Les cellules mésenchymateuses pulmonaires et leur rôle dans la fibrogénèse Flashcards

1
Q

Physiopathologie de la fibrose :

A

Maladie épithéliale qui se caractérise par accumulation de matrice extracellulaire et de fibroblastes dans le poumon distal entrainant une destruction alvéolaire.

Agressions chroniques de l’épithélium respiratoire distale au cours des années, avec une activation anormale des pneumocytes de type II qui vont alors recruter des cellules mésenchymateuses et des fibroblastes, sécréteurs de matrice extracellulaire, ce qui va aboutir au remodelage pulmonaire à l’origine de la fibrose pulmonaire.

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2
Q

Au plan histologique :

Prédominance des lésions dans quelles zones ?

Comment s’appellent les zones actives ?

A

Hétérogénéité spatiale et temporelle du parenchyme avec des zones de fibrose de stades différents qui jouxtent un parenchyme sain. Les lésions les plus sévères sont distribuées essentiellement dans le parenchyme basal sous-pleural.

On note ces foyers fibroblastiques (fibroblast foci) qui sont considérés comme les zones « actives » de la maladie.

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3
Q

Quels sont les marqueurs des fibroblastes ?

Que se passe-t-il si l’on transfère des fibroblastes de fibrose chez une sours ID ?

A

Ce fibroblaste n’a pas de marqueur spécifique, il est défini par défaut : d’origine non immune, non épithéliale, non endothéliale

Expérience : ils ont pris des fibroblastes humains contrôles et des fibroblastes de patient FPI. Ils ont ensuite fait un transfert adoptif intraveineux (= consiste à transférer des cellules dans un hôte, afin de faire bénéficier ce dernier de leurs fonctions immunitaires) dans des cellules SCID (Severe Combined ImmunoDeficiency, donc sans défense immunitaire). Lors du transfert avec des fibroblastes contrôles (A), pas de fibrose observée chez la souris. Par contre lors du transfert de fibroblastes humains de FPI (C), apparition d’une fibrose pulmonaire. Ce qui veut dire que les cellules mésenchymateuses sont suffisantes pour induire une fibrose pulmonaire.

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4
Q

Les cellules mésenchymateuses représentent quel % des cellules de l’alvéole ?

Comment sont définies les cellules interstitielles du poumon normal ?

Quelles sont les cellules mésenchymateuses ? (4)

A

Représentent 20% des cellules présentes dans les alvéoles

Les cellules interstitielles du poumon normal : définit selon leur morphologie et leur position

Fibroblastes : myofibroblates alvéolaires, Lipofibroblastes
Péricytes
Cellules mésothéliales
Cellules souches mésenchymateuses

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5
Q

Fibroblate:

Quels sont ses rôles ? (2)

Comment les reconnait-on ? (3)

A

Population hétérogène de cellules, non hématopoïétiques dîtes « de structure »:

  • Homéostasie et support des cellules qui porte la fonction de l’organe : maintien de l’intégrité de l’épithélium
  • Sécrétion et renouvellement de la MEC

Sur le plan morphologique elle n’exprime par de marqueurs particuliers, c’est donc un faisceau d’argument qui va permettre de l’identifier :

  • Cellules fusiformes, aplaties, parfois étoilé.
  • Cytoplasme : contient de réticulum endoplasmique et des ribosomes visibles en microscopie électronique. Elles contiennent des protéines non spécifiques du cytosquelettes : vimentine (présentes aussi dans les macrophages), desmine.
  • Exprime un récepteur pour le PDGF : PDGF receptor alpha
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6
Q

Sécrétion de la MEC :

Que sécrète le fibroblaste ?

Quelle expérience pour le mettre en évidence ?

A

1ère grande fonction du fibroblastes est la production de collagène (marqué Col1)

Modèle de souris transgénique : Ils ont pris le promoteur du collagène 1 et ont collé une protéine fluorescente verte (abrégé GFP, dérivé d’une méduse). Ils ont inséré dans le génome de la souris. La cellule va devenir verte quand promoteur de la cellule est activé pour permettre de la repérer. On voit plein de cellules vertes qui expriment de Col1. Elles expriment PGFR A et non PGFR B (exprimé par les fibrocytes). Donc dans un poumon sain, les cellules qui expriment du collagène se sont essentiellement des fibroblastes.

