05_SATURATION & DESATURATION Flashcards
1
Q
De quand date les premières tables de desaturation ?
A
1908
(Royal navy) suite à des expériences sur des animaux puis des hommes
2
Q
De quand date les dernières tables de desaturation en plongée ?
A
1990, par la marine nationale
3
Q
A quoi servent les tables ?
A
Permettent de savoir si nous avons des paliers à effectuer
4
Q
Qu’est ce que la courbe de sécurité ?
A
Temps et profondeur à respecter pour ne pas faire de paliers :
20m : 40’
30m : 10’
40m : 5’
5
Q
Qu’est ce qu’une plongée carrée ?
A
Plongée idéale en forme carrée
6
Q
Qu’est ce qu’un ordinateur de plongée ?
A
Calculateur de tables de plongée en temps réel
7
Q
Restrictions de MN90 ? Préconisations de la fédération
A
- Max 2 plongées
- Max 60m
- vitesse 15 à 17m/min
- profil de plongée en carré ou U
- profondeur et temps de plongée
MN 90 = “MARINE NATIONALE 90” mais la MN 98 est la plus récente.
8
Q
Qu’affiche l’ordinateur en temps réel ?
A
- le temps de plongée restant avant paliers,
- profondeur actuelle
- profondeur max atteinte
- temps de plongée
- no FLY 24h
- vitesse de remontée
9
Q
Vitesse de remontée sur le dernier palier à -5m ?
A
30 secondes (10m/minute)
10
Q
Qu’est ce que le protocole de désaturation ?
A
C’est en ensemble de règles pour éviter les accidents. Déroulé de la plongée. Comportements à respecter et pourquoi.
11
Q
Existe t il d’autres tables de désaturation que celles de la marine nationale ?
A
Oui, par exemple PADI mais ces dernières ne présentent aucun palier.
12
Q
Quelle est la population de référence employée pour les calculs des tables de la Marine nationale ?
A
Homme sportif, entrainé, 32,3 ANS, 1m76 pour 74 Kg ….. donc vigilence
13
Q
Dans quelles conditions extérieures sont établies les tables de la marine nationale ?
A
Plongée à l’air, au niveau de la mer ou en altitude (exemple lac d’altitude)
Plongée max de 60m
14
Q
Qu’est ce que la DTR ?
A
La durée totale de remontée
depuis le signe de fin de plongée jusqu’à la surface (y compris paliers)
15
Q
Quelle est la vitesse de remontée moyenne à respecter ?
A
15 à 17m/minute
mais les ordinateurs sont souvent configurées à moins.
Ma Suunto D5 est calée à 10m/min
16
Q
Quelle est la durée de remontée du dernier palier à -3m ?
A
La vitesse de remontée est de 6m / minute, sauf que nous avons 3m donc besoin de 30”
Mais nous devons arrondir à la minute supérieure soit 1 MINUTE
17
Q
A quels profondeurs se répartissent les différents paliers ?
A
3/6/9/12
18
Q
A quoi correspond le temps max de plongée ?
A
TEMPS DE PLONGEE + DTR
19
Q
Que signifie GPS en plongée ?
A
Groupe de plongée successive (GPS)
C’est l’information qui quantifie le niveau de saturation de l’organisme (Pression partielle d’azote). Elle est utile pour calculer les paliers d’une deuxième plongée dans la même journée.
Une LETTRE dans les tables
20
Q
Au-dessus de quelle profondeur considere t on qu’aucun palier ne sera rendu nécessaire ?
A
10 METRES
la saturation en azote démarre à une profondeur de 10m
21
Q
Que signifie “NO DECO TIME”
A
“NON DECOMPRESSION TIME “ C’est un temps apparent sur l’ordinateur de plongée précisant l’absence de besoin de palier.
C’est un capital temps qui décroit au fur et à mesure d’une plongée.
Attention le temps NO DECO TIME comprend également la DTR …. donc bien anticiper les temps de remontée.
22
Q
Qu’est ce qu’un intervale de surface ?
A
C’est le temps entre deux plongées successives.
