Uzalez Flashcards

(106 cards)

1
Q

Quel est le but de la santé pu concernant les additions ?

A

trouver le juste milieu entre banalisation et stigmatisation, ce qui impose de changer nos représentations habituelles,

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2
Q

A quelle époque remonte l’usage des substances psychoactives ?

A

apparition de l’h sur Terre

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3
Q

Qu’est-ce qu’ont compris très tôt les hommes concernant la conso de fruits macérés (trompés dans un liquide) ?

A

qu’elle pouvait provoquer des états d’ivresse permettant l’accès à un autre monde Les hallucinations leur permettait de se rapprocher des divinités offrant possibilité de dépasser le temps et l’espace

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4
Q

Quels avantages présentait la conso de fruits à l’époque ?

A

obtenir l’illusion de la bonne santé, la dispariti° des douleurs ou l’obtention de performances physiq. Les h étaient aussi à la recherche de sensati° de plaisir décrites par leur intensité et leur rapidité.

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5
Q

Qu’est-ce qui était utilisé comme substance avant ?

A

feuille de coca (cannabis comme antalgique, en obstétrique surtout), opium pr ses propriétés constipantes, poisons pr usage criminel, boissons fermentées ou dérivés du suc de pavot

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6
Q

Comment depuis tj a été défini l’usage contrôlé de drogue ?

A

au sein d’une culture donnée, dans des contextes différents (cérémonies chamaniques, usage médicinal ou festif) et sont
retrouvé dans le règne animal

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7
Q

Sur quel modèle vont se faire les 1ères descriptions médicale de l’intoxication aiguë ou chronique pour l’alcool, l’éther, la
morphine san la 1ère moitié du 19è s ?

A

sur un modèle naturaliste (/tique) cad la description de l’évolution, avec les formes de début, la cliniq, les complication, et la terminaison naturelle

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8
Q

Par quoi est marquée la 1ère moitié du XIXè s ?

A

par l’importance des consommations d’alcool et de tabac. Ce qui fait que le modèle de santé pu était celui du fléau social (mise sous 40aine, hospitalisation psychiatrique par contrainte…) c’est le cas
de toutes les complications liées à l’alcoolisme, et les morphinomanes, considérés comme des toxicomanes.

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9
Q

En quelle année apparaît le mot “toxicomanie” ?

A

1885 (étymologiquement fureur des toxiques)

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10
Q

Que désigne le terme “toxicomanie” ?

A

quelqu’un qui est
habité par la consom répétée et impulsive avec perte de contrôle. On l’associe donc à l’époque aux individus incap de se passer d’alcool, éther, etc. Il y a une médicalisation des « toxicomanies » comme « fléau social » (au même titre que la syphilis ou la tuberculose), avec mise sous 40aines, ou hospitalisation psychiatriques par contrainte

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11
Q

Quelle est la def de la “pharmacodépendance” donné par l’OMS en 1960, suite à des années de volonté de définir ?

A

« Un état psychique et quelquefois égalemt physiq, résultant de l’interaction entre un organisme vivant et une
substance, et se caractérisant par des modificati° du comportemt et par d’autres réactions, qui comprennent tj une compulsion à prendre le produit de façon continue ou périodiq afin de retrouver ses effets psychiq et quelquefois d’éviter le malaise de privation. Cet état peut s’accompagner ou non de tolérance. Un même individu peut ê dépendant de plusieurs produits »

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12
Q

Quelle est la particularité de la déf de la “pharmacodépendance” donnée par l’OMS en 1960 ?

A

On s’éloigne du modèle psychiatrique ou du fléau de l’époque

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13
Q

Quelle terme A.Goodman introduit-il une nvelle approche en 1990 ?

A

« Addictions »

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14
Q

Qui définit en 1997, les termes de Conduites ou Pratiques ?

A

Parquet-Reynaud

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15
Q

Que devient l’addictologie ?

A

une nvelle compétence médicale (et non une spécialité !) avec un modèle de Santé Pu par la préventi° I, II, et III

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16
Q

Comment Goodman définit-il en 12990 l’addiction ?

A

Processus (pas pathologie) par lequel un comportemt répétitif (addiction sans produit) qui peut fonctionner pour produire du plaisir ou pr soulager un malaise intérieur, est utilisé sur un autre mode caractéristiq et répétitif avec: •échec répété dans le contrôle du comportement, •persistance de ce comportemt en dépit des conséquences négatives significatives (sociales, judiciaire, médicales..)

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17
Q

Quelle est l’origine du terme addiction ?

A

C’est un terme anglo-saxon originaire du droit romain, du vieux français, et du latin addictus -addictere- qui
étymologiquemt signifie «donner son corps en gage en réparation d’une dette non payée ». C’est finalemt ê esclave de qqun à qui on doit une dette, faire un travail d’intérêt général.

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18
Q

A quoi correspond en termes moderne l’addiction ?

A

une forme d’esclavage à une drogue (Substance Psycho Active = SPA) ou à un comportement répétitif qui se situe “quelque part entre impulsion et compulsion “. L’idée qui prédomine est qu’on perd la liberté d’arrêter. C’est le cas des jeux pathologiques, de l’addiction sexuelle, l’addiction au travail, de certains troubles du comportemt alimentaires (le comportement de vomissements volontaires dans l’anorexie-boulimie comprend des processus neurobiologiques commun avec la consommation de SPA), de l’abus de l’écran, des achats compulsifs…

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19
Q

De manière générale l’addiction n’est pas superposable avec…

A

maladies addictives. addiction est un terme générique : les addictions ou comportements addictifs peuvent parfois évoluer vers une maladie addictive.

