0302 Flashcards

1
Q

Expliquer le fonctionnement de la mémoire (interaction entre la mémoire de travail et la mémoire à long terme; phénomènes d’encodage, consolidation et récupération mnésique). 6.3

A

Interaction entre la mémoire de travail et la mémoire à long terme
- Mémoire de travail* (comprise dans la MCT) permet l’utilisation de la MCT pour planifier et exécuter un comportement : Retenir les mots dans la MCT et les répéter après (ex. travail d’un interprète ou soustraction de chiffre à un intervalle)
- Si on garde l’information un certain temps dans la MCT, elle peut être encodée et consolidée dans la MLT

Mémoire à long terme:
- Capacité presqu’ilimitée de stockage à long terme (même toute la vie)
- L’information demeure toujours vulnérable à l’oubli (surtout si ø consolidée)
- 3 processus impliqués et étapes de mémorisation** : phénomènes d’encodage, consolidation et récupération mnésique

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2
Q

Expliquer les 3 processus impliqués dans la mémoire à long terme.

A

Encodage : acquisition et organisation de l’information
* Processus mental qui construit une représentation de l’information dans la mémoire = trace mnésique (Ex : Retenir le mot ‘’citron’’ comme : fruit + jaune + rond)
* Lobe frontale ++

Consolidation : mise en réserve de l’information
* Processus actif du stockage de l’information afin de la rendre moins vulnérable à l’oubli
* Transfert l’information de la mémoire de travail vers la MLT
* Phase paradoxale du sommeil + révision scolaire aident bcp
* Lobe temporal interne

Récupération : accès au contenu de mémoire
* Capacité de récupérer un souvenir dans la MLT pour l’utiliser dans la mémoire de travail temporairement
* + l’info est bien consolidée (donc bien encodée) => + facile à récupérer

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3
Q

Parler des types de MLT et les façons pour les consolider

A

Mémoire déclarative (explicite) : Mémoire des faits et événements => accessible à la conscience
2 types
o Sémantique : Rappel des faits indépendants du contexte spatio-temporel. Ex: concepts (fonctions, couleurs, odeurs), connaissances générales (coutumes sociales, noms des grandes capitales), sens des mots, etc. Souvent épargnée par les amnésies MAIS touchée dans l’Alzheimer
o Épisodique : Rappel des événements qu’on a vécu, épisode de notre vie associé à un temps et contexte précis, est ++ touchée par les amnésies
o A/n du lobe temporal médian

Mémoire non-déclarative (implicite) : s’exprime à travers l’exécution plutôt que le souvenir => accessible sans être conscient ou de façon implicite
4 types (procédurale, associative et amorçage ++ importante)
o Mémoire procédurale* : habitude et compétence (requiert de la pratique), rappel des fonctions motrices et exécutive pour exécuter une tâche
o Mémoire associative* : stockage et récupération d’information à travers l’association avec une autre information, apprendre de ses erreurs ou en associant 2 stimuli
o Mémoire non-associative : sensibilisation après une exposition répétée du même stimulus, voies réflexes
o Amorçage* : Augmentation de la précision ou de la vitesse d’une prise de décision suite à l’exposition préalable d’une information sur le contexte, mais sans motivation à rechercher cette information de la part du sujet. Ex. : les tours de magie avec suggestion

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4
Q

Reconnaitre qu’il existe diverses hypothèses pathophysiologiques de la maladie d’Alzheimer et en expliquer les principaux éléments 6.5.1
A). Hypothèse de la bêta-amyloïde
B). Rôle de la protéine tau

A
  • Protéine précuseur amyloïde (APP) : protéine transmembranaire a/n des neurones
    o Rôle supposé : croissance et réparation neuronale
    o Normalement : dégradée et recyclée par alpha et gamma sécrétases, sous une forme soluble qui est facilement éliminée par la cellule
  • Le problème survient lorsque la bêta-sécrétase travaille avec la gamma-sécrétase pour dégrader les APP → forme des peptides β-amyloïde insolubles

A). Hypothèse de la bêta-amyloïde (Plaques séniles) – se forme en EXTRAcellulaire
1. Clivage anormal de l’APP → formation du peptide β-amyloïde (peptide Ab42) INSOLUBLE
2. Accumulation des peptides Ab42 → forment des plaques qui peuvent se déposer a/n des synapses et des vaisseaux sanguins avoisinants
o Synapse : les plaques perturbent la signalisation
o Vaisseaux sanguins (angiopathie cérébrale) : Atteinte de l’intégrité des vaisseaux sanguins par invasion de l’intima → atteinte de la BHE + diminution de la réponse vasodilatatrice aux stimuli physiologiques = ↑ susceptibilité aux dommages cérébrales
3. Les plaques activent les microglies (pour les digérer) mais résulte en l’inflammation chronique + libération de cytokines et radicaux libres → perte neuronale qui stimule encore plus l’inflammation
4. Plaques séniles (et sa réponse biochomique) active kinase qui entraîne hyperphosphorylation de la protéine tau (B)

