SESA Flashcards

1
Q

Par quoi se caractérise le sommeil ?

A

État physiologique temporaire et réversible

Caractérisé par :

  • État postural : favorise absence d’effort
  • Suppression de la vigilance
  • Ralentissement du métabolisme
  • Mis en évidence par des correlates physiologiques
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Q

A quoi sert les correlates electrophysiologiques ?

A

Mettre en évidence le sommeil, permet de savoir si qqn dort au delà de son aspect extérieur

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3
Q

De quoi dépend la durée du sommeil ?

A

Le sommeil est universel, il concerne toutes les espèces

Sa durée est variable et en corrélation avec la chaîne alimentaire

les prédateurs dorment plus et les proies dorment moins

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4
Q

Classer les espèces en fonction de leur temps de sommeil

A

Carnivores > omnivores > herbivores

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5
Q

Particularités du temps de sommeil chez l’homme ?

A

L’homme est une espèce diurne

Dort environ 7-8h, durée variable au sein des individus

La durée du sommeil est une des premières appréciations de la qualité du sommeil, variable d’une espèce à l’autre, mais également au sein d’une même espèce

On constate des exceptions qui ne relèvent pas tjr d’une pathologie, mais plutôt d’une nécessité individuelle :

  • courts dormeurs <6h
  • dormeurs importants : >9h
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6
Q

Qu’est ce qui influence la qualité du sommeil ?

A

Besoins personnels et environnement (confort, travail, stress…)

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7
Q

Quelle est la principale structure cérébrale qui intervient dans le sommeil ?

A

Glande pinéale qui sécrète de la mélatonine (hormone du sommeil)

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8
Q

Quel est le principal mécanisme du sommeil ?

A

La glande pinéale est reliée à la rétine par un circuit.

Les récepteurs rétiniens sont sensibles à la lumière bleue

Si lumière : inhibition de la sécrétion de mélatonine par les récepteurs

La nuit, absence de lumière : récepteurs sont moins stimulés donc libération de l’hormone pour engendrer le sommeil

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9
Q

Où trouve-t-on de la mélatonine ?

A

Si prescrite par un médecin, l’hormone peut être vendue en pharmacie pour remédier à un trouble du sommeil ou à un manque de l’hormone

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10
Q

Quelle expérience permet de mettre en évidence le rôle du sommeil ?

A

Expérience de privation

Principe : envoyer des décharges électriques à des rats dès qu’ils commencent à s’endormir et observer les conséquences

Résultats : cachexie (amaigrissement et fatigue), beaucoup d’infections et une hypothermie marquée. Privés de sommeil, les rats finissent par mourir au bout d’une vingtaine de jours

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11
Q

Quelles sont les conséquences d’une nuit blanche, ou plus, à court terme ?

A
  • signes de fatigue, troubles cognitifs ou encore des difficultés mnésiques (=liées à la mémoire)
  • troubles de l’humeur et du comportement chez certaines personnes
  • somnolence diurne
  • diminution des performances cognitives (mémoire, attention)
  • fragilité émotionnelle et humeur dépressive

Il est probable que ces choses reviennent à la normale au bout de quelques jours si ce manque est ponctuel

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12
Q

Quelles sont les conséquences d’une nuit blanche, ou plus, à long terme ?

A
  • troubles de croissance, notamment chez l’enfant
  • dérèglement du métabolisme pouvant amener à l’obésité
  • problèmes psychiques (ex : dépression) ou de mémoires plus important
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13
Q

Que faisons nous pour réduire les conséquences diurnes du manque de sommeil ?

A

Augmentation de la consommation d’excipients (café, tabac, boissons énergisantes, drogues éveillantes…) pour rester en état d’ hyper éveil, ce qui peut engendrer d’autres effets néfaste pour notre santé

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14
Q

Quelles molécules ont un caractère immunitaires dans le mécanisme de régulation du sommeil ?

A

Les interleukines 2 et 4

IL2 : induit le sommeil

IL4 : supprime le sommeil

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15
Q

Quel est le rôle immunitaire du sommeil ?

A

Le sommeil module la libération de cytokines (rôle dans La Défense contre les attaques extérieures)

Les personnes qui ne dorment pas bien ou peu sont donc plus sujettes à des infections

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16
Q

Quel est le lien entre plasticité neuronale et sommeil ?

