BAC philo Flashcards

1
Q

Les 3 degrés de conscience

A

-conscience immédiate ou perceptive (sentir et savoir que nous sommes sujets d’action)
-conscience réfléchie ou réflexive (réfléchir sur soi-même)
-conscience morale (lié à ce qu’on juge de bien ou de mal)

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2
Q

I. L’âme et le corps : 1/2

A

Idée de Descartes : l’âme est distincte du corps, elle n’est pas pourtant séparée de celui-ci, ils sont unis.

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3
Q

I. L’âme et le corps : 2/2

A

Texte de David Hume, Traité de la nature humaine : Le moi est inaccessible car on ne peut nous appuyer sur aucune réalité spirituelle stable en effet on subit des variations continues d’état sentis, c’est juste une fiction nécessaire.

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4
Q

II. L’apparition de la conscience, innée ou apprise ? 1/2

A

Observation de Winnicott et Lacan : le stade du miroir, (entre 6 à 18 mois) L’individu prend conscience et reconnais son image dans le miroir, c’est fondamental (permet l’unité corporelle et le schéma corporel et forme le narcissisme primaire) et paradoxal (car on se reconnais avant de se connaitre vraiment)

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5
Q

II. L’apparition de la conscience, innée ou apprise ? 2/2

A

Texte de Kant, anthropologie d’un point de vue pragmatique, La conscience unifie les représentation, l’enfant apprend à penser en se reconnaissant

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6
Q

III. Le paradoxe de la prise de conscience

A

Texte de Jankélévitch, Le paradoxe de la morale: Afin de d’être proche de soi il faut prendre de la distance, diviser son être, on se dédouble une partie observe et l’autre est observée. Pour atteindre l’unité il faut se diviser

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7
Q

IV. La conscience perceptive est-elle fiable ?

A

Idée de Descartes, la conscience peut être trompée ex : illusion d’Optique avec trompe l’œil, « illusion de Müller-Lyer » = 3 segments identiques qui semblent plus ou moins long selon les flèches, Test de Simons et Chabris 1999 (singe)
La conscience est partiale et sélective (exemple des 3 amies traversant Grenoble)

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8
Q

V. La conscience de soi est la réalité la plus certaine

A

Texte de Descartes, Discours sur la méthode :Il remet en question tout ce qu’il sait et il doute de tout, or s’il doute c’est qu’il existe en tant que sujet pensant, c’est donc sa seule certitude « je pense donc je suis »

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9
Q

VI. Affirmer qu’on est la même personne 1/2

A

Texte de Locke, Essai sur l’entendement humain : La conscience de nos états présents et passé et faite par la mémoire, elle assure la continuité de l’identité personnelle

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10
Q

VI. Affirmer qu’on est la même personne 2/2

A

Idée de Kant : la continuité de notre identité personnelle est assurée par le « je », cela accompagne toutes les pensées et les relies entre elles

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11
Q

VII. Le narcissisme détourne de la vérité : 1/2

A

Idée de Rousseau dans Discours sur l’inégalité parmi les hommes : il distingue l’amour propre, un sentiment mauvais créé par la comparaison la volonté de conserver une image dans la société, et l’amour de soi, un sentiment positif qui permet l’instinct de conservation et qui serait à l’origine des affections

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12
Q

VII. Le narcissisme se détourne de la vérité : 2/2

A

Idée de Pascal, l’homme égoïste et futile est misérable et s’abandonne aux plaisirs du divertissement.

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13
Q

VIII. Prendre conscience de soi : 1/3

A

Idée de Hegel : Pour prendre conscience de soi il faut de l’introspection (théorique) mais aussi mettre son esprit en pratique à travers d’activités, en tant qu’acteur de la société

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14
Q

VIII. Prendre conscience de soi : 2/3

A

Idée de Sartre : notre relation aux autres est fondamentale pour apprendre à se connaitre, déjà car c’est notre identité historique socio-culturelle. Ensuite car la lutte pour se faire reconnaitre, et non pas juste réduit par le regard de l’autre, pousse à se connaitre, s’affirmer. La validation par le regard des autres conforte l’individu dans la connaissance de soi.