B). Rôle de la protéine tau (Fuseaux neurofibrillaires (tangles)) – se forme en INTRAcellulaire
En temps N, la protéine Tau est crucial à l’intégrité des microtubules (transports d’organelles, enzymes, etc. à travers l’axone)
1. Par un mécanisme inconnue, les plaques séniles activent la cascade de phosphorylation de la protéine Tau
2. La protéine devient alors hyperphosphorylée → se détache des microtubules → 2 csq :
a. Microtubles ne sont plus stabilisés → ils se brisent → perturbation du mécanisme de transport des neurones → mort cellulaire
b. Agrégats de protéines Tau qu’on appelle fuseaux neurofibrillaires
**On retrouve aussi : ↑ protéine Tau dans le LCR

C). Atrophie corticale diffuse
- Les plaques séniles et fuseaux neurofibrillaires mènent à la perte neuronale massive → atrophie corticale diffuse (lobe temporaux, pariétaux et frontaux ++)
- Élargissement des ventricules
- ↓ Utilisation de glucose neuronal

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5
Q

Reconnaitre qu’il existe diverses hypothèses pathophysiologiques de la maladie d’Alzheimer et en expliquer les principaux éléments
- Forme familiale
- Forme sporadique
- Rôle de l’apolipoprotéine E

A

Maladie d’Alzheimer a 2 formes:
Forme familiale
o Début précoce < 65 ans
o Évolution assez rapide
o Caractérisé par des perturbations importantes des fonctions corticales supérieures
o Facteur génétique dominant :
- PSEN-1 (chromosome 14) : Forme altéré de la préséniline 1, qui est une composante enzymatique de la gamma-sécrétase => Clive le peptide précuseur au mauvais endroit => INSOLUBLE
- PSEN-2 (chromosome 1) : Forme altéré de la préséniline 2 => même conséquence que PSEN-1
- Trisomie 21 : Copie extra du gène codant pour la peptide précurseur amyloïde sur le chromosome 21 => Production excessif d’APP => MA très précoce (40 ans)
* Toutes les personnes avec Down développent de l’Alzheimer s’ils vivent > 50 ans

Forme sporadique (90-95%):
o Présentation tardive (1% 60-65 ans, 50% >85 ans)
o Progression lente
o Fdr génétique & environnemental
o Gène important: Apolipoprotéine E4 (ApoE e4)
- ApoE: aide à la dégradation de bêta-amyloïde; plus spécifiquement : elle influent sur le dépôt de b-amyloïde, le transport du cholestérol, l’intégrité du cytosquelette et l’efficacité de la « réparation neuronale ».
- ApoE E4: allèle moins efficace à faire le job => accumulation de plaques séniles (bêta-amyloïde)

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6
Q

Expliquer le concept de réserve cognitive comme facteur protecteur de développer des troubles neurocognitifs. 2.3

A

Réserve cognitive: capacité du cerveau à compenser des lésions qui pourraient survenir
o SNC fonctionnera + lgtps de manière optimale si le style de vie de l’individu le place dans un milieu stimulant (niveau de scolarité, exigence du métier, actif socialement et intellectuellement)
o Plus la réserve est élevée, + la personne est susceptible de retarder l’apparition éventuelle de maladies touchant la mémoire
o Travailler ses capacités cognitives permet la création de + de liens/concepts et d’avoir une mémoire + consolidée → ce qui ↑ le nb de synapses (plasticité cérébrale) et donc la possibilité de compensations par des circuits alternatifs

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7
Q

Expliquer les interactions entre les systèmes sensoriel, cardiovasculaire, pulmonaire, endocrinien, neurologique dans la genèse des troubles neurocognitifs. 10.1

A
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8
Q

Proposer un plan de traitement adapté en fonction des impacts des troubles neurocognitifs majeurs sur l’autonomie fonctionnelle. 28.1

A
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9
Q

Dresser un portrait complet de la situation de santé du patient présentant des troubles neurocognitifs en prenant en compte l’ensemble des déterminants de la santé (les ressources disponibles pour pallier certaines at- teintes fonctionnelles). 30.1

A
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10
Q

Rechercher les situations/conditions médicales pouvant être à l’origine ou aggravant un TNC

A
  • Rx (effets indésirables, polypharmacie, ajout d’un nouveau Rx, interactions)
  • Pb de santé mentale ou physique (ex : délirium, trouble métabolique ou carentiel, etc.)
  • Abus de substances (alcool, drogues, etc.)
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11
Q

Identifier la limite des outils de repérage des troubles neurocognitifs tels que le MMSE et le MoCA. 13.1