A

Le sommeil favorise la plasticité neuronale car les neurotrophines à l’origine de ce mette adaptation sont les cytokines, dont la production dépend du sommeil

Cette relation entre sommeil et plasticité cérébrale est également marquée par le TNF α qui occupe un rôle au sein de ces 2 mécanismes

C’est pourquoi dans les maladies inflammatoires ou auto-immunes on peut retrouver des troubles du sommeil

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17
Q

Quelles sont les pathologies du sommeil ?

A
  • insomnie
  • hypersomnies : narcolepsie et hypersomnie idiopathique
  • parasomnie
  • autre pathologie liée au sommeil : l’apnée du sommeil
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18
Q

Quels sont les comorbidités liées au sommeil ?

A
  • Hypertension artérielles (HTA)
  • diabète des type 2 (dans le syndrome de l’apnée du sommeil)
  • les BPCO
  • accident ischémique transitoire (AIT)
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19
Q

quels sont les facteurs de risques des pathologies liées au sommeil ?

A
  • obésité
  • acromégalie
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20
Q

Quels types de conséquences sont liés aux pathologies du sommeil ?

A

Les conséquences varient en termes de types :

  • psychosociales : dépression, anxiété, absentéisme au travail, accident de travail…
  • métabolique : sécrétion des hormones HH (cortisol, GH, TSH)
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21
Q

Quelles sont les 10 règles du sommeil ?

A
  • des horaires de sommeil réguliers
  • réduire l’exposition à la lumière
  • éviter les siestes
  • éviter les drogues et l’alcool avant de s’endormir
  • ne pas rester au lit si on ne dort pas
  • ne pas regarder l’heure la nuit
  • éviter de consommer trop de stimulants dans la journée
  • l’atmosphère de la chambre favorise le sommeil
  • ne pas faire trop d’activités physiques stimulantes
  • ne pas avoir un repas trop riche le soir
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22
Q

Quelles sont les solutions pour prévenir des troubles du sommeil ?

A
  • Le réseau Morphée : réseau de dépistage qui propose des questionnaires pour nous orienter vers certaines consultations
  • agendas du sommeil : écrire de quand à quand on a dormi, combien de temps…
  • campagnes de sensibilisation : journée du sommeil (dépistages gratuits)

Il existe des spécialistes du sommeil avec lesquels il sera possible d’effectuer un enregistrement du sommeil pour voir si on est atteint d’une pathologie

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23
Q

Quels sont les 4 groupes d’aliments ?

A

Groupe 1 :

  • aliments non transformés : d’origine animale ou végétale, consommable directement (ex: lait, œufs…)
  • aliments peu transformés : lavés, triés, séchés, broyés… permet de les conserver et de diminuer le temps de préparation

Groupe 2 :

  • ingrédients culinaires transformés : huile, sel de table, sucre, miel, beurre… Le but est de se rajouter au groupe 1 (on cuisine g1 avec g2

Groupe 3 :

  • aliments transformés : pain, conserves de légumes… Leur but est de prolonger la conservation et modifier leurs caractéristiques organoleptiques

Groupe 3 :

  • Aliments ultra transformés (AUT) : la fabrication de ces aliments fait suite à des étapes de transformation. Ils font appel à une grande gamme d’additifs, mais aussi des arômes pour limiter ces qualités organoleptiques. Constitués d’élément qui ne sont pas habituellement utilisés en cuisine. Ce sont des éléments qui durent longtemps, qui ont un bon aspect, qui sont appétissants (burger, pizza, bonbon)
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24
Q

Le pain est-il un aliment transformé ?

A

Pas toujours !

Le pain est les produits de boulangerie deviennent ultra-transformés si on utilise une graisse végétale hydrogénée pour leur fabrication.

Les graisses végétales hydrogénées ou le gluten ne sont pas des éléments habituellement utilisés en cuisine

Environ 36% de la consommation moyenne des français sont des AUT, objectif 20% pour le PNNS

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25
Q

Qu’est ce que le PNNS ?

A

Programme national nutrition santé

Lancé en 2001, englobe l’aspect alimentaire et physique

Les objectifs du PNNS sont élaborés par des experts scientifiques en prenant en compte les dimensions biologique, symbolique et sociale de l’acte alimentaire et de l’activité physique

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26
Q

Quels sont les principes généraux du PNNS

A
  • réduire les inégalités sociales : on ne veut pas de mots compliqués mais plutôt accessible pour tous (ex : les gens ne mangent pas beaucoup de fruits et légumes frais car ils sont cher, c’est pour ça qu’on essaie de leur faire comprendre que ceux en conserve sont bons aussi)
  • tendre vers un état de santé optimal : on ne cherche pas à rallonger la vie en étant malade mais à rallonger la vie en bonne santé
  • s’adapter aux populations auxquelles on s’adresse
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27
Q

Comment est calculé le nutriscore ?