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15
Q

VIII. Prendre conscience de soi : 3/3

A

Idée de Simone de Beauvoir dans le deuxième sexe : l’intersubjectivité peut aussi être remise en cause car elle peut affirmer quelque chose de faux comme le schéma de domination masculine.

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16
Q

Définition inconscient par Freud

A

désigne une part de notre psychisme recelant les représentations, affects et désirs refoulés, ils n’accèdent pas au conscient dû à une censure, ils peuvent toutefois se manifester à travers les rêves, les troubles du comportement ou trouble psychosomatique.

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17
Q

I. Une pensée pas toujours consciente 1/3

A

Texte de Alain, Eléments de philosophie : Alain reconnait l’existence d’un inconscient du corps, mais il refuse l’existence d’un inconscient de la pensée, pour lui c’est un moyen de nous détourner de notre conscience morale

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18
Q

I. Une pensée pas toujours consciente 2/3

A

Textes de Sigmund Freud, études sur l’hystérie : le cas de Anna O., troublé par une pensée, elle est n’arrive plus à parler mais sous hypnose il est possible de lui faire retrouver les mots et même après son réveil, parler peut permettre une guérison.(« talking cure »)

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19
Q

I. Une pensée pas toujours consciente 3/3

A

Observation des patients du docteur Charcot : ils souffrent de troubles psychosomatiques qui disparaissent après hypnose, « l’hystérie » viendrait donc de la pensée non consciente.

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20
Q

II. Elaboration de la psychanalyse par Freud : 1/2

A

I. Intuition d’un sens caché
II. Observation des patient hypnotisés :
A. L’inconscient agit sur le conscient car si on donne un ordre sous hypnose il peut être réalisé après réveil
B. Après réalisation de cela, le conscient de l’individu justifie les actes de celui-ci
III. Observation avec Dr Breuer du cas d’Anna O. : compréhension de la structure de l’hystérie associé aux mots

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21
Q

II. Elaboration de la psychanalyse par Freud : 2/2

A

Idée de Lacan, l’inconscient est structuré comme un langage :
Toute maladie psychique ou « névrose » est causé par le langage et peut donc être guérie par celui-ci.

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22
Q

III. La psychanalyse n’est pas une science :

A

Texte de Karl Popper, Conjectures et réfutations :  Selon Popper, la psychanalyse n’est pas une vraie science car il faudrait pour cela que cette théorie soit réfutable, or cette science se base uniquement sur les observations

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23
Q

IV. L’origine de l’inconscient

A

Texte de Freud, cinq leçons sur la psychanalyse : L’inconscient remonte à l’enfance, l’enfant attiré par l’un de ses parent doit refouler ce sentiment afin de ne pas aller à l’encontre de l’une des loi de l’humains (interdiction d’inceste) complexe d’Œdipe

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24
Q

Définitions de Nature : 1/3

A

Sens réaliste c’est l’ensemble des réalités biologiques et physique qui existent dans l’espace et dans le temps sans être produite par l’Homme. Ces Choses ont une croissance et une existence d’elle-même. (Syn. : Biosphère / l’écosystème /…)

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25
Q

Définitions de Nature : 2/3

A

Sens métaphysique, c’est le principe d’ordre, d’intelligence, et d’harmonie qui gouverne le réel. Les grecs parlent de « Cosmos » ≠ chaos. C’est une source d’apprentissage selon les stoïciens.

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26
Q

Définitions de Nature : 3/3

A

Sens ontologique, C’est ce que sans quoi quelque chose ne pourrait pas être, c’est son essence.

