Cours 2 Flashcards

1
Q

Quelles sont les 5 composantes de la théorie d’acquisition? (De quoi on a besoin pour construire une théorie en acquisition du langage?)

A
  • Caractéristiques du domaine à apprendre.
  • Temps requis pour l’apprentissage.
  • Données auxquelles l’apprenant a accès.
  • Caractéristiques initiales de l’apprenant.
  • Mécanismes d’apprentissage.
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2
Q

Quelles sont les 4 caractéristiques du domaine à apprendre, soit les langues humaines? (Les langues sont des systèmes…)

A
  • Arbitraires
  • Combinatoires
  • De règles et de contraintes
  • Hiérarchiques et récursifs
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3
Q

Explique les caractéristiques mentionnées à la flashcard précédente :
a) Arbitraires
b) Combinatoires
c) De règles et de contraintes
d) Hiérarchiques et récursifs

A

a) Il n’y a pas de lien logique entre le signifié et le signifiant.
b) Les unités plus complexes sont composées des unités plus simples.
c) Règles morpho, phono, syntax, etc. / Contraintes = grammaire nous interdit de faire certaines choses dans notre langue.
d) Hiérarchique = unités de différents niveaux / Récursif = processus qui peut être appliqué à l’infini (caractéristique propre aux langues humaines)

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4
Q

Comment est-ce que le langage humain est différent des autres systèmes de communication (par exemple la communication des animaux)? (Qu’est-ce qui est propre au langage humain?) (2)

A
  • Abstraction
  • Créativité
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5
Q

En ce qui concerne le temps requis pour l’acquisition, quelles sont les périodes de l’acquisition du langage? (7)

A
  • Pré-babillage
  • Babillage
  • Contrastes phonologiques
  • Premiers mots
  • Premières phrases
  • Explosion lexicale
  • Explosion syntaxique
  • Etc.
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6
Q

Vrai ou faux : Les mêmes périodes qui ont été nommées à la flashcard précédente divergent dépendamment de la langue en acquisition.

A

Faux. On observe les mêmes étapes quelle que soit la langue en acquisition.

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7
Q

Quels sont les 3 types de données auxquels l’enfant a accès (données dans l’input)?

A
  • Données positives
  • Données négatives directes
  • Données négatives indirectes
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8
Q

Explique ce que sont les données positives.

A

Ce sont les phrases grammaticales que l’enfant entend dans son environnement linguistique.

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9
Q

Explique ce que sont les données négatives directes.

A

Ce sont les corrections que les adultes font lorsque les enfants ne prononcent pas un mot ou une phrase de la bonne façon.
- Assez rares
- Pas en début d’apprentissage
- Probablement pas un moteur d’acquisition (mais, il y a des points de vue différents), car l’enfant revient à son erreur après quelque temps.
-> Voir diapo 8 pour un exemple.

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10
Q

Explique ce que sont les données négatives indirectes.

A

Le fait qu’un type de phrase ne soit pas présent dans l’input indique que ce type de phrases n’est pas possible dans la langue.

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11
Q

Qu’est-ce que le langage adressé aux enfants (LAE)?

A

C’est le style de langage utilisé pour parler aux bébés ou aux jeunes enfants.

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12
Q

Vrai ou faux : Le LAE est universel et spécifique à l’être humain.

A

Vrai.

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13
Q

Vrai ou faux : Le LAE a un effet positif sur l’acquisition du langage.

A

Vrai.

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14
Q

Comment est-ce qu’on peut décrire le LAE? (10)

A
  • Des mots et des phrases se prononcent lentement.
  • Mots bien articulés.
  • Intonation exagérée (+ IMP.).
  • Ton de la voix plus élevé, high pitch (+ IMP.).
  • Vocabulaire limité.
  • Beaucoup de répétitions.
  • En général, contient des énoncés courts.
  • Beaucoup d’impératifs et de phrases interrogatives.
  • Moins de subordonnés.
  • Porte le plus souvent sur “ici et maintenant”.
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15
Q

Quel est l’effet de la composante sociale sur l’acquisition du langage?

A
  • Il est démontré que les enfants suivent le regard de l’adulte, infèrent et reproduisent…
  • Les interactions entre l’enfant et l’adulte sont indispensables dans l’acquisition du langage.
  • Les interactions entre les enfants et les adultes ne sont pas toujours les mêmes (ex. isolation sociale ou autisme).
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16
Q

En ce qui concerne l’état initial de l’apprenant, quelles sont les 2 théories qui s’opposent?

A
  • Innéisme
  • Théories basées sur l’apprentissage (fonctionnalisme, cognitivisme, etc.)
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17
Q

Explique l’innéisme.