A

Le calcul du score requiert une validation scientifique :

  • il y a une validation de la méthode d’évaluation de la qualité nutritionnelle d’un aliment (additifs, pesticides, agriculture biologiques ne sont pas pris en compte)
  • il y a une validation de la corrélation entre le score des aliments et le risque de surpoids et d’obésité (notamment les maladies cardiovasculaires qui vont avec)
  • il y a une validation de sa bonne compréhension par les consommateurs (code couleur notamment)
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28
Q

Quels produits concernent le nutri-score ?

A

Les produits transformés et les boissons (mis à part l’alcool)

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29
Q

Le nutri-score a-t-il un impact sur le comportement d’achat des consommations par la population ?

A

Oui !!
Septembre 2020 : 76% de la population en France regarde le nutri-score

2018 : 22%

=> le nutri-score s’inscrit dans les habitudes de consommations même s’il ne concerne pas encore tout le monde

On observe aussi une évolution de changement durable de certaines habitudes alimentaires grâce au nutri-score ces dernières années (passant de 15 à 35%)

30
Q

D’après le PNNS, quel est le maximum de verre standards d’alcool que l’on peut boire par semaine ?

A

10 verres

Pas plus de 2 par jours 5 jours/7

Il existe un effet dose c’est à dire plus on réduit notre consommation d’alcool plus notre état de santé s’améliore. Par ailleurs, on dit en général qu’un verre standard de vin est égal à une unité d’alcool.

31
Q

Pendant combien de temps au minimum est conseillé l’allaitement maternel ?

A

6 mois au moins

32
Q

Peut-on manger du soja pendant la grossesse ?

A

Il faut limiter la consommation de soja pendant la grossesse

33
Q

A partir de quand peut débuter la diversification de l’alimentation de l’enfant ?

A

Pas avant 4 mois, quel que soit l’aliment

34
Q

Chez l’enfant, à quel âge à lieu le rebon d’adiposité ?

A

Vers 6 ans

35
Q

En quoi l’allaitement maternel est-il bénéfique pour l’enfant ?

A
  • Bonne digestion du bébé : pas de fatigue pour les reins, le foie et diminue les gaz
  • Protection du bébé contre les microbes grâce aux anticorps de la mère (le système immunitaire du bébé n’étant pas développé, il profite des anticorps de sa mère grâce à son lait)
  • Diminuer les allergies de l’enfant (prédisposés au niveau familial)
  • Moins de risque d’obésité pendant l’enfance et l’adolescence
36
Q

Quel est l’intérêt de l’allaitement pour la mère ?

A
  • Accélère les contractions de l’utérus

=> permet à celui-ci de reprendre sa place après l’accouchement

  • Diminue le risque de certains cancers (seins, ovaire)
  • Diminue le risque d’ostéoporose
37
Q

Quels sont les objectifs du PNNS concernant l’allaitement ?

A
  • Augmenter d’au moins 15% le pourcentage d’enfants allaités à la naissance afin d’atteindre un taux de 75% d’enfants allaités à la naissance.
  • de passer à 15 à 17 semaines d’allaitement
38
Q

Pourquoi les aliments sucrés sont intégrés tard à l’alimentation du bébé ?

A

L’addiction au sucre peut vite se développer chez l’enfant

Il est aussi important de leur donner petit à petit de nouveaux aliments afin qu’ils ne développent pas une néophobie

39
Q

En quoi l’adolescence est une période particulière au niveau de l’alimentation

A

En raison de l’autonomie alimentaire

=> Importance de faire de la prévention et de sensibiliser les adolescents sur plusieurs sujets comme le végétarisme, l’hygiène dentaire (les caries), les troubles du comportement alimentaire, les
fast-food etc.

40
Q

Quels sont les 4 points importants à surveiller chez les personnes agées ?

A

Poids
Alimentation
Hydratation (très important surtout avec les canicules)
Niveau d’activité physique (cognitive/physique et contact sociaux

41
Q

Qu’est ce que l’obésité ?

A

Augmentation de la masse grasse

  • Chez l’homme, >25%
  • Chez la femme, >35%
42
Q

Qu’est ce que l’impédancemétrie ?

A

mesure de la résistance des tissus biologiques, peu utilisable en pratique

43
Q

Quel traitement pour lutter contre l’obésité ?