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20
Q

Quand est-ce qu’un comportemt est addictif ?

A

lorsqu’il se répète, devient exclusif et entraîne un abus ou une dépendance

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21
Q

De quoi le comportemt addictif est-il la conjonction ?

A

conjonction de l’interaction entre :

  • une personne dans une situation d’expérimentation, d’usage occasionnel, régulier ou quotidien.
  • une ou plusieurs SPA et/ou une addiction sans substance (jeu, sexualité, troubles alimentaires, etc)
  • une exp de vie, des évènemts de vie, une pathologie mentale préexistante ou concomitante en tant que facteurs de vulnérabilité impliqués dans cette causalité complexe.

D’après la déf de M. Reynaud on peut également parler de conduite ou de pratique addictive pour désigner ce
genre de comportemts.

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22
Q

Quelle est la déf de drogue par Lagier ?

A

substances psycho actives (SPA) ayant un potentiel de pharmacodépendance ou d’abus, contrôlé (stupéfiants ou psychotropes) et non contrôlé

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23
Q

def des substances psycho-active (SPA)

A

drogues utilisées, consommées, expérimentées d’abord pour leurs effets psycho-actifs, c-à-d ayant une act globale ou sélective sur le syst nerveux et en particulier sur certaines structures
cérébrales impliquées dans les « circuits de la récompense» (circuit méso-cortico-limbiq). Ainsi, c’est à la psychopharmacologie que revient l’étude systématiq des SPA au niveau cérébral.
Les SPA correspondent donc à l’alcool, tabac, cannabis, héroïne, cocaïne, etc, avec pour toutes un seul organe cible : le cerveau

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24
Q

Que contient le cerveau ?

A

Le cerveau est une structure complexe avec 150 milliards de neurones établissant chacun près de 12 000
connexions (jusqu’à 100 000 dans cellules gliales ou les astrocytes, qui sont les cellules servant de support aux neurones).

