Pathologie te clinique du SN périphérique Flashcards

1
Q

NEU-121 Différencier à l’histoire et à l’examen physique la notion de faiblesse, d’engourdissement, d’incoordination motrice et de fatigue (causée par exemple par un problème endocrinien, de l’anémie, une infection, une néoplasie ou cause psychique)

A. Faiblesse :

Que veut dire Parésie :

Que veut dire Plégie :

A

o Suffixe –parésie : faiblesse musculaire
o Suffixe –plégie : perte totale de force musculaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

A) Faiblesse

Pour grader la force musculaire, on utilise l’échelle MRC gradée sur 5 :

Associer la gradation à sa signification :

o 0/5 :
o 1/5 :
o 2/5 :
o 3/5 :
o 4/5 :
o 5/5 :

A

o 0/5 : Absence de contraction musculaire

o 1/5 : Contraction musculaire visible sans mouvement du membre
o 2/5 : Mouvement actif du membre sans gravité
o 3/5 : Mouvement actif du membre contre la gravité, sans résistance mise par l’examinateur
o 4/5 : Mouvement actif du membre et maintien d’une certaine résistante

o 5/5 : Force musculaire normale (examinateur incapable de vaincre le patient, sauf pour certains muscles des mains et des pieds)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Comment se manifeste la faiblesse d’origine centrale :

Tableau typique :
 Atteinte du cerveau =>
 Atteinte de la moelle =>
 Atteinte du motoneurone supérieur =>

A

 Donne habituellement une faiblesse diffuse d’un ou de plusieurs membres

 Tableau typique :
 Atteinte du cerveau => hémiparésie
 Atteinte de la moelle => paraparésie
 Atteinte du motoneurone supérieur => faiblesse prédominante aux muscles extenseurs et distalement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Comment se manifeste la faiblesse d’origine périphérique ?

Comment se différencie l’atteinte centrale vs périphérique au niveau de l’atteinte des muscles ?

A

Faiblesse qui origine d’une radiculopathie ou d’une lésion à un nerf périphérique

  • Distribution bien précise de la faiblesse qui correspondra aux muscles innervés par la racine atteinte ou le nerf atteint

 Un muscle très faible peut donc être à proximité d’un muscle normal
 Ce ne serait pas possible avec une atteinte centrale qui serait plus homogène dans des muscles adjacents

  •  I_l faut connaître quel muscle est associé à quelle racine (myotome) et quel muscle est associé à quel nerf périphérique_

 Ex : Faiblesse de l’extension du poignet peut être causée par :
 Atteinte de C6-C7
 Neuropathie radiale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Caractériser la faiblesse d’origine musculaire

A

 Généralement proximale
 Diffuse
 Plutôt symétrique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Définier la paresthésie

A

B) Engourdissements
 Définition : paresthésie (sensation anormale provoquée ou spontanée, picotements)
 Touche les nerfs sensitifs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Qu’est ce que l’incoordination motrice ?

A

C) Incoordination motrice

 Difficulté à effectuer les mouvements volontaires
 Maladresse, sans perte de force ni présence de sensations anormales
 Ex : le patient n’est pas capable de bien boutonner sa chemise

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Qu,est ce que la fatigue musculaire ?

Donner certaine scauses

A

D) Fatigue (musculaire)
 Sensation de perte d’énergie dans un muscle (moins d’endurance musculaire)
o Ex : suite à une activité prolongée de ce muscle
 Causes :
o Endocriniennes (hypothyroïdie)
o Anémie
o Infectieuses
o Néoplasiques
o Psychiques
o etc.
 Pas toujours évident à démontrer à l’examen physique  mais muscle est moins endurant

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

NEU-122 Par l’histoire et l’examen physique (signes et symptômes), déterminer le site de la lésion d’un patient se présentant avec une faiblesse due à une atteinte du motoneurone supérieur (cerveau, tronc cérébral, moelle)

Donnes les Signes et symptômes généraux :

A

o Faiblesse musculaire
o Spasticité (augmentation du tonus)
o Réflexes ostéo-tendineux (ROT) vifs
o Réflexe cutané plantaire en extension (signe de Babinski)

Note : La spasticité et l’hyperrélexie peuvent apparaître plusieurs jours/semaines après la survenue de la lésion.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Faiblesse due à une atteinte du motoneurone supérieur (cerveau, tronc cérébral, moelle)

Donner les S/s si atteinte du cerveau :

A

 Hémiparésie/hémiplégie/troubles sensitifs controlatéraux à la lésion

Atteinte faciale fréquente (atteinte du motoneurone supérieur du VIIe nerf crânien)

 Atteinte de l’état de conscience (si atteinte bi-hémisphérique)

 Aphasie/confusion/céphalées/troubles visuels/héminégligence
Atteinte suit le territoire vasculaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Faiblesse due à une atteinte du motoneurone supérieur (cerveau, tronc cérébral, moelle)

Donner les S/s si atteinte du Tronc cérébrale :

A

Atteinte des nerfs crâniens : variable selon la région du tronc atteinte (mésencéphale, protubérance, bulbe)

 Atteinte du SNA sympathique : diminution de la fréquence cardiaque, de la fréquence respiratoire et de la tension artérielle

 Syndrome alterne :
Combinaison d’une atteinte motrice/sensitive ipsilatérale à la lésion au niveau facial et controlatérale à la lésion pour le reste du corps
Rare

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Faiblesse due à une atteinte du motoneurone supérieur (cerveau, tronc cérébral, moelle)

Donner les S/s si atteinte de le moelle :

Si atteinte bilatérale :

Si atteinte de la queue de cheval :

Qu’est ce que le symdrome lésionnel et le sous-lésionnel ?

Quand doit on penser à une atteinte médulaire ?