A

Interprétation des résultats dépend de plusieurs facteurs à considérer (pas seulement regarder le score brut) :
* Caractéristiques démographiques : Sexe, âge, niveau socio-économique, scolarité, niveau de fonctionnement antérieur.
* Environnement où se passe le test (éviter le bruit)
* Troubles d’audition, déficit moteur ou langagier
* État du patient au moment de la passation du test (favoriser absence de douleur, patient reposé et stable)
* Biais d’apprentissage (favoriser attente > 6 mois avant de repasser le test et utilisation de versions différentes)
o Le score ne dit pas tout : il faut observer le patient durant le test aussi
o Faux positifs : MMSE = 10 % ; MoCA = 25 %

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12
Q

Identifier la limite des outils de repérage des troubles neurocognitifs tels que test de l’horloge. 13.1

A
  • Plusieurs systèmes de cotation → variabilité dans les résultats
  • Interprétation limitée chez les pts avec des atteintes motrices ou avec un déficit sensoriel
  • Une simple cote ou un seul dessin au dossier manque d’informations → n’a pas la même valeur que l’observation du pt lors de la réalisation du test.
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13
Q

Interprétation de MMSE

A

o Échelle la + utilisée en 1ère ligne
Score
* / 30 points
* Score ≤ 23 est suggestif d’atteinte cognitive
* Score 24-25 => Dépistage pour TNC (MoCA)
* Stade
- Léger 20-26
- Modéré 10-20
- Sévère < 10

À privilégier chez les patients suivants
* Patient avec un faible niveau de scolarité
* Si un TNC est soupçonné chez un pt avec une perte d’autonomie
* Suivre évolution MA (stade léger-modéré)
* Évaluer réponse au Tx (et assurer le remboursement RAMQ si indiqué)

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14
Q

Interprétation MoCA

A

o Outil + sensible que MMSE pour les 1ers stades de la démence et TNC léger

Score / 30 :
* 18-26 : Atteinte cognitive légère
* 10-17 : Atteinte cognitive modérée
* < 10 : Atteinte cognitive sévère

À privilégier chez les patients suivants
* Patient avec un niveau de fonctionnement élevé (scolarité > 12 ans, emploi)
* Si suspicion de TNC sans atteinte significative de l’autonomie fonctionnelle
* Lorsque le MMSE se situe dans la normale (score 24-30), mais suspicion MD
* Pour suivre l’évolution de la maladie après le diagnostic de TNC établi

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15
Q

Qu’est-ce que c’est le test de l’horloge?

A

Test de l’horloge : consiste à demander au patient de saisir les chiffres de l’horloge sur un cercle pré-dessiné, puis de régler l’heure sur « 11h10 »
o Fonctions cognitives testées : (1) Perception visuo-spatiale, (2) fonctions exécutives, (3) attention complexe
o ✩ Ne sert pas à évaluer la mémoire !
o À privilégier chez les patients suivants
* patients avec un faible niveau de scolarité OU TNC avancé

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16
Q

Reconnaître que le diagnostic de TNC est avant tout clinique, avec une place limitée de l’investigation paraclinique. 14.1

A
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17
Q

Reconnaître que certaines valeurs « normales » de laboratoire sont par- fois non représentatives des cibles chez la population gériatrique ou pré- sentant des troubles neurocognitifs (ex. : dosage lithémie, digoxinémie, vitamine B12). 16.2

A

La valeur N de la B12 est à 250 pour les PA vs 160 pour adulte

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18
Q

Reconnaître que d’autres investigations sont disponibles pour aider à préciser le diagnostic du patient (ex. : TEP cérébrale, ponction lombaire), mais que ces investigations sont habituellement réservées à l’investigation spécialisée. 14.2

A
  • Ponction lombaire (recherche protéine 14-3-3 dans le LCR si soupçon de maladie de Creutzfeld-Jakob (prions))
  • IRM > CT-scan (chercher causes structurelles ou caractéristiques d’une démence spécifique)
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19
Q

Expliquer sommairement au patient et à ses proches les limites de l’approche pharmacologique des troubles neurocognitifs et des symptômes comportementaux et psychologiques de la démence puis mettre l’accent sur l’approche non pharmacologique. 26.1

A
  • Supplémentation en vitamines
  • Maintien des bonnes habitudes de vie: AP Alimentation : éviter de poser une sonde d’alimentation entérale si démence avancée, favoriser l’assistance à l’alimentation.
  • Interventions cognitives: participation à des activités intellectuellement et socialement stimulante
  • Diriger vers un des services d’aide relatifs à la maladie diagnostiquée (ex : Société d’Alzheimer)
  • Discuter mandat d’inaptitude et testament
  • Offrir des conseils sur le plan fonctionnel (sécurité du domicile, conduite automobile)
  • Rester à l’affût des signes d’épuisement et de détérioration physique et cognitive du proche aidant
  • Planifier l’avenir (testament, mandat, hébergement)
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20
Q