23
Q
Comment calculer le temps d’une seconde plongée majorée en successif ?
A
Noter la note GPS de la première plongée
Noter le temps inter-plongées
puis à l’aide du tableau de l’évolution de l’azote résiduel entre 2 plongées : noter l’azote résiduel avant plongée n°2;
Déterminer ensuite la majoration en minute du temps de la seconde plongée en fonction : de la profondeur de la seconde plongée et l’azote résiduel.
En connaissant la durée de la seconde plongée + majoration il est possible de déterminer l’impact sur les paliers à respecter.
une Majoration fictive du temps de plongée de la deuxième immersion
doit être appliquée pour l’utilisation des tables de plongées.
24
Q
Que signifie NO FLY en plongée ?
A
Le champ No Fly (Interdiction de vol) intègre un compte à rebours pour indiquer le temps restant jusqu’à l’autorisation de vol.
25
Qu'est ce qu'une plongée successive ?
Une plongée Successive est une deuxième plongée qui est effectuée dans un intervalle de surface compris entre 15 minutes et 12 heures.
26
Combien de temps faut-il à notre organisme pour éliminer l'azote et retrouver le taux d'azote habituel ? 0,80
L’azote emmagasiné lors de la première plongée n’est que partiellement éliminé lors de la remontée et pendant les paliers.
Il faut environ 12 heures à notre organisme pour retrouver le taux d’azote habituel.
27
Qu'est ce que l'azote résiduel ?
Le taux d’azote présent dans l’organisme à la sortie d’une première plongée est appelé : Azote Résiduel.
La quantité d’azote résiduel est classée par groupe. C’est le GPS – Groupe de Plongée Successive. Le groupe est indiqué par une lettre allant de A à P.
28
Quelles sont les durées de plongées max selon la profondeur afin de ne pas effectuer des paliers ? 15m ? 20m ? 25m ? 30 m ? 40m ?
1h15 à 15m
40 min à 20m
20 min à 25m
10 min à 30m
5 min à 40m
29
A partir de quelle durée d'intervale de surface considere t on que deux plongées sont successives ?
à partir de 15 minutes, sinon on considère que le plongeur a effectué une seule plongée.
30
Que faire en cas de non respect d'un palier ?
On a 3 minutes pour redescendre au palier et il faudra recommencer le palier en totalité
SINON O2 en sortie de plongée puis CAISSON
31
Que faire en cas de remontée rapide ?
3 minutes pour redescendre et recommencer le palier
ou
Redescendre à mi-profondeur puis y rester 5 minutes et enchainer par la suite les paliers prévus
32
Quelle est la composition de l'air ?
Composition de l’air :
Ø Azote (environ 80%)
Ø Oxygène (environ 20%)
Notre organisme ne consomme que l’oxygène
33
Que se passe t il au niveau de l'azote lors de la plongée ?
l’Azote se dissout dans notre organisme de manière progressive et proportionnelle suivant :
- La pression à laquelle le plongeur est soumis (liée à la profondeur)
- Le temps passé à cette profondeur
Phase de SATURATION
34
Que se passe t il au niveau de l'azote lors de la remontée de plongée ?
Pendant la remontée et après …
L’Azote commence à reprendre sa forme gazeuse lorsque la pression diminue.
Phase de DÉSATURATION
L’élimination continue longtemps après le retour à la surface.
35
Que se passe t il lors d'une désaturation non contrôlée ?
Une désaturation non contrôlée peut conduire à : L’ACCIDENT DE DÉCOMPRESSION (ou DÉSATURATION)
36
Pour que la désaturation se fasse de manière progressive que convient il de respecter ?
UN PROTOCOLE DE DESATURATION
37
Sur quel modèle se base le protocole de désaturation ? et sous quelles formes ?
Modèle mathématique avec
- des limites à respecter
- des règles à suivre
- des outils à savoir utilisre
Sous la forme de tableaux : Tables de la MN90 ou via des ordinateurs de plongées
38
Quelles sont les limites à respecter dans le protocole de désaturation ?
