Cours 10 Flashcards

1
Q

Quels sont les résultats et discussion de l’étude réalisée par Rosalie Lacerte : Papa, maman, vos préjugés liés au poids pourraient nuire à mon image corporelle et à mes comportements alimentaires?

A
  • Résultats :
    o La perception des préjugés du père sur le poids n’est pas lié à l’intériorisation de l’idéal athlétique
    o Intériorisation de l’idéal de minceur ET de l’idéal athlétique sont uniquement liés à la restriction cognitive
  • Discussion
    o Perceptions des préjugés liés au poids (père et mère) –> pression de la famille et intériorisation des idéaux de beauté –> comportements alimentaires dysfonctionnels
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2
Q

Qu’est-ce que le modèle intégré de Croteau (2011)?

A

Dimensions d’un repas familial :
* Temporelle
- Moment de la journée
* Spatiale
* Sociale
* Structure de l’évènement
* Composition du repas
- Contenu de l’assiette
* Atmosphère

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3
Q

À quoi ça sert de savoir comment les partenaires amoureux s’inter influencent dans le domaine de la santé (Boyes et al. 2007)?

A

Examiner ces liens sert à :
o Mieux comprendre la dynamique du couple

o Mieux comprendre les différentes raisons qui amènent les individus à adopter certains comportements et/ou attitudes

o Bonifier les interventions psychologiques en contexte de thérapie conjugale

o Bonifier les interventions psychologiques en contexte de thérapie individuelle (ex. préoccupation excessive liée au poids, troubles de comportements alimentaires)

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4
Q

Quelle est la triple fonction du comportement alimentaire?

A
  1. Énergétique et nutritionnelle :
    • Les besoins physiologiques (biologiques)
  2. Hédonique (plaisir)
    • Affectif et émotionnel
  3. Symbolique
    • Psychologique, relationnel et culturel
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5
Q

Quels sont les influences du comportement alimentaire?

A
  • Les sensations alimentaires
    • Système métabolique de notre cerveau qui nous dit ce sont quoi nos besoins et nos sensations du moment
  • L’état affectif (quel est l’impact des émotions sur le
    comportement alimentaire?)
    • Manger a deux impacts sur nos affects (pour gérer ou générer une émotions)
    • Quelque chose que tout le monde fait . Quand on mange quelque chose qu’on aime, ça génère de la sérotonine et ça peut combler un vide affectif
    • Influence ce qu’on mange, comment on monde et pourquoi on mange
  • La société (les mœurs autour de la nourriture)
    • Habitudes de la société, mais aussi au sein de la famille
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6
Q

Quels sont les types de restriction alimentaire?

A
  • Quantitative : Réduction du volume des aliments consommés
  • Qualitative : Choix des aliments basé sur leur composition
  • Restriction cognitive : Intention de contrôler les apports alimentaires pour réguler
    le poids
    • On met l’accent sur l’intention de réduire sur les volets quantitatif et qualitatif. Restriction cognitive est souvent synonyme d’échec. Dans les faits, on est souvent dans une perte de contrôle sans une pleine restriction (le mot « intention » est important).
    • On se donne un plan alimentaire en début de journée (intention psychologique), mais ça ne veut pas dire que la personne va le respecter.
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7
Q

Quelles sont les phases de la restriction cognitive?

A
  • Phase 1 : Dissonance cognitive
    • Il existe une bonne façon de faire/de manger pour être dans un poids désiré et avec une alimentation saine, mais ce n’est pas ce que je fais actuellement
  • Phase 2 : Maîtrise tranquille
    • La personne se crée des règles alimentaires dictées par elle-même ou par les pressions externes (je peux manger un dessert par semaine seulement). Au début, ça fonctionne quand même (peut même remarquer une perte de poids). La personne a l’impression d’être en contrôle et ne vit pas d’émotions négatives tellement puisqu’elle est en contrôle. La personne écoute les règles qu’elle s’est créée et non les signes de satiété.
  • Phase 3 : Frustration-culpabilité
    • Difficile de suivre les règles en tout temps, de les maintenir. Il y a de la frustration face au fait de suivre des règles et il y a des glissements. Il s’en suit de la culpabilité. Les règles sont trop rigides.
  • Phase 4 : Craquage
    • Devient trop insoutenable. La personne se catégorise de bons aliments et de mauvais aliments depuis le début de sa restriction cognitive. Ici, la personne mange les aliments qu’elle s’interdisait de manger puisqu’elle les avait catégoriser comme « mauvais ». Il y aura une prise de poids puisque les mauvais aliments sont consommés de façon plus importante qu’avant.
  • Phase 5: Reprise d’un nouveau dogme
    • La personne se dit qu’elle doit se reprendre en main. Elle reclasse les aliments et forme de nouvelles règles.
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8
Q

Quels sont les résultats de la méta-analyse de Zlatevska et al. en 2014 concernant la taille du contenant?