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

NEU-123 Par l’histoire et l’examen physique (signes et symptômes), déterminer le site de la lésion d’un patient se présentant avec une faiblesse due à une atteinte du motoneurone inférieur (racine, plexus, nerf, jonction neuromusculaire, muscle)

Signes et symptômes généraux :

A

o Faiblesse musculaire
o Hypotonie (diminution du tonus)
o Réflexes ostéo-tendineux (ROT) diminués
o Réflexe cutané plantaire en flexion
o Atrophie
o Fasciculations

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Donner s/s si atteinte de la racine nerveuse

A

 Atteinte sensitive et motrice

 Sensation de brûlement ou de picotement dans le dermatome de la racine atteinte.
 Sensations peuvent être diminuées.
Faiblesse des myotomes touchés.
Perte des réflexes et de la force musculaire dans la région atteinte.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Donner s/s si atteinte du plexus

Si atteinte complete ou partielle

A
  • * Atteinte complète du plexus :** membre totalement flasque et insensible.
  • * Atteinte partielle du plexus :** perte de fonction des muscles innervés par les troncs touchés.

 Atteinte davantage motrice que sensitive.
Atteinte diffuse car _tous les nerfs sont très rapprochés au niveau du plexu_s (plusieurs seront touchés).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Qu’est ce qu’une mononévrite ?

Qu’elles sont les causes ?

A

 Mononévrite : lésion unique d’un nerf périphérique (atteinte focale)

 Causes : trauma ou pression mécanique prolongée sur un nerf, maladies auto-immunes, diabète mellitus, etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Qu’est ce qu’une mononévrite multiple ?

Qu’elles sont les causes ?

A

 Mononévrite multiple : lésion de plusieurs nerfs périphériques (atteinte multifocale)

 Causes : diabète mellitus, connectivite, vasculite, virus, sarcoïdose, amyloïdose, paranéoplasie, etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Qu’est ce qu’une Polyneuropathie ?

Qu’elles sont les s/S associés ?

A

 Polyneuropathie : atteinte bilatérale, symétrique et synchrone de plusieurs nerfs périphériques (atteinte généralisée)

 Atteinte souvent distale
Sauf dans le cas des polyneuropathies démyélinisantes où il peut y avoir une atteinte proximale

Réflexes diminués

 Déficits moteurs et/ou sensitifs ascendants, généralement au niveau des jambes (bras rarement atteints)

 Troubles sensitifs en gants et chaussettes (diabète, maladies métaboliques)

 Ataxie sensitive

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Donner les s/s d’une atteinte de la jonction neuromusculaire :

A

 Atteinte motrice uniquement (faiblesse)
 Faiblesse des muscles du visage, du cou, des paupières et de la déglutition possible
 Faiblesse plus proximale
 Faiblesse pire en fin de journée qui augmente avec l’usage répété d’un muscle (concept de fatigabilité)
 Jamais de déficits sensitifs
 Réflexes généralement normaux

 Exemples : myasthénie grave, botulisme

Note : une atteinte musculaire peut être douloureuse, mais pas une atteinte de la jonction neuromusculaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Donner les s/s d’une atteinte musculaire

A

 Atteinte motrice
 Fatigue constante
 Faiblesse typiquement plus sévère en proximal qu’en distal
Jamais de déficits sensitifs
 Réflexes généralement normaux
 Douleur spontanée ou à l’effort

 Myotonie (relaxation lente du muscle après percussion ou effort bref)
=> Indolore
=> Exemple : patient a de la difficulté à ouvrir son poing après l’avoir fermé

Différents mécanismes possibles :
o Mécanique
o Toxique
o Métabolique
o Infectieux
o Auto-immun
o Inflammatoire
o Dégénératif
o Congénital

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

2.2.2 Les radiculopathies

Qu’est ce qu’une radiculopathie ?

A

Définition « radiculopathie » : affection caractérisée par une ou plusieurs atteintes des racines nerveuses de la colonne vertébrale, ayant pour conséquence une dysfonction sensitive et/ou motrice.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Donner la présentation d’une radiculopathie au niveau de l’atteinte

Sensitive :

Motrice :

Au niveau des réflexes :

A

o Atteinte sensitive :
Brûlements/picotements douloureux touchant le dermatome de la racine atteinte.
Diminution partielle de la sensibilité d’un dermatome (mais pas nécessairement une perte complète due aux dermatomes adjacents qui sont encore intacts).

o Atteinte motrice :
Faiblesse motrice touchant le myotome de la racine atteinte.
Atrophie/fasciculations possibles si la radiculopathie est chronique.

o Réflexes diminués dans la distribution radiculaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Atteintes particulieres, que peuvent provoquer une atteinte au niveau :

De T1 :

Plusieurs racines sous L1

A

 Une radiculopathie au niveau de T1 peut interrompre la voie sympathique aux ganglions sympathiques cervicaux et causer un syndrome de Horner.

 L’atteinte de plusieurs racines sous L1 peut causer un syndrome de la queue de cheval.

Le syndrome de Claude Bernard-Horner (CBH ou SCBH) est caractérisé par la concomitance de quatre signes cliniques : ptosis, myosis, pseudo-énophtalmie ainsi qu’une vasodilatation et une absence de sudation localisée (anhydrose)1. Il est consécutif à l’atteinte des fibres du système nerveux sympathique innervant l’œil et/ou l’orbite à un point quelconque de leur trajet. La lésion peut être centrale (dans l’encéphale) ou périphérique (dans un tronc sympathique cervical). Les raisons sont diverses, certaines menacent le pronostic vital. Le traitement est celui de la cause.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Qu’est ce que le symdrome de la queue de cheval ?

A

 Il s’agit d’une altération des fonctions des racines sous L1 ou L2.

 Présentation clinique :

  • *o Perte de sensibilité S2-S3-S4-S5** : « anesthésie de la selle ».
  • *o Atteinte S2-S3-S4 :** incontinence urinaire, constipation, incontinence fécale, perte de l’érection, baisse du tonus rectal.

