Volet 1 Flashcards

1
Q

C’est quoi la rédaction

A

Production de phrases, enchaînées par des marqueur de cohésion formant un texte cohérant. Les idées se poursuivent.

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2
Q

C’est quoi l’orthographe lexical

A

Production normée des mots et des phrases. Écrire correctement les mots, accord genre et nombre et la grammaire.

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3
Q

C’est quoi la graphomotricité?

A

Production manuscrite des lettres sur le support d’écriture. Écrire les lettres à la main

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4
Q

C’est quoi un processus de haut niveau?

A

Non spécifique à l’écrit, impossible de les automatiser, habileté de langage oral, sémantique, formulation des phrases. Rédaction (planification, formulation et révision). Demande beaucoup d’effort et de conscient.

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5
Q

C’est quoi un processus de bas niveau?

A

Spécifique à l’écrit, ils peuvent être en partie automatisés, écrire des mots avec un codes orthographique. Transcription orthographique et graphomotrice. Avec la pratique, l’écriture devient automatique, donc je le sais, pas besoin d’y pensée. Certaines règles ne peuvent être automatisé alors que d’autres peuvent l’être tout dépend comment on l’utilise

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6
Q

Comment la mémoire de travail peut-elle influencé la graphomotricité?

A

Elle est de capacité restreinte, ressource cognitive très limité, quantité d’info limité. Un enfant qui apprend la graphomotricité demande beaucoup dans sa mémoire de travail. Un trait est égal à un élément de cette mémoire. Mémoire qui ne peut contenir que 5 à 7 éléments.

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7
Q

Comment l’automatisation aide à la réalisation de l’écriture?

A

L’automatisation de processus de bas niveau permet de libéré les ressources cognitives afin de laisser plus de place au processus de haut niveau qui sont plus demandant cognitivement. Donc, on se préoccupe moins d’une chose pour permettre plus d’attention sur quelques choses de plus demandant.

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8
Q

Comment se développe la graphomotricité?

A

L’habileté à produire/tracer une séquence de lettres de façons lisible et rapide. La graphomotricité est considérée comme une composante essentielle de la production écrite, interagissant avec les composantes orthographiques et textuelles. Pour tracer une lettre un scripteur expert doit récupérer la représentation visuelle de la lettre dans sa mémoire à L-T, accéder au programme moteur qui lui correspond (réalisation de la séquence de la lettre), définir les paramètres de ce programme (forme/taille/vitesse), exécuté ce programme et agencer les lettres dans l’espace graphique.

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9
Q

C’est quoi la représentation visuelle des lettres (allographe)?

A

Forme visuelle de la lettre, majuscule VS minuscule et script VS cursif.

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10
Q

C’est quoi le programme moteur, son rôle?

A

Spécifie l’ordre dans lequel les traits doivent être exécuté pour produire le tracé. La taille de l’unité du programme moteur peut varier (trait, lettres, syllable ou mot)

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11
Q

C’est quoi le mode de contrôle rétroactif?

A

Il est basé sur les feedback sensoriels.

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12
Q

C’est quoi le mode de contrôle mixe?

A

Passer vers un mode proactif basé sur l’activation des programmes moteurs stockés en mémoire en long-terme

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13
Q

C’est quoi le mode de contrôle proactif?

A

Automatisation de plus en plus efficace de programmes moteurs

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14
Q

C’est quoi la fluidité du geste d’écriture?

A

La fluidité du geste graphomoteur est évalué par la qualité du tracé (lisibilité) et la rapidité (vitesse). Il faut bien écrire et écrire vite.

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15
Q

C’est quoi le mode d’écriture script, en quoi il est bon et quoi il est mauvais?

A

L’ordre des traites beaucoup moins décisifs pour l’élève (les lettres sont séparé les unes aux autres). Les nombreux levés du crayon permettre à l’élève de prendre son temps pour préparer son geste moteur pour former une lettre (aspect facile à maitriser) Toutefois, des variations dans la taille des lettres peuvent être associées à ces nombreux lever de crayons. Les lettres miroirs (b, d, q, p) et la simplicité de la forme des lettres rendre difficile leur différenciation et leur identification.