A
  • En doublant la taille des portions, les individus consomment en moyenne 35% plus de nourriture.
    • Ne se base pas sur les indices de satiété
  • Cependant, cet effet présente des limites:
    • L’analyse détaillée révèle une tendance curviligne : à mesure que les portions deviennent plus grandes, l’effet diminue
    • L’effet est moindre dans des contextes où les participant.es savaient que leur consommation alimentaire était surveillée (mindful eating)
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9
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Wansink et al. en 2005 concernant la taille du contenant?

A

Objectif :
* Examiner l’impact des indices visuels liés à la taille des portions sur le volume consommé des participant.es
* Utilisation de bols de soupe autoréapprovisionnés

Méthodes et Procédures de Recherche :
* 54 sujets (18 à 46 ans) ont participé
* Conception entre les sujets avec deux niveaux de visibilité : bol normal (indice visuel précis) vs. bol autoréapprovisionné (indice visuel biaisé).

Résultats :
* Les participant.es qui mangeaient (sans le savoir) dans des bols autoréapprovisionnés consommaient plus de soupe que ceux qui mangeaient dans des bols normaux
* Malgré une augmentation de 73 % de la consommation, les participant.es ne croyaient pas avoir consommé davantage, et ils/elles ne se sentaient pas plus rassasié.es que ceux qui mangeaient dans des bols normaux
* L’IMC n’a pas influencé ces résultats.

Discussion :
* La quantité de nourriture à la disposition des individus influence leur volume consommé.
* Les gens se fient à leurs yeux plutôt qu’à leur estomac pour estimer l’apport calorique.
* Pour éviter la suralimentation involontaire, il faut souligner l’importance des indices visuels exacts et précis.

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10
Q

Quels sont les résultats d el’étude de Wansink et al. en 2006 concernant la proximité et la visibilité?

A

Consommation de chocolats par 40 secrétaires adultes
 Étude sur 4 semaines

La proximité :
1. Chocolats sur le bureau de la participante
2. Chocolats à 2 mètres du bureau

La visibilité :
1. Chocolats dans un bol avec couvercle transparent
2. Chocolats dans un bol avec couvercle opaque

  • Chocolats renouvelés chaque soir
  • Conditions (de proximité et de visibilité) alternées une fois par semaine

Résultats:
* Effet de la visibilité: les participantes ont consommé en moyenne 2,2 chocolats de plus par jour lorsqu’ils étaient visibles (chocolats dans un bol avec couvercle transparent)
* Effet de la proximité: les participantes ont consommé en moyenne 1,8 chocolats de plus lorsqu’ils étaient proches (chocolats directement sur le bureau)

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11
Q

Qu’est-ce que l’alimentation intuittive?

A
  • Approche bienveillante focalisée sur les signaux physiologiques de faim et de satiété
  • Comprendre et faire confiance à nos signaux corporels : Reconnaitre et répondre aux signaux de faim et de satiété.
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12
Q

Quels sont les quatre sous-dimensions de l’alimentation intuitive?

A
  1. Permission inconditionnelle de manger
    * Pas de restrictions alimentaires
    * Aucun aliment “mauvais” ou “interdit
  2. Manger pour satisfaire la faim physique
    * Éviter les repas émotionnels
    • il y a quelque chose de sains dans les repas émotionnels (la ligne est mince entre l’excès et des besoins émotionnels)
  3. Confiance envers son corps
    * Déterminer quand manger
    * Se fier aux signaux internes de faim et de satiété
  4. Congruence entre besoins corporels et apports alimentaires
    * Considérer les besoins du corps et besoins émotionnels (il faut bien se connaitre pour ne pas être dans la suralimentation émotionnelle)
    * Choisir les aliments en fonction de l’impact sur le bien-être

–> Quelque chose d’utopique puisqu’il est difficile de pratiquer cette alimentation intuitive en tout temps (travail de nuit, cours de 12h à 15h…)

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13
Q

Quels sont les résultats de l’étude réalisée par Yoon et al. en 2023 concernant l’alimentation intuitive?

A
  • 828 étudiant.es universitaires
  • Question de recherche: dans quelle mesure les expériences positives de l’enfance sont associées aux symptômes boulimiques et à l’alimentation intuitive ?

Résultats:
* Les étudiant.es universitaires avec peu d’expériences positives de l’enfance (0 à 4 expériences positives) avaient une prévalence de 1,37 à 1,92 fois plus élevée de symptômes boulimiques
* Leur score d’alimentation intuitive était inférieur de 3,89 points par rapport à ceux qui avaient beaucoup d’expériences positives de l’enfance (9 à 10 expériences positives)

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