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27
Q

I. Distinguer le naturel et l’artificiel [Nature principe et causalité du vivant]

A

Texte d’Aristote, la physique 4e AV. JC : Les être par nature évoluent, ont un mouvement contrairement à l’artificiel.
Il distingue donc l’être en puissance (ce qui n’est pas totalement développé ex : Enfant) et l’être en acte (ce qui est en cours d’accomplissement ex : Adulte)

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28
Q

II. La Nature comme Source, Origine et Cosmos 1/3

A

Texte de Marc Aurèle (= Vision Stoïcienne), pensées pour moi-même : L’homme fait partie de la nature, nous venons d’elle et nous reviendrons à elle

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29
Q

II. La Nature comme Source, Origine et Cosmos 2/3

A

Texte de Cicéron, De la nature des dieux : Si on est parti de la nature et doué de raison, de sentiments alors la nature en est aussi pourvue, elle est sage et éternelle, elle est même divine

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30
Q

II. La Nature comme Source, Origine et Cosmos 3/3

A

Citation de Nietzche : « Tout individu collabore à l’ensemble du cosmos »

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31
Q

III. La nature en tant qu’intelligence « théologique »

A

Texte de Kant, Idée d’une histoire universelle d’un point de vue cosmopolitique : La Nature permet à l’Homme de se développer notamment grâce à l’antagonisme de « l’insociable sociabilité » : l’Homme s’associe pourtant cela cause du conflit dû à ses prétentions égoïstes : cette opposition pousse l’Homme à se dépasser et à ne pas se contenter de ce qu’il a.

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32
Q

IV. La nature est une matière à transformer, à spiritualiser 1/2

A

Texte de F. Hegel, Esthétique : L’Homme existe en soi, comme pour les choses de la nature, mais aussi pour soi, il se représente pour lui-même car il a un esprit. Cela vient de la théorie (lorsque l’on s’interroge sur soi par ex.) et de la pratique (quand l’Homme modifie son environnement, ex. petit garçon et pierre)

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33
Q

IV. La nature est une matière à transformer, à spiritualiser 2/2

A

Poème de Angelus Silésius :
« La rose est sans pourquoi. /Fleurit parce qu’elle fleurit. / N’a souci d’elle-même. /Ne désire être vue. »

34
Q

V. La nature une réalité à dominer à soumettre 1/2

A

Texte de Platon, le mythe de prométhée : l’homme a un vide ontologique, afin de remédier à cela prométhée donne à l’humain le feu = l’intelligence, le pouvoir de transformation

35
Q

V. La nature une réalité à dominer à soumettre 2/2

A

Texte de Hegel, Encyclopédie des sciences philosophiques : Afin de lutter contre les dangers l’Homme utilise, transforme la nature pour s’en protéger, celle-ci devient un moyen pour l’Homme

36
Q

VI. La naissance de l’idée du progrès

A

Texte de René Descartes, Discourt de la méthode : L’homme peut se rendre « comme maitre et possesseur de la nature » , il devrait utiliser ses connaissances théoriques ( = pratique ) afin d’améliorer ses conditions de vie, il devrait employer le savoir sur la nature pour l’utiliser pour le bien (ex : médecine)

37
Q

VII. Notre maitrise de la nature pervertit notre façon d’être au monde

A

Texte de Heidegger, La question de la technique : H. dénonce l’attitude intéressée vis-à-vis de la nature, elle est présentée comme utile pour l’homme mais pas comme ayant une valeur en soi, cela ferait perdre à l’Homme la question de l’être, il faudrait avoir une attitude désintéressée, cela passe par exemple par la contemplation (ex : un ingénieur à une vision intéressé d’une rivière, alors qu’un artiste verra sa valeur en elle-même.)