 Il est primordial de corriger ce syndrome rapidement pour éviter des déficits irréversibles.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Donner plusieurs causes de radiculopathie.

Nommer la cause la plus fréquente

A

o Hernie discale (cause la plus fréquente)
o Ostéophytes
o Sténose vertébrale (congénitale ou dégénérative)
o Traumatisme (par compression nerveuse, traction ou avulsion)
o Diabète (atteint surtout les racines thoraciques)
o Abcès épidural
o Métastases épidurales
 Apparaissent souvent dans les corps vertébraux
 Elles peuvent prendre de l’expansion latéralement et comprimer les racines
nerveuses.
o Carcinomatose méningée
o Tumeur de la gaine qui entoure les nerfs (schwannome, neurofibrome)
o Syndrome de Guillain-Barré
o Herpès zoster
 Causé par une réactivation latente du virus varicelle-zoster dans les ganglions des racines dorsales
o Maladie de Lyme (maladie transmise par les tiques)
o Cytomégalovirus
 Rencontré chez certains patients atteints du VIH
 Plus fréquent dans la région lombo-sacrale

o Névrite idiopathique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Nommer les rôles des racines nerveuses

C5 :

C6:

C7:

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Nommer les rôles des racines :

L4:

L5:

S1:

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

B) Radiculopathie compressive

Hernie discale

Expliquer sommairement la physiopathologie avec une hernie :

Qu’elles sont les racines les plus souvent atteintes dns ce cas ? Pourquoi ?

Donner une particularité de la hernie selon si elle est lombo sacré ou cervicale :

A

 Une partie du noyau pulpeux sort à partir d’une déchirure dans l’anneau fibreux et exerce alors une compression de la racine nerveuse.
 Peut être causé/exacerbé par un traumatisme ou se produire spontanément.

 Les racines les plus fréquemment atteintes sont C6, C7, C8, L5 et S1
 Les hernies discales thoraciques sont moins fréquentes, car la colonne vertébrale est moins mobile et fixée par la cage thoracique.

 Au niveau cervical et lombo-sacral, c’est souvent la racine nerveuse inférieure des deux vertèbres adjacentes qui est impliquée.

 Les disques intervertébraux cervicaux sont contraints par le ligament longitudinal postérieur à faire une hernie latéralement vers les racines nerveuses, et non médialement vers la moelle épinière.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

B) Radiculopathie compressive
 Hernie discale

Donner la présentation clinique sommaire

A

 Douleur au cou ou au dos
 Symptômes sensitifs et moteurs le long d’un dermatome/myotome

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

B) Radiculopathie compressive
 Hernie discale

Diagnostic :

Qu’est ce que la manoeuvre de la jambe tendue (signe de lasegue)?

Que permet-elle ?

Comment la réaliser ?

Comment l’interpréter ?

A

Diagnostique pour une hernie de la région lombo-sacrée causée par une compression mécanique.

Méthode :

  • Patient en décubitus dorsal
  • L’examinateur élève lentement la jambe symptomatique du patient tout en gardant la jambe en extension
  • Ce mouvement produit une traction sur le nerf sciatique et les racines nerveuses d’où provient ce nerf (L4-L4-S1-S2)
  • L’examinateur note l’angle auquel survient la douleur et effectue ce test pour les 2 jambes

Test positif : reproduction de la douleur souvent accompagnée d’un blocage antalgique

  • Douleur qui survient autour de 45° : hernie discale
  • Aucune douleur jusqu’à 70° : test négatif

Manoeuvre de renforcement (à faire sauf si le Lasègue est clairement positif) :
 Abaisser le membre inférieur (toujours en extension) jusqu’au point où le patient ne ressent plus de douleur
 Procéder ensuite à une dorsiflexion du pied
 La manoeuvre de renforcement positive si ce mouvement reproduit la douleur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

B) Radiculopathie compressive
 Hernie discale

Diagnostic :

Qu’est ce que la manoeuvre du tripode ?

A quoi sert-elle ?

A

Diagnostique pour une hernie de la région lombo-sacrée causée par une compression mécanique

Méthode :
 Patient assis les hanches fléchies
 L’examinateur prend l’un de ses membres inférieurs et procède à une extension passive du genou. Il fait ensuite la même chose pour l’autre membre inférieur

Test positif : reproduction de la douleur avec mouvements du patient vers l’arrière

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

B) Radiculopathie compressive
 Hernie discale

Diagnostique :

Qu’est ce que la manoeuvre du lasegue fémoral ?

A

 Même principe que le Lasègue, mais pour les racines L2-L3-L4

 Manoeuvre :
 Patient en décubitus ventral les jambes allongées
 L’examinateur prend la cheville du patient et effectue une flexion passive du genou tout en appliquant une pression sur le bassin ipsilatéral pour éviter une surélévation de ce dernier

 Test positif : reproduction de la douleur dans le devant de la cuisse

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Donner 2 manoeuvres simples que la patient peut faire sans manipulations et pouvant augmenter les symptômes.

A

 Valsalva
 Augmente les symptômes

 Tourner la tête
 Pour les radiculopathies cervicales, tourner ou faire une flexion latérale de la tête du côté atteint augmente les symptômes (en raison de l’augmentation du rétrécissement du foramen intervertébral)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Qu’est ce que la Manoeuvre de Spurling :

A

 Diagnostique pour un rétrécissement des trous de conjugaison (arthrose, hernie discale compressive, sténose spinale)

Manoeuvre :
 Demander au patient d’effectuer des mouvements d’extension, de flexion latérale et de rotation vers le côté atteint
 Si la manoeuvre ne déclenche pas de symptômes, l’examinateur peut maintenir la position en appliquant une légère pression sur la tête du patient pendant une dizaine de secondes

Test positif : reproduction des symptômes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Qu’elle est l’évolution habituelle d’une hernie ?

Qu’elles sont le sindications d’une chirurgie ?

A

 Les patients récupèrent habituellement en quelques mois sans chirurgie.