A
  • L’enfant naît avec certaines prédispositions spécifiques à l’acquisition du langage.
  • Mécanismes spécialisés destinés à l’acquisition du langage.
  • Indépendants des autres capacités cognitives (DOMAIN-SPECIFIC).
    -> Ex. LAD (Language Acquisition Device) qui implique l’existence de la grammaire universelle.
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18
Q

Explique les théories basées sur l’apprentissage.

A
  • À la naissance l’enfant est comme un “tabula rasa”, “un récipient vide que son entourage remplira”.
  • Capacités innées de cognition générale (non spécifiques à l’acquisition du langage).
  • Mécanismes cognitifs généraux.
  • Mécanismes non spécifiques au traitement du langage, les mêmes que pour l’apprentissage d’autres domaines cognitifs (ex. la musique).
  • Mécanismes relevant de la cognition générale (DOMAIN-GENERAL).
  • Stratégies = analogie, analyse statistique, analyse distributionnelle, etc.
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19
Q

Quelles sont les 4 théories (hypothèses) de l’acquisition? Lesquelles sont rejetées et lesquelles sont acceptées?

A

Rejetées :
- Imitation
- Apprentissage par renforcement (ex. béhaviorisme)
Acceptées :
- Innéisme (nativisme)
- Théories basées sur l’apprentissage (fonctionnalisme, approche “usage-based”)

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20
Q

Pourquoi est-ce que la théorie de l’imitation est rejetée?

A
  • Apprentissage par imitation : Il s’agit souvent de la réponse spontanée que l’on donne (à tort) à la question : comment les enfants apprennent-ils à parler?
  • Or, la langue des enfants comporte d’importants aspects créatifs : ils peuvent comprendre et produire des phrases jamais entendues, de même que des nouveaux mots.
  • Cette idée est donc rejetée par l’ensemble des linguistes.
    -> Les enfants imitent quand même, mais on ne peut pas dire qu’ils acquièrent leur langue par imitation.
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21
Q

Explique la théorie sur le renforcement.

A
  • Apprentissage par renforcement : cette théorie, dont Skinner est le représentant le plus significatif, prétend que les enfants n’apprennent que par renforcements positif (récompenses) et renforcements négatif (privation).
  • C’est une théorie qui est liée plus au comportement (dans ce cas, le langage est considéré comme un comportement).
  • Dans sa théorie béhavioriste (1959) de l’apprentissage du langage, Skinner propose que le langage est semblable à n’importe quel autre comportement humain et relève des capacités générales d’apprentissage.
  • Il croit qu’à la naissance, l’enfant est comme un “tabula rasa”.
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22
Q

Pourquoi est-ce que la théorie du renforcement est rejetée?

A
  • Les enfants sont en mesure de rejeter ou d’accepter une infinité de phrases pour lesquelles aucun renforcement n’a eu lieu.
  • De plus, plusieurs cultures non occidentales ne portent aucune attention à l’apprentissage correct ou incorrect de la langue des enfants de l’âge précoce.
  • Malgré ces conditions, les enfants de ces cultures apprennent leur langue maternelle avec une maîtrise comparable à celle des enfants occidentaux, et dans les mêmes temps.
  • Ainsi, les linguistes ne croient plus que le renforcement joue un rôle significatif dans l’apprentissage du langage, et c’est aussi pourquoi on parle de l’acquisition du langage plutôt que de l’apprentissage.
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23
Q

Chomsky, un innéiste, démolit l’hypothèse de Skinner et propose quoi?

A
  • Que les enfants naissent avec un dispositif biologique spécifique (LAD = Language Acquisition Device) qui les rend capables d’acquérir le langage à partir de l’environnement linguistique (l’input).
  • L’enfant utilise les mécanismes spécialisés (“domain-specific”), destinés à l’acquisition de sa langue maternelle.
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24
Q

Def. de la grammaire universelle (GU) et elle permet d’avoir des connaissances innées sur quoi? (3)

A

La grammaire universelle (GU) : architecture générale de la faculté de langage. Connaissances innées sur :
- Les types de structures linguistiques possibles.
- Les types d’opérations linguistiques possibles.
- Les contraintes sur ces opérations.

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25
Q

La grammaire universelle a des connaissances qui permettent quoi à l’enfant? (2)

A
  • Connaissances qui orientent l’enfant vers les règles de sa langue.
  • Connaissances qui font que les enfants ne développent pas de grammaires aberrantes (non possibles).
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26
Q

Def. principes de la GU

A

Ce sont des entités formelles abstraites qui décrivent certaines caractéristiques universelles des langues naturelles (commun à toutes les langues).

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27
Q

Def. paramètres de la GU

A

Ils sont responsables de la variation linguistique; régissent la façon dont les principes peuvent s’appliquer dans certains cas (différents d’une langue à l’autre).