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7
Q

Quelle est la méthode du transcriptome par microarray ?

(→Mesure du niveau d’expression moyen de chaque gène dans une population de cellules.)

A

Concrètement, les ARN totaux sont extraits de cellules puis subissent une amplification qui permet d’obtenir une quantité de matériel génétique suffisante pour l’expérience.

  • Ensuite, ces ARNm (fragile +++) sont transformés en ADN complémentaires (ADNc) par la technique de rétrotranscription et marqués par un colorant [soit la cyanine 3 (fluorochrome vert) soit la cyanine 5 (fluorochrome rouge)].
  • On met ensuite les ADNc obtenus dans une puce contenant des fragments d’ADN (=sondes de séquence d’ADN connus), en même temps que l’ADNc étalon (normals cells). Il se passe une réaction d’hybridation = propriété que possède l’ADN dénaturé de reformer spontanément sa double hélice lorsqu’il est porté face à un brin complémentaire.
  • Chaque point (ou spot, dot) de la puce est analysé individuellement par un scanner à très haute résolution. L’intensité du signal est proportionnelle à la quantité d’ADN présent. La couleur donne l’origine de l’échantillon. Chacune des valeurs peut être analysée par des techniques de bio-informatique, ce qui permet d’estimer avec plus ou moins de précision l’intensité d’expression d’un gène. En général 1 colonne = 1 échantillon. Code couleur rouge/vert
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8
Q

Les fibroblastes pulmonaires ont-ils le même transcriptome que les cellules mésenchymateuses d’autres organes ?

A

Les cellules mésenchymateuses pulmonaires ont un répertoire transcriptomique spécifique.

Limite : ne permet qu’une vision globale, mais ne permet pas de distinguer les cellules entre elles (hétérogénéité cellulaire masquée).

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9
Q

Quel est le principe du Single cell RNA sequencing : séquençage cellule unique (2015) ?

(Mesure de l’expression des gènes dans chaque cellule de l’échantillon (étude des différences transcriptomiques et de l’hétérogénéité cellulaire).

A

1- Isolement des cellules en microfluidique (permet la manipulation des fluides dans des microcanaux) : Grâce à cette technique, on va pouvoir isoler chaque cellule dans une gouttelette d’huile contenant des enzymes et une bille particulière appelée GEM (Gel bead in EMulsion).

2- Chaque GEM est recouverte de séquences adaptatrices uniques contenant
o un barcode (identifiant unique de la cellule) d’origine
o un UMI (Unique Molecular Identifiers : courte séquence aléatoire unique à chaque fragment entourant la bille)
o une séquence PolyT qui va permettre la fixation des ARNs messagers par complémentarité avec leurs queues poly A.

3- La réaction de séquençage de l’ARN peut alors se faire dans ce microréacteur. Après lyse de la cellule, les ARNm sont capturés à la surface de la GEM par leurs queues polyA. Et les nouvelles séquences Barcode+UMI+ARNm sont converties en ADNc.

4- Création d’une libraire pour le séquençage : tous les fragments d’ADNc sont identifiés par leur barcode et classés.

5- Représentation graphique à l’aide d’un logiciel informatique : Chaque point correspond à une cellule. Plus les cellules sont proches sur le graphique, plus leurs expressions génétiques sont similaires.

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10
Q

Quels sont les limites du single cell ?

A
  • Digestion du tissu : manipulation difficile à obtenir. Les cellules peuvent mourir durant digestion.
  • On obtient que les ARNm majoritaire.
  • On perd l’information de position
  • On peut passer un nombre limité de cellules, les macrophages et cellules épithéliales sont les cellules prépondérantes, il vaut mieux les extraire si on veut étudier les cellules stromales.
  • Coûte très cher
    ➢ Si un gène d’intérêt n’apparaît pas sur le graphique c’est peut-être que la digestion a tué la cellule ou qu’il n’était que très peu exprimé.
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11
Q

Les fibroblates du poumon sont-ils uniques ?