Indications chirurgicales :
 Compression de la moelle ou syndrome de la queue de cheval
 Déficit moteur progressif et sévère
 Douleur intolérable même avec médication
 Radiculopathie clairement présente avec échec du traitement conservateur (repos, thérapie physique) après 1 à 3 mois

36
Q

Radiculopathie sous arthrose :

Expliquer la physiopathoe :

Donner les symptômes associés :

A

 _Dégénérescence du cartilage des articulatio_ns qui englobe l’extrémité des os.
 Cette destruction s’accompagne d’une prolifération osseuse anarchique (ostéophytes) pour compenser la perte du cartilage.
 Ces _ostéophytes peuvent venir comprimer les racines nerveuse_s, causant ainsi les mêmes symptômes qu’une hernie discale (en plus de la douleur occasionnée par l’arthrose elle-même).

Symptômes :
Douleur progressive au fil des mois (contrairement à une hernie discale qui est très douloureuse en aigu).
 Les premiers symptômes apparaissent généralement autour de 40-50 ans, bien que l’arthrose progresse depuis déjà plusieurs années

37
Q

2.2.3 Les plexopathies
NEU-141 Énumérer les causes de plexopathie (traumatique, néoplasique, inflammatoire ou
post infectieux (Parsonage-Turner)) & NEU-142 Identifier les indices cliniques (signes et
symptômes) permettant de localiser une lésion au niveau du plexus

A
38
Q

Plexopathies traumatiques :

Qu’est ce que la Erb-Duchenne palsy ?

Donner causes communes :

Donner la présentation clinique :

Le mouvement des doigts est-il atteint ou préservé ?

A

(atteinte du tronc supérieur du plexus brachial) :

Causes communes :
 Traction sur l’épaule d’un enfant lors d’un accouchement difficile
 Accident de moto

Présentation clinique :
 Perte de fonction des muscles innervés par les racines C5-C6
 Faiblesse du deltoïde, du biceps, de l’infra-épineux et des
extenseurs du poignet.
 Les mouvements des doigts et de la main ne sont
normalement pas touchés.

Position du bras : « waiter’s tip »
 Bras collé au corps
 Bras en position de rotation interne
 Flexion du poignet

39
Q

Qu’est ce que la Klumpke’s palsy ?

Causes communes :

Présentation clinique :

A

(atteinte du tronc inférieur du plexus brachial)

Causes communes :
 Traction vers le haut
 Défilé thoracique
 La partie inférieure du plexus brachial est comprimée sur son trajet
vers le bras.
 Sites fréquents de compression :
 Entre la clavicule et la première côte
 Entre les scalènes antérieur et moyen
 Sous le petit pectoral
 Syndrome de Pancoast (néoplasique)

Présentation clinique :
 Faiblesse des muscles innervés par C8 et T1
Faiblesse des doigts et des mains
 Atrophie des muscles hypothénariens de la main
 Perte de sensation dans la région C8-T1 de la main et de l’avant-bras
Possible syndrome de Horner (si la racine T1 est atteinte)

40
Q

Qu’est ce qu ele sdx de pancoast ?

A

Syndrome de Pancoast
 Cause : tumeur pulmonaire apicale qui s’étend jusqu’au tronc inférieur du
plexus brachial. Ultimement, tout le plexus brachial peut être envahi par la
tumeur.

Présentation clinique :
 Symptômes d’atteinte du plexus brachial inférieur
 Parfois syndrome de Horner
 Le nerf récurrent laryngé peut être touché, ce qui cause un
changement dans la voix (voix rauque).

Klumpke’s palsy (atteinte du tronc inférieur du plexus brachial) :

41
Q

2.2.4 Les mononeuropathies

NEU-151 Identifier l’endroit habituel où le nerf médian peut être lésé (tunnel carpien) et décrire la présentation clinique (signes et symptômes)

Donner les causes fréquentes d’une atteinte du nerf médian (3) :

Donner la présentation clinique d’une atteinte du nerf médian :

A

o Dormir avec la tête de quelqu’un sur le bras (« honeymoon palsy »)
o Fracture de l’humérus ou du radius distal
o Compression du nerf médian dans son trajet à-travers du muscle rond pronateur del’avant-bras

Présentation clinique :
o Faiblesse de ces mouvements :
 Flexion et abduction du poignet
 Opposition du pouce
 Flexion du 2e et 3e doigt
o Pertes sensitives dans le territoire du nerf médian
o Position : « Preacher’s hand »

42
Q

Syndrome du tunnel carpien

Donner la physiopathologie

Qui est le plus souvent atteint ?

Donner certaines activités et pathologies assoicées :

A

Compression du nerf médian lors de son passage
avec les tendons de la main dans le canal carpien.

Souvent vu chez les femmes de plus de 30 ans.

Association avec plusieurs activités/pathologies :
 Écrire à l’ordinateur
 Peinture de maison
 Stress répétitifs au poignet qui amène une inflammation/oedème
constants
 Travail manuel répétitif
 Hypothyroïdie
 Diabète
 Grossesse
 Contraceptifs oraux

43
Q

Syndrome du tunnel carpien

Présentation clinique :

A

Perte de sensation des trois premiers doigts

 Paresthésies dérangeantes la nuit qui peuvent irradier dans le bras

 Présence du « flick sign » (les patients doivent secouer leur main pour essayer
de diminuer les symptômes).

 Atrophie de l’éminence thénar possible dans les cas avancés

44
Q

Syndrome du tunnel carpien

Méthode diagnostique :

Traitement :

A

(tests visant à provoquer des paresthésies dans la distribution du nerf
médian)

 Signe de Tinel : la percussion du nerf médian dans le canal carpien reproduit
les paresthésies
 Signe de Phalen : coller les faces dorsales de ses deux mains (poignets en
flexion) occasionne des paresthésies et de la douleur.