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28
Q

Def. contraintes de la GU

A

Ne permettent pas de génération de la grammaire non possible (certaines règles de la grammaire interdisent certaines phrases).

29
Q

Voir diapo 18 pour des exemples des 3 flashcards précédentes.

A
30
Q

Def. fonctionnalisme qui fait partie des théories basées sur l’apprentissage

A

Cadre théorique qui considère de façon générale que le développement du langage est un apprentissage qui ne requiert pas de structures cognitives lui étant spécifiquement dédiées (composantes de la cognition générale).

31
Q

Def. de “l’apprentissage basé sur l’utilisation” qui fait partie des théories basées sur l’apprentissage

A

L’enfant apprend sa langue :
- À partir de l’input seulement.
- Par inférence, analogie, apprentissage statistique.
- État initial : “tabula rasa”.

32
Q

Des modèles statistiques de l’acquisition du langage ont été développées dans le cadre de cette approche (théories basées sur l’apprentissage). Qu’est-ce qu’ils suggèrent? (2)

A
  • Que les enfants apprennent le langage en se basant sur les régularités statistiques présentes dans l’input.
  • Qu’ils utilisent des mécanismes de cognition générale (“domain-general) pour l’apprentissage du langage (rien de spécifique au langage). Ces mécanismes incluent ex. analogie, analyse distributionnelle, etc.
33
Q

Quels sont les problèmes avec le fonctionnalisme?

A

L’input auquel l’enfant est exposé est :
- Syntaxiquement simple.
- Dégénéré (contient des pauses, hésitations, erreurs, phrases non complétées, etc.).
- ø parfait.
-> Le langage adressé aux enfants (LAE) est lent, simplifié, avec l’intonation exagéré, etc.
-> Il y a un écart entre les données auxquelles l’enfant a accès et sa compétence langagière : Problème de Platon.

34
Q

Explique le problème de Platon ou le problème logique de l’acquisition du langage.

A
  • Certaines propriétés de la langue sont trop abstraites, subtiles et complexes pour être apprises par l’enfant à la base de l’input uniquement.
  • Et pourtant, les enfants à développement typique réussissent à acquérir toutes les subtilités de leur langue maternelle
  • Comment ils le font???
35
Q

Explique l’argument de pauvreté de stimulus ou l’argument de l’exposé limité à l’input.

A

L’information que l’enfant reçoit de l’input n’explique pas toute sa compétence langagière. L’input est simplifié, dégénéré, mais l’enfant a des connaissances de dépendances structurelles assez complexes (structure interne de la phrase). La seule explication est qu’il y ait certaines connaissances linguistiques innées (la GU).
-> Voir diapo 21 pour un exemple.

36
Q

Quand les nativistes (innéistes) disent que le langage est innée à quoi ils réfèrent? Aux différentes langues ou au langage en général?

A
  • Quand les nativistes (innéistes) disent que le langage est innée cela ne veut pas dire que le français ou l’anglais (ou n’importe quelle autre langue) est inné. Cela signifie que la faculté du langage est innée.
  • Les enfants ne parlent pas leurs langues dès la naissance, mais ils sont prédéterminés génétiquement pour les acquérir. Ils sont nés avec la capacité d’acquérir une langue.
  • Ils n’ont pas besoin d’instructions ou d’enseignement explicite pour apprendre leur langue maternelle; l’acquisition du langage se fait naturellement. Ils sont pré-programmés pour pouvoir l’acquérir.
37
Q

Quelles sont les 4 étapes d’apprentissage des sons?

A
  1. Distinguer les sons de parole des bruits.
  2. Distinguer les sons de parole entre eux.
  3. Classifier les sons de parole en phonèmes de la langue: unités pertinentes.
  4. Repérer les phonèmes malgré les différences dans le locuteur, le rythme, l’accentuation, etc.
38
Q

Vrai ou faux : Le bébé naissant ne voit pas la différence entre la parole et les autres sons de complexité égale.

A

Faux. Le bébé naissant préfère la parole plutôt que des sons de complexité égale (orientation innée vers le langage). Il perçoit donc la différence.

39
Q

Vrai ou faux : Le bébé naissant réagit de la même manière à la parole et à un enregistrement de parole joué à l’envers.

A

Faux. Le bébé naissant réagit différemment à la parole et à un enregistrement de parole joué à l’envers.

40
Q

Vrai ou faux : Le bébé est capable de distinguer des sons de sa langue maternelle p/r à des sons de langues étrangères.

A

Vrai.
-> Voir diapo 25 pour un tableau avec des exemples.

41
Q

Quelle est une technique utilisée par les chercheurs pour voir si les bébés sont capables de discriminer des sons de leur langue native p/r à non native?