38
Q

VIII. Nous devons reconsidérer notre vision de la nature

A

Texte de Hans Jonas, Le principe de responsabilité : Nous devons reconsidérer notre rapport à la nature car l’utilisation démesurée remet en question la survie de l’Humanité en mettant en danger la nature car il existe une forme d’interdépendance entre le non-humain et l’humain. Il faut donc réfléchir à la question étique sur nos actes, cette relation de soumission pourrait s’étendre aux rapports avec les humains (ex : transhumanisme, produire des clones…) il faut une morale de la conséquence et agir en prenant compte des générations futures (« agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d’une vie authentiquement humaine sur terre. »)

39
Q

IX. Il est urgent de requestionner notre relation au vivant : 1/2

A

Texte de Philippe Descola, Les lances du crépuscule : Il faut considérer la nature comme ayant une dignité égale à la nôtre, moins comme un objet mais plutôt comme un sujet, la séparation radicale entre Humain et non-humain en est la cause

40
Q

IX. Il est urgent de requestionner notre relation au vivant : 2/2

A

Référence à l’exposition : « Nature en soi, nature en droit », où était présenté différents projets pour accorder des droits à des éléments naturels (fleuves, forêt…) dont le droit à être protégé par ex., ils seraient représentés par un comité qui devrait agir pour l’intérêt de cet élément.

41
Q

X. La conscience de notre vulnérabilité peut aider à retrouver le sens moral

A

Texte de Corine Pelluchon, Extrait d’un article du journal Le Monde : L’interdépendance de l’Humain le rend vulnérable, mais prendre conscience de cette vulnérabilité permet à l’homme de réagir et d’agir en conséquence car nous nous sentons concernés, nous prenons conscience de notre responsabilité

42
Q

XI. Nous ne sommes pas des êtres naturels qui vivent dans la nature et le réel : 5/5

A

Textes de Nancy Houston, L’Espèce fabulatrice : L’Homme n’accède au réel que par l’intermédiaire de la fiction contrairement aux animaux. On vit dans un réel-fiction uniquement afin de doter un sens à ce qu’il nous entoure, c’est quelque chose de vital pour l’Homme.

43
Q

XI. Nous ne sommes pas des êtres naturels qui vivent dans la nature et le réel : 1/5

A

Référence à l’expérience : de Dr Itard et Lucien Malson sur les enfants sauvages (ayant grandis dans la nature), il est impossible à leur apprendre à ni parler ni à penser, il y a un manque de notre nature nous devons grandir dans un bain linguistique.

44
Q

XI. Nous ne sommes pas des êtres naturels qui vivent dans la nature et le réel : 2/5

A

Citation de Jacques Lancan : « La nature de l’Homme ? C’est-à-dire la culture ! »

45
Q

XI. Nous ne sommes pas des êtres naturels qui vivent dans la nature et le réel : 3/5

A

Vision de Sartre : L’homme n’est rien par nature, aucune essence ne précède son existence, il a donc une vision athéiste et s’oppose au Finalisme (= vision de platon). L’homme est donc « condamné à la liberté » et alors « chacun doit choisir » (ne pas choisir, c’est choisir d’ignorer le choix = mauvaise foi). L’Homme a donc une part de responsabilité.

46
Q

XI. Nous ne sommes pas des êtres naturels qui vivent dans la nature et le réel : 4/5

A

Citation de Simone de Beauvoir : « On ne nait pas femme, on le devient. »

47
Q

Définition de Technique :

A

C’est l’ensemble des moyens théoriques et pratiques inventés par l’homme dans le but de répondre à ses besoins et désirs. La fonction 1ère de la technique c’est d’améliorer nos conditions d’existence et de faciliter notre action

48
Q

I. La technique, un fait anthropologique premier : 1/2

A

Texte de Aristote, la main outil : La main est l’outils 1er de l’Homme, c’est un outil multiple. Contrairement à la vision de Platon, l’Homme ne serait pas démuni mais muni de mains qui associé à l’intelligence humaine permet une bonne capacité d’adaptation.