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16
Q

C’est quoi le mode d’écriture cursif, en quoi il est bon et en quoi il est mauvais?

A

Le respect de l’ordre des traits permet de garantir l’attachement des lettres et la fluidité du tracé. Le geste continu suscite davantage de constance dans la taille des lettres produites. La différenciation et l’identification des lettres sont facilités par l’effet de l’attachement de celles-ci.

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17
Q

C’est quoi la modélisation dans le soutien du développement des habileté des habiletés graphomotrices?

A

L’enseignant montre à l’élève à quelques reprises comment former la lettre, tout en verbalisant la trajectoire. Fournir aux élèves un modèle avec des flèches numérotés en guise de repère visuel.

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18
Q

C’est quoi l’auto-verbalisation dans le soutien du développement des habiletés graphomotrices?

A

L’enseignant encourage l’élève à décrire à haute voix le direction du mouvement nécessaire pour former une lettre

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19
Q

C’est quoi la guidance motrice dans le soutien de développement des habiletés graphomotrices?

A

Placer sa main sur celle de l’enfant pour lui montrer le mouvement à faire.

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20
Q

C’est quoi l’autoévaluation dans le soutien de développement des habiletés graphomotrices?

A

Amener l’élève à porter un jugement critique sur ses propres productions. Comme encercler les lettre championne, comparer ses lettres championnes avec celle d’un ami ou expliquer le choix de lettre championne.

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21
Q

C’est quoi les pratiques fréquente et variées dans le soutien de développement des habiletés graphomotrices?

A

Varier le matériel utiliser au cours de situations d’écriture : Une variété de crayons (craie, feutres, pastels), des papiers différents (Tableau noire, tableau blanc, petites ardoises, cartons, acétate…), une variété de texture (papier sablé, feutrine, ouate, ficelle, poudre à gelée, mousse à rasage) et une variété d’objets à manipuler (pâte à modeler, argile, lettres à relief). Faire de l’enseignement explicite (une nouvelle lettre toutes les deux jours) (durée entre 20 et 30 minutes par séance)

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22
Q

C’est quoi la différenciation dans le soutien de développement des habiletés graphomotrices?

A

Adopter des choix pédagogiques adaptés au différents besoins et aux niveaux des élèves pour soutenir leurs apprentissages. Pour les élèves demandant plus de pratique (sous-groupe d’élève qui doit pratiquer la même lettre et réduire la durée de pratique pour les élèves avec capacité d’attention limité) et pour les élèves avec facilité (collaboration avec ceux qui ont besoins de plus d’aide et leur proposer des tâches plus complexe)

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23
Q

Comment on peut évaluer la vitesse ?

A

Rapporté par le nombre de lettre par minutes. On observe une évolution constante tout au long de la scolarisation au primaire avec une augmentation plus marqué vers 10 ans (passage à un mode de contrôle proactif) et une stabilisation à l’adolescence.

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24
Q

Comment on peut évaluer la qualité ou la lisibilité?

A

Hésitation, proportion, traits additionnel ou absent, précision des jonctions, rotation et distorsion (bien formée)

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25
Q

Comment on peut évaluer l’organisation spatial?

A

L’élève commence à écrire au début du trottoir à gauche proche de la marge. L’élève gère bien le fin de ligne (Lorsqu’il arrive au bout, il ne réduit pas la taille de son écriture et, si nécessaire, il met un trait d’union afin de poursuive au début de la ligne suivante), l’élève positionne bien ses lettres dans les trottoirs et l’élève laisse un espace suffisant entre ses mots.

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26
Q

C’est quoi la substitution? Donne un exemple.

A

Production d’un phonème proche sur le plan articulatoire. Ex. Village/fillage, Boule/poule, Magnifique/manific, genou/chenou

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27
Q

C’est quoi un ajout? Donne un exemple.

A

Ajouter un phonème qui n’est pas présent dans la structure phonologique.

