Violence conjugale et prévention Flashcards

1
Q

Le taux de violence conjugale (physique ou sexuelle) est stable depuis 2004. Vrai ou faux?

A

Vrai. 6% des 19 millions de Canadiens en couple déclarent avoir été victimes de violence physique ou sexuelle (2009) depuis les 5 dernières années. Plus fréquent chez les couples en union libre.

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2
Q

Pourquoi l’ampleur réelle du phénomène est-elle difficile à estimer ?

A

Car il ne faut pas oublier l’existence du chiffre noir. Il est important de tenir compte de la source des données.

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3
Q

Que nous apprend les informations par l’ESG et la police par rapport au taux d’homicide conjugal?

A
  • 47% des homicides familiaux sont des homicides entre conjoints
  • taux stable depuis 2006
  • femmes plus susceptibles que les homme d’être victime (taux 3x plus élevé)
  • Probabilité diminue avec l’âge
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4
Q

Quelles sont les 3 formes principales de violence conjugale?

A
  1. Violence physique
  2. Violence sexuelle
  3. Violence psychologique
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5
Q

Quelles sont les deux sous-divisions de la violence psychologique?

A
  1. Violence sociale : interdictions ou restrictions sociales

2. Violence économique : interdiction ou suppression monétaire

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6
Q

Expliquez la théorie de l’apprentissage social et son lien par rapport à la violence conjugale.

A

Apprentissage par rapport aux contextes dans lesquels certains actes vont se produire selon un renforcement positif ou négatif.

Si on vit dans un milieu où il y a de la violence conjugale on peut venir à penser que cela est normal/commun

Par contre, beaucoup d’enfant vont grandir dans ces milieux et ne reproduiront pas ce genre de geste donc remet en doute la véracité de la théorie.

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7
Q

Expliquez la théorie de l’attachement et son lien par rapport à la violence conjugale.

A

Une moins bonne estime de soi des mères victimes peut affecter le lien mère-enfant.

La mère peut finir par avoir moins de crédibilité aux yeux de l’enfant ce qui peut amener ce dernier à reproduire ce genre de geste ou à avoir de la difficulté à s’attacher dans une relation.

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8
Q

Expliquez la théorie féministe et son lien par rapport à la violence conjugale.

A

tendance à oublier que l’homme aussi peut être victime

notion selon laquelle les femmes sont toutes hyper contrôlées par leur conjoint et qu’il faut trouver un moyen de briser ce cycle car la femme ne peut le faire elle-même

importance de se rapporter à des données populationnelles ou générales au lieu d’un sous-groupe

MAIS la femme battue n’est pas le lot de toutes les femmes

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9
Q

Expliquez la théorie développementale/interactionniste et son lien par rapport à la violence conjugale.

A

il peut y avoir plusieurs facteurs en cause

c’est un contexte situationnel qui va favoriser l’émergence de violence dans le couple

facteurs de risque vont être différents à travers le développement de la personne

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10
Q

Quel type de personnalité est habituellement associé chez l’agresseur dans un cas de violence conjugale?

A

Personnalité antisociale : activités asociales, marginalité, historique de gestes et d’implication dans des activités déviantes

Également présence de colère, hostilité et faible estime de soi.

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11
Q

Quels sont les principaux facteurs personnels et biographiques qui peuvent expliquer la violence conjugale?

A
  1. Traits de personnalité
  2. Histoire d’abus familiaux et/ou violence interparentale antérieure
  3. Consommation de drogues/alcool/médicaments
    - autant le victime que le conjoint violent
  4. Antécédents (judiciaires/de violence dénoncée) chez les hommes
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12
Q

Quels sont les 3 facteurs sociodémographiques principaux qui peuvent expliquer la violence conjugale?

A
  1. Age
    - groupe + à risque = 16-24 ans
    - risque diminue avec l’âge
  2. Statut socio-économique
  3. Statut marital
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13
Q

Pourquoi les couples mariés sont moins à risque de problèmes de violence conjugale que les couples en union libre?

A

Car quand on est marié, il y a un engagement plus officiel dans le couple et ça devient plus difficile de se séparer, les conséquences sont plus grandes.

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14
Q

Les familles recomposées sont plus sujette à de la violence conjugale que des familles intacte ou sans enfant. Vrai ou faux?

A

Vrai.

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15
Q

Quels sont les 3 principaux facteurs relationnels dans des cas de violence conjugale?

A
  1. Cas de violence conjugale antérieurs/répétés (car victime + accessible, présente)
  2. Isolement social : la victime n’a pas nécessairement le support, le réseau social nécessaire pour s’en sortir
  3. Séparation
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16
Q

Quels sont les facteurs de risque associés aux homicides conjugaux?

A
  1. Conjoint a déjà menacé la femme avec une arme/ ou menace de mort
  2. Présence d’une arme à feu dans la maison
  3. Tentative d’étranglement antérieure
  4. Jalousie et contrôle des activités
  5. Violence augmente en fréquence et en gravité
  6. Relations sexuelles forcées/non consentantes
  7. Abus d’alcool et de drogues
  8. Cas de violence conjugale lorsque la femme était enceinte
17
Q

Donnez un exemple d’action préventive primaire.

A

Promotion des relations amoureuses saines et non-violentes : venir modifier la perception des gens par rapport à la problématique, sensibilisation

18
Q

Donnez un exemple d’action préventive secondaire.

A

Dépistage des signes de violence conjugale par les médecins, chez les femmes enceintes

19
Q

Donnez un exemple d’action préventive tertiaire.