49
Q

I. La technique, un fait anthropologique premier : 2/2

A

Texte de Bergson, l’évolution créatrice : L’Homme est une espèce créatrice, elle se démarque originellement non pas pour sa faculté intellectuelle mais plutôt par sa faculté à fabriquer des outils artificiels.

50
Q

II. La technique n’est pas neutre elle modifie notre façon d’être au monde et impose ses propres fins :

A

Textes de Heidegger, la question de la technique et Essais et conférence : La technique cache une volonté de puissance de l’Homme, il cherche à combler à travers la consommation son vide intérieur pourtant il oublie la question de l’être. La technique nous assigne des fins sous prétexte de progrès.

51
Q

III. La technique n’est pas la seule condition au bonheur :

A

Texte de Freud, Malaise dans la civilisation : L’Homme espérait que la technique lui permettrait d’être heureux, pourtant au 20e siècle l’Homme a repoussé les limites de l’inimaginable mais n’est toujours pas heureux, la technique ne suffit donc pas à être accompli et ne doit pas être notre but unique. « Que nous importe enfin une longue vie, si elle nous accable de tant de peines, si elle est tellement pauvre en joies et tellement riche en souffrance que nous saluons la mort comme une heureuse délivrance ? »

52
Q

IV. La Technique nous libère :

A

Texte de Bergson, L’évolution créatrice : Grâce à l’innovation technique, l’idée, il est possible d’améliorer les conditions de vie des travailleurs en laissant du temps libre, du temps de repos.

53
Q

V. Le passage de l’outils à la machine à imposé à l’Homme un rythme et le transforme à son image : 1/2

A

Texte de Hannah Arendt, Condition de l’Homme moderne : A partir du siècle industriel la machine à remplacé le l’outils, la machine contrairement à l’outils impose un rythme à l’Homme et peut même le remplacer.

54
Q

V. Le passage de l’outils à la machine à imposé à l’Homme un rythme et le transforme à son image : 2/2

A

Texte de Baudrillard, La société de consommation : Vivre au rythme des objet et principalement entouré d’eux, mais cela peut nous conduire à nous considérer aussi tel quel, à nous concentrer uniquement sur notre fonction plutôt que sur ce que nous sommes.

55
Q

VI. La technique en politique, la technocratie :

A

Texte de Ellul, la technique ou l’enjeux du siècle : Les techniciens politiques ont un grand rôle aujourd’hui dans la politique, en conseillant ils font remonter la seule décision raisonnable au politicien qui doit choisir entre la suivre ou entreprendre hasardeusement autre chose.

56
Q

VII. Se libérer de la technique :

A

Texte de Heidegger, sérénité : il invite a prendre du recul sur les objets, que même si certains sont devenus indispensables il faut essayer d’en dépendre le moins possible voir de renoncer à certaines technologies.

57
Q

I. Le temps une dimension de succession irréversible : 1/2

A

Texte de Jankélévitch, l’irréversible nostalgie : Il reprend le mythe d’Ulysse, celui-ci quitte Ithaque physiquement mais le temps s’écoule aussi l’Ile et ses habitant lui deviens étrangère, lorsque le temps s’écoule on s’enrichie de nouveau (expérience liée à ses aventures), mais on perd aussi ce que l’on avait dans le passé (la jeunesse et même la familiarité vis-à-vis certains endroits car ceux-ci changent)

58
Q

I. Le temps une dimension de succession irréversible : 2/2

A

Texte de Kant, Critique de la raison pure : Le temps n’est pas objectif, il existe dans l’intériorité de l’Homme, dû à la difficulté de se le représenter l’homme la transforme en un ligne horizontale pourtant contrairement à l’espace qui existe simultanément le temps est une succession.

59
Q

II. La durée est saisie par le biais de l’intuition, le présent est insaisissable : 1/4

A

Vision de Sartres : Le présent est la durée située entre ce qui s’est passé et ce qui se passera mais penser prend du temps, il est donc insaisissable pour l’homme qui est soit dans le passé ou soit dans l’avenir, l’homme vis entre 2 non-être.