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25
Qu'est-ce qu'induit la prise de SPA ?
la stimulation d’une qtité importante de neurones, ce qui explique le grand nb d'effets secondaires dans la durée. Elles modifient l'act mentale, les sensations, le comportemt. provoquent des effets somatiques (c-à-d sur le corps) d'une gde diversité selon les prop de chacune et leur nocivité. (coeur, syst neuro-végétatif, respiration…)
26
Quels st les critères de classification des SPA ?
- les effets - le cadre légal - la dangerosité - la toxicité des substances
27
Quelles est la classification des agents psychotropes selon leur effets recherchés d’après Delay et Deniker (1957) ?
-Psycholeptiques (sédatifs) : opiacés (opium, héroïne et dérivés), cannabis, tranquillisants(benzodiazépine), alcool. -Psychoanaleptiques (excitants/empathogènes) : cocaïne/ crack, amphétamines/ ecstasy, boissons caféinées. Certains empathogènes n'existaient pas du temps de Deniker et Delay (gds psychiatres français), ou n’étaient alors pas considérés comme des SPA : ils ont donc été ajoutés au fur et à mesure. -Psychodysleptiques (hallucinogènes) : LSD, mescaline, peyotl, kétamine, ayahuasca (festif ou religieux). - en plus une catégorie « divers» qui regroupe les produits inhalés ou les new produits de synthèse (NPS)
28
Quelle est la classification des agents psychotropes de Derek Snider ? ?
Sous forme d’un schéma avec des zones de regroupemt, ces classifications regroupent les médocs et les SPA dans une autre classif° : les antipsychotiques, les stimulants, les dépresseurs et les hallucinogènes (il faut connaître son existence mais pas son contenu)
29
Qui permet fait LE premier rapport qui permet de classifier les SPA selon leur profil de dangerosité ? (donc très important en santé pu)
Classification du Pr Roques (1998)
30
Quels st les 3 axes selon lesquels on peut définir un profil de dangerosité pharmacologique ? (chaque SPA peut être décrite à partir de ces trois axes : c’est ce qui permet ensuite de faire des classifications en regroupant les substances qui ont le même profil)
● TOXICITÉ somatiq (atteintes physiologiq, intoxications aiguës et overdoses, etc) au niveau du foie, poumon, coeur, cerebral... ● INTENSITÉ des effets psychiques (ivresse, troubles cognitifs, angoisse, bad trip, etc) ● POTENTIEL DE RISQUE DE DÉPENDANCE psychiq et physiq (dépendance à court ou LT, dépendance psychiq, dépendance physiq, dépendance alternée, dépendance continue, manifestati° de manq, craving...). La dépendance psychiq est svt la plus difficile à traiter. Toutes les substances psychoactives entraînent des dépendances psychiq, à des degrés différents selon le contexte, la fréq ...
31
Quel rapport découle des trois axes selon lesquels on peut définir un profil de dangerosité pharmacologique ?
rapport ministériel du Pr Bernard Roques (1998
32
Que présente le rapport Roques du Pr Bernard | Roques (1998) ?
2è classification ● Les analgésiq-narcotiq (dérivés de l’opium et des morphiniques) ; ● Les stimulants psychomoteurs (empathogènes, amphétamines, ecstasy) ; ● Les psychomimétiques ou hallucinogènes (qu'on appelle aussi psychotomimétiques = qui provoquent des effets psychiatriq de type psychomimétique, avec idées délirantes) ; ● Les dépresseurs centraux ; ● Les anxiolytiques (la plupart st des médicaments).
33
Qu'est-ce que la classification incluant des nouveaux produits de synthèse (produits qui n’existaient pas en 1998) ?
Une autre tentative de classification synthétique des NPS est faite en fct des mécanismes en cause : dopamine (qui concerne les neuromédiateurs centraux : dopa, noradré, adré et sérotonine), sérotoninergiques, R GABAergiques, récepteurs μ (pour ce qui est des opioïdes, antalgiques...) Les cannabinoïdes sont à la croisée de ces cercles.
34
Qu'est-ce que la classification selon le gpe Pompidou ?
C’est un gpe regroupant des experts internationaux en addictologie au Conseil de l’Europe à Strasbourg. Il distingue : ○Les stupéfiants (convention ONU 1961 ,1972) ○Les substances psychotropes (convention ONU 1971), ○Les autres substances non indiquées médicalemt (ex : les colles) ○L'alcool
35
Quelle est la classification selon le cadre légal, juridique ?
- Les substances illicites - Les médicaments psychotropes - Substances licites sous réglementation = l’alcool et le tabac
36
Que st les substances illicites ?
On les appelle stupéfiants et ils n’ont aucune valeur médicamenteuse. Cette catégorie comprend : le cannabis, la cocaïne, l’héroïne, l’ayahuasca, etc. Ils sont sous le coup des lois (70 surout)
37
Que dit la loi française concernant les subsatnces illicites ?
- Interdit et réprime la producti° (culture), détention et vente de ces substances (on retrouve cette interdicti° dans des conventions internationales : Vienne 1967, ONU 1971, 1988). - Interdit et sanctionne l'usage public et l'usage privé selon les termes de la Loi n°70-1320 du 31 décembre 1970 relative aux mesures sanitaires de lutte contre la toxicomanie et à la répression du trafic et de l’usage illicite des substances vénéneuses (végétaux qui contiennent poison) (modifications ultérieures en avril 2009).
38
Qui est-ce que concernant d'abord puis ensuite la loi sur les substances illicites ?
d'abord, dirigée principalemt contre les consommateurs | d'héroïne. Ajd, elle concerne surtout les consommateurs de cannabis
39
Que risque-t-il de se passer pr les consommateurs de cannabis surtout, avec la loi ?
Cela risque peut-être d'évoluer vers une | contraventionnalisation. Un Délit d’ILS est un Délit d’Infraction à la Législation des Stupéfiants
40
Quelle ets la liste mise à j régulièremt tous les 2-3 mois ?
la liste des « Stupéfiants », (Loi du 12 juillet 1916 sur la détention sans motif légitime de substances vénéneuses) par la commission des stupéfiants et des psychotropes (sous la direction du Ministère de la Santé via l’ANSM)
41
Que st les médocs psychotropes ?
Ce sont des substances licites (qui ne tombent pas sous le coup de la loi de 70) sous réglementation spécifique. Leur production est sous le contrôle des autorités de pharmacie.