A

Chirurgie bariatrique

2 méthodes :

  • Sleeve : coupure de l’estomac pour réduire son volume
  • Bypass : coupure de l’estomac (réduction volume) + court-circuit de l’intestin grêle (diminution de l’absorption. Risque de carence vitaminique à vie

Permet en moyenne une perte de 20 à 30% de masse grasse
=> diminution de la comorbidité et augmentation de l’espérance de vie

44
Q

Qu’est ce que l’IMC ?

A

Indice de masse corporel : masse/taille^2 (kg/m^2) :

Normal : entre 18 et 25
Surpoids : entre 25 et 30
Obésité classe I : entre 30 et 35
Obésité classe II : entre 35 et 40
Obésité classe III : > 40

Attention : IMC pas toujours un bon reflet de la masse grasse (ex : les sportifs de haut niveau ont parfois un IMC caractéristique d’une personne obèse dû à leur importante masse musculaire) : il faut donc être vigilant sur le plan clinique et ne pas simplement d’appuyer sur l’IMC comme diagnostique.

45
Q

Définition de la prévalence

A

nombre d’individus atteints d’une maladie dans une population à un moment donné/nombre total d’individus de cette même population au même moment.

46
Q

Définition de l’incidence

A

nombre de nouveaux individus atteints d’une maladie dans une population sur une période donnée/ nombre total d’individus de cette même population sur cette même période (vitesse d’apparition de la maladie).

47
Q

Comment évéluer la prévalence d’une maladie ?

A

Prévalence exacte : recenser tous les cas possibles sur une population de petite taille où il existe un recueil systématique de cette information (registres, données disponibles dans le système national des données de santé, assurance maladie)
=> difficile à faire en pratique

Prévalence estimée : Faire un échantillonnage fiable (Tirage au sort) + redressement avec les caractéristiques des personnes ayant répondu pour se rapprocher de la population. Puis calcul de l’intervalle de confiance pour estimer la prévalence.

48
Q

Quelles sont les 2 types d’études pour estimer la prévalence d’une maladie ?

A
  • Cohorte épidémiologique prospective avec suivi des individus dans le temps (ex : cohorte Constances).
  • Enquête transversale sans suivi (problème du biais de sélection : situation dans laquelle l’échantillon n’est pas représentatif de la population totale, risque de sous/sur-estimation de la prévalence).
49
Q

Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ?

A- La prévalence du surpoids et de l’obésité est identique quel que soit le niveau d’étude
B- La prévalence du surpoids et de l’obésité augmente avec l’âge
C- La prévalence du surpoids et de l’obésité est liée au niveau de
revenus
D- La prévalence du surpoids et de l’obésité est variable en fonction des zones géographiques en France
E- Le surpoids concerne près de la moitié de la population française

A

BCDE

50
Q

Que peut-on déduire de l’enquête de cohorte Constances ?

A
  • La prévalence de l’obésité augmente avec l’âge de la population
  • En France, plus on habite dans une grande ville plus notre IMC est petit, et inversement
    => cela s’explique car les villes regroupent le plus souvent des personnes actives alors que les campagnes regroupent plus de sédentaires
  • On observe un gradient nord-sud concernant l’obésité : elle est plus fréquente dans le nord que dans le sud de la France
  • Relation linéaire négative entre les revenus et l’obésité : plus l’individu a des revenus élevés moins il est en surpoids. La différence entre les sexes sur les plus petits salaires est assez grande alors que plus les revenus sont élevés moins il y a de différence homme/femme
51
Q

Qu’est-ce que l’enquête Obépi ?

A

Enquête transversale à la cohorte Constances qui a été répétée tous les 3 ans de 1997 à 2012, puis à nouveau en 2020.

52
Q

Que nous montre l’enquête Obépi ?

A

obésité a doublé passant de 8,5% à 17% et que, au moment de cette étude, près de la moitié de la population présentait un IMC « normal ». Aujourd’hui, le surpoids et l’obésité concernent 1 français sur 2. C’est donc devenu avec les années un problème de santé publique

Il existe aussi l’healthy obésité où l’individu a des constantes et un
métabolisme sain. Ils n’ont majoritairement que des problèmes mécaniques (arthrose, apnée du sommeil…).

53
Q

Quelles sont les causes du surpoids ?