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28
Q

C’est quoi une omission? Donne moi un exemple.

A

Un ou plusieurs phonème manquants. Ex. ensemble/ensan, fenêtre/fenète, chaise/chè

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29
Q

C’est quoi le déplacement? Donne moi un exemple.

A

Un ou plusieurs phonème déplacer. Ex. argent/agrent, crabe/carbe, pluie/pliue

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30
Q

C’est quoi la légalité orthographique? Donne moi un exemple.

A

Respect les normes orthographique. Ex. Girafe/jirafe

31
Q

C’est quoi la multigraphémie? Donne moi un exemple.

A

Doublement de lettres qui ne peuvent pas être doublé selon la norme orthographique. Ex. Girafe/jjirafe.

32
Q

C’est les lettres muettes non porteuse de sens? Donne moi un exemple.

A

L’élève a écrit la lettre muette attendu. Ex. Alors/alore/alor. L’élève a ajouté une lettre muette en trop. Ex. trou/troue

33
Q

C’est quoi l’irrégularité? Donne moi un exemple.

A

L’élève a écrit ou non correctement un mot irrégulier fréquent. Ex. Dix/dis

34
Q

C’est quoi les règle de positionnement? Donne moi un exemple.

A

L’élève connait les règles de positionnement. Ex. ensemble/ensenble

35
Q

C’est quoi un logogramme? Donne moi un exemple.

A

L’élève a fait un erreur dans l’homophone. Ex. haut/au/eau

36
Q

C’est quoi un idéogramme? Donne moi un exemple.

A

L’élève a ajouté ou omis un trait d’union, une apostrophe ou une majuscule. Ex. Grand-maman/grand maman, Québécois/québécois, aujourd’hui/aujourdhui

37
Q

C’est quoi le respect des frontière lexicales? Donne moi un exemple.

A

L’élève respect les frontière lexical. Ex. Par hasard/parasar

38
Q

C’est quoi un erreur dans le suffixe? Donne moi un exemple.

A

Orthographier certains suffixes fréquents. Ex. Princesse/princèce

39
Q

C’est quoi un erreur dans le préfixe? Donne moi un exemple.

A

Orthographier certains préfixes fréquent. Ex. antichoc/entichoc

40
Q

C’est quoi la lettre muette dérivable (porteuse de sens)? Donne moi un exemple.

A

Peut trouver des mots de la même famille du mot à orthographier. Ex. Argent/argen, cent/cens

41
Q

Dans la procédure de production du mot, c’est quoi la représentation mental?

A

Pour écrire un mot, le scripteur expert doit accéder à sa représentation mentale inscrite en MLT. Pour orthographier un mot, le scripteur utilise des procédures lexicale, décomposition et analogique

42
Q

Dans la procédure de production du mot, c’est quoi la forme oral du mot ?

A

Structure interne du mot (syllabe)

43
Q

Dans la procédure de production du mot, c’est quoi la forme écrite?

A

Connaissance des propriétés du code orthographique

44
Q

Dans la procédure de production du mot, c’est quoi le sens du mot?

A

Dessin et représentation mental du mot

45
Q

C’est quoi l’activation totale?

A

Le mot est connu en mémoire à l’oral et à l’écrit

46
Q

C’est quoi l’activation partielle?

A

Le mot est connu à l’oral, mais pas à l’écrit

47
Q

C’est quoi l’activation impossible?

A

Le mot est n’y connu à l’écrit et à l’oral.

48
Q

C’est quoi la décomposition et la segmentation?

A

Les mots sont décomposé en plus petites unité oral (syllabe ou morphème ou phonème)

49
Q

Comment fonction la procédure lexical (voie d’adressage)

A

Procédure souvent utilisé chez l’adulte, activation totale du mot en mémoire (le mot est connu à l’oral et à l’écrit. Procédure utilisée pour les mots fréquents qui ont été souvent lus et écrits. Le scripteur activerait la représentation du mot directement dans son lexique mental. Activation total du mot en mémoire, récupération de la signification du mot et de la représentation orthographique. La représentation orthographique est récupérée automatiquement ses efforts conscients.