42
Quels st les substances psychotropes qui ont un statut de médicamts stupéfiants ?
morphiniques antalgiques, substitution opiacés par méthadone ou buprénorphine (TSO), ou encore les anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseurs et neuroleptiques
43
Qu'est-ce qui est particulier des médicamts psychotropes ?
prescription médicale obligatoire (important pour la traçabilité) dans les indicati° de l'autorisati° de mise sur marché (AMM). Ces médocs doivent être prescrits sur ordonnance sécurisée, avec pour obligati° de prescription d’être inscrit au conseil national de l’Ordre des médecins, dans le cadre notammt d’un traitement de substitution aux opiacés (TSO). Cependant, les détournements d'usage et l'automédication st fréquents ce qui est un pb de santé publique important.
44
Quelles st les substances licites sous réglementation ?
l’alcool et le tabac
45
Qu'est-ce qui concerne les substances licites sous réglementati° ?
La producti° et la vente de ces produits st contrôlées (la délivrance est limitée aux buralistes, commerces, aires d'autoroutes, etc). L’usage est réglementé.
46
Quelles st les lois qui réglementent l'usage des substances licites sous réglementation ? (résumé)
● Loi du 10 janvier 1991 dite Loi EVIN ● Loi 2009 (N°2009-87 du 21 juillet 2009 dite Loi Hôpital) ● La Convention Internationale de l’OMS (Convention cadre pour la Lutte antitabac)
47
Quelles st les lois qui réglementent l'usage des substances licites sous réglementation ? (détaillé)
● Loi du 10 janvier 1991 dite Loi EVIN : lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme (réglementati° de la pub sur le tabac, sur les boissons alcoolisées, âge de vente, etc), interdiction de vente de boissons alcoolisées aux mineurs de moins de 16 ans. ● Loi 2009 (N°2009-87 du 21 juillet 2009 dite Loi Hôpital) : la vente de boissons alcooliques est interdite aux moins de 18 ans (achat ou débit de boissons). En complémt, la Loi du 26 janvier 2016 exige la preuve de majorité du buveur avant consommati°. Un buraliste peut être condamné ou fermé s’il ne demande pas cette preuve. ● La Convention Internationale de l’OMS du 27 février 2005 (Convention cadre pour la Lutte antitabac) fixe des normes internationales (prix, taxes, publicité, étiquetage et commerce illicite) et initie la préventi° contre le tabagisme passif pour la première.
48
Que publie et actualise l’association américaine de psychiatrie ?
une classification des maladies mentales, les DSM
49
Quels st les 3 catégories par ordre de sévérité (le DSM4 - quatrième version des DSM - introduit pour la première fois cette catégorisation) jusqu'en 2015, la classification des dsm, partage les concommateurs
● Les expérimentateurs (une personne qui consomme une fois sans conso régulière), ● Les usagers avec un comportemt d’abus, ● Les usagers avec un comportement de dépendance
50
Comment est le comportemt de "dépendance" ?
Dans la notion clinique,(même si les critères retenus st différents entre la classification CIM de l'OMS ou le DSM4 de l'association des psychiatres américains) le comportemt de conso est autonome, ne tient plus compte des exp de vie de l'usager, n'est plus sous le contrôle de sa volonté. Certains auteurs ont donc défini la dépendance comme « un état physiologiq de neuro-adaptation du cerveau sous l'effet de la prise répétée de SPA ». Ainsi un expérimentateur peut consommer occasionnellemt mais si la conso devient trop régulière il tombe dans l’abus voire de dépendance.
51
Quelles st les idées générales derrière les notions d'abus et de dépendance ?
● Pour l’abus : ce sont des personnes qu’il est encore possible de sensibiliser, la prévention est envisageable dans le cadre d’une réduction des risques. Un retour à l’état antérieur est plus facilement atteint que dans le cas d’une dépendance. ● Pour la dépendance : C’est une situation qui se rapproche des addictions, où le consommateur perd le contrôle de sa conso. Le retour à l’étant antérieur est très difficile.
52
Quels st les phénomènes qu'entraîne la conso de SPA selon le DSM IV ou la CIM 10 (classification internationale des maladies de l’OMS) ?
● La dépendance psychiq : concerne toutes les SPA et est un désir irrépressible de répéter les prises et il y a une personnalisation des effets recherchés. ● La dépendance physique : Certaines SPA peuvent entraîner une dépendance physique en plus de la dépendance psychiq (opiacés, alcool, nicotine). La dépendance physiq correspond à l’apparition de signes somatiq à l’arrêt des prises de drogue. Ce st les substances qui donnent les syndromes de sevrages les plus douloureux. ● La tolérance est signe cliniq intéressant qu’on peut repérer lors de l’interrogatoire des usagers. La tolérance décrit la diminuti° progressive des effets psychoactifs pr une même dose de substance, obligeant l’usager à augmenter les doses pour avoir le même effet. C’est la manifestati° de l’adaptation (ou neuro-adaptation) des circuits neuronaux de la récompense à la conso. Cette adaptati° se fait au niveau des récepteurs par des effet de rétro-action et d’auto-régulation. Cela conduit à augmenter les doses ou à booster la conso à l’aide d’une autre substance (l’alcool augmente l’effet des benzodiazépines par ex), ou à rester avec un effet diminué si on ne peut ni augmenter la dose, ni la booster. ● La sensibilisation ou tolérance inverse et une augmentation des effets avec la répétition des prises. C'est un effet compliqué et paradoxal.
53
Que se passe-t-il lors d'un sevrage brutal d’une dépendance à la codéine ?
apparition de tous les signes d’un sevrage aux opiacés. La personne dépendante se retrouve alors avec des douleurs, des myalgies, des diarrhées et une insomnie rebelle pendant 8 jours. Ce st ces symptômes qui sont le plus svt à l’origine de la rechute.
54
Que se passe-t-il depuis 2015, concernant la DSM5 ?