Traitement :
 Cas légers et récents : orthèse au poignet, infiltration de corticostéroïdes
 Cas chroniques modérés à sévères : chirurgie pour décompression du canal
carpien

45
Q

NEU-152 Identifier l’endroit habituel où le nerf radial peut être lésé (fracture de l’humérus) etdécrire la présentation clinique (signes et symptômes) (Saturday night palsy)

Donner les causes d’une atteinte du nerf radial :

A

o Dormir dans une position où le bras est élevé au-dessus de la tête => « saturday night
palsy »

o Utilisation de béquilles de façon inadéquate (viennent comprimer
l’aisselle) => « crutch palsy »

o Fracture de l’humérus qui vient endommager le nerf alors qu’il
traverse le sillon radial de l’humérus

46
Q

Donner la présentation clinique d’une atteinte du nerf radial :

A

o Faiblesse de ces mouvements :
 Extension du bras, de la main et des doigts
 Supination de l’avant-bras

o Pertes sensitives dans le territoire radial

o Position : poignet tombant

o Perte du réflexe tricipital possible

47
Q

NEU-153 Identifier l’endroit habituel où le nerf axillaire peut être lésé (dislocation de l’épaule) et décrire la présentation clinique (signes et symptômes)

Causes :

Symptômes :

A

Causes :
o Luxation d’épaule
o Fracture de l’humérus (partie proximale)

 Symptômes :
o Faiblesse du deltoïde
o Sensation d’engourdissement dans la région deltoïdienne

48
Q

NEU-154 Identifier l’endroit habituel où le nerf sciatique peut être lésé et décrire la
présentation clinique (signes et symptômes)

Causes :

Symptômes :

A

 Causes :
o Luxation postérieure de la hanche
o Fracture acétabulaire
o Injection intramusculaire trop médiale et inférieure par rapport aux fessiers

 Symptômes :
o Faiblesse de tous les muscles du pied et de la cheville
o Faiblesse de la flexion du genou
o Perte du réflexe achilléen
o Perte de sensibilité du pied et de la face latérale de la jambe sous le genou

49
Q

NEU-155 Identifier l’endroit habituel où le nerf péronier commun peut être lésé (col du péroné/fibula) et décrire la présentation clinique (signes et symptômes)

Physiopatho :

Causes :

Symptômes :

A

 Physiopathologie :
o Ce nerf contourne la tête de la fibula en postéro-latéral du genou.
o La tête de la fibula est très superficielle, ce qui la rend vulnérable aux traumatismes.

 Causes :
o Lacérations
o Déchirures musculaires par inversion du pied
o Compression (bas de compression serrés, plâtre, jambes croisées, traumatisme)

 Symptômes :
o Faiblesse de ces mouvements :
 Dorsiflexion du pied
 Éversion du pied
o Position : « Foot drop »
o Perte de sensibilité sur la f_ace dorso-latérale du pied_

50
Q

156 Identifier l’endroit habituel où le nerf tibial postérieur peut être lésé (tunnel tarsien) et décrire la présentation clinique (signes et symptômes)

Physiopatho :

Causes :

Symptômes :

A

 Physiopathologie :
o Après sa descente dans la jambe, ce nerf passe derrière la malléole médiale avant de changer de direction pour se diriger vers le tunnel tarsien, formé par le rétinaculum des fléchisseurs les os du pied.
o C’est à cet endroit qu’il peut se faire comprimer et étirer, ce que l’on nomme le syndrome du tunnel tarsien.

 Causes :
o Compression (tumorale, inflammatoire, traumatique)
o Masses
o Traumatismes (fractures)
o Épaississement du rétinaculum des fléchisseurs

 Symptômes :
o Hypoesthésies, dysesthésies ou paresthésies dans le territoire du nerf tibial.
o Les symptômes sont augmentés par l’activité physique et calmés par le repos et la surélévation du pied.
o Signe de Tinel positif (la percussion de la face médiale du calcanéus provoque une décharge électrique dans le territoire nerveux concerné)
o Signes moteurs très rares

51
Q

2.2.5 Les mononeuropathies multiples

Donner la physiopathoe d’une mononeuropathie multiple :

Qu’est ce qui la différencie d’une mononévrite multiple ?

A

o Une mononévrite est causée par une ischémie des petits vaisseaux qui irriguent les nerfs.

o Elle ne touche qu’un seul nerf périphérique, tandis qu’une mononévrite multiple en touche plusieurs.

52
Q

NEU-161 Nommer les deux causes principales d’une mononeuropathie multiple

A

o Diabète
 Les mononévrites les plus fréquentes touchent le nerf médian au niveau du poignet et le nerf ulnaire au niveau du coude.
 Une atteinte du nerf fibulaire commun, du nerf sciatique, du nerf cutané latéral de la cuisse et des nerfs crâniens est également fréquente.

o Vasculites
 Les mononévrites multiples accompagnent fréquemment la périartérite noueuse (PAN) et le syndrome de Churg-Strauss.

Le diagnostic d’une vasculite devrait toujours être considéré en présence d’une mononévrite multiple évolutive accompagnée de symptômes systémiques (fièvre, anorexie, perte de poids, perte d’énergie, malaise, douleur non-spécifique)

53
Q

NEU-162 Décrire et identifier le tableau clinique d’une mononeuropathie multiple

A

o Il s’agit d’une atteinte de plusieurs nerfs périphériques, la plupart du temps en distal.
o Par exemple, on parlera de mononévrite multiple lorsque le nerf radial droit et le nerf fibulaire gauche sont atteints.
o Elle se distingue de la polyneuropathie qui elle, cause une atteinte symétrique.

Tableau clinique :
o Déficits sensitifs et moteurs dans la distribution d’un nerf
o Paresthésies douloureuses possibles

54
Q

2.2.6 Les polyneuropathies

Définition :

Présentation clinique :

A

o Une polyneuropathie est une atteinte bilatérale et synchrone de plusieurs nerfs.

o Une atteinte distale survient habituellement en premier, sauf dans le cas d’une polyneuropathie démyélinisante (où l’atteinte proximale peut prédominer).