Plongée à l'air
- 2 plongées max / 24h
Plongée au niveau de la mer
Profondeur maxi 60m
Pas d'efforts
Une vitesse de remontée de l’ordre de 15 m/min jusqu’au premier palier. Cette vitesse est ensuite de 6 m/min pour passer d’un palier à l’autre, et du dernier palier, à la surface, soit 30 secondes pour les 3 m.
39
Quelles sont les règles à suivre dans le protocole de désaturation ?
RÈGLES d’utilisation :
- Profondeur et Durée de la plongée pré-définies
- Palier(s) Durée & profondeur
- Vitesse de remontée 15 à 17 m/min
- Vitesse de remontée inter- palier ou du dernier palier à la surface 6m/min
40
TABLES MN90
41
EXEMPLE PLONGEE 18m Pendant 40 MINUTES
EXEMPLE PLONGEE 1 28m Pendant 20 MINUTES
42
EXEMPLE PLONGEE 27m pendant 16 MINUTES
43
Quelles sont les 3 tables MN90 et que permettent elles de déterminer ?
Contenu des tables simplifiées
- Table de détermination des paliers ;
- Tableau I : Détermination de l’azote résiduel ;
- Tableau II : Détermination de la majoration ;
44
Quelle profondeur utiliser pour déterminer les paliers sur la table ?
la profondeur à prendre en compte pour toute la durée de la plongée est la profondeur maximum atteinte.
si cette profondeur n’est pas indiquée, prendre la profondeur supérieure la plus proche mentionnée dans les tables.
45
Quelle durée utiliser pour déterminer les paliers sur la table ?
la durée de la plongée est décomptée depuis le début de l’immersion jusqu’au moment de la remontée à la
vitesse prévue par les tables (15 à 17 m/min).
si cette durée n’est pas indiquée, prendre la durée supérieure
la plus proche mentionnée dans les tables.
46
Quelle est la vitesse de remontée à respecter jusqu'au premier palier à respecter ?
la vitesse de remontée jusqu’au premier palier (ou jusqu’à la surface en l’absence de paliers) doit être
régulière et se situer entre 15 et 17 m/min.
47
Quelle est la vitesse de remontée à respecter entre les paliers et entre le dernier palier et la surface ?
la vitesse de remontée entre les paliers et entre le dernier palier et la surface est de 6 m/min. Aucun
protocole n’est prévu en cas de non-respect de cette vitesse dans la limite de 15 à 17 m/min (au-delà, voir
la procédure concernant les remontées rapides).
48
Qu'est ce qu'une plongée "simple" ou "unitaire" ou "isolée" ?
C’est une plongée séparée d’une autre plongée par un intervalle de plus de 12 heures. la détermination
des paliers s’effectue par lecture directe de la table (durée/profondeur).
49
Que faire si au cours d’une plongée successive, la profondeur maximale atteinte est supérieure à celle avec laquelle la majoration a été calculée en surface ?
1 - Première possibilité : recalculer la majoration sous l’eau.
2 - Deuxième possibilité : si le recalcul est trop long ou impossible (ex. tableau des majorations non
disponible sur ses tables immergeables), voici
comment procéder. Conserver la majoration calculée initialement (cela va dans le sens de la sécurité car plus la plongée est profonde, plus la
majoration est réduite) et déterminer les paliers avec la durée fictive et la profondeur réellement atteinte.
50
Que faire si au cours d’une plongée successive, la profondeur maximale atteinte est inférieure à celle avec laquelle la majoration a été calculée en surface ?
1 - Première possibilité : recalculer la majoration sous l’eau.
2 - Deuxième possibilité : si le recalcul est trop long ou impossible (ex. tableau des majorations non disponible sur ses tables immergeables), voici
comment procéder. Conserver la majoration.
calculée initialement et déterminer les paliers avec la durée fictive et la profondeur prévue initialement (celle-ci est supérieure à la profondeur réellement atteinte, ce qui va dans le sens de la sécurité).
51
Qu'est ce qu'une plongée "consécutive" ou "additive" ?