une traduction française est élaborée. Cette version abandonne l’approche catégorielle (les trois catégories des consommateurs de SPA) au profit d’une approche dimensionnelle. On voit également la disparition du critère judiciaire qui était considéré comme trop stigmatisant aux USA. En pratique clinique les notions d’abus, de dépendance psychiq, physiq, de manque etc. continuent d’être utilisées. Ms dans le cadre des articles scientifiq ou de la recherche, le langage international du DSM 5 doit être utilisé.
55
Comment st classées les DSM5 depuis 2015 ?
``` les pratiques addictives sont classées de la manière suivante : ●Il y des grands groupes de sévérité : troubles modérés, sévères... ●Puis en f° de la sévérité du trouble on retrouve 7 degrés. ●Enfin il y a des critères pour pouvoir classer le trouble ```
56
Que propose me DSM5, au lieu d’avoir une classification qui passe brusquement de l’abus à la dépendance ?
une approche plus progressive représentant mieux toutes les nuances retrouvées dans les comportemts
57
Qu'est-ce qui introduit la notion de craving ?
Le DSM5 introduit noti° de craving. Cette notion est importante car elle permet d’avoir une nvelle approche sur les comportemts de conso de SPA. En effet, alors que le DSM4 se concentrait sur les noti° de dépendance psychiq ou physiq, le DSM 5 va permettre des propositions pharmacologiques ou thérapeutiques ciblant spécifiquemt le craving. Par ex, pour la cocaïne, il n’y a pas de traitemt de substitution disponible. Par conséquent, des recherches se portent mtn sur des médicaments agissant sur le craving.
58
def du craving
Désir irrépressible et violent de reconso d’une substance psycho-active pour en retrouver les symptômes. C’est un « désir ardent » ou un « appétit insatiable ». Le craving est présent pr toutes les substances psycho-stimulantes et peut survenir à distance de l’usage. L’usager présente alors des crises de manq avec des symptômes subjectifs et neuro-végétatifs, qui provoquent un « tsunami cérébral » ou un « incendie sans feu » nécessitant la substance pour être éteint.
59
En quoi le cas du cannacbis fait-il de luiun cas particulier ?
le THC (tétrahydrocannabinol, SPA du cannabis) entre dans les cellules graisseuses et reste présent dans l’organisme plusieurs semaines voire plusieurs mois, même en l’absence de reconco. Le craving apparaitre donc de manière retardée, après la disparition de la dernière molécule de THC des cell adipeuses. Ainsi pour un consommateur ponctuel de cannabis, les urines st négatives (ne présentent plus de traces de THC) en 48h. En revanche, pour un consommateur régulier, les urines seront encore positives au THC 4 semaines après l’arrêt de la conso, et les cheveux resteront éternellemt positifs. D’où l’interprétati° complexe des urines positives au cannabis, en particulier dans le cadre des embauches (Air France, SNCF…).
60
Quels st les substances psycho-actives les plus consommées en France ?
L'Alcool, le tabac et le cannabis
61
Que se passe-t-il concernant l'alcool entre 2010 et 2014 ?
on obsv une légère augmentation, puisque l'année passée, une gde majorité des personnes ont consommé au moins une fois de l’alcool. Dans cette étude, on demande la fréq des Alcoolisations Ponctuelles Importantes (API) et des ivresses. Les ivresses sont les prises de risq les plus importantes dans la conso d’alcool (accidents de la voie publiq, traumatismes crâniens).
62
Quelles st les différentes classes concernant la conso de SPA dans la pop° générale (11-75 ans) ?
expérimentateurs / usagers dans l’année / usagers réguliers / usagers quotidiens. Il y a 17 millions d’expérimentateurs de cannabis, pratiquemt autant que les consommateurs de médocs psychotropes. La Fr est un des plus gros consommateurs de médocs psychotropes (benzodiazépines)
63
En quoi les effets et la VITESSE st dépendantes du mode de conso ?
● La voie fumée est la plus rapide pr obtenir un effet psychoactif cérébral (à peine 8 s, les 6m³ de surface d’échange se remplissant très vite), ● Injection IV (15-20s), ● Inhalation (30s), ● Orale (30-45 min), mais la prise de risque est augmentée quand les consommateurs utilisent les effets booster de l’alcool par ex, ● Il existe aussi des voies anales ou cutanées (patch).
64
Quel serait l'acte de prévention concernant les effets et les modes de conso de SPA?
inciter les utilisateurs à changer de voie de consommation : C’est plus simple qu’arrêter de manière brutale et cela permet de réduire les risq et dommages.
65
Quelles st les conséquences au niveau du cerveau lors de la conso de SPA ?
Des milliards de neurones et de récepteurs nicotiniques sont stimulés, bloqués ou réactivés. Cela stimule des circuits sous corticaux et crée l’impression de plaisir, d’anesthésie ou provoque la douleur lorsque le consommateur est dans une situation de manque.
66
3 niveaux de prévention
● La prévention primaire : ensemble des actes visant à diminuer l’incidence d’une maladie et les comportements à risque dans une population. ● La prévention secondaire : vise à diminuer la prévalence d’une maladie ou d’un comportement à risque. Il faut agir dès le début de l’apparition du trouble ou de la pathologie. ● La prévention tertiaire : vise à diminuer la prévalence des incapacités chroniques ou de récidive, et donc à réduire les complications, les invalidités ou les rechutes consécutives à la maladie. Cette classification de la prévention est issue du rapport Flajolet d’avril 2008.
67
Quel était l'objectif de la Réduction des Risques et des Dommages (RdRD), historiquement ?
la RdRD a été mise en place dans l’optique de réduire la prévalence et l’incidence de l’hépatite C et du VIH. (maladies se transmettant par les échanges de matériels d’injection ou bien par des rapports non protégés.)
68
Comment les politiques de santé publique en France ont significativement évolué depuis les années 90 ?