Proposer un plan thérapeutique (pharmacologique et non pharmacologique) de base en présence de troubles neurocognitifs, notamment l’importance d’adopter de saines habitudes de vie. 25.1

A
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21
Q

Déterminer les mesures préventives à mettre en place pour assurer la sécurité de la patiente ou du patient avec trouble neurocognitif. 31.2
- Maltraitance, négligence, abus financier
- Besoin de protection (mandat en cas d’inaptitude)
- Conduite automobile
- Cuisine, risque d’incendie (ex. : cigarette)
- Prise adéquate de la médication
- Risque de dénutrition

A

Maltraitance et signes d’abus chez les personnes âgées*
o Détection précoce et sensibilisation des professionnels de la santé à rester à l’affut des signes d’abus/maltraitance.
o Donner les outils/ressources appropriés en cas de doute
* Aviser professionnel de la santé
* Tel-Aînés
* Ligne Aide abus aînés

Besoin de protection* (mandat en cas d’inaptitude)
o À discuter le + tôt possible afin d’assurer que ce soit fait tant qu’il est encore temps
o Encourager le pt à rédiger ou mettre à jour les différents documents légaux (DMA, Testament et mandat en cas d’inaptitude)

Conduite automobile*
o Suivi aux 6 à 12 mois ou plus tôt si changement important de l’autonomie fonctionnelle ou évènement (accident)
o Rôles du médecin
* Recommander une évaluation fonctionnelle ou une évaluation sur route par un ergothérapeute de la SAAQ
* Recommander la cessation de la conduite chez un patient atteint de démence modérée
* Si refus => transmettre à SAAQ une déclaration d’inaptitude
* Aborder précocement la question d’un arrêt éventuel de la conduite automobile (Ex. Lorsque dx de trouble cognitif léger est posé) => permet au patient de planifier l’arrêt éventuel de la conduite

Cuisine et risque d’incendie (ex. cigarette) → aider à choisir un milieu de vie qui répond à ses besoins et à sa situation

Prise adéquate de la médication
o Avoir une personne qui assure prise de médication
o Superviser et simplifier la prise de la médication et vérifier son adhésion aux tx pharmacologiques

Risque de dénutrition
o Instaurer le service à domicile (ex : popote roulante)
o Mobiliser les proches pour accompagnement + fréquent : accompagner le px régulièrement pour les repas, ↑ fréquence des visites et appels téléphoniques.

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22
Q

Sélectionner des classes de traitements médicamenteux en contexte troubles neurocognitifs. 19.1
- Inhibiteurs de l’acétylcholinestérase
- Mémantine (maladie d’Alzheimer uniquement)

A
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23
Q

Discuter de l’importance de la prise en charge des facteurs de risque vasculaires en contexte de trouble neurocognitif. 31.1

A

Peut contribuer au démence vasculaire
- Dépister et Traiter FDR CV :
o HTA, diabète, dyslipidémie
o Si démence vasculaire : AAS, anticoagulant (si cause embolique démontrée) + maitrise FDR

  • HDV :
    o Cesser tabac
    o Améliorer alimentation
    o Perdre du poids
    o ↑ activité physique
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24
Q

Décrire et expliquer la pharmacologie des inhibiteurs de l’acétylcholinestérase, notamment en termes de mécanisme d’action. 18.1

A

MA:
- Inhibe de façon réversible l’acétylcholinestérase → inhibe l’hydrolyse de l’acétylcholine (ACh) en acétate + choline dans fente synaptique donc ↑ sa biodisponibilité et améliore la neurotransmission cholinergique → peut améliorer la mémoire ou encore ↓ le déclin des fonctions
- Les IAchE ont des effets cholinomimétiques a/n des systèmes GI, cardiovasculaire ou du SNC

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25
Q

Décrire et expliquer la pharmacologie des inhibiteurs de l’acétylcholinestérase, notamment en termes de contre-indications. 18.1

A

CI
- Absolues : Insuffisance hépatique grave (galantamine, rivastigmine), insuffisance rénale grave (Galantamine), hypersensibilité à une composante du rx
- Relative : Bradycardie sinusale, maladie du sinus, bloc AV, Rx allongeant le QT, prise de ß-bloqueur et/ou BCC (non-dihydropyridine),
o Si 1 parmi ces conditions envisager: référence en médecine spécialisée, modification des Rx et/ou l’insertion d’un stimulateur cardiaque

26
Q

Décrire et expliquer la pharmacologie des inhibiteurs de l’acétylcholinestérase, notamment en termes d’efficacité clinique. 18.1

