5 Sexting, sextorsion et cyberagression Flashcards

1
Q

Quelles sont les raisons les plus évidentes de sensibiliser et d’éduquer les jeunes aux nouveaux médias?

A
  • l’apprentissage et la promotion du respect de soi-même, de l’estime de soi et de comportements prosociaux
  • développer leur jugement critique face à l’hypersexualisation
  • aider à comprendre à quel point elle peut in uencer certaines de leurs décisions
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2
Q

Pour quelles raisons certains jeunes ne reçoit pas d’aide lorsqu’ils dévoilent des situations de sexting, de sextorsion ou même de cyberagression sexuelle?

A

=> jeune n’est pas pris au sérieux, il n’y a pas matière à accusation, les personnes concernées refusent d’en parler à leurs parents ou à des représentants de la loi, etc

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3
Q

Sexting, sextorsion ou cyberagression sexuelle?

Un élève a reçu des photos et il vient en parler un adulte de l’école.

A

Sexting

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4
Q

Sexting, sextorsion ou cyberagression sexuelle?

Un jeune de 16 ans reçoit plusieurs demandes de photos osées par des hommes plus âgés via des sites de rencontre pour adolescents gais.

A

Sextorsion

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5
Q

Sexting, sextorsion ou cyberagression sexuelle?

À 13 ans, une jeune échange des photos intimes avec plusieurs garçons sur un site de rencontre pour ados.

A

Sexting

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6
Q

Sexting, sextorsion ou cyberagression sexuelle?

Un jeune de 11 ans est victime de pornographie juvénile via un jeu de console en ligne.

A

Sextorsion

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7
Q

Comment définir une cyberagressions sexuelle?

A

Toute activité sexuelle via les technologies de l’information et de la communication qui se produit sans consentement (le même qu’en personne)

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8
Q
L'âge de consentement pour une activité sexuelle, au Canada est de 16 ans 
Quelles sont les nuances 
- avant 12 ans 
- à 12-13 ans
- à 14-15 ans
- à partir de 16 ans
- autres nuances
A

Avant 12 ans : Aucun consentement n’est considéré comme étant acceptable

À 12-13 ans : consentement peut être considéré si le partenaire le plus âgé est de moins de 2 ans l’aîné;

Autres nuances : s’il y a un rapport d’autorité, de con ance ou de dépendance, le consentement du jeune n’est pas valable, peu importe son âge

À 14-15 ans : consentement peut être considéré si le partenaire le plus âgé est de moins 5 ans l’aîné;

À partir de 16 ans : consentement est reconnu, peu importe l’âge des partenaires

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8
Q
L'âge de consentement pour une activité sexuelle, au Canada est de 16 ans 
Quelles sont les nuances 
- avant 12 ans 
- à 12-13 ans
- à 14-15 ans
- à partir de 16 ans
A

16 ans

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9
Q

Nommer des indices possibles pour reconnaître les victimes de sexting, de sextorsion ou de cyberagression sexuelle?

** Peut ne présenter aucun symtômes aussi

A
  • Refuser d’aller à l’école ou de participer aux activités parascolaires ;
  • Manquer d’estime de soi et faire des commentaires négatifs sur sa personne ;
  • Somatiser, souffrir de maux de tête et/ou d’indigestion ;
  • Avoir moins d’intérêt pour l’école et voir ses résultats scolaires chuter ;
  • Perdre ses biens, avoir besoin d’argent ;
  • Se faire insulter, injurier;
  • Avoir des bleus sur le corps, des vêtements déchirés, des biens brisés ;
  • Avoir du mal à dormir, faire des cauchemars, mouiller son lit ;
  • Avoir des parents surprotecteurs ou négligents ;
  • Être victime d’intimidation de la part de ses frères et sœurs ;
  • Avoir peu ou pas d’amis à l’école ou dans le voisinage ;
  • S’automutiler (why?)
  • Modifier subitement ses habitudes sur le Net (plus de temps ou éviter)
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10
Q

Quels sont les besoins principaux des jeunes qui dévoilent des agissements en lien avec le sexting ? (7)

A
  • d’être entendus et crus ;
  • d’être sécurisés par l’adulte (savoir que ce dernier portera des actions pour que ça cesse) ;
  • d’être encouragés et valorisés ;
  • d’être inclus dans un groupe d’amis ;
  • de développer de meilleures habiletés de communication et de stratégies de résolu- tion de problèmes personnels (affirmation de soi);
  • de pouvoir compter sur une personne de confiance à qui parler ;
  • d’être sécurisés et soutenus (par l’école et les pairs).
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11
Q

Nommer 3 éléments qui contribueront à l’établissement du lien de confiance nécessaire à l’ouverture et à la confidence?