A
  • Non : différents transcriptomes au sein des fibroblastes du poumon
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12
Q

Microarray et séquençage en cellule unique permettent-elles une carte spatiale ?

Quelles techinques utiliser ? (3)

A
  • Le microarray et le séquençage en cellule unique sont destructives et ne permettent pas de reconstituer une carte spatiale de l’expression des gènes.
  • Lorsque l’on souhaite regarder où un gène est exprimé dans un organe, plusieurs techniques existent : l’hybridation in situ et ses dérivés qui vont reconnaître l’ARN du ou des gènes recherchés, ou l’immunohistochimie. Mais : rarement plus de 3 gènes en même temps
  • La transcriptomique spatiale est une technique hybride, mêlant histologie, microarray, et techniques de capture d’ARN utilisées en single-cell RNA-seq. Technique non détaillée (voir Travaglani et al Nature 2020). Coût faramineux +++
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13
Q

2ème fonction du fibroblate : fonction de niche (soutien de la cellule épithéliale)

2 expériences in vitro le montre ?

A
  • Fibroblaste => survie de la cellule épithéliale via : interaction intercellulaire directes, facteurs solubles, ECM, facteurs physiques (pO2, facteurs mécaniques).

Les expériences montrent :
- In vitro qu’il y a une co-localisation pneumocytes II et fibroblastes.
- In vitro que les P2 prolifèrent qu’en présence de cellules PDGFR-A + soit par contact direct soit par sécrétion de FGF7.
On parle aussi d’unité trophique épithélium-mésenchymateuse.

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14
Q

Exemple de différence fonctionnelle de fibroblastes péribronchiques vs alvéolaires profonds (transcriptome différents) :

A

Ajout de cellules Club (cellules souches) avec :
Cellules mésenchymateuses proximales
- LGR6+ / Synthèse FGF10
=> Différenciation bronchiolaire directes des cellules épithéliales
Cellules mésenchymateuses distales
- LGR5+ / Synthèse Wnt
=> Différenciation directe des PII

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15
Q

Lipofibroblates :

Aurait quel rôle ?

Quels marqueurs ?

A
  • Espèce rare (et discuté) chez l’homme mais pas chez la souris.
  • Sous population de fibroblastes alvéolaire
  • Possède des vacuoles lipidiques sans membrane
  • Aurait un rôle dans la biosynthèse du surfactant.
  • Synthèse : leptine, rétinol
  • Dérive des FGF10 + progéniteurs au cours du
    développement
  • Marqueurs : ADRP (= Perilipin 2), lipides neutres (Sudan Black et Oil Red O, mais attention ADRP exprimé aussi par les macrophages et les adipocytes).
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16
Q

Myofibroblaste alvéolaire :

Ou sont-il situés ?

Quels marqueurs ?

A
  • Sous population de fibroblastes
  • Localisé à la pointe des septas alvéolaires associé aux fibres élastiques
  • Marqueurs : Vimentin +, Tenascin C +, EDA-Fibronectin + PDGFRA +
    Organisation ultra-structurale :
  • Fibres de stress (alpha -SMA+, ACTA2+)
  • Jonctions intercellulaires
  • Point d’adhésion à la MEC
17
Q

Péricyte :

Soutien quelle cellule épithéliale ?

Quels marqueurs ?

A
  • Cellules mésenchymateuses associées à des capillaires
  • Situé dans la lame basale des cellules endothéliale capillaires
  • Son cytoplasme est en contact direct avec la cellule endothéliale qu’il entoure pour régler le flux sanguin.
  • Continuité avec cellules musculaires lisses
  • Marqueurs : NG2 (nerve/glial antigen 2) ; PDGFR-B ; CD90 (Thy-1) ; a-SMA ; Desmine ; CD146 (Muc18).
18
Q

Cellule souche mésenchymateuse (CSM) :

Où retrouve-t-on ces cellules ? (2 rpincipaux)

Comment les reconnait-on ? (3)

A

Cellules souches adultes multipotentes isolées essentiellement :

  • de la moelle osseuse (mais aussi du placenta, du sang de cordon ou encore du tissu adipeux).
  • Il est décrit des CSM résidentes et spécifiques d’organes en particulier dans le poumon.