A

Efficacité
- Efficacité modeste sur la fonction cognitive, les AVQ et l’impression globale clinique de changement
- Amélioration maximale à 3 mois à dose thérapeutique
- Aucune donnée ne permet de tirer de conclusion formelle quant à l’efficacité des IAChE et de la mémantine sur les SCPD

27
Q

Expliquer les effets secondaires des inhibiteurs de l’acétylcholinestérase. 22.1

A

ES:
- GI : No, Vo, perte de poids, anorexie (++ au début de Tx)
- Sx cardiovasculaire : Bradycardie, Bloc cardiaque, Syncope, allongement QT
- Pollakurie, incontinence urinaire
- Insomnie, cauchemars (donner Rx le matin)
- Agitation, confusion
- Fatigue, céphalée, rhinorrhée, crampes
- Érythème et prurit si rivastigmine transdermique

28
Q

Expliquer les notions d’accessibilité des inhibiteurs de l’acétylcholinestérase. 22.1

A

Accessibilité
Les IChEs, dont le timbre de rivastigmine, et la mémantine ont le statut de Rx d’exception à la RAMQ. Pour être remboursés, ils doivent être utilisés en monothérapie, sauf dans le cas où un IChE est remplacé par la mémantine.

29
Q

Décrire les principes de l’utilisation rationnelle des inhibiteurs de l’acétylcholinestérase. 21.1
Accompagner le patient dans le choix libre et éclairé de débuter ou non un inhibiteur de l’acétylcholinestérase en présence de troubles neurocognitifs majeurs. 29.1

A
  • Bonne pratique de faire un ECG avant de débuter le tx (mais ø obligatoire)
  • Revoir les Rx du patient avant de débuter le tx
    o Anticholinergiques peuvent ↓ l’efficacité
    o Antipsychotiques, benzo, opioïdes doivent être réévalués
    o Prise de > 3 Rx agissant sur SNC peut être inapproprié
  • Comorbidités justifiant la précaution de prescription
    o Anorexie, faible poids → + vulnérables aux ES
    o Incontinence urinaire → peut l’↑
    o MPOC/asthme → peut faire bronchoconstriction
    o Susceptibilité d’avoir ulcère GI/atcd d’ulcère peptique ou sgxt GI → ↑ production HCl
    o ATCD de convulsion → ↓seuil convulsif
    o Chutes
    o Âge avancé
  • Suivi recommandé : après 2-4 semaines du début du traitement, puis ensuite à 3 et 6 mois.
  • Doivent être cessé graduellement → sevrage à l’arrêt
  • Identifier facteurs justifiant arrêt de Tx : Désir du pt et des proches d’arrêter après avoir été informés des risques et des avantages de poursuivre ou de cesser le tx, Futilité du tx (Fin de vie, stade avancé TNC), ES significatifs relié au Rx, maladies concomitantes rendant risquée la prise du Rx, Inobservance qui peut ø être corrigé par un autre moyen d’administration (par un tiers ou l’utilisation d’un pilulier par exemple), état clinique du pt s’est aggravé suivant l’amorce du Tx
30
Q

Reconnaître l’indication de procéder à un ECG avant de débuter un inhibiteur de l’acétylcholinestérase. 22.2

A

Indication absolue : arythmie, bradycardie, syncope, présyncope (à detecter avec un questionnaire CV et la mesure du pouls au repos)
- Si trouvaille = ECG obligatoire
- Si Ø trouvaille = ECG recommandé

31
Q

Mécanisme d’action de la Mémantine

A

Antagoniste des R NMDA → donc ↓ excitation excessive des neurones glutamatergiques → ↓ mort neuronale (= rôle de protection neuronale)

*Dans MA : Excitotoxicité = hyperstimulation des R NMDA par ↑ [glutamate] → entrée massive de Ca2+ dans les neurones post-synaptiques → mort neuronale

32
Q

Effets secondaires de la Mémantine

A
  • Vertige (le + fréquent)
  • Étourdissements
  • Constipation
  • Confusion
  • Céphalée
  • HTA
  • Agitation
  • Insomnie
33
Q

Contre-indications de la Mémantine

A

Absolue : Insuffisance rénale ou hépatique sévère, hypersensibilité à une des composantes du produit

34
Q

Indications de la Mémantine

A

Pour maladie d’Alzheimer uniquement
o Surtout utile pour son effet sur l’agitation et l’agressivité → permettrait de ↓ utilisation de psychotropes

35
Q

Identifier les risques associés à l’utilisation des contentions (physiques et chimiques) chez le patient atteint de trouble neurocognitif et agité. 30.2