50
Q

C’est quoi la procédure de décomposition (assemblage)

A

Procédure moins utilisé chez les adultes. Activation partielle du mot en mémoire, mot connu à l’oral, mais pas à l’écrit. (mot jamais ou rarement lu). Activation impossible donc le mot est inconnu à l’oral et à l’écrit.

51
Q

C’est quoi la graphophonémie?

A

Activation impossible ou partielle, décomposition donc le mot est divisé en unité oral (phonème), la conversion des unités orales en unités écrites (le mot est écrit pas à pas en associant chaque unité orale à un graphème et la vérification du mot produit.

52
Q

C’est quoi la graphosyllabique.

A

Activation impossible (mot inventé), le mot est divisé en unité oral (syllabe), conversion des unités orales en unité écrites (le mot est écrit pas à pas en associant chaque unité orale à un graphème (ou des graphèmes) et vérification du mot produit

53
Q

C’est quoi la graphomorphologie ?

A

Activation partielle ou impossible, le mot est divisé en unité oral (morphème), conversion des unités orales en unités écrites : le mot est écrit pas à pas en associant chaque unité orale à un graphème et vérification du mot produit.

54
Q

C’est quoi la procédure analogique?

A

Le scripteur qui tente d’écrire un mot qu’il ne sait pas comment orthographier va chercher d’autres mots qu’il connait à l’oral et à l’écrit et qui partagent des caractéristiques avec le mot qu’il veut écrire.

55
Q

C’est quoi la procédure visio-orthographique?

A

Le scripteur tient en compte des propriétés visuelles (sa longueur et la présence de lettres hautes et basses), les visuo-orthographique (connaissance des propriété de nature lexicale, supralexicale et sublexicale). Cette procédure est souvent employée en même temps que le voie indirecte au moment de choisir les graphèmes. Lors de la vérification du mot orthographier. Cette procédure implique une sensibilité aux régularités orthographique.

56
Q

C’est quoi la Connaissance des correspondance phonèmes-graphèmes (Phonogrammes)?

A

Connaitre le principe alphabétique, l’E comprend le lien nécessaire entre oral-écrit pour lire et écrire.

57
Q

C’est quoi la conscience phonologique?

A

Connaitre le sons que produise les lettres.

58
Q

C’est quoi la conscience phonémique?

A

Connaissance des lettres.

59
Q

C’est quoi l’hypothèse d’autoapprentissage explicite?

A

La voie indirecte joue un rôle essentiel dans la formation du lexique orthographique. (voie assemblage, lexique orthographique, voie d’adressage) Plus qu’une personne lit ou écrit un mot, plus elle serait susceptible de le garder dans sa mémoire à long terme.

60
Q

C’est quoi l’apprentissage statistique et la régularité orthographique?

A

En étant souvent exposés aux mots écrits, les enfants deviennent sensibles aux régularité orthographique (aussi appelé graphotaticques). Suite de lettre qui sont les plus fréquentes dans les mots. Il est appris très tôt (on ne doublent pas les consonnes dans un mot. Les voyelles ne se doublent pas). Inclus une tâche de jugement (capable de juger quel mot ressemble le plus au français. Ce qui fait beau ou non)

61
Q

C’est quoi l’enseignement explicite?

A

Aspect intentionnel et guidé de l’apprentissage chez l’élève. Des intervention reposant sur un enseignement explicite et systématique de l’orthographe améliorent les performances des élèves.

62
Q

C’est quoi l’enseignement des propriété phonologique?

A

Phonogrammes, correspondances phonèmes-graphèmes. Dans quels ordres présenter les correspondances entre les phonèmes et les graphèmes? Les plus facile en premier, donc le voyelles, les consonnes fricatives (qui s’allongent), graphèmes simples (ex. a, n, f), syllabes simples (v, cv, vc) et les plus difficiles, donc les consonnes, les consonnes (brève), les graphèmes complexes (ex. ain, en, ph) et syllabes complexes (cvc, ccv, ccvc). Il faut espacez l’enseignement des graphèmes proches sur le plan sonore (ex. [f] et [v] et/ou qui se ressemblent sur le plan visuel (ex. b et d)

63
Q

C’est quoi l’enseignement des propriétés morphologiques?