A
  • Alimentation trop riche en calories : bilan énergétique (différence calories consommées/dépensées) positif entraine une augmentation du poids. Une alimentation trop riche en gras, salé, sucré est la principale cause du déséquilibre alimentaire (cause de surpoids chez l’enfant). La facilité d’accès à ces aliments et leur pub influencent les comportements liés à leur consommation
  • Dépense d’énergie insuffisante : Mode de vie sédentaire dans les pays industrialisés : tv, jeux vidéo, téléphone… Pas de dépense et tendance au grignotage d’aliments sucrés, salés, gras. Inactivité chez l’enfant favorise le surpoids => intérêt de faire de la prévention dans les écoles
  • Insuffisance de sommeil : hormones régulant l’appétit produites pendant le sommeil.
  • Autres :

__________Une histoire familiale ou personnelle de surpoids :
o Une prédisposition familiale peut favoriser le développement de l’obésité. Le surpoids et l’obésité, chez un des parents ou chez les deux, sont des facteurs de risque importants d’un surpoids ou d’une obésité future chez l’enfant.
o Plus rarement, l’obésité est liée à une maladie génétique ou endocrinienne. Elle est alors associée à d’autres symptômes qui permettent au médecin d’évoquer le diagnostic.

__________Prise de poids excessive lors de la grossesse, diabète gestationnel et poids de naissance élevé : des risques de surpoids
pour l’enfant :
o Chez une femme enceinte, un surpoids ou une obésité en début de grossesse, une prise de poids excessive au cours de celle-ci, l’apparition d’un diabète gestationnel est aussi un facteur de risque pour l’enfant à venir.
o La corpulence d’un enfant est associée à son poids de naissance. Ainsi, les gros bébés (4 kilogrammes ou plus) sont plus nombreux que les nouveau-nés de petit poids (moins de 2,5 kilogrammes) à être en surcharge pondérale à l’âge de 5-6 ans (20 % contre 8 %).

__________Des médicaments favorisant la prise de poids :
Certains médicaments (comme les antiépileptiques, les psychotropes ou les corticoïdes) peuvent également, en raison
de leurs effets secondaires, favoriser le surpoids.

54
Q

Qu’est ce qu’un bilan énergétique positif ?

A

Déséquilibre entre apport alimentaire et dépense énergétique

55
Q

Quels signes permettent au médecin de détecter le surpoids d’un enfant ?

A
  • rebond d’adiposité précoce : accumulation de graisse dans les tissus. Remontée de l’IMC qui a lieu normalement vers 6 ans, visible sur les courbes de croissance, poids et corpulence visible sur le carnet de santé. Rebond tôtif => risque de surpoids et d’obésité à l’âge adulte
  • ascension continue de le courbé IMC depuis la naissance
  • changement de «couloir» de la courbe IMC vers le haut
56
Q

Comment le médecin effectue-t-il le diagnostic de surpoids ?

A

Le médecin confirme le diagnostic après avoir calculé l’IMC et après avoir comparé le résultat aux seuils établis en fonction du sexe et de l’âge de l’enfant, sur la courbe de corpulence

57
Q

Comment agir contre le surpoids et l’obésité de l’enfant ?

A

Ce n’est pas un objectif de perte de poids

Objectif : l’enfant doit grandir avec le même poids pendant un certain temps
=> il s’affine

Identification avec l’aide du médecin traitant ou du pédiatre, des points sur lesquels il est possible d’agir pour modifier les habitudes de vie ayant contribué au développement du surpoids.

Types d’actions possibles :

  • augmenter l’activité physique et réduire les activités sédentaires
  • modifier l’alimentation
  • rééquilibrer le rythme de vie (sommeil ++)
58
Q

Sur quelles actions repose l’éducation pour la santé ?

A
  • information des personnes et explication des messages sanitaires => faire connaître et comprendre les enjeux (ex : arrêter de fumer)
  • accompagnement des choix et soutien de la motivation
  • prise de conscience de tout l’implicite qui peut orienter les comportements de chacun : les normes sociales et culturelles, les expériences culturelles, l’influence des pairs…

Action menées en entretien individuel ou de groupe

59
Q

Quels sont les principes de l’intervention en prévention et en promotion de la santé ?