Grâce entre-autre au combat des associations. Les premières politiques de RdRD s’adressent d’abord aux usagers de drogues, consommateurs d'opiacés ou de cocaïne par voie intraveineuse (UDIV). En effet, l’injection (et les risques qui s’y rapportent) est une pratique reconnue par un décret de l’Assemblée Nationale et validée par des recherches épidémiologiq. Par extension la politique de prévention et de réductions des risques et des dommages, s’est étendue à toutes les SPA. Ainsi on retrouve aujourd’hui une politique de RdRD pour le tabac, l'alcool et les autres produits psycho-actifs comme le cannabis, les amphétamines, les drogues regroupées sous le nom de « nouveaux produits de synthèse » (NPS), etc. La politique de RdRD s’applique à l’usage de toutes les SPA. Elle comporte ainsi des messages généraux s’appliquant à toutes les SPA.
69
En quoi la politiq RdRD prend également en compte les spécificités de chaque médicamts ?
elle est aussi spécifique et adaptée à chaque substance suivant leurs caractéristiques et leurs modes et contextes de consommation. Elle prend ainsi en compte les modalités et les particularités de la substance en termes de rapidité, de toxicité neurologique et somatique, telles que décrites dans les éléments du rapport Roques
70
Que est la démarche de la RdRD ?
une démarche de prévention, accompagnant et informant les usagers dans l’optique de réduire les complications irréversibles. Toutefois les enjeux les entreprises privées dépassent parfois ceux des médecins rendant les campagnes de prévention de RdRD difficiles
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Def de risque
Probabilité d’occurrence d’un événemt (proba de tomber de la falaise) et gravité de ses effets (se casser qqchose) ou de ses conséquences (perdre son travail), soit : ● Probabilité de survenue d’un événemt donné (consommer en aigu ou en régulier) dangereux par rapport à la prise de risq. ● Gravité des effets du risque (Overdose, ivresse aiguë…) ou/et sévérité des conséquences (Accidents de la Voie Publique, perte d’emploi, complications judiciaires …) ● Plusieurs catégories en fonction de la sévérité des risques. ● Dangerosité/toxicité = Rapport Pr Roques (1998)
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Quelles st les conséquences (graves) de la conso de SPA entre autres, kétamines ?
des séquelles majeures (pertes d’organes)
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def de facteur de risque
tout comportement qui augmente la probabilité de développer une addiction, (c’est à dire la perte de contrôle, la répétition de la consommation), une maladie réversible ou irréversible, un traumatisme ou un trouble psychiatrique, etc.
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Comment la politique RdRD différencie-t-elle facteur de risque et risque ?
Dans le cadre de la RdRD, on retrouve donc des conseils généraux applicables à toutes les conso de SPA. Parallèlement les messages spécifiques ont été développés en fonction des produits consommés. C’est un travail laborieux avec l’émergence des nouveaux produits. En effet, on retrouve de nouveaux produits sur le marché pratiquemt toutes les semaines (souvent via la Hollande).
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Quel est le message de la RdR ?
Il est préférable d’éviter d’abuser des drogues voire d’en consommer. S’il y a consommation, mieux vaut : ● Fractionner les prises, ● Espacer les consommations dans le temps, ● Ménager des moments de repos (dit moment de récupération), ● Eviter les mélanges, ● Manger et s’hydrater régulièrement, ● Ne pas consommer seul, ● Connaître le produit que l’on prend (sa composition mais aussi ses effets secondaires), ● Ne pas consommer de produits psychoactifs en situation de conduites (auto, vélo, moto, snowboard…).
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défis de la RdRD ?
● Une conso de plus en plus répandue : Ajd il est difficile de sortir sans consommer. En effet, la conso de drogue se répand de plus en plus aux soirées privées et les risques et les complications n’y sont pas moins importants qu’en boîte de nuit. ●produits difficiles à distinguer : Il est difficile de savoir ce que l’on achète. Il faut apprendre à faire la différence entre une drogue et un poison. Bcp de consommateurs font confiance aux annonces sur internet, alors que rien ne certifie que le produit acheté correspond à la description du vendeur. Il faut donc que les centres d’accueil de consommateurs de drogues dvp la sensibilisation à l’identification de produit. ● L’effet des politiques de prévention n’est pas tjcelui escompté Quand on analyse les discours des adolescents entre 15 et 18 ans, on se rend compte que la notion de risque est souvent en dehors de leur compréhension. Ainsi un rapport analysant l’effet des politiques de prévention sur les jeunes a été publié Il faut adapter les discours des campagnes médiatiques de prévention au niveau de compréhension des populations cibles.
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jugemt des politiques de prévention ?
L’analyse des discours révèle une confusion généralisée entre publicité et prévention. Campagnes institutionnelles et messages des producteurs et distributeurs de cigarettes sont mis sur le même plan, au sein d’une catégorie générique (« les publicités »), dont les critères de jugement sont la qualité technique et la crédibilité. Les avertissements sanitaires et les photos figurant sur le paquet neutre de cigarettes sont ainsi jugés peu réalistes car « excessifs » voire « mensongers » (« on n’en voit jamais, en vrai, des goîtres de cette taille »). En outre, les jeunes soulignent la faible efficacité de messages préventifs qu’ils perçoivent comme décalés : « Sur le cannabis, pfff ! Je pense aux espèces de clips de prévention avec des jeunes mal coiffés et des écharpes (rires) (…) Ils essayent d’utiliser des expressions de jeunes mais généralement ils n’y arrivent pas » (Hugo, 15 ans). Le sentiment d’être soumis à des propos alarmistes et dramatisants génère parfois des stratégies de neutralisation, à l’image de ce garçon de 17 ans collectionnant les photos de paquets neutres : «j’achète les paquets et je fais la collection ».
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A quoi était dû le manque d'efficacité de la Rdr, traditionnelmt ?