60
Q

II. La durée est saisie par le biais de l’intuition, le présent est insaisissable : 2/4

A

Vision de Bergson : l’homme à l’intuition du temps qui passe sinon lorsqu’il écouterait une mélodie il n’entendrait que des sons distincts. Il y a une perception qualitative de la durée.

61
Q

II. La durée est saisie par le biais de l’intuition, le présent est insaisissable : 3/4

A

Vision de Kant : le temps est la forme du sens interne car c’est le milieu dans lequel notre conscience se déploie, c’est grâce à la relation entre l’avant et l’après que nos représentations sont mises en relation.

62
Q

II. La durée est saisie par le biais de l’intuition, le présent est insaisissable : 4/4

A

Vision de st augustin : le temps est lié a notre qualité d’attention, il n’y a donc que du présent pour la conscience, le présent du passé ou du futur où la conscience est dans l’anticipation ou dans la rumination et le présent du présent qui est lorsqu’on est attentif à soi et l’instant.

63
Q

III. La conscience du temps qui passe est un malheur : 1/2

A

Texte de Pascal, Pensées : La conscience de notre mortalité n’apporte que de l’inquiétude et du malheur, il a une conception tragique du temps qui passe.

64
Q

III. La conscience du temps qui passe est un malheur : 2/2

A

Texte de Nietzche, seconde considération inactuelle : Contrairement aux animaux l’Homme a conscience de du passage du temps, il subit le poids du passé et n’arrive pas à vivre paisiblement, l’animal vit d’une manière non historique

65
Q

IV. Pas besoin de craindre l’écoulement du temps : 1/3

A

Texte d’Epicure, Lettre à Ménécée : Pour Epicure, craindre la mort est inutile car lorsque la mort est là nous ne sommes plus, au lieu d’attendre la mort ou souhaiter l’allonger au maximum il faut se concentrer à avoir une belle vie afin de ne pas la voir ni comme une délivrance ni comme un grand malheur.

66
Q

IV. Pas besoin de craindre l’écoulement du temps : 2/3

A

Vision de Heidegger : la conscience de la finitude permet la substance de la vie donne un souci d’être, il faut assumer l’angoisse de la mort qui permet une vie plus authentique.

67
Q

IV. Pas besoin de craindre l’écoulement du temps : 3/3

A

Vision de Kierkegaard : la conscience de la finitude permet de développer un esprit de sérieux, sachant que notre temps est limité on cherche à s’impliquer dans notre existence. Il faut devenir une synthèse de fini et d’infini, assumer sa finitude tout en ayant conscience de l’infini

68
Q

Les 3 stades de l’existence selon Kierkegaard :

A

1ier – le stade esthétique – recherche de sensation, plaisir, l’homme reste dans l’immédiateté et s’y perd – état factice, à dépasser ; 2iem – le stade éthique sens du devoir et valeur morale, établit de la continuité mais n’accède pas encore à l’Esprit (infini) et 3iem – le stade religieux : un saut qualitatif, prise de risque de la foi (sans justification rationnelle) = dépassement de soi (par la voie christique pour K. car ce Dieu– infini- se fait homme dans la finitude) qui relie à un infini plus grand que soi. (= synthèse réalisée)

69
Q

V. Agir sur le temps : 1/2

A

Vision de Lévinas : il faut améliorer notre qualité de présence, apprécier l’instant présent et les petites choses pour mieux vivre.