A

4 fondamentaux : 4 E

  • éthique
  • équité
  • efficacité
  • efficience
60
Q

Description du principe d’éthique (prévention et promotion de la santé)

A

Respect des choix et libertés individuelles

Porter sur les personnes et les groupes un regard exempt de critique ou de jugement

=> ceci suppose de ne pas utiliser certains leviers de jugement tels que la stigmatisation, l’injonction, le culpabilisation, la menace, l’infantilisation

61
Q

Description du principe d’équité (promotion et prévention de la santé)

A

Nécessite de choisir des interventions ou des stratégies qui ont été conçues pour contribuer à la réduction des inégalités sociales de santé

Adaptation de la quantité, qualité et intensité des interventions/discours en fonction des besoins ou des difficultés des populations

Michael Marmot : universalisme proportionné = il existe une offre de prévention pour tous mais elle est proportionnée aux besoins de la population

62
Q

Description du principe d’efficience (promotion et prévention de la santé)

A

Choisir les interventions efficaces qui sont les moins coûteuses par rapport aux résultats attendus comparativement à d’autres interventions poursuivant le même objectif

Des sites étrangers ont commencé à comparer l’efficience de différentes interventions

63
Q

Définition d’inactivité physique

A

Ne pas faire d’activité physique du tout

64
Q

Définition de sédentarité

A

Rester avec une dépense métabolique équivalente à 1-2m pendant une certaine durée

facteur de risque numéro 1 des maladies cardiovasculaires

65
Q

Définition d’activité non vigoureuse

A

État où on peut encore parler

Ex : quand on marche dans la rue à côté de qqn et qu’on entend son souffle mais qu’il peut encore parler

66
Q

Quel est l’impact de l’activité physique non vigoureuse sur le risque de mortalité, toutes causes confondues ?

A

Pour une activité physique non vigoureuse de 5 à 10 MET/h par semaine : forte diminution du risque de mortalité (15-20%)

Il serait encore plus diminué si l’on s’intéresse à un SHN

Toutefois, différence pas si importante entre SHN et qqn qui pratique le sport quelques heures par semaine

67
Q

D’où viennent la pertinence et la rentabilité d’une activité physique ?

A

la pertinence et la rentabilité d’une activité physique résident dans la mise en route : il suffit de se mettre à en pratiquer pour observer des conséquences sur le risque de mortalité

important d’insister là dessus quand on parle avec un patient

68
Q

A quoi correspond un MET ?

A

A des équivalents métaboliques : une quantité d’énergie dépensée par rapport à une situation de repos

Donc si on est couché dans notre lis ça correspond à 1 MET

69
Q

Quel est l’effect de l’activité physique et de la sédentarité sur la mortalité ?

A

Oui oui, on peut être sédentaire en faisant du sport (on travail par exemple 8h sur un bureau puis on va faire un petit footing)

Sédentarité est un facteur qui engendre des comorbidités importantes
=> quels risques peuvent être réduits par la pratique d’une activité sportive ?

60 à 75 min d’activité physique modérée ou intensive semble diminuer le risque lié au temps sédentaire mais ne permettent pas de l’éliminer complètement

70
Q

Que dit le rapport de l’INSERM de 2008 sur l’effet de l’activité physique sur la mortalité ?

A

L’activité physique :

  • Une AP régulière => diminution de la mortalité précoce. Réduction de 29 à 41% de la mortalité toutes causes confondues
  • une activité physique insuffisante augmente la mortalité
  • un effet dose a été retrouvé : plus intensité et durée augmente, plus la mortalité diminue
  • une quantité d’activité physique, même faible, permet également de diminuer la mortalité. Cette diminution n’est pas linéaire ! Forte diminution remarquable entre inactivité physique totale et le lancement d’une activité mais baisse n’est pas proportionnelle au temps d’activité
  • les travaux actuels n’ont permis d’établir ni minimum ni optimum à recommander
  • les activités cardio-vasculaires diminuent la mortalité, la combinaison avec des activités de renforcement musculaire permet d’obtenir des effets additionnels
  • les différents domaines d’activité physique permettraient de diminuer la mortalité, les données actuelles ne permettent pas de conclure quant au rôle de chaque domaine
71
Q

Que dit le rapport de l’INSERM de 2008 sur l’effet de la sédentarité sur la mortalité ?

A
  • la sédentarité augmente la mortalité toute causes confondues
  • plus le temps quotidien passe en position assise augmente, plus les conséquences sur la mortalité sont importantes. Entre 4 et 8h quotidienne assis : chaque heure = augmentation de 2% de la mortalité. A partir de 8h quotidienne : chaque heure augmenterait la mortalité de 8%
  • l’effet de la sédentarité n’est pas linéaire, il est préférable de pratiquer une activité physique entre 2 périodes de 4h plutôt que de rester 8h consécutives dans une position sédentaire
  • la position debout permettrait de réduire la Mortalité générale de 21à 35%. Il est ainsi recommandé de se lever, de marcher et de rester debout durant le temps de travail