A

Relation transparente, affixe, préfixe, suffixe, mots de base, morphèmes et jugement de relation morphologique, décomposition, dérivation. Dès le 1er cycle du primaire l’élève doit être sensibilisé à la présence de lettres muettes à la fin des mots qui marquent l’appartenance à des mots de même famille. Il importe de privilégier des mots dont la relation est transparente. (ex, voir et revoir ou grandir ou agrandir). Au 2e cycle, l’élève Observe la construction des mots par dérivation et le sens des affixes les plus fréquents et il doit connaître le rôle des lettres muettes porteuses de sens justifier l’orthographe de mots sur la base de ses connaissances morphologiques. Au 3e cycle, l’élève perfectionne ses habiletés morphologiques et les met en pratique face à des mots complexes et moins transparents (ex., la relation entre ciel et céleste), observe que les suffixes déterminent souvent la classe de mots (ex. -able sert à former des adjectifs. Observe qu’un mot et sa forme dérivée appartiennent à la même classe de mots (ex., faire et défaire) ou à une classe différente (acheter et acheteur)

64
Q

C’est l’enseignement des propriétés visuels?

A

régularités orthographiques et démarche par questionnement. Demander aux élèves de classer des mots et d’exprimer leur observation. Il faut énoncer la régularité. (dire au élève : « utilise la régularité à chaque fois que tu rencontres un mot commençant par la lettre a et que cette lettre est suivie d’une consonne t-f-c-p, on double cette consonne »

65
Q

Dans les procédure rédactionnels, c’est quoi la planification?

A

Élaborer et organiser des idées en fonction d’un sujet, d’un destinataire, d’une intention et du genre de texte à produire. Il faut donc poursuive le processus tout au long de la rédaction, comprendre et préciser l’intention d’écriture, prendre en compte le destinataire, organiser ses idées de manière à produire un texte cohérant, faire des choix et dégager ses idées selon l’intention. Elle peut se faire à l’oral ou mentalement. Elle peut se faire par de dessin, schéma, griffonnage… Il faut proposer des sujets aux élèves où ils ont le contrôle.

66
Q

Dans la procédure rédactionnelle, c’est quoi la mise en texte?

A

Génération (énonciation des idées) est de mettre en mots et en phrases les idées (à l’oral ou mentalement) et transcription est la matérialisation des mots et des phrases générés en trace écrite (orthographe et graphomotricité). Les jeunes scripteurs doivent non seulement gérer la transcription, soit le geste d’écriture et l’orthographe des mots (qui ne sont pas automatisés), mais ils doivent aussi considérer lors de l’énonciation des idées : Choix lexicaux (noms, verbes, adjectifs et adverbes), choix syntaxiques et le lien entre les idées (marqueurs de relation), choix des formes verbales (en fonction du mode-temps et de la personne) ainsi que la ponctuation

67
Q

Dans la procédure rédactionnelle, c’est quoi la révision?

A

Vise l’amélioration d’un texte. Elle nécessite l’utilisation de plusieurs opérations complexes comme l’ajout, la suppression, la substitution et le déplacement de mots, phrase, paragraphe et idées. Elle inclus la diction (relire le texte en portant un regard critique) et l’amélioration (réaliser des opérations pour améliorer le texte). Dans la diction l’élève peut évaluer la situation de communication (respect du sujet, de l’intention d’écriture et du destinataire), l’organisation et la cohérence du texte (structure de texte, découpage en paragraphe, ordre et articulation des idées, reprise de l’information et marqueurs de relation) et finalement le vocabulaire (répétition, précision et richesse). Pour l’amélioration, on veut sois ajouter, supprimer, déplacer ou substituer les mots, phrases, paragraphes ou les idées dans le texte.