A

Savoir être
=> Empathie et respects

Savoir-faire : Habiletés de communication
=> écoute active, reflet, reformulation, vérification, clarification, résumé, rétroaction

Questionnement non-suggestif (questions ouvertes, sans suggérer la sexualité sur internet)

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12
Q

Comment le personnel scolaire peut intervenir dans des situations de sexting, de sextorsion ou de cyberagression sexuelle?
Nommer des exemples (9)

A

Prévention
=> règles à propos des comportements sur internet
=> susciter implication des parents
=> créer des lieu d’échange dans l’école
=> activités sur les habiletés sociales et l’égalité entre élèves
=> inclure cyberviolence dans le comité de lutte contre la violence
=> former personnel scolaire
=> politique-école indiquant que les victimes et témoins seront entendus
=> dispositif pour déclarations
=> activités de sensibilisation à l’hypersexualisation, sexting, sextorsion et cyberagression

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13
Q

Comment le personnel scolaire peut gérer adéquatement les situations de sexting, sextorsions et cyberagressions sexuelles lorsqu’elles se présentent? (3)

A
  1. Contacter police ou DPJ
  2. Copie des messages, photos, vidéos pour enquête
  3. S’assurer que le jeune ne sera pas laissé à lui-même (lien de confiance avec l’école)
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14
Q

C’est le rôle des parents et du personnel scolaire d’éduquer les jeunes sur certains aspects, dans l’optique de prévenir le sexting, la sextorsion et les cyberagressions sexuelles.

Quels sont les différents buts spécifiques? (7)

A

Que les jeunes :
1. comprennent que l’utilisation du monde virtuel se fait selon un code d’éthique

  1. évitent de donner des renseignements personnels
  2. quittent l’environnement où a lieu l’intimidation et prévenir un adulte de confiance
  3. bloquent les messages de la personne qui harcèle
  4. enregistrent les messages de harcèlement
  5. interviennent lorsqu’ils sont témoins d’intimidation
  6. alertent la police si l’intimidation comporte des menaces physiques
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15
Q

Nommer quelques pistes qui peuvent aider les parents à encadrer et à guider leur jeune à travers le Net (5)

A
  1. Encadrer l’utilisation d’internet (règles claires)
  2. Observer leurs cpmts sur le net
  3. Les inciter à se confier si qqn dit ou fait qqch en ligne
  4. Alerter la police si intimidation comporte des menaces à l’intégrité
  5. Aborder l’éducation à la sexualité dès un jeune âge en ajoutant les cyberagressions aux formes de AS
16
Q

Nommer des actions qui peuvent aider les parents à accompagner leur jeune s’il dévoile avoir été victime de sexting, de sextorsion ou de cyberagression sexuelle (14)

A
  • Être à l’écoute de ses propres émotions et ne pas se laisser envahir par la colère
  • Écouter ce que votre jeune a à dire, sans porter de jugement ;
  • Le laisser s’exprimer dans ses mots, à sa façon, à son rythme ;
  • Croire ce qu’il vous dit
  • Comprendre que c’est son vécu et sa perception ;
  • Se centrer sur ce qu’il dit et vit ;
  • Recevoir ce qu’il dit sans minimiser ni amplifier les faits, les émotions, les conséquences ;
  • Valoriser les « bons coups » du jeune ;
  • Souligner ses forces, son courage d’en parler
  • Se montrer disponible, que ce soit pour en parler ou pour l’accompagner. Si vous vous sentez incapable, lui dire et trouver une autre personne de confiance
  • Dire au jeune que ce n’est pas de sa faute (l’auteur est entièrement responsable de ses actes) ;
  • L’aider à reprendre du pouvoir sur sa vie, tout en étant présent ;
  • Lui donner de l’espace pour respirer, pour reprendre son niveau de fonctionnement habituel ;
  • L’aider à exprimer ce qu’il ressent en normalisant ses réactions, émotions et sentiments
17
Q

Nommer des réactions des adultes peuvent par contre nuire au jeune (10)

A
  • Banaliser, minimiser ou dramatiser ;
  • Poser des questions directes à la jeune victime (sans respecter son rythme) ;
  • Essayer de lui soutirer des détails ;
  • Parler sans arrêt ;
  • Se montrer sceptique, remettre en question ce qu’il vous dit ;
  • Souligner ses faiblesses, ce qu’il aurait pu dire et faire ;
  • Ne pas vouloir vous mêler de sa situation
  • Ignorer sa demande d’aide ;
  • Le blâmer ;
  • Le surprotéger en l’empêchant de sortir, de voir des amis ou de dormir à l’extérieur de son domicile ;
  • L’empêcher d’exprimer les émotions négatives qu’il vit sous prétexte qu’il ne faut pas vivre dans le passé ou que ce n’est pas bon pour elle.
18
Q

En combien de temps les scènes d’agression (intimidation) s’arrêtent lorsqu’un pair compétent intervient pour secourir une jeune victime?

A

10 secondes

=> ce ne sont pas tous les jeunes qui sont en mesure d’intervenir sans que leur sécurité ne soit menacée => raconter à adulte de confiance

19
Q

Pour bonifier son savoir-être et son savoir-faire, il faut s’interroger sur ses valeurs et identifier les préjugés qui pourrait teinter la réponse à la demande d’aide.
Nommer des interrogations pertinentes

A

Suis-je en mesure de recevoir cette confidence ?

De bien comprendre l’influence de l’hypersexualisation?

De comprendre le manque d’information des parents pour encadrer l’utilisation des technologies?

De ne pas juger un élève qui a envoyé ou demandé une photo osée?

De comprendre les raisons qui poussent les jeunes à commettre l’acte ou les témoins qui préfèrent ne pas divulguer l’information par peur des représailles?

De ne pas laisser paraître ma déception ou mon incompréhension des gestes qui ont été posés?