à un soutien et à un accompagnement psychologique des UDIV (usagers de drogue intra-veineuse) essentiellement orienté vers le sevrage. Or il est impossible d’obtenir une abstinence et un sevrage des consommations à court terme pour la majorité des UDIV. La politique de « réduction des risques » vient alors pallier ce problème.
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Qu'est-ce qui permet dans les années 1995 - 1996 | d’étendre le sevrage à une proportion beaucoup plus importante des UDIV ?
la mise à disposition des traitements de substitutions opiacés
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Quel est l'obj que se donne la politique de réduction des risques pour les UDIV ?
« Connaître les pathologies en lien avec l’injection pour en parler et les identifier plus vite » Pour commencer il faut bien comprendre que la prise de risque se situe à chaque étape de l’injection : au niveau du produit, du matériel et de l’usager
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Quels st les ex possibles suite à une injection ?
-fistule au poignet (patient ne peut plus injecter au niveau du bras donc injecte au niveau du poignet) -œdème de la main, appelé « Popeye », avec une infection aigue, d'un médoc de susbtitution, qu'il n'a pas filter (ce q 'il faut faire) car pensait que plus de SPA si opelscent ( a donc la « la patte d'ours ») -abcès chez qqun qui a plusieurs sites d'injections sur plusieurs mois. Abcès peut éclater qd on oublit un petit bout de seringue au niveau de la plaie et qu'on recoud. -après injection de salive dans les veines, champignon qui se trouve dans la bouche (candida) est bloqué dans l’œil. On parle alors de « manipulation salivo-porté ».
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Quel est l'un des tout premier message de prévention concernant les injections de drogue ?
un « shoot » ou une injection correspond à une seringue, une cupule, un coton, une fiole d’eau (voire un citron pour certains produits). ● Désinfecter le site d’injection et avoir les mains propres (réduction du risque manu-porté) ● Utilisation de matériel stérile à usage unique et ne jamais réutiliser, partager ou emprunter le matériel de quelqu'un d'autre (L’image habituelle est celle d’un groupe de toxicomanes groupés autour d’une capsule de bière où ils ont déposé le produit, chacun y plantant sa seringue. Ce genre de pratiques facilite la diffusion du VIH et de l'hépatite C). Avant certains pharmaciens refusaient de vendre des seringues. Aujourd'hui elles sont plus facilement accessibles, notammt grâce à l’existence de « totems » (association qui remplit et récupère le matériel usager).
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Quels st finalemt les messages de RdRD pour les UDIV ?
● Maîtriser le risque lié au partage de seringue (stéribox et matériel à usage unique). ● Administrer si possible un produit de substitution (Méthadone® ou Subutex®). ● Engager un processus de réinsertion sociale et d’accès aux soins (CSAPA, CAARUD ou équipes hospitalières ELSA/ecimud). ● L’accès aux seringues à travers les Programmes d'échange de seringues (PES), totems ou délivrance en Pharmacie. ● L’accès aux traitemts de substitution opiacés (TSO).
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Quels st les effets de la nicotine ?
un effet psycho | stimulant, anxiolytique, antidépresseur, coupe-faim et qui apporte une sensation de plaisir
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Quels st les produits du tabac ,
sont composés d’additifs (humectant, gout, etc). La combustion de la feuille de tabac crée de new composants (monoxyde de carbone, goudron…), nocifs pour la santé.
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Que contient la fumée de tabac ?
plus de 4 000 composés dont plus de 60 st des cancérogènes et plusieurs centaines st des toxiques. Voici quelques ex : ● CO : qui entraine une diminution de l’oxygène dans le sang et les muscles (c’est ça qui est responsable du retard de croissance chez le fœtus quand la mère fume) ● Nitrosamines : irritant + cancérogène ● Benzopyrène : Goudron cancérogène ● Dioxines : Cancérogène ● Acroléine : irritant ● Polonium : radioactif (1/2 vie > 1000 ans) ● Nicotine : addictive ● Cadmium : accumulation
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Quels st les 4 niveaux successifs de connaissance sur les risques liés au tabac ?
○ Avoir connaissance des données scientifiques : Savoir que la cigarette est mauvaise pour la santé, à travers son potentiel toxique et de son potentiel addictif ○ Savoir quelles maladies, il provoque (cancer, athérosclérose, BPCO, etc) ○ Connaître la gravité de ces maladies du tabagisme et la proba de les contracter en fonction de la conso de tabac (durée de la conso, fréquence…) ○ Accepter la réalité de ces risq pour soi-même. C'est la partie la plus difficile car elle repose sur la psycho
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Quelle est la particularité du tabac ?
substance fumée dont l’addiction est la plus rapide et la plus durable. Mais après 10 ans d’arrêt, c'est potentiellemt 6 ans de gain d’espérance de vie
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Quels st les conseils de Réduction des Risques spécifiques au tabac ?
● Réduction de la durée de consommation du tabac fumé | ● Incitation à utiliser d’autres modes d’usage de la nicotine (patchs, gommes, E-cigarette…)
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Pr quelle raison, la Fr a un véritable problème de consommation d’alcool ?
Cela vient notamment du fait que le vin est perçu | comme faisant partie de la culture et du patrimoine français, et n'est pas toujours considéré comme de l’alcool
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Quels st les conséquences de la conso d'alcool ?
Si au début on en consomme à travers un usage simple pour le plaisir (euphorie, relaxation, désinhibition), on peut rapidement tomber dans la dépendance et consommer uniquemt dans le but de ne pas ressentir le manque et la souffrance (anxiété, mal-ê, abs de sensations agréables). La notion de plaisir disparait alors.
