cours 4 Flashcards

1
Q

Quelle est la définition de la notion de structure?

A

La structure correspond aux éléments psychologiques profonds et fondamentaux de la personnalité fixés en un assemblage définitif (expériences pendant enfance développe manière d’être qui restera)

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2
Q

Selon Bergeret, quels sont les 3 grandes de structure de la personnalité?

A
  1. Psychotique
    (structure schizophrénique, structure paranoïaque, structure mélancolique)
  2. États-limites (astructuration)
    (aménagement pervers, aménagement caractériel)
  3. Névrotique
    (structure obsessionnelle, structure hystérique (d’angoisse), structure hystérique (de conversion))
    **Ces structures sont stables et définitives
    **Plus on descend dans la liste, plus le moi est développé/élaboré
    **Chacune des 3 structures corresponds prédominance stade Freud
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3
Q

Quelle est la définition de notion de la structure de la personnalité?

A

si on jette cristal par terre il va se fracacer sur des lignes prédéterminées (même si invisible avant). structure de la personnalité va se révéler quand personne sous stress

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4
Q

L’identification d’une structure s’effectue sur la base de 4 registres cliniques, lesquels?

A
  1. la nature de l’angoisse latente = c’est quoi sa manière particulière de souffrir
  2. la nature du conflit = le ça et le surmoi? il est oû le conflit? (ex: névrose = ça et surmoi, psychotique = pulsions et réalité)
  3. le mode relationnel = chaque structure a manière particulière d’entrer en relation avec les autres et de vivre avec les autres
  4. les mécanismes de défense prédominants = plus on descend, plus archaïque (compromet capacité entrer en relation avec l’environnement)
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5
Q

En gros, c’est quoi l’organisation psychotique?

A

Elle prend son départ au niveau de frustrations sévères aux premiers temps de la vie (stade oral essentiellement). L’intensité des frustrations est intolérable pour l’enfant. Le Moi doit alors se préorgniser assez vite (importantes fixation) et n’est jamais complet (morcelé).
Pendant l’adolescence : maintien d’une possibilité évolutive sur le plan structurel
*Si trop stress le moi peut pas s’organiser
*Individu psychotique va se vivre comme pleins de morceaux détachés, identité fragmentée
2e chance stade freudien = régression plus fréquente que le contraire (peut toujours régresser)

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6
Q

Quels sont les 4 registres cliniques de l’organisation psychotique?

A
  1. Nature de l’angoisse latente = morcellement (destruction, mort par éclatement), psyché éclatée crée angoisse de mort
  2. Nature du conflit = ça (pulsions) vs réalité, Le moi psychotique a bcp de difficulté à gérer pulsions et l’angoisse liée aux pulsions donc le renvoie (altéré réalité au lieu d’accepter)
  3. Le mode relationnel = symbiotique (l’autre peut être vécu comme un prolongement de soi)
  4. Mécanismes de défense prédominants : archaïques (déni, clivage, projection)
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7
Q

Quelle est la structure la plus régressive du point de vue du développement pulsionnel et du moi?

A

La structure schizophrénique
Fixations à prédominance orale

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8
Q

La structure schizophrénique comporte le trouble des limites, qu’est-ce que c’est?

A

Confusion sujet-objet (impossibilité différencié moi-non-moi)
- Porosité des frontières identitaires : l’autre n’est pas vécu comme on objet distinct
- Inversement : les changements dans le réel tendent à modifier l’identité du schizophrène
- Confusion intérieur-extérieur
- Confusion réel-imaginaire

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9
Q

Autres caractéristiques structure schizophrénique…

A
  • Le schizophrène espère que c’est la réalité, et non ses besoins, qui changera afin de vivre l’expérience de gratification. Donc délires et hallucinations (objet du délire sert à qqch)
  • Proximité relationnelle angoissante
  • Dilemme schizoïde = pour la pers. schizophrène, trop proche de l’autre liée à l’angoisse, intimité = pénétration de mon identité et donc angoisse, trop grande distance est angoissante aussi car sentiment d’être déshumanisé
    Doit trouver distance optimale, ni trop près ni trop loin = dilemme schizoïde
  • Moi = fragile donc change réalité pour la rendre plus tolérable
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10
Q

Quelle est l’angoissante prédominante pour personne schizophrène?

A

Angoisse prédominante est une de morcellement : l’expérience de soi et d’autrui est fragmentée. (moi pas bien formé donc toujours menace fragmentation)
La défense contre cette angoisse s’effectue sur la base d’une utilisation massive du déni de la réalité (d’existence).
- Peut porter sur la réalité perceptible (ex: déni de grossesse, déni décès)
- Peut porter sur la réalité connue (faits universellemenr reconnus) comme déni des générations
*Sentiment de pas appartenir à l’humanité = bcp individu schizoïde le ressentent
**Le mode relationnel s’articule autour de la symbiose et de la recherche d’autonomie (plus rare)

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11
Q

Quel est le processus de la pensée de la structure schizophrénique? (caractéristique clinique)

A
  1. Hyperréalisme de la pensée = mots et idées sont traités comme entités concrètes, faible capacité d’abstraction
  2. Raisonnement absurde (je vais bien à cause nuages)
  3. Inorganisation spatio-temporelle et causale
    *Difficultés avec mots et réalité
    *Penser fait exister pour vrai
    *Raisonnement absurde : si on demande d’expliquer le lien = plus de confusion
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12
Q

Qu’est-ce que la méconnaissance du concensus social chez la structure schizophrénique? (caractéristique clinique)

A
  1. Trouble des catégorisations (confusion animée-inanimée, confusion animal-humain)
  2. Difficulté de reconnaissance et d’intégration des conventions sociales
    *compréhension des normes sociales lui fait pas beaucoup de sens, incapacité empathie
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13
Q

Quelle structure parmi l’organisation psychotique a un degré de régression intermédiaire?

