’hydratation après (élimination de l’iode). Attention au risque allergique: vigilance
30
Différents types de scanner
- Scanner abomino-pelvien - Scanner articulaire - Scanner cérébral - Scanner lombaire - Scanner oto-rhino-laryngologique : - Scanner thoracique
31
Imagerie par résonance magnétique (IRM)
Examen utilisant le résonance magnétique nucléaire c’est à dire mesurant l’aimantation locale des tissus sous l’effet d’un champ magnétique très intense que l’on crée. Ce sont les atomes d’hydrogène de l’eau tissulaire qui se comportent comme des mini aimants lorsqu’ils sont soumis à un champ magnétique très intense et s’alignent tous dans la même direction. Seule technique permettant d’obtenir des coupes dans les 3 dimensions (horizontale, verticale, oblique)
32
Indications IRM
• Exploration du système nerveux central Surtout pour poser le diagnostic de maladies du système nerveux central (sclérose en plaque=>démyélinisation, tumeurs cérébrales ou médullaires) • Exploration des vaisseaux (angio IRM) Anomalies de flux vasculaire • Exploration du tissu osseux et articulaires Recherche de tumeurs ou de foyers d’ostéonécrose.
33
Contre-indications IRM
- Corps étrangers métalliques intra-orbitaires - Clips chirurgicaux - Pacemaker - Claustrophobie - Grossesse : pas d'injection de gadolinium dans les deux premiers trimestres de grossesse
34
Préparation IRM
Vérifier les antécédents d’allergie en cas d’injection de produit de contraste iodé Claustrophobie, enfant =>prémédication ou anesthésie générale courte Oter tout objet métallique : bijoux, pierçings, lunettes, boutons, barettes, montre, clefs, carte à bande magnétique, téléphone portable Informer sur le déroulement de l'examen qui peut être impressionnant : Examen dure environ 30 minutes sans bouger Lit se déplaçant dans un arceau Inconfort lié à la nécessité de rester parfaitement immobile en position allongée sur le dos Bruyant Communication avec les soignants par des micros
35
Différents types d'IRM
- IRM abdomino-pelvienne - IRM cardiaque - IRM cérébrale - IRM hépatique - IRM hypophysaire - IRM mammaire - IRM rachidienne - IRM thyroïdienne
36
Scintigraphie
Technique d’imagerie médicale fondée sur la détection des radiations émises par des éléments radioactifs (administré par voie intraveineuse, orale ou respiratoire) qui vont se fixer sélectivement sur des tissus ou organes. Une caméra à scintillation détecte et mesure la radioactivité locale. Les radioéléments utilisés sont essentiellement le technétium, l’iode, le gallium et le thallium.
37
Différentes scintigraphie
- Scintigraphie cardiaque - Scintigraphie thyroïdienne - Scintigraphie osseuse
38
Contre-indications scintigraphie
Femme enceinte | Allaitement
39
Préparation scintigraphie
Retrait de tout objet métallique de la zone d'examen Ce qui peut être indiqué à la personne soignée: ½ vie courte des isotopes donc rassurer patient sur l’irradiation (attention toutefois iode 131) Examen indolore
40
Echographie
Technique utilisant les ultrasons et permettant de visualiser de multiples organes de l’abdomen (foie, rate, pancréas) du petit bassin (vessie, organes génitaux) du cou ( thyroïde, ganglions) mais aussi des vaisseaux (artères et veines) et rein, coeur, sein… Il existe plusieurs types de sondes: •Les sondes externes ( un gel froid est appliqué sur la peau pour améliorer le contact avec la sonde) •Les sondes endocavitaires ( voie interne) introduites dans l’oesophage, le vagin ou le rectum.
41
Préparation echographie
Si écho abdominale, être à jeun (pas boire, manger, fumer) 6 h avant (pas de vidange de vésicule biliaire). Si écho petit bassin, vessie pleine donc boire 1 L, 1h avant et ne pas aller aux toilettes juste avant Examen indolore, gel et sonde froids au départ
42
Indications echographie
• Écho abdominale: explorer la morphologie et structure du foie, des vésicules biliaires, reins, pancréas, rate ou vaisseaux comme l’aorte et la veine cave. Dépistage et/ou diagnostic de cirrhose, calculs, anévrysme, tumeurs, kystes ou métastases (ex: bilan extension cancer colon, estomac) • Échographie endovaginale: Explorer l’utérus, les ovaires pour y déceler d’éventuels kystes ou fibromes. Début de grossesse pour activité cardiaque du foetus. Suivi de follicules ovariens FIV • Écho cardiaque: Explorer l’anatomie cardiaque (forme des cavités, valves) pour apprécier sa contraction (myocarde), le mouvement et fonctionnement (reflux ou fuite) des valves, leur aspect (calcification)et si couplé avec un doppler, débit cardiaque.