70
Q

V. Agir sur le temps : 2/2

A

Texte de Hannah Arendt, La crise de la culture : Il est possible de s’inscrire dans l’éternité à travers l’Art, participer à quelque chose de plus grand que son s’existence,
Elle insiste aussi sur l’importance de la mémoire :
« Que toute vie individuelle, de la naissance à la mort, puisse, en fin de compte être racontée comme une histoire avec un commencement et une fin, est la condition pré-politique et pré-historique de l’Histoire, la grande histoire sans commencement ni fin. »
Hannah Arendt, la condition de l’homme moderne

71
Q

Définition du travail :

A

C’est une activité de modification de la nature pour un besoin ou un désir mais aussi une activité de réflexion, c’est donc une activité libre et essentiellement humaine. (D’après la définition de Marx, le Capital)

72
Q

Le travail c’est…

A

pénible car cela demande de l’effort / une contrainte car elle est nécessaire pour subvenir à nos besoins et structure notre société

73
Q

Le travail ce n’est pas…

A

l’inaction, le repos / l’oisiveté

74
Q

I. Le travail est une activité dégradante

A

Texte de Hannah Arendt, La condition de l’Homme moderne : En antiquité, le travail était jugé comme une activité ramenant l’Homme à ses besoins naturels, c’était ce qu’il le rapprochait de l’animal. C’est pourquoi l’esclave était méprisé car il est soumis à la nécessité.

75
Q

II. Le travail une fausse valeur

A

Texte de Nietzche, Aurore : Le travail est adulé car il abrutit l’individu, empêche la pensée et l’individualité, le travail permettait donc uniquement la sécurité qui est aussi une fausse valeur pour N. cad que l’on se cache dans la routine et que l’on oubli de vivre pleinement (simple survie)

76
Q

III. La dépossession de l’Homme par le travail :

A

Texte de Marx, Manuscrits de 1944 : L’ouvrier est dépossédé de son travail, il crée des biens pourtant plus il crée de bien moins ils ont une valeur, la valeur du travailleur diminue aussi

La fragmentation du travail est un facteur augmentant la dépossession du travail de l’ouvrier, il ne s’occupe plus que d’un maillon de la chaine, l’objet final produit ne lui appartient presque plus.

77
Q

IV. Le travail permet l’estime de soi :

A

Texte de Matthew B. Crawford, l’éloge du carburateur : A travers le travail l’individu s’affirme au sein de la société, son travail et son talent est reconnu ce qui lui donne un certain statut. De plus le travail « bien fait » procure aussi un sentiment de satisfaction à l’individu qui est fier de sa tâche

78
Q

V. Réduire le temps de travail permettrait de mieux vivre :

A

Texte de Bertrand Russell, Eloge de l’oisiveté : Il faudrait pouvoir vivre en travaillant qu’une faible partie de notre temps (4 heures) afin de pouvoir pleinement profiter des loisirs sans s’épuiser. Cela permettrait une meilleure vie car pour éviter de travailler l’Homme évitera les conflits et auront plus de bienveillance car plus d’énergie.

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Q

VI. Aujourd’hui nous produisons plus que ce que nous recevons de notre travail :

A

Texte de Marx, salaire, prix et plus-value : Afin de faire du profit pour l’entreprise, l’ouvrier doit produire plus que ce qu’il coute, or même s’il produit cette valeur en un temps donné il va travailler plus. Il n’a pas de limite de quantité de travail journalier à partir du moment où l’ouvrier à suffisamment pour vivre, les entreprises exploitent donc cela et profitent de la plus-value.

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Q

VII. Il faut améliorer le travail au lieu de l’éviter: 1/2

A

Texte de Simone Weil, la condition ouvrière : Réduire le temps de travail n’a aucun sens car le travail resterait source de peine pour l’ouvrier, afin d’améliorer la vie d’ouvrier il faut rendre le travail stimulant, cad qu’il faut que l’ouvrier ressente qu’il fait quelque chose d’utile, qu’il participe à un besoin social

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Q

VII. Il faut améliorer le travail au lieu de l’éviter 2/2

A

Texte de Alain, Propos sur le bonheur : Pour apprécier le travail il faut que la volonté vienne de l’ouvrier lui-même et que l’objectif soit clair pour celui-ci, qu’il ait une volonté d’amélioration et non pas qu’il soit juste l’outils de quelqu’un d’autre.