LBA sur transplantés pulmonaire missmatché en sexe, femmes ayant reçu un poumon d’homme, ont identifié une population de cellules capable de se différencier en ostéocytes, en adipocytes, et en chondrocyte. On observe que les cellules souches mésenchymateuses étaient porteuses d’un chromosome Y : on peut donc affirmer à partir de ce modèle que les cellules souches mésenchymateuses sont bel et bien pulmonaires, résidentes

  • Expression du marqueurs ABCG2 + qui va définir la population.
  • Aspect étoilé
  • Topographie péri-vasculaire
  • En contact avec endothélium
  • Bras cytoplasmiques vers ACE1
  • Jonctions communicantes avec cellules endothéliale et ACE1*

Du fait de l’absence de marqueurs spécifiques de surface, on considère CSM selon :
1/ Absence d’expression de molécule de surface hématopoïétique et épithéliale
2/ capacité souche = à l’auto-renouvellement
3/ capacité à se différencier en cellules de la lignée mésenchymateuse incluant les ostéoblastes, les chondroblastes, les adipocytes en condition de culture adéquate

19
Q

Quelle est la proportion de fibroblastes et péricytes/CML ?

A

→ 52% des cellules mésenchymateuses sont des fibroblastes. Péricytes et CML ne représentent que 7%.

20
Q

Modèle de fibrose par bléomycine :

Quelles caractéristiques du modèle ? (2)

A

Antibiotique glycopeptide produit par Streptomyces verticillusais. Il provoque une rupture de brin ADN, stress oxydatif avec production de radicaux libre et est en ce sens utilisé comme agent anti-cancéreux. Il possède une toxicité pulmonaire (cellules endothéliale, ACE2) dans 46% des cas, fibrose pulmonaire létale dans 1 à 4% des cas.

1/ Ce modèle de fibrose expérimentale (semblable à celui du SDRA plus que de PID fibrosante qui survient sur plusieurs années) a pour particularité d’induire premièrement une phase inflammatoire (J0-J7) puis une phase fibrosante (J7-J14) après instillation intra-trachéale
2/ Contrairement à l’homme où la fibrose va s’aggraver au court du temps, chez la souris il y a une phase de résolution => pour avoir des modèles de fibrose non résolutive, on réalise des injections répétées de Bléo

21
Q

Qu’entraine l’acitvation de cellules mésenchymateuses ?

A

L’activation des cellules mésenchymateuses entraîne :

  • Différenciation myofibroblastique
  • Synthèse de matrice
  • Migration et invasivité
  • Résistance à l’apoptose
  • Altération des fonctions paracrines
  • Reprogrammation glycolytique
22
Q

Quelles cellules participent à la fibrogenèse ?

A

Fibroblastes :
Souris PDGFR-alpha-H2B-GFP. Protéine de fusion entre GFP (fluo vert) et H2B (protéine d’histone). Expression nucléaire de cette protéine de fusion sous l’effet du promoteur PDGFR-a. Indentification des cellules ayant proliféré par l’incorporation de BrdU (bromodésoxyuridine, 3H-thymidine, thymidine tritiée, s’intègre dans l’ADN e phase S (mitose), marqueur de prolifération). 6 jours après instillation Bléomycine, réalisation pulse (administration continue) de BrdU de 3h. Ac dirigé contre le bromure pour le révéler.
Ils ont montré que 3% des cellules PDGFR-a + (fibroblastes) proliféraient (BrdU +) contre 0% des contrôles.

Péricytes :
Même chose avec d’autres souris transgéniques NG2-CreER / rosaGFP : Dans les souris traitées par la Bléomycine, on observe une augmentation prolifération des cellules péricytaires (NG2+), de 2,5% vs 0,5% chez groupe contrôle. En revanche, pas de co-localisation claire avec cellules aSMA (myofibroblastes).