68
Q

Dans les étapes développementales de la productions de texte, c’est quoi un débutant?

A

La mise en texte est le premier processus mis en place, la transcription (graphomotricité et orthographe) et génération des idées. La transcription se met avant la génération des idées. Donc, les jeunes scripteurs ne sont pas forcément en mesure de planifier (partie du texte seulement) et de réviser (correction de surface)

69
Q

Dans les étapes développementales de la productions de texte, c’est quoi un plus âgés?

A

La graphomotricité et l’orthographe commencent à s’automatiser (transcription). La révision et la coordination avec la mise en texte peuvent concerner un paragraphe (relecture du paragraphe écrit). La planification se met en place plus tardivement que la révision. L’élève est en mesure de faire une planification préalable du contenu de son texte, mais cela ne se fait pas pendant la mise en texte (absence de coordination).

70
Q

Dans les étapes développementales de la productions de texte, c’est quoi fin primaire jusqu’à 15-16 ans?

A

La révision peut concerner le texte global (relecture du texte). La planification : la coordination avec les autres processus se met en place progressivement, soit d’une partie du texte seulement vers une planification globale du texte. L’interaction entre la planification, la mise en texte et la révision est possible

71
Q

C’est quoi la complexification des processus?

A

: stratégie de connaissances rapportées ( Stratégie d’adaptation pour l’apprenti scripteur pour les élèves du primaire, planification locale, transcription des idées sans modification, donc juxtaposition d’énoncés, utilisation des habiletés conversationnelles de l’oral pour les tâches écrites, comportements observables: se met rapidement à écrire, brouillon≈propre) et stratégie de connaissance transformées (Utilisée par le scripteur expert donc par les adolescents et les adultes, la planification globale, activité de résolution de problème, réajustement du contenu conceptuel et de la forme linguistique en fonction de la visée communicative, comportements observables: temps de réaction plus lent, plan structuré, brouillon≠propre)

72
Q

C’est quoi les connaissances métacognitives?

A

Ensemble des connaissances (incluant les croyances) qu’un individu possède susceptibles d’exercer un effet sur ses compétences en production de texte. Elle inclus la personne (Connaissance d’un élève sur le fonctionnement de son fonctionnement de son système cognitif. La perception de compétence), la tâche (Connaissance d’un élève sur les caractéristiques d’une tâche et l’intérêt qu’il peut y porter, perception de l’intérêt de la tâche ou de l’utilité de la tâche) et les stratégies (Connaissance de l’élève sur l’efficacité des stratégies, sur le moment et les raisons pour utiliser une stratégie et sur la procédure de mise en œuvre d’une stratégie)

73
Q

C’est quoi le processus métacognitif ?

A

La supervision estime l’écart entre le texte produit et l’état désirer du texte. L’élève détecte que l’objectif préalablement fixé n’est pas atteint. Le contrôle permet à l’élève de redéfinir au besoin un objectif de rédaction et de mettre en œuvre une stratégie pour atteindre l’objectif initial.

74
Q

Comment encourager le développement des habiletés de rédaction?

A
  1. Enseignement explicite
  2. Moyens d’autoréguler son activité rédactionnelle : Les élèves apprennent à se fixer des objectifs, cibler et appliquer les stratégies qui pourront permettre de réussir les objectifs et autoévaluer la qualité de leur texte et suivre leur progrès.
    Ex. Établir un objectif : je dois écrire un paragraphe comprenant mon Opinion, une Raison et un Exemple. Application des stratégies : Écrire mes idées dans le plan, utiliser mon aide-mémoire de la stratégie ORE, Autoévaluation : relire le paragraphe et surligner avec le code de couleurs (ORE) les éléments présents
  3. Enseignement équilibré : Travailler de façon spécifique sur une composante précise de l’écriture. Ex. des exercices graphomoteur pour développer l’aisance de la mise en texte ou des stratégies de planification ou de révision) Écrire des textes courts pour se pratiques à gérer de façon simultanée les différentes composantes impliqués dans une rédaction de textes.