Plongée « consécutive » (appelée également « additive »)
« si l’intervalle passé en surface entre deux plongées est inférieur à 15 min, on considère qu’il s’agit d’une seule et même plongée.
Pour déterminer les paliers de la deuxième plongée, entrer dans la table MN90 avec comme durée de
plongée un temps égal à la somme des durées des deux
plongées […] et comme profondeur la profondeur maximale atteinte au cours des deux plongées. » (IPA
III-4.5).
52
Quelles sont les trois types de plongées ?
- Plongée simple / Unitaire / isolée (>12h)
- Plongée successive (entre 15 minutes et 12 h)
- plongée consécutive / additive (<15 min)
53
Qu'est ce qui est considérée comme une vitesse de remontée lente ?
une remontée du fond à une vitesse inférieure à 15 m/min est considérée comme lente. le temps de
remontée à une vitesse lente fait partie intégrante de la durée de la plongée.
54
Qu'est ce qui est considérée comme une vitesse de remontée rapide ?
une remontée est dite « rapide » si elle dépasse 15 à 17 m/min (FFessM) ou 20 m/min (Marine nationale,
IPA I-4.4). C’est une procédure jugée « à risque »
55
Quelle attitude adopter en cas de remontée trop rapide, à risque ?
Rejoindre la demi-profondeur de la plongée (moitié de la profondeur prise en compte pour entrer dans la
table).
Y rester 5 minutes.
Calculer la durée de plongée depuis son commencement jusqu’à la fin des 5 minutes à demi-profondeur.
s’il s’agit d’une plongée successive, ajouter la durée fictive.
s’il s’agit d’une plongée consécutive la durée de plongée à prendre en compte est celle de la première plongée ajoutée à la durée écoulée entre le début de la deuxième plongée et la fin des 5 minutes à demi-profondeur.
Déterminer les paliers.
Remonter à la profondeur du premier palier en respectant la vitesse de 15 à 17 m/min.
effectuer les paliers prévus, sachant qu’il faut effectuer au minimum 2 minutes de paliers à 3 m (même si les tables n’indiquent aucun palier).
en cas de réimmersion impossible, agir comme si un accident était déclaré (mise sous O2, appel des secours…).
56
Quelle attitude adoptée en cas d'interruption de palier ?
en cas de non-exécution ou de mauvaise exécution d’un palier (non-respect du temps ou de la profondeur prévus), s’il est possible de redescendre dans les 3 minutes et si aucun accident n’est déclaré :
Procédure FFessM : se réimmerger et recommencer en totalité le palier interrompu puis poursuivre la
désaturation.
Procédure Marine nationale : se réimmerger et recommencer l’ensemble des paliers.
57
Qu’est-ce que la saturation en plongée ?
La saturation est le processus par lequel les tissus du corps absorbent l’azote (ou tout autre gaz inerte) en fonction de la pression ambiante pendant la plongée.
58
Pourquoi l’azote s’accumule-t-il dans les tissus en plongée ?
En plongée, la pression ambiante augmente avec la profondeur, ce qui force l’azote contenu dans l’air respiré à se dissoudre dans les tissus du corps.
59
Qu’est-ce que la désaturation ?
La désaturation est le processus inverse de la saturation : en remontant, la pression diminue, permettant à l’azote dissous dans les tissus de s’éliminer progressivement via la respiration.
60
Pourquoi la désaturation doit-elle être progressive ?
Si la remontée est trop rapide, l’azote dissous forme des bulles dans le sang et les tissus, provoquant un accident de décompression.
61
Quels sont les facteurs qui influencent la saturation ?
La profondeur, la durée de la plongée, la fréquence des plongées et les conditions physiologiques du plongeur influencent la saturation.
62
Qu’est-ce qu’un compartiment tissulaire ?
Un compartiment tissulaire représente un modèle théorique utilisé pour décrire la vitesse à laquelle différents types de tissus absorbent et libèrent l’azote.
63
Pourquoi les paliers de décompression sont-ils nécessaires ?
Les paliers de décompression permettent une remontée contrôlée, donnant au corps le temps d’éliminer l’excès d’azote sans créer de bulles.