Transfert adoptif :
Cela a été confirmé par des approches de transfert adoptif :
Modèle de souris transgénique Col1-GFP NG2 -DsRed (donc fibroblastes marqué vert et fibrocytes marqué rouge) : ils ont purifié les cellules stromales. Instillation intratrachéale et analyse à J21.
11
Puis ils ont regardé par FACS (cryométrie en flux avec fluorescence) : implantation et croissance des cellules Col-1-GFP mais peu d’implantation des cellules NG2-DsRed dans le poumon lésé. Il n’y a pas non plus de différenciation des cellules NG2-DsRed en Col-1-GFP.
➔ Péricytes ont un rôle dans le maintien de la fibrose mais ne participe pas à la genèse de la fibrose pulmonaire chez la souris.

23
Q

Implication des myofibroblastes ?

Implication des lipofibroblastes ?

Implication des CSM ?

A

Implication des myofibroblastes (honnêtement incompréhensible)
Non dérivé des smooth muscle cells progéniteurs.

Implication des lipofibroblasts
Peuvent évoluer en myofibroblastes

Implication des cellules souches mésenchymateuses
Augmentation de cette population en cas de fibrose

24
Q

Implication des cellules épithéliales : par quel moyen ? est-ce certain ?

A

Par transition épithélio-mésenchymateuse :

Phénomène fondamental au cours du développement foetal et de la morphogenèse, qui peut devenir pathologique par exemple dans les cancers avec formation des métastases. Inductible in vitro via TGFb, EGF, WNT.
Rôle connu dans la fibrogenèse hépatique et rénale mais la contribution de la TEM à la fibrogenèse pulmonaire reste débattue.

25
Q

3 expériences contradictoires pour TEM ?

A

Expérience Willis et al, 2005 : Culture AEC2 en présence de TFG-béta pendant 6-10 jours.
Les ACE2 à l’état basal n’expriment pas de aSMA, après traitement par TGFbéta prolongé, expression de marqueurs mésenchymateux aSMA+ (marqueur vert).
ACP5 marqueur de différenciation épithéliale. En présence de TGF-béta, perte des marqueurs de différenciation épithéliale (disparition du marqueur vert).
En rouge les noyaux. En vert réaction avec Ac anti-SMAa ou anti-ACQP5 + représente la morphologie des cellules.

Expérience 2 Hung et al, 2013 : modèle souris transgénique avec cellules Col-1-GFP. A J14 d’exposition bléomycine, on voit les cellules fibroblastiques marqué en vert, elles expriment également aSMA, en revanche ces mêmes cellules n’expriment pas de marqueurs épithéliaux.

Expérience 3 Rock et al 2011 : Modèle souris transgénique Sftpc-creER-ROSA-tomato+ Tamoxifène (donc, si promoteur épithélial, et si tamox, cellules sont rouges).
On ne voit pas de co-localisation du marqueur rouge avec aSMA, S100a4, vimentin, NG2 (en vert) après 14j de bléomycine, alors qu’on voit que aSMA est fortement exprimé suggérant une fibrose avancée. Donc ACE2, n’ont pas donné naissance à des fibroblastes.

26
Q

Implication des cellules mésothéliales ?

A

Marqueur WT1+. Pas d’implication.

Expérience Van Gise et al 2016 : modèle Souris WT1CreERT2 – R26mTmG + tamoxifen pulse. Quand la Cre n’est pas activée les cellules sont rouges, si activée, excision du R26tomato et cellules deviennent vertes. Après agression à la bléomycine, on ne voit pas de cellules vertes dans le poumon agressé, elles restent en périphérie au niveau de la plèvre.

R26mTmG : modèle de fluorescence, si Cre inactive, cellules rouges (T comme tomato), si Cre activée, cellules vertes (G comme GFP).

27
Q

Conclusion

Donc, les cellules fibroblastiques qu’on va observer lors de la fibrose chez la souris sont dérivées des fibroblastes résidents, des myofibroblastes, un peu des péricytes, un peu des cellules souches mésenchymateuses, mais pas CML, cellules endothéliales, cellules épithéliales, pas les cellules mésothéliales.

A