A

Contentions physiques
* Nuit à la relation patient-médecin
* Humiliant pour tous
* Cause de la détresse
* ↑ risque de blessure physique ou psychologique (pour PT et MD)
* Blessure physique à la peau, restriction de la circulation, étranglement
* ↑ Agitation
* ↑ Risque de développer un délirium si à risque
* Pour les professionnels de la santé : Risque de poursuite → caméras pour des preuves

Contentions chimiques
* ↑ Confusion
* ↑ Désorientation
* ↑ Risques de chutes
* Polypharmacie

36
Q

Reconnaître et rechercher les principaux signes et symptômes associés aux troubles neurocognitifs (TNC) légers et majeurs. 1.1
- Maladie d’Alzheimer

A

Déficit cognitif: 4 A + 1 D
- Amnésie antérograde: altération capacité à apprendre nouvelle info
- Aphasie
- Apraxie
- Agnosie
- Désordre dans la fonction exécutive
Pour un Dx d’Alzheimer, il faut l’amnésie antérograde + au moins 1 des autres Sx

Manifestations psychiatriques: trouble de l’humeur (dépression, anxiété, apathie), trouble de comportement (agitation, agression, errance), psychose (hallucinations, idées délirantes)

Manifestations motrices (très tardives): trouble de la marche et de la posture, convulsion, Parkinsonisme, dysphagie, incontinence

37
Q

Investigations à faire pour exclure les causes secondaires de la démence

A

Bilan biologique de base des démences pour exclure les causes secondaires
o FSC, électrolytes, calcémie, glycémie à jeun, TSH, B12
o Autres tests au besoin si suspicion de causes infectieuse, inflammatoire, toxique

38
Q

Interpréter les résultats du rapport radiologique de la tomographie axiale cérébrale avec identification des éléments orientant vers une cause d’un TNC.
Que montre l’imagerie cérébrale pour la maladie d’Alzheimer? 16.1

A

Imagerie cérébrale (CT-scan ou IRM cérébral)
o Atrophie corticale et élargissement ventriculaire
o Atrophie hippocampique
o Permet d’exclure de causes alternatives de démence

39
Q

Traitement non pharmacologique de la maladie d’Alzheimer

A
  • Éducation de la famille et prise en charge des aidants naturels
  • Entraînement cognitif
  • Groupe de support  référé à la société de l’Alzheimer
  • Discuter mandat d’inaptitude et testament
  • Vérifier les risques de sécuritaire (conduite automobile, habitation, cuisine, fugues)
  • Réviser la médication et cesser Rx non essentiel. Assurer une bonne compliance de ces Rx.
  • Autres : routine sécurisante, simplification, environnement, éviter confrontation, respecter rythme, temps de repos, éviter contraintes physiques, activité physique, hygiène de sommeil
40
Q

C’est quoi l’échelle de Reisberg?

A

pour évaluer les stades de gravité de la maladie d’Alzheimer en 7 stades cliniques

41
Q

Quels sont les domaines cognitifs?

A

Il y en a 6 domaines:
1) la mémoire et l’apprentissage,
2) le langage,
3) les fonctions exécutives,
4) l’attention complexe,
5) la cognition sociale et
6) les fonctions perceptuelles et motrices.

42
Q

Qu’est-ce que c’est une démence vasculaire?

A

Syndrome hétérogène causé par ou associée à la maladie cérébrovasculaire entraînant altération cognitive et ultimement démence avec atteinte prédominante des fonctions exécutives causant un impact fonctionnel.
- Démence vasculaire résulte d’un infarctus cérébral attribuable à une maladie vasculaire
- FDR de maladie vasculaire : HTA, DM, hyperlipidémie, tabac

43
Q

Reconnaître et rechercher les principaux signes et symptômes associés aux troubles neurocognitifs (TNC) légers et majeurs. 1.1
- TNC de type vasculaire (démence vasculaire)

A
  • Les manifestations cliniques sont hétérogènes selon l’emplacement de l’atteinte vasculaire
  • Souvent début insidieux et évolution progressive (caractéristique par palier)
  • Syndrome cortical: Sx neuro focaux spécifiques au territoire
  • Syndrome sous-cortical: syndrome cognitif (dysfonction exécutive, altération mémoire et langage au 2e plan), ralentissement psychomoteur++, sx neuro focaux (hyperréflexie, Babinski+, hémiplégie/hémiparésie, Parkinsonisme)
  • Changement de personnalité/humeur (SCPD)
  • Parésie pseudo-bulbaire : rire et pleurs pathologiques
  • Troubles urinaires précoces
  • Dysphagie, dysarthrie
44
Q

Interpréter les résultats du rapport radiologique de la tomographie axiale cérébrale avec identification des éléments orientant vers une cause d’un TNC.
Que montre l’imagerie cérébrale pour la démence vasculaire? 16.1

A

o Infarctus corticaux et/ou sous-corticaux
o Chgt ischémique sous-corticaux ou leucoaraïose (hypodensité sous-corticale)