64
Que se passe-t-il si on ne respecte pas les paliers de décompression ?
Le risque principal est l’accident de décompression (ADD), pouvant entraîner des douleurs articulaires, des troubles neurologiques, voire des séquelles graves.
65
Comment les tables de plongée ou les ordinateurs de plongée aident-ils à gérer la saturation ?
ls calculent les temps d’immersion maximaux, les paliers à respecter et les vitesses de remontée pour éviter l’accumulation excessive d’azote.
66
Quels sont les signes d’un accident de désaturation ?
Douleurs articulaires, fatigue intense, vertiges, difficultés respiratoires ou troubles neurologiques peuvent signaler un accident de désaturation.
67
Pourquoi la profondeur influence-t-elle la saturation ?
Plus la profondeur est grande, plus la pression est élevée, accélérant l’absorption d’azote par les tissus.
68
Comment le temps passé en profondeur influence-t-il la saturation ?
Plus le temps passé en profondeur est long, plus les tissus absorbent d’azote, prolongeant ainsi le temps de désaturation nécessaire.
69
Quel est l’impact des plongées successives sur la désaturation ?
Les plongées successives augmentent la quantité d’azote résiduel dans les tissus, réduisant les temps sans décompression et augmentant les risques de saturation excessive.
70
Que signifie le terme “intervalle de surface” ?
C’est le temps passé en surface entre deux plongées, permettant une désaturation partielle de l’azote accumulé lors de la plongée précédente.
71
Comment limiter les risques liés à la saturation en plongée ?
Respecter les temps de plongée, les paliers de décompression, les vitesses de remontée, et espacer les plongées successives pour permettre une désaturation optimale.
72
Pourquoi la vitesse de remontée est-elle cruciale pour la désaturation ?
Une remontée lente permet à l’azote de s’évacuer progressivement via la respiration, évitant la formation de bulles dans le sang et les tissus.
73
Quel rôle joue l’hydratation dans la désaturation ?
Une bonne hydratation améliore la circulation sanguine, facilitant l’élimination de l’azote et réduisant le risque d’accident de décompression.
74
Pourquoi faut-il éviter les efforts physiques après la plongée ?
L’effort physique augmente la circulation sanguine, ce qui peut déplacer les bulles d’azote résiduelles et provoquer des accidents de décompression.
75
En quoi la température de l’eau influe-t-elle sur la saturation ?
Le froid ralentit la circulation sanguine, réduisant l’élimination de l’azote et augmentant le risque de saturation excessive.
76
Quelle est la règle de base concernant les voyages en avion après la plongée ?
Il est recommandé d’attendre au moins 12 à 24 heures après une plongée pour prendre l’avion, afin de permettre une désaturation complète.
77
Pourquoi les tissus du corps saturent-ils à des vitesses différentes ?
Chaque type de tissu (gras, muscle, sang) a une capacité d’absorption et de libération de l’azote différente en fonction de sa vascularisation et de sa composition.
78
Qu’est-ce qu’un “tissu rapide” en plongée ?
Un tissu rapide est un compartiment tissulaire qui absorbe et libère l’azote rapidement, comme le sang et les muscles.
79
Qu’est-ce qu’un “tissu lent” ?
Un tissu lent est un compartiment tissulaire qui met plus de temps à absorber et à libérer l’azote, comme les tissus graisseux.
80
Pourquoi les paliers sont-ils plus longs lors de plongées profondes ou prolongées ?
Parce que les tissus profonds, plus lents à désaturer, accumulent davantage d’azote. Il faut donc un temps de remontée plus long pour permettre une élimination progressive.
81
Que se passe-t-il si un plongeur remonte trop rapidement sans respecter les paliers ?
L’azote dissous dans les tissus se libère trop vite, formant des bulles dans le sang, ce qui peut provoquer un accident de décompression. ADD
82
En quoi les profils de plongée carrés augmentent-ils la saturation ?
Un profil carré implique de rester longtemps à la profondeur maximale, favorisant une saturation importante des tissus.
83
Pourquoi les plongeurs techniques utilisent-ils des mélanges gazeux spécifiques ?