43
Differentes echographie
``` • Echographie standard : - Echographie abdominale - Echographie cardiaque - Echographie mammaire - Echographie obstétricale - Echographie pelvienne - Echographie scrotale - Echographie thyroïdienne - Echographie vésico-rénale • Echo-doppler - Echo-doppler artériel - Echo-doppler cardiaque - Echo-doppler veineux ```
44
Endoscopie
Exploration visuelle d’une cavité, naturelle ou non, par l’intermédiaire d’un tube optique muni d’un système d’éclairage appelé endoscope. De nombreux organes peuvent bénéficier d’une étude endoscopique Habituellement pratiquée sous anesthésie locale mais quelquefois sous AG
45
Indications endoscopie
À visée diagnostique +/- biopsie À visée opératoire: traitement Évite les complications de la chirurgie, moins délétère Ablation tumeur vessie, traitement stérilité féminine, hypertrophie prostatique.
46
Gastroscopie
En Pré opératoire: Bilan de coagulation car il peut toujours y avoir une biopsie de réalisée Prémédication sur prescription même si locale, rassurer et expliquer l’examen à la personne soignée A jeun En Post opératoire: Risque hémorragique si biopsie Risque de perforation exceptionnel
47
Coloscopie
En Pré opératoire: Souvent sous AG si haute Bilan coagulation sur prescription Préparation colique sur prescription: régime sans résidus 2 à 3 jours avant + préparation colique (Colokit®, PEG) A jeun En Post opératoire: Risque hémorragique si biopsie Risque de perforation exceptionnel
48
CAT Accident d'Exposition au Sang(AES)
- Ne pas faire saigner - Se laver à l'eau et savon doux - Tremper dans du Dakin, de l'eau de javel 1,2%, bétadine pendant 5 min - Consultation médical d'urgence afin d'évaluer le bénéfice risque - Rédaction d'un certificat initiale de blessure, - Vérif de la vaccination, - Proposition d'un ttt profilactique - Prélèvement patient source (si consentement) Bilan Serologie VIH, Hepatite - Déclaration administrative dans les 48H
49
3 familles d'antiseptiques
- Hallogènes ==> dérivé iodé (Bétadine) et dérivé chloré (Dakin) - Biguanides (Chlorexidine) - Alcools
50
Anesthésie
Finalités: PERMETTRE le TRAITEMENT chirurgical ou médical PERMETTRE un acte INVASIF et/ou RÉFLEXOGÈNE et/ou très DOULOUREUX Particularités: Rend le patient INSTABLE Rarement urgent TRES réglementé
51
Sédation
Finalités: TRAITEMENT pour guérir le patient = Contribution directe ``` Particularités: 1. URGENCE VITALE 2. URGENCE POTENTIELLE ou CIRCONSTANCIELLE: • Repos des fonctions consommatrices d’oxygène et d’énergie • Très forte altération de la conscience ```
52
Partie réglementaire Anesthésie
Article R. 4311-12 du CSP « L'infirmier ou l'infirmière, anesthésiste diplômé d'Etat, est seul habilité,[...] « toute SSPI doit comporter en permanence au moins un IDE formé à ce type de surveillance, si possible un IADE »
53
Partie réglementaire sédation
• Prescription médicamenteuse médicale individualisée, datée et signée • Médecin spécialisé ou non • Protocoles possibles
54
Analgésie
Finalités: TRAITEMENT de la douleur post op PERMETTRE un soin (IDE) douloureux Particularités: Rarement urgent
55
Différents types de techniques d'anesthésie
- Anesthésie générale : AG - Anesthésie Loco Régionale : ALR - Anesthésie Locale : AL
56
CAT AG
Controler la douleur et ses effets sur l'homéostasie ==> Antalgique de pallier III (opioïdes = morphiniques) Limiter la douleur par traction musculaire ==> relachement musculaire (un curare) Controler les manifestations neuro vegetatives générales ==> Perte de conscience (hypnotique) ==> Bradycardie vagale (parasympatholytique --> atropine) ==> Vasoplégie (vasoconstriction --> aphédrine, néosynéphrine)
57
ALR
Elle consiste à injecter au contact d’un nerf sensitif une molécule qui bloque les canaux de sodium, ce qui empêche la propagation de l’influx nerveux et donc de la douleur.