A

Intervention policière en cas de violence conjugale surtout lorsque présence d’antécédents de violence conjugale pour réduire la récidive future.

20
Q

La plupart des pays ont une infraction officielle de violence conjugale. Vrai ou faux?

A

Faux, dans la plupart des pays la violence conjugale n’est pas incluse comme un acte criminel dans le code criminel. C’est l’acte de voie de fait qui est criminel.

21
Q

Quels sont les 3 moments qui caractérisent la prise en charge inégale de la problématique de violence conjugale au cours des 40 dernières années?

A
  1. Historique, approche de non-intervention : traditionnellement la violence au sein d’un couple était une notion privée.
  2. Début ‘70 : mouvement féministes et de défense des victimes forcent à réexaminer cette approche
  3. Années ‘80 : modèle thérapeutique = police gestionnaire de la situation puis modèle former et punitif = déposer des charges contre la personne/ recours qui permettent de retirer le conjoint violent de l’environnement.
22
Q

Quelle sont les deux politiques mises en place au Canada pour contrer la violence conjugale?

A
  1. Politique d’inculpation : porter une accusation n’est plus la simple responsabilité de la victime ; sert à augmenter les dénonciations et à réduire la récidive.
  2. Politique de poursuite : favoriser la participation de la victime ; sert à réduire le taux d’abandon des poursuites.
23
Q

Pourquoi Sherman s’intéresse au phénomène de violence conjugale dans son étude?

A
  1. Car problème en hause durant les années 1980
  2. Augmentation des appels à la police
  3. Taux de récidive important
  4. Traitements relativement inefficaces
24
Q

Selon Sherman, que représente la perspective traditionnelle de la police?

A
  1. Problème familial, privé
  2. Pas le rôle de la police ou de la Justice de s’en mêler
  3. Les infracteurs ne seront pas punis de toute façon
25
Q

Selon Sherman, que représente la perspective clinique??

A
  1. Situation de crise qui requiert intervention/médiation : il doit y avoir un traitement, il faut aider autant la victime que le conjoint violent
  2. Médiation peut aider à régler le conflit entre partenaires
  3. Éviter l’arrestation qui pourrait envenimer le problème et la relation
26
Q

Selon Sherman, que représente la perspective féministe?

A
  1. Violence envers la partenaire est un problème sérieux
  2. La réponse doit être la même que tout autre type de crime
  3. L’arrestation du conjoint violent doit être favorisée
27
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’étude de Sherman et Beck par rapport à l’intervention policière en matière de violence conjugale?

A

Étude randomisée : policier avec un pad avec les 3 types d’interventions donc choix aléatoire

Comportement de l’auteur sous observation au cours des 6 mois suivants (données officielles, entrevues/rapports des victimes)

Présence des deux conjoints

Seulement des cas de violence conjugale mineurs (aucune blessure apparente)

28
Q

Selon l’étude Sherman et Beck, quelle est la méthode la plus efficace pour réduire le risque de récidive?

A

L’arrestation, avec un taux de récidive de 10% (police) et 37%(auto)

29
Q

Quel est l’impact des résultats de l’étude de Sherman et Beck sur l’intervention policière au USA?

A

L’arrestation devient la réponse de choix des policiers.
16 états adoptent une loi rendant l’arrestation obligatoire.
MAIS Sherman n’est pas d’accord car trop hâtif.

30
Q

Les répliques de l’étude de Sherman présentent des résultats semblables. Vrai ou faux?

A

Faux. Les résultats sont mixtes. Dans 3 villes, ceux arrêtés présentent des taux de récidive plus bas. Dans 3 autres villes, la récidive est plus élevée pour ceux ayant été arrêté.

31
Q

Pourquoi peut-on dire que ce ne sont pas tous les gens qui répondent de la même façon à l’intervention d’arrestation des policiers?

A

Car ceux qui ont plus à perdre sont moins susceptibles de recommencer si arrêtés. Surtout s’ils habitent dans une communauté où il est mal vu d’être arrêté.(effet dissuasif de l’arrestation)

D’un autre côté, ceux qui ne sont pas mariés, qui sont sans emploi et qui vivent dans un quartier où la présence policière est plus tolérée socialement, les taux de récidives sont plus élevés si arrêtés. (effet criminogénique)

32
Q

Que montre l’étude de Felson et al. sur l’impact dissuasif de l’intervention policière?

A

L’intervention policière contribue à diminuer le risque de récidive, il faut intervenir coûte que coûte.

33
Q

Expliquez les 3 niveaux de l’intervention graduelle selon Griffiths.

A

Niveau 1 (1er signalement)

  • Lettre de la police envoyé à l’agresseur et à la victime
  • Surveillance policière ( de manière aléatoire lorsque les conjoints sont là)

Niveau 2 (2e signalement)

  • Visite à domicile d’un policier
  • Surveillance en cocon : réseautage proche mis au courant donc surveillance informelle constante
  • 2e avertissement écrit à l’agresseur

Niveau 3 (3e signalement)

  • Visite à domicile d’un policier spécialisé
  • Alarme portative à la victime
34
Q

Quels sont les résultats de l’intervention graduelle de Griffiths?

A

Fréquence des violences suivantes diminue

L’intervalle de temps entre les signalements grandit

35
Q

Nommez quelques actions préventives proposées et efficaces.

A
  1. Sensibiliser les citoyens et les victimes à signaler les cas de VC à la police
  2. Intervention policière = dissuasive
  3. Empêcher l’escalade
  4. Intervention graduelle en fonction des signalements et du niveau de risque
  5. Désarmer l’agresseur
  6. Réseau et support social de la victime
  7. Agir rapidement