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Quelles sont les fonctions et régions du corps touchées par l'alcool ?
L’alcool agit surtout sur le foie et le syst nerveux (cerveau, nerfs et muscles) mais il peut aussi être à l’origine de l’apparition de cancers (des voies aéro-digestives supérieures et sein notamment) ou toucher le pancréas, le cœur et la circulation, le système immunitaire, le sang, les voies métaboliques, la reproduction (par des atteintes possibles du fœtus), la peau ou les os. Il est aussi à l’origine de dérèglements neurobiologiq très complexes qui fonctionnent autour du circuit de la récompense.
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A quoi st liés les SPA ?
à deux types de dangerosité (toxique et addictive). Il faut avoir cs de toutes ces spécificités dans le cadre d’une réduction des risques efficace
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Qu'est-ce que la dagerosité addicitive ?
liée au potentiel pharmacodépendant des opiacés par adaptation au niveau des circuits de neurones. Ils provoquent une addiction continue
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Qu'est-ce que la dangerosité toxique ?
liée aux produits de coupe très souvent présents (comme l’amidon de maïs) : il peut s’agir de diluants inertes ou bien au contraire d’adultérant pharmacologiquement actifs (risque de nécrose et de lésions veino-lymphatiques au point d’injection).
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Qu'est-ce que l'héroïne ?
un opiacé puissant, obtenu à partir de la morphine. Les opiacés sont des substances naturelles contenues dans le latex (opium) recueilli sur une plante, le Pavot.
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Qu'est-ce que le crack/cocaïne ?
Ces SPA proviennent des feuilles d’un arbuste qu’on trouve principalement en Colombie. On les consomme par inhalation directe dans des ampoules électriques (dans ces « pipes à crack » la drogue devient alors gazeuse), en la fumant ou en s’injectant. ● Dangerosité toxique liée aux produits de coupe (bicarbonate de soude principalement ou ammoniaque) : il peut s’agir de diluants inertes ou bien au contraire d’adultérants pharmacologiquemt actifs (risque de nécrose et de lésions veino-lymphatiques au point d’injection). ● Dangerosité addictive liée à la courte durée d’action du crack (60 minutes alors que la cocaïne dure entre 4 et 6h). Ils provoquent une addiction alternée.
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Qu'est-ce que les inhalats (poppers)
Provoquent des lésions cutanées, pb cardiaques (troubles du rythme, infarctus du myocarde), dangerosité liée à la composition des produits. On vient de découvrir que les poppers provoqueraient des lésions oculaires.
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Quels st les risq spécifiques des SPA végétaux ?
Avec par ex le peyotl (un cactus) ou les psilocybes (qui sont des champignons hallucinogènes) ● Liés aux conditions de conservation avec un risque d’intoxication alimentaire (interdiction des psilocybes frais au Pays bas) ● Liés aux effets psychodysleptiques recherchés avec des complications psychiatriques de type bouffées délirantes aiguë, épisode dissociatifs aigu sous la forme de ce qu'on appelle une pharmacopsychose
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Que regroupe-t-on dans la catégorie "autres" en drogues ?
les amphétamines, la MDMA et l’ecstasy (tous les 3 psychostimulants), la kétamine (empathogène, c-à-d qui provoque de l’empathie, augmente l'envie de contact avec autrui), la LSD (psychodysleptique) et leurs dérivés.
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Quelle est la dangerosité des amphétamines, MDMA et ecstasy ?
● Dangerosité toxique liée aux produits de coupe et composition des poudres et liquides ● Dangerosité addictive en rapport avec la courte durée d’action et les répétitions des prises ou la poly-consommation
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Que st les amphétamines ?
c’est une substance sympathicomimétique aux effets anorexigènes et psychoanaleptiques. Dans la plupart des pays du monde, l’amphétamine est considérée comme un stupéfiant
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Que st les MDMA ou ecstasy ?
molécule psychotrope de la classe des amphétamines. C’est un stimulant du syst nerveux central qui possède des caractéristiq psychotropes particulières qualifiées par certains auteurs d’entactogènes (= empathogène)
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Comment utiliserait-on la kétamine (empathogène, c’est-à-dire qui provoque de l’empathie, augmente l'envie de contact avec autrui), la LSD (psychodysleptique) et leurs dérivés ?
On utilisait la kétamine comme anesthésiant humain et vétérinaire. Il est acheté aujourd'hui sous forme de poudre. On consomme maintenant le LSD sous forme de produit de synthèse : ce sont des dérivés qui sont extrêmement dissociatifs et dépersonnalisants.
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Quels st les effets de l’intoxication aigue par l’ecstasy ?
Hyperstimulation sensorielle, réduction du sentiment d’appétit et de soif qui peut aboutir à une potomanie par dérégulation du système de régulation de la soif, élévation de l’euphorie, hyperthermie, crise d’épilepsie, arythmie cardiaque, défaillance rénale nécessitant 24 à 48h de dialyse. (Sur une photo, les lèvres gonflées, correspondent à un bruxisme post conso d’ecstasy. La jeune fille s’est cisaillée les lèvres pendant plusieurs heures avec les dents, typiq des effets secondaires neurologiques
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Qu'observe-t-on ajd comme émergence concernant le phénomène d'achat de drogues ?
l'émergence du phénomène d’achat de NPS sur internet. Les nouveaux produits de synthèse sont en pleine évolution. Ils arrivent par milliers sur le marché. La Chine reste le premier producteur de ces drogues.