58
Types d'ALR
Les anesthésies médullaires | Les blocs périphériques
59
AL
Permettre un acte douloureux sur une petite surface et | une profondeur ne dépassant pas l’hypoderme.
60
Anesthésie par infiltration
Analgésie post opératoire
61
Définition Dénutrition
Perte de poids involontaire | Perte de masse maigre
62
IMC
Indice de Masse Corporelle | IMC = Poids/Taille²
63
CAT dénutrition
L’infirmier participe au recueil d’informations: Il pèse et mesure le patient, évalue une perte de poids éventuelle, recherche les causes d’inappétence (dysphagie, douleurs, fièvre, nausées…) et signes évocateurs de la dénutrition : •Mauvais état buccal •Trouble de déglutition •Trouble du transit •Prise nombreuse de médicaments •Perte d’autonomie physique et psychique •Etat dépressif (veuvage, solitude) •Revenus diminués Il assure un rôle de coordination des soins.
64
Pourquoi lutter contre la dénutrition
pour améliorer la qualité de vie de nos patients ( douleurs, fièvre et souffrance psychique), leur pronostic pour réduire la morbidité pour diminuer les complications, la durée d’hospitalisation, les coûts d’hospitalisation
65
Définition danger
Propriété ou capacité intrinsèque par laquelle une chose est susceptible de causer un dommage
66
Les classes de contamination des interventions chirurgicales: Classification d’Altemeier
• Classe I : Chirurgie propre (pas d’ouverture d’organe creux) • Classe II : Chirurgie propre contaminée (oropharynx, urinaire) • Classe III : Chirurgie contaminée (digestif, gynéco, plaies ouvertes de moins de 4h) • Classe IV : Chirurgie sale et infectée (pus, corps étrangers, plaies ouvertes de plus de 4h)
67
Risque infectieux
• En pré-op Lors du recueil de données : évaluation du terrain (âge du patient, pathologies associées, dénutrition ) Prise de la température, bandelette urinaire, ECBU (sur prescription), éléments biologiques (rappel) Dépilation si nécessaire • Pas de bijoux même l’alliance (réservoir à germes) (piercings) • Douche antiseptique la veille de l’intervention et le matin même du haut (cheveux compris) vers le bas et en insistant sur les aisselles, les ongles, l’ombilic, le pubis, le pli inter fessier, les orteils AVEC hygiène bucco-dentaire • Au bloc Programmation opératoire étudiée (« staffs » pluriprofessionnels) Filtration de l’air , Température régulée, respect des flux ANTIBIOPROPHYLAXIE parfois prescrite: pour prévenir ou réduire en fréquence et en gravité le risque hypothétique d’infection, relevant d’une bactérie définie, en inhibant la croissance de celle ci des sa pénétration dans l’organisme. En intraveineux (diffusion maximale et rapide) A l’induction anesthésique, avant l’incision et pendant tout l’acte chirurgical (prescription) Lavage chirurgical des mains (5 minutes, ATS, brosse stérile – SHA) Habillage opératoire stérile (blouse, charlotte, masque, gants) Utilisation de matériel et instruments chirurgicaux stériles Respect du circuit propre / sale Réalisation d’un pansement sec occlusif/étanche (prescription) • En post-op Surveillance Tº Réfection des pansements sur prescription (même gamme d’ATS, 4 temps, du plus propre au plus sale) Surveillance de l’incision (écoulement, signes d’inflammation : rougeur, chaleur, douleur): transmissions importantes Pansement toujours occlusif/étanche +/- Antibiotiques sur prescription
68
Risque Erreur de patient ou erreur de côté
• Pré-op Recueil de données par l’infirmière qui accompagnera le patient au bloc ( noter dans le dossier de soins infirmiers le coté à opéré) Vérification Bracelet d’identité au poignet scellé, pas trop « large », après vérification de l’identité Identification du lit Étiquettes en nombre suffisant Vérification du dossier patient par l’infirmière qui accompagnera le patient au bloc Transmissions orales avec l’infirmière /IDE anesthésiste d’accueil au bloc opératoire CHECK LIST à débuter • Au bloc Respect du programme opératoire C’est l’infirmière qui accueille le patient qui vérifie son identité qui questionne sur le côté à opérer qui installe le patient en salle opératoire CHECK LIST suite… •En post-op Vérification de l’identité du patient avant chaque soin…