A

Structure paranoïaque.
Prédominance anale (premier sous-stade) avec forts éléments d’oralité
Comparatif:
Schizophrénie = arrêt développemental avant distinction moi-non-moi
Paranoïaque = réussite partielle de distinction mais lutte contre la passivité

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14
Q

Qu’est-ce qui est vécu comme destructeur pour la structure paranoïaque?

A

L’abandon à l’autre (active l’angoisse de morcellement)
Plusieurs signes cliniques prouvent cette lutte contre la passivité (ex: forte résistance aux tentatives curatives du thérapeute (illusion de toute puissance))
*Méfiance destructrice

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15
Q

La structure paranoïaque a une relation articulée autour de quoi?

A

Le sentiment de persécution.
L’objet persécuteur est tenu en main et en distance (ex: mieux vaut la persécution que l’intolérable sollitude ou l’intolérable intimité)
La personne a besoin d’un objet persécuteur pour se sentir complète
- Choix de l’objet fondé sur sa fonction sociale (psychologue, médecin, avocat…) afin de mieux banaliser, superficialisé et désaffecter la relation
- Le déni porte sur la pensée
*Une diode dans laquelle il y a un persécuté et un persécuteur
*Dépotoir à pulsions = persécuteur
*Paranoïaque se voit comme un saint en enfer
*Besoin relation avec persécuteur car sinon il doit contenir son agressivité et c’est intolérable
*Idée fondamentale = l’autre ne peut pas penser par lui-même
*Tout ce qui est dit par le psy peut être retourné contre lui

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16
Q

Freud décrit la séquence par laquelle la relation de persécution infiltre le lien à l’autre quand il est question de structure paranoïaque, nomme les 3 étapes.

A
  1. Négation de l’affect et retournement de la pulsion (c’est lui que j’aime –> non je ne l’aime pas —> je le hais)
  2. Projecion de la haine (je le hais –> c’est lui qui me hait)
  3. Le sentiment nouvellement amménager est traité comme une perception réelle motivant la position affective définitive (puisqu’il me hait je le hais)
17
Q

Pour le paranoïaque, ces éléments sont intolérables. (caractéristiques cliniques)

A

Le hasard, la suprise, l’imprévu
- Rejet massif de la réalité du monde interne et de l’importance des processus inconscients
- Raisonnement actif et résolu; fort appui sur la logique et la loi
*Toute situation ambigue insinue qu’il y a plusieurs façons de voir une même chose

18
Q

Vrai ou faux, la structure paranoïaque a des limites importantes à la traitabilité. (caractéristiques cliniques)

A

Vrai, la thérapie peut servir à trouver un contenant à projection plutôt qu’à guérir. Aussi, l’échec thérapeutique est vécu comme une jouissance et un triomphe à l’endroit du thérapeute.

19
Q

Quelle structure de l’organisation psychotique a un degré de régression moindre (la plus proche des astructurations limites)?

A

La structure mélancolique
Le Moi est mieux différencié que dans les autres structures psychotiques (toutefois demeure incomplet donc faille).

20
Q

Quelle est la peur extrême de la structure mélancolique?

A

peur extrême de perdre l’objet qui est essentiel afin de compléter le Moi.
- recherche d’une union parfaite et fusionnelle avec l’objet (le déni porte sur l’altérité des sentiments (ne faisons qu’un))
- la perte de l’objet agit comme élément activateur à l’angoisse de morcellement
- incapacité à vivre la sollitude
*Recherche relation amoureuse parfaite
*Cherche un jumeau, fait sentir complet/compris
*«dans l’après vie nous serons ensemble et rien ne pourra nous séparer»
*Bcp libido et agressivité évacuée
*Séparation suivi d’une tentation de suicide

21
Q

Pour la structure mélancolique, l’objet clivé (vécu comme parfait) est inconsciemment…?

A

Détesté
- Crainte, inquiétude, jalousie… envers un objet qui sera perdu tôt ou tard
- L’hostilité éprouvée envers l’objet est retournée contre soi

22
Q

Quelle est la différence entre états-limites et mélancolie?

A

Partage une peur intense de la séparation.
États-limites = séparation est vécue comme rejet
Mélancolie = séparation vécue comme mort psychique (l’intégrité du moi dépend de l’union totale avec l’autre)
*Si l’autre disparait je vais perdre une partie de moi

23
Q

La structure mélancolique a une fascination pour quoi? (caractéristique clinique)

A

Fascination pour la mort.
La mort est perçue comme un marquer d’intemporalité (idéalisation de la mort)
Ex: fantasme en thérapie d’aller rejoindre l’être cher pour l’éternité *Quand forte décompensation risque suicide