45
Q

Reconnaître et rechercher les principaux signes et symptômes associés aux troubles neurocognitifs (TNC) légers et majeurs. 1.1
- Maladie de Parkinson

A
  • Signes moteurs sont unilatéraux (au début) et tjrs asymétriques
  • Tétrade classique (Sx cardinaux) : Tremblement, rigidité, bradykinésie, instabilité posturale
  • Stade précoce (prodrome): selon une voie caudorostrale => hyposmie => dysautonomie => troubles du sommeil, troubles de l’humeur
  • Stade clinique: signes moteurs cardinaux & signes et sx non-moteurs
46
Q

Décrire les signes moteurs cardinaux dans la maladie de Parkinson

A

** signe de Myerson, réflexe palmo-mentonnier
1. Tremblements au repos
o Lent et grossier (4-6 Hz)
o Asymétrique (max au repos, ↓ lors des mvmts)
o ↑ par stress, fatigue, émotions fortes
o Implique mains et pieds en 1er

  1. Rigidité (surtout MI)
    o Resistance au mvmts passifs: manœuvre de Froment
    o Roue dentée : Ø pathogmonomique
    o Dystonie = oreiller fantôme (quand on retire un oreiller, le cou reste en place)
  2. Bradykinésie
    o Mvmts lents, ↓ en amplitude, difficiles à initier
    o Akinésie faciale
    o Hypophonie (↓ volume voix), bégaiements, ↓ fluidité
    o Hypersalivation
    o Troubles de la motricité fine comme l’écriture ex: micrographie
    o ↓ vitesse des MAR
  3. Instabilité posturale et troubles de la démarche (tardif, si précoce = penser à ddx de Parkinson atypique)
    o Posture fléchie
    o Démarche à petits pas, pieds trainants
    o Difficulté à initier le mvmt (freezing)
    o ↓ Balancement des bras
    o Tourner en bloc
    o Antéropulsion, rétropulsion
    o Festination (propension soudaine à accélère le pas ou à bloquer et piétiner)
47
Q

Décrire les signes et symptômes non-moteurs dans la maladie de Parkinson

A
  • Sx neuropsychiatriques : dépression, anxiété, hallucinations, psychose, atteintes cognitives (75-90%), pensée ralentie (bradyphrénie), démence (sx tardif)
  • Problèmes de sommeil : troubles de comportement du sommeil paradoxal REM, insomnie, fatigue
  • Problèmes sensoriels : anosmie, diplopie, vision embrouillée, paresthésies, perte sensitive, difficulté visuo-spatiale à peuvent se perdre
  • Dysautonomie primaire : HTO, urgence mictionnelle, pollakiurie, troubles sexuels, transpiration excessive, TGI (constipation, hypersalivation, dysphagie
  • Autres : Dermatite séborrhéique** (plaques rouges recouvertes de squames grasses et jaunâtres) a/n cuir chevelu et visage - Hypophonie (75%)
48
Q

Prise en charge pharmacologique de la maladie de Parkinson

A

1ère ligne :
- Lévodopa
- Agonistes dopaminergiques
- Inhibiteurs de la monoamine oxydase type B (IMAO-B)

2ème ligne (en adjuvant pour contrer les Cx motrices de la tx dopaminergique) :
- Agonistes DA en adjuvant
- IMAO-B en adjuvant
- Inhibiteur de la cathécol-O-méthyltransférase en adjuvant
- Amantadine en adjuvant

49
Q

Qu’est-ce que c’est la démence à corps de Lewy?

A

Démence perceptuo-hallucinatoire caractérisée par une atteinte postérieure du cerveau (occipital) et par mise en évidence d’une accumulation de corps de Lewy, qui sont des inclusions cytoplasmatiques dans les neurones corticaux et sous corticaux

50
Q

Reconnaître et rechercher les principaux signes et symptômes associés aux troubles neurocognitifs (TNC) légers et majeurs. 1.1
- Démence à corps de Lewy

A

Caractéristiques cardinales**
- Fluctuations cognitives avec des variations prononcées de l’attention et de la vigilance + + + (précoce)
- Difficile à distinguer du délirium (délirium habituellement < 2 sem)
- Hallucinations visuelles récidivantes** (précoce)
- Parkinsonisme spontanée avec un début subséquent à d’atteinte cognitive => chute à répétition

Caractéristiques évocatrices
- Trouble du comportement en sommeil paradoxal
- Hypersensibilité importante aux neuroleptiques => AÉC, sx extrapyramidaux, syndrome neuroleptique malin

Autres
- Dysfct autonomique: HTO, instabilité neurocardiovasculaire, incontinence urinaire / rétention, Co
- Altération précoce de l’attention, des fct exécutives et fct visuo-spatiales
- Altération de la mémoire est plus tardive