Présentation clinique :
o Diminution des réflexes
o Déficits moteurs et sensitifs ascendants généralement présents au niveau des jambes
o Ataxie
o Symptomatologie « en gant et en chaussettes » (polyneuropathie axonale)

55
Q

A Polyneuropathies démyélinisantes

Décrire la physiopatho :

Présentation clinique :

A

o Ces polyneuropathies sont le plus souvent la conséquence d’une réponse immunitaire déclenchée par une bactérie.

o Présentation clinique :
 Paresthésies
 Faiblesse musculaire importante
 Réflexes diminués

o La démyélinisation survient habituellement sur toute la longueur du nerf, ce qui explique l’atteinte distale et proximale

56
Q

Qu’elle est la neuropathie héréditaire la plus fréquente

A

A Polyneuropathies démyélinisantes

Cause héréditaire :

Charcot-Marie-Tooth
 Neuropathie héréditaire la plus fréquente
 Peut être de forme axonale ou démyélinisante
 Déficits moteurs et sensitifs

57
Q

A Polyneuropathies démyélinisantes

Donner 4 causes acquises :

A

o Guillain-Barré
o « Chronic Inflammatory Demyelinating Polyneuropathy » (CIDP)
o Lèpre

 Maladie infectieuse chronique causée par Mycobacterium Leprae
 Les symptômes touchent principalement la peau, le SNP, les voies respiratoires supérieures, les yeux et les testicules.
 Le tropisme de M. Leprae pour les nerfs périphériques est l’une des principales sources d’incapacité liée à cette maladie.
o Diphtérie
 Infection cutanée et naso-pharyngée causée par Corynebacterium diphteriae.
 Cette bactérie produit une toxine protéique qui engendre une toxicité systémique, une myocardite et une polyneuropathie.
 Un vaccin efficace a permis de contrôler cette maladie en Amérique du Nord et en Europe.

58
Q

B Polyneuropathies axonales

Physiopatho

Présentation clinique :

Donner 1 cause héréditaire :

Donner des causes acquises :

A

 Pathophysiologie :
o L’atteinte est habituellement distale.
o Elle peut être symétrique ou asymétrique.
o Les polyneuropathies axonales symétriques sont le plus souvent le résultat de troubles métaboliques ou toxiques.

 Héréditaires :
o Charcot-Marie-Tooth

 Acquise :
o Diabétique
o Métabolique
o Néoplasique
o Déficit en vitamines B12
o Alcoolisme
o Toxique

59
Q

NEU-174 Énumérer les causes de polyneuropathies autoimmunes (Guillain-Barré, CIDP - Chronic Inflammatory Demyelinating Polyneuropathy)

Syndrome de Guillain-Barré

Définition :

Qui est le plus touché ?

Donner les causes : (pathogenes souvent associés )

A

o Définition :
 Il s’agit d’une atteinte auto-immune aiguë et fulminante des nerfs périphériques ainsi que des racines.
 Il en existe plusieurs sous types, mais la variante la plus fréquente et la plus étudiée se nomme « Acute Inflammatory Demyelinating Polyneuropathy » (AIDP). C’est de celle-ci dont il sera question dans le présent document.

o Épidémiologie :
 Peut survenir à tout âge.
 Les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes.

o Cause :
 Des anticorps provoquent une démyélinisation auto-immune de la gaine de myéline des nerfs périphériques
Environ 70% des cas surviennent une à trois semaines après une infection, habituellement gastro-intestinale ou respiratoire.
 Les pathogènes suivants sont souvent associés au syndrome :
 Campylobacter jejuni
 Cytomégalovirus (CMV)
 Epstein-Barr virus (EBV)
 Mycoplasma pneumoniae

60
Q

Syndrome de Guillain-Barré

Présentation clinique :

A

Atteinte ascendante : elle commence souvent aux membres inférieurs et remonte vers le haut.

 Déficits moteurs > déficits sensitifs

 Faiblesse symétrique progressive sur quelques heures à quelques jours.
Paresthésie sous forme de picotements au niveau des mains et des pieds.
 Syndrome de Miller Fisher : aréflexie, ataxie.
 Possible atteinte des nerfs crâniens.

 Symptômes dysautonomiques :
 Arythmies
 Chutes de tension/hypertension artérielle
 Tachycardie
 Troubles respiratoires
o Puisque les nerfs crâniens sont touchés, le bulbe rachidien a de la difficulté à se débarrasser des sécrétions et à maintenir les voies respiratoires ouvertes
 Douleur au dos, au cou, aux épaules
 Absence de fièvre

61
Q

Syndrome de Guillain-Barré

Décrire l’évolution des symptômes :

Comment se fait le diagnostic ?

A

 Les symptômes atteignent leur point culminant une à trois semaines après le début des symptômes.
 La majorité des patients devront être hospitalisés.
 La récupération se fait sur des mois

 Reconnaître la présentation clinique
Analyse du liquide céphalo-rachidien (LCR) :
 Diminution des cellules
Élévation des protéines qui témoigne d’une dissociation albumino-cytologique causée par la démyélinisation
Absence d’élévation des globules blancs

EMG (électromyogramme)/ études de conduction nerveuse :
 Ralentissement de conduction compatible avec une démyélinisation

62
Q

Syndrome de Guillain-Barré

Traitement :

Pronostic :

A

o Traitement :
 Amélioration spontanée possible même sans traitement
 Plasmaphérèse (dialyse pour enlever les anticorps)
Immunoglobulines iv (injecter des anticorps pour diluer les propres anticorps du patient et ainsi neutraliser leur action auto-immune)
 Les cas très sévères peuvent nécessiter :
 Intubation
 Ventilation mécanique
 Monitoring continue

o Pronostic :
 85% des patients récupèrent complètement après quelques mois
 Certains présenteront encore des symptômes après un an (aréflexie, ataxie)
 Taux de mortalité : moins de 5%.