69
Risque anethésique
• Pré-op Consultation anesthésique Une à deux semaines avant l’intervention. Examen médical complet pour évaluer les risques potentiels que présentent le patient ( allergie, antécédents médicaux et chirurgicaux, état dentaire, capital veineux, ouverture de bouche pour rechercher une difficulté prévisionnelle d’intubation, type d’anesthésie envisagée, médicaments pris (AVK)) Prescription d’examens complémentaires si nécessaire ( ECG, radio de poumons, visite chez le dentiste, biologie) Visite de l’anesthésiste la veille ou matin de l’intervention au lit du patient = visite pré anesthésique Repas léger la veille et à jeun à minuit en général sur prescription (ni boire ni manger ni fumer) pour réduire le risque d’inhalation pulmonaire +/- Prescription de prémédication pour diminuer le stress et potentialiser les effets des anesthésiants Enlever les prothèses dentaires/vernis… • Au bloc Sur prescription: Anesthésie générale : anesthésiant, curare, analgésique central (Abolition de la sensibilité à la douleur, spontanée ou thérapeutique) Pose d’une voie d’abord de gros calibre Oxygénation • En post-op Lutter contre l’hypothermie qui retarde l’élimination des anesthésiants Réniforme si nausées, vomissements… risque d’inhalation Évaluation de l’état clinique du patient (Score d’Aldrète) Évaluation de la sensibilité/motricité Antidotes à proximité en SSPI
70
Score ASA
* ASA 1 : patient en bonne santé * ASA 2 : patient présentant une atteinte modérée d’une grande fonction (HTA , asthme) * ASA 3 : patient présentant une atteinte sévère d’une grande fonction (diabète, infarctus du myocarde, BPCO) * ASA 4 : patient présentant une atteinte sévère d’une grande fonction invalidante mettant en jeu son pronostic vital (insuffisance pulmonaire, cardiaque, hépatique) * ASA 5 : patient moribond dont l’espérance de vie ne dépasse pas 24 heures avec ou sans intervention chirurgicale * ASA 6: patient en état de mort cérébrale
71
Risque chirurgical
• En pré-op Lors de la consultation pré opératoire , explications sur le déroulement de l’intervention et sur ses risques Consentement libre et éclairé Informations préalables qui permettent au patient de mesurer le rapport bénéfices/risques et surtout d’accepter les risques en toute connaissance • Au bloc Compte correct des compresses, aiguilles, instruments avant le début de la fermeture • En post-op Surveillance du patient
72
Risque hémorragique
• En pré-op Prise des paramètres vitaux (pouls, tension artérielle) pour avoir des valeurs de référence Hémogramme, plaquettes, bilan de coagulation, détermination du groupe sanguin, rhésus, RAI… (prescription) Pas de vernis à ongles ou de maquillage Fonction du patient (AVK, aspirine) et de l’intervention Autotransfusion (possibilité de recueil pré op de son sang) Pose d’une voie veineuse de gros calibre (au bloc opératoire souvent) Réservation de produits sanguins à l’ EFS si prescription anesthésiste • Au bloc Évaluation des pertes sanguines (volume de sang dans aspiration, compresses) Compensation liquidienne si besoin (sur prescription) ``` • En post-op Surveillance du pansement Volume dans les systèmes de drainage (redons, lames…) Surveillance des paramètres vitaux (pouls, TA) coloration des lèvres et extrémités des doigts Diurèse Douleur Conscience (agitation, délire) CHOC HYPOVOLÉMIQUE/HÉMORRAGIQUE ```
73
Risque de chute
• Pré op Donner la prémédication sur prescription après la douche , au plus près de l’intervention, mettre les barrières (si prescription), doit prévenir si veut se lever (proposer au patient de se rendre aux toilettes avant de donner la prémédication) • Au bloc Utilisation d’appuis et de ceintures pour maintenir la personne inconsciente en position opératoire • En post-op Mettre les barrières (si prescription) Lors du premier lever, prise de TA allongé puis assis au bord du lit , puis debout ( fauteuil à proximité) regarder droit devant, accompagné, recherche de sueurs, bouffées de chaleur…