51
Q

Interpréter les résultats du rapport radiologique de la tomographie axiale cérébrale avec identification des éléments orientant vers une cause d’un TNC.
Que montre l’imagerie cérébrale pour la démence à corps de Lewy? 16.1

A

Atteinte + + occipitale

52
Q

Reconnaître et rechercher les principaux signes et symptômes associés aux troubles neurocognitifs (TNC) légers et majeurs. 1.1
- Démence frontotemporale

A

Démence dégénérative affectant les lobes frontaux et temporaux caractérisées par des altérations du comportement, de la personnalité et du langage qui regroupe 5 syndromes cliniques :
- Variante comportementale (+ fréquente (60% des DFT))
- Aphasie primaire progressive
o Variante sémantique (aphasie fluente Wernicke et agnosie associative)
o Variante non fluente (Broca)
o Variante logopénique
- SLA
- Dégénérescence corticobasale
- Paralysie supranucléaire progressive

53
Q

SSx de variante comportementale dans la démence frontotemporale

A

Critères (3/ 6 = possible)
1. Désinhibition comportementale précoce
2. Apathie ou inertie précoce
3. Perte d’empathie ou de sympathie
4. Hyperoralité ou chgt des comportements alimentaires
5. Comportements persistants, stéréotypés ou compulsifs précoces
6. Profil neuropsychologique caractérisé par des troubles des fonctions exécutives avec préservation relative de la mémoire et des fonctions visuospatiales.

Signes physiques d’atteinte frontale (tardivement)
- Réflexes primitifs (grasp, root, suck, snout, palmomentonnier, glabelle), Incontinence

Signes physiques autres
- MN inf (SLA) → atrophie, fasciculation, faiblesse
- Sx bulbaires : dysphagie, dysphonie

54
Q

SSx de variante non fluente dans la démence frontotemporale

A

Variante non fluente (aphasie primaire progressive non fluente, Broca)

Éléments essentiels au dx:
- Début insidieux et progression graduelle
- Langage spontané non fluent avec au moins 1 des éléments suivants
o Anomie (manque de mot et difficulté à nommer objets)
o Paraphasies phonémiques (inversion/ajout de syllabes, les mots ne sont ø produits correctement)
o Agrammatisme (langage télégraphique avec absence de petits mots de liaison, syntaxe erronée)
- Dysarthrie

Éléments appuyant le dx : apraxie orale, mutisme tardif, préservation initiale des aptitudes sociales, changement tardif du comportement

55
Q

SSx de variante sémantique dans la démence frontotemporale

A

Variante sémantique (aphasie fluente Wernicke et agnosie associative)

Éléments essentiels au dx :
- Début et progression insidieux
- Caractérisé par un langage spontanée et fluent vide de sens ;
o Perte du sens des mots et de la compréhension
o Difficulté de dénomination
o Paraphasie sémantiques (utilisation d’un mot de même catégorie ou plus généraux)
- Fluidité, grammaire et répétition préservée

Éléments appuyants le dx
- Troubles perceptuels (SI ATTEINTE CÔTÉ DROIT = hémisphère non-dominant) => Prosopagnosie (incapacité de reconnaître visages familiers) et agnosie associative (incapacité de nommer objets)
- ↑ du débit verbal
- Usage inappropriée de certains mots
- Dyslexie de surface et dysgraphie
- Changement tardif du comportement et développement d’une démence plus globale

56
Q

Interpréter les résultats du rapport radiologique de la tomographie axiale cérébrale avec identification des éléments orientant vers une cause d’un TNC.
Que montre l’imagerie cérébrale pour la démence frontotemporale? 16.1

A

Atrophie symétrique ou asymétrique des lobes temporaux et frontaux (dégénération cellulaire) → localisation corrèle avec syndrome clinique

✩ Inclusions neuronales cytoplasmiques (le + souvent de protéine TAU hyperphosphorylée)

57
Q

Interpréter les résultats du rapport radiologique de la tomographie axiale cérébrale avec identification des éléments orientant vers une cause d’un TNC.
Que montre l’imagerie cérébrale pour la démence frontotemporale de la variante non fluente? 16.1

A

Anomalies asymétriques affectant principalement l’hémisphère dominant (G)

58
Q

Interpréter les résultats du rapport radiologique de la tomographie axiale cérébrale avec identification des éléments orientant vers une cause d’un TNC.
Que montre l’imagerie cérébrale pour la démence frontotemporale de la variante sémantique? 16.1

A

Anomalies asymétriques touchant surtout le lobe temporal antérieur dominant (G)

59
Q

Reconnaître et rechercher les principaux signes et symptômes associés aux troubles neurocognitifs (TNC) légers et majeurs. 1.1
- Hydrocéphalie normotensive ou à pression normale

A
60
Q
A