63
Q

« Chronic Inflammatory Demyelinating Polyneuropathy » (CIDP)

Définition :

Présentation clinique :

A

o Définition :
 Cette neuropathie est le résultat du même processus physiopathologique que le syndrome de Guillain-Barré. Elle s’en distingue par son évolution chronique en général sur plus d’un mois.

o Présentation clinique :
 Contrairement au Guillain Barré :
 Déficits sensitifs = déficits moteurs
 Symptômes sont plus proximaux

64
Q

« Chronic Inflammatory Demyelinating Polyneuropathy » (CIDP)

Évolution :

Traitement :

A

o Évolution :
 La maladie évolue sous forme polyphasique (périodes de rémission chevauchent les rechutes).

o Traitement :
 Un traitement à long terme à base d’immunosuppresseurs et d’immunoglobulines peut être nécessaire.

65
Q

La neuropathie _________ est la neuropathie la plus fréquente dans les pays développés.

A

La neuropathie diabétique est la neuropathie la plus fréquente dans les pays développés.

Plusieurs types de polyneuropathies diabétiques existent, mais la polyneuropathie distale et symétrique « en gants et en chaussettes » est de loin la plus fréquente. C’est de celle-ci dont il sera question ici.

66
Q

Énumérer les causes de polyneuropathies métaboliques

A

Diabétique, urémique, hépatique

67
Q

Physiopathologie et présentation clinique de la polyneuro diabétique :

A

o Physiopathologie :
 Le diabète cause une atteinte vasculaire qui mène éventuellement à une ischémie des nerfs périphériques. Cette ischémie cause à son tour une dégénération axonale, une hyperplasie endothéliale et une inflammation périvasculaire.
 L’accumulation de sorbitol dans le sang est également toxique pour les nerfs.

o Présentation clinique :
Perte de sensibilité qui débute aux orteils et qui progresse vers le haut des jambes, ainsi que vers les doigts et les bras.
 Douleur possible
Symptômes dysautonomiques possibles (incontinence, hypotension orthostatique)
L’atteinte sensitive prédomine, mais des symptômes moteurs sont possibles (parésie périphérique, aréflexie)

68
Q

Comment l’urémie et une atteinte hépatique peuvent-elle causer des polyneuropathies ?

A

 Urémique
o L’accumulation de neurotoxines dans le sang secondaire à l’insuffisance rénale chronique endommage les nerfs périphériques.
o 60% des patients en insuffisance rénale développent une polyneuropathie.

 Hépatique
o En insuffisance hépatique, le _shunt porto-hépatiqu_e permet le passage de substances neurotoxiques normalement détruites au foie dans la circulation systémique.
o Ces substances peuvent atteindre les nerfs et causer des atteintes axonales

69
Q

NEU-176 Énumérer les causes de polyneuropathies paranéoplasiques

A

 Il s’agit d’un syndrome accompagnateur de tumeur.
 Les _substances produites par la tumeu_r peuvent réagir contre des composantes du corps, notamment les nerfs périphériques.

 Ce syndrome est habituellement associé au carcinome pulmonaire à petites cellules (syndrome de Denny-Brown).

 Présentation clinique :
o Engourdissements et paresthésies asymétriques au niveau des extrémités.

70
Q

NEU-177 Énumérer les causes de polyneuropathies nutritionnelles

A

Alcoolique

B12

71
Q

polyneuropathies nutritionnelles alcoolique :

Physiopatho :

Présentation clinique :

A

L’alcoolisme chronique peut causer des lésions axonales atteignant principalement les membres inférieurs.
 Cette atteinte résulte d’une carence en vitamine B12, d’une carence en thiamine (vitamine B1) ou de la toxicité directe de l’alcool.

o Présentation clinique :
 Crampes
 Hypoesthésie douloureuse
Parésie qui mène ultimement à la paralysie

 Stades avancés :
 Atrophie musculaire distale
 Réflexes achilléens diminués ou abolis

72
Q

Polyneuro sur Carence en vitamine B12

Physiopatho

Causes

Présentation clinique :

A

o Physiopathologie :
 Une carence en vitamine B12 affecte principalement les axones des grosses fibres sensitives, alors que les petites fibres demeurent intactes.

o Causes :
 Alcoolise chronique
 Chirurgie gastrique
 Maladies inflammatoires intestinales
 Insuffisance pancréatique

o Présentation clinique :
 Crampes, douleur à la pression des mollets
Abolition des réflexes achilléens
 Diminution de la vibration et de la proprioception
 Ataxie
Engourdissements des mains

73
Q

NEU-178 Énumérer les causes de polyneuropathies toxiques : métaux lourds (arsenic, plomb, mercure) et iatrogéniques (agents antinéoplasiques)

A
74
Q

polyneuropathies héréditaires

Définition :

Physiopatho :

Fibres nerveuses touchées ?

A

o Groupe de polyneuropathies périphériques qui partagent les mêmes manifestations cliniques, mais dont le mécanisme pathologique et la mutation génique diffèrent.
o Neuropathie héréditaire la plus fréquente (charcot-Marie-Tooth)

Physiopathologie :
o Il existe des formes démyélinisantes et d’autres axonales.
 La maladie est généralement transmise de façon autosomale dominante et est causée par une mutation spécifique dans l’un des gènes responsables de la formation de la myéline.
o Elle touche le motoneurone inférieur et les _fibres sensitives périphérique_s (atteinte sensitivo-motrice).

o L’atteinte est chronique et distale.