Pour réduire la quantité d’azote inhalée à grande profondeur, limitant ainsi la saturation et réduisant les paliers de décompression.
84
Comment les ordinateurs de plongée prennent-ils en compte la saturation ?
ls calculent en temps réel la saturation des différents compartiments tissulaires, en se basant sur la profondeur, le temps de plongée et les vitesses de remontée.
85
Que signifie “sur-saturation critique” ?
C’est lorsque la pression partielle d’azote dissous dans les tissus dépasse la capacité du corps à l’éliminer sans former de bulles, augmentant le risque d’accident.
86
Pourquoi les plongées répétitives augmentent-elles les risques de saturation ?
Parce que les tissus n’ont pas le temps de désaturer complètement entre les plongées, entraînant une accumulation progressive d’azote.
87
Quel rôle joue le temps de demi-saturation dans la planification des plongées ?
Il permet de prévoir le temps que mettent les tissus à atteindre 50 % de saturation ou de désaturation à une pression donnée, aidant à calculer les paliers.
88
En quoi le choix de la profondeur du premier palier influence-t-il la désaturation ?
Commencer les paliers à une profondeur adaptée ralentit la libération d’azote, évitant la formation de bulles.
89
Pourquoi est-il important de respecter un intervalle surface suffisant entre deux plongées ?
Cela permet aux tissus de continuer à éliminer l’azote résiduel avant la plongée suivante, réduisant ainsi les risques d’accumulation.
90
Qu’est-ce que la “fenêtre de désaturation” ?
C’est le moment où la pression ambiante devient inférieure à la pression d’azote dans les tissus, permettant l’élimination progressive de l’azote.
91
Quel est l’effet de la fatigue sur la saturation ?
La fatigue ralentit le métabolisme, ce qui peut diminuer l’efficacité de la circulation sanguine et ralentir la désaturation.
92
Pourquoi les personnes en surpoids doivent-elles être particulièrement attentives à la saturation ?
Les tissus adipeux étant des “tissus lents”, ils accumulent plus d’azote et mettent plus de temps à se désaturer.
93
En cas d’accident de décompression, quelle est la prise en charge immédiate ?
Mettre le plongeur sous oxygène pur, le réhydrater, le maintenir au repos et alerter les secours pour une prise en charge en caisson hyperbare.
94
Quel est le rôle de l’oxygène pur dans la gestion des accidents de saturation ?
L’oxygène pur accélère l’élimination de l’azote en réduisant sa pression partielle dans les poumons, favorisant sa diffusion hors des tissus.
95
Comment le respect de la vitesse de remontée aide-t-il à la désaturation ?
Une vitesse contrôlée limite la formation de bulles d’azote en permettant une libération progressive du gaz dissous.
96
Pourquoi est-il recommandé de terminer la plongée par un palier de sécurité, même si ce n’est pas obligatoire ?
Cela permet une désaturation supplémentaire, réduisant les risques d’accident de décompression, même en l’absence d’obligation stricte.
97
Qu’est ce qui a un effet narcotique en plongée?
Oui, en plongée, on parle de l’effet narcotique ou de la narcose des profondeurs. Ce phénomène se produit lorsque les plongeurs respirent des gaz sous pression à des profondeurs importantes, généralement à partir de 30 mètres. L’azote, composant principal de l’air, devient narcotique à haute pression et agit comme un anesthésiant léger sur le système nerveux central.
Les effets de la narcose en plongée peuvent inclure :
• Euphorie ou anxiété : Sensation de bien-être excessif ou, au contraire, panique.
• Ralentissement mental : Difficulté à se concentrer, à prendre des décisions ou à résoudre des problèmes.
• Altération des réflexes : Réduction des temps de réaction.
• Vision en tunnel : Champ de vision rétréci.
On compare parfois cet état à l’ivresse, d’où le surnom ivresse des profondeurs. Pour limiter les risques, les plongeurs surveillent leur profondeur et utilisent parfois des mélanges de gaz spécifiques, comme le nitrox ou le trimix, pour réduire la part d’azote.