75
Q

Polyneuropathies héréditaires

Présentation clinique :

A

o Atteintes motrices :
 Faiblesse distale au niveau des membres inférieurs (jambes, pieds), puis des membres supérieurs (mains).
 Démarche trainante
 Faiblesse des extenseurs du pied => cause un pied tombant
 Difficulté à sauter et à courir
 Difficulté à ouvrir des pots, à tenir des clés (mouvements fins)
 Maladresse
 Déformation du pied en raison de l’atrophie musculaire : pied creux et orteils « marteau »
 Rarement :
 Atrophie musculaire proximale
 Tremblement essentiel

o Atteintes sensitives
 Altération de la sensibilité profonde (diminution de la vibration et de la proprioception)
 Trouble de la sensibilité superficielle (tact léger, douleur, température)
 Absence de douleur
o Perte des ROT
o Anomalies pupillaires, nystagmus possibles

76
Q

Polyneuropathies héréditaires

Évolution :

Traitement :

A

 Évolution :
o La maladie se manifeste habituellement entre 15 et 30 ans dans les formes légères, mais peut se manifester dès la naissance dans les formes plus sévères (bébé hypotonique).
o Évolution lente : atteinte débute en distal et devient plus proximale au fil du temps.

 Traitement :
o Aucun traitement spécifique

77
Q

Qu’est ce que La myasthénie grave

A

o Maladie auto-immune de la jonction musculaire.
o Des anticorps contre les récepteurs post-synaptiques nicotine-acétylcholine de la jonction neuromusculaire des muscles squelettiques circulent et détruisent ces récepteurs.

o Cela engendre une diminution de la contractilité musculaire, puisque l’acétylcholine est perdue dans la fente synaptique, où elle se voit dégradée par l’acétylcholinestérase.
o Différentes formes :
o Oculaire (ptose fluctuante, diplopie intermittente)
o Généralisée avec symptômes bulbaires (fatigabilité de la mastication, langage altéré, dyspnée)

78
Q

Myasthénie grave

Prévalence :

A

o 50-125 cas par million

o Deux pics d’âge :
 20-30 ans (surtout les femmes)
 60-70 ans (surtout les hommes)

o Accompagne parfois d’autres phénomènes auto-immuns (hypothyroïdie, lupus érythémateux, arthrite rhumatoïde, vitiligo, etc.)

79
Q

Myasthénie grave

Présentation clinique :

A

o Faiblesse généralisée symétrique qui touche surtout :
Muscles proximaux des membres
 Muscles du cou
 Diaphragme (dyspnée)
 Muscles extra-oculaires, paupières (ptose, diplopie)

o La faiblesse implique aussi des muscles innervés par les nerfs dont le noyau est situé dans le bulbe, ce qui a comme conséquence :
 Faiblesse faciale
 Voix « nasale »
 Dysphagie

o La faiblesse est typiquement pire après l’usage répété d’un muscle ou au fil de la journée (fatigabilité) et diminue au repos.

o Sensibilités préservées
o Réflexes normaux

80
Q

Myasthénie grave

Donner les méthodes diagnostiques :

A

Ice pack test :

Tensilon test :

Stimulation nerveuse répétitive (3/sec) :

Mesure des anticorps anti-récepteur à l’acétylcholine :

TDM ou IRM :

 Test pour la thyroïde
 Tests concernant d’autres désordres auto-immuns

81
Q

Qu,est ce que le Ice pack test ?

A

 But : démontrer une amélioration de la ptose palpébrale causée par la myasthénie grave ?

 Méthode : placer un sac de glace sur la paupière fermée du patient pendant 2 minutes et rechercher une amélioration de la ptose

 Test positif : la ptose diminue de 2 mm ou plus en raison de l’activité réduite de l’acétylcholinestérase à faible température

82
Q

Qu’est ce que le Tensilon test

A

 But : démontrer une amélioration des symptômes causés par la myasthénie grave

 Méthode : administrer un inhibiteur de l’acétylcholinestérase à courte action, l’edrophonium chloride (Tensilon), au chevet du patient

  • Note : l’edrophonium est présentement discontinué, alors le futur du test est incertain

 Test positif : les symptômes du patient s_’améliorent 2 à 5 minute_s après l’injection de Tensilon.

83
Q

Comment fonctionne le test de la Stimulation nerveuse répétitive (3/sec) ?

A

 But : démontrer une diminution de l’amplitude du potentiel d’action musculaire retrouvé dans la myasthénie grave

 Méthode : délivrer des chocs électriques au patient à un rythme de trois par seconde

 Test positif : l’amplitude du potentiel d’action baisse de plus de 10 %

84
Q

Mesure des anticorps anti-récepteur à l’acétylcholine :

Donner une idée de l’utilité du test pour le dx selon sa sensibilité

Donner un type de myasténie ou ce test est moins optimal ?

A

Résultats :
 Positif dans 85 % des cas de myasthénie généralisée
 Positif dans 50 % seulement des cas de myasthénie oculaire

 Note : un test positif permet de confirmer la maladie, mais un test négatif ne permet pas de l’exclure.

85
Q

Donner les traitement de la myasthénie grave

A

o Thérapie immunitaire :
 Immunosuppresseurs (stéroïdes, azathioprine, mycophenolate, cyclosporine)
 Prednisone

o Médication anticholinestérasique (inhibiteur de la cholinestérase) :
 Permet d’améliorer les symptômes chez la majorité des patients
 Le pyridostigmine (Mestinon), un inhibiteur de la cholinestérase à longue action, est le plus utilisé.

o Thymectomie :
 S’adresse aux patients entre l’adolescence et 60 ans.
 Controversée pour les patients hors de ce groupe d’âge ou atteints de myasthénie oculaire.
 La chirurgie est réalisée peu importe si un thymome est présent ou non.
 Contribue à l’amélioration de la condition en réduisant la réponse auto-immune, bien que le mécanisme demeure inconnu.
 Doit être effectuée lorsque le patient est stable.

o Immunothérapie à court terme :
 Plasmaphérèse ou immunoglobuline IV
 Indication : obtenir une amélioration temporaire et rapide de la condition du patient lorsque celui-ci est en crise myasthénique ou doit subir une chirurgie élective.

86
Q
A