A

Une technique de succion de haute amplitude.
-> Voir diapo 26 pour un exemple d’étude.

42
Q

Quelle est une capacité que les nouveaux-nés possèdent et que les adultes ne possèdent pas?

A

Les nouveau-nés sont capables de distinguer non seulement des sons de leur L1 (langue maternelle) par opposition aux sons d’une langue étrangère. Il paraît qu’ils distinguent aussi deux langues étrangères différentes.
-> Voir diapo 27 pour un exemple.

43
Q

Comment est-ce que les bébés font pour distinguer des sons de deux langues étrangères?

A
  • Les bébés utilisent l’information prosodique et suprasegmentale (par ex. accent, rythme, intonation) pour distinguer les langues.
  • Quand cette information est enlevée, les bébés ne sont plus capables de distinguer deux langues différentes.
44
Q

L’acquisition du langage commence quand chez le bébé?

A

L’acquisition commence même avant la naissance : foetus distingue des syllabes. Les chercheurs le savent, car il y a un changement de rythme cardiaque lors d’un changement de syllabe.

45
Q

Est-ce que les enfants apprennent à distinguer des contrastes phonémiques de leur langue ou ils arrivent au monde avec une certaine habileté innée de le faire?

A

Des études suggèrent que les nouveau-nés sont capables de distinguer des sons de la langue de leurs parents ou de n’importe quelle autre langue étrangère. Ce serait donc une capacité qui est innée.

46
Q

Comment est-ce que la capacité de distinguer des sons de deux langues étrangères se dissipe?

A

Avec le temps, parmi tous les sons possibles (encodés probablement dans la GU) le bébé choisit ceux qu’il entend dans l’input.
-> Voir diapo 29 pour le schéma.

47
Q

L’ensemble universel de sons est limité. Combien y-a-t’il de consonnes et de voyelles?

A

Environ 600 consonnes et 200 voyelles.

48
Q

Chaque langue “choisit” un certain nombre de phonèmes. Une langue peut avoir combien de phonèmes?

A

Une langue peut avoir entre 20 et 60 phonèmes.
-> Ex. Français = 36, Anglais = 40 et Italien = 33.

49
Q

La perception du contraste entre les phonèmes est catégorielle. Qu’est-ce que ça signifie?

A
  • Que les adultes sont capables de faire facilement une distinction entre les sons qui représentent deux phonèmes différents.
  • Cependant, ils ne sont pas capables de distinguer deux sons différents qui appartiennent au même phonème.
    -> Voir diapo 31 pour le VOT (voice onset time).
50
Q

Est-ce que les adultes perçoivent bien ou mal les contrastes phonémiques :
- Dans leur langue maternelle.
- Dans une langue étrangère.

A
  • Bien.
  • Mal.
    -> Voir diapo 32 pour des exemples.
51
Q

Vers quel âge est-ce que le bébé a déjà des capacités incroyables pour la discrimination des consonnes?

A

Vers 1 mois.

52
Q

Vers quel âge est-ce que les bébés perçoivent les syllabes /pa/ et /ba/ de manière similaire aux adultes?

A

Vers 4 mois. Puisqu’ils perçoivent cette différence comme des adultes à un si jeune âge, on peut penser que cette capacité est innée (ils n’ont pas eu besoin de l’apprendre).
-> Voir diapos 33-34 pour l’expérience qui a permis de le déterminer.

53
Q

Les bébés distinguent des consonnes qui se différencient par quoi? (3)

A
  • Le voisement
  • Le lieu d’articulation
  • Le mode d’articulation
    -> Voir diapo 35 pour des exemples.
54
Q

À quel âge est-ce que les enfants connaissent leur système phonologique maternel (phonèmes maternels)?

A

Vers 1 an.

55
Q

Vers quel âge est-ce que les enfants commencent à perdre graduellement la capacité de reconnaître des contrastes non présents dans leur langue maternelle (pertes de contrastes)?

A

Après l’âge de 6 mois (souvent entre 6-12 mois).
-> Voir diapo 36 pour des exemples.

56
Q

Qu’est-ce que le bébé naissant est en mesure de distinguer, et qu’est-ce qu’il ne distingue pas?

A
  • Distingue presque tous les contrastes phonétiques existants dans les langues du monde.
  • Ne distingue pas les contrastes qui n’ont pas de valeur phonémique : perception catégorielle (ne distingue ø 2 sons qui appartiennent au même phonème).
57
Q

Quand est-ce que le bébé est en mesure de catégoriser les sons du langage, malgré la variation dans : les locuteurs (homme, femme, enfant), la longueur, la hauteur et l’intensité, le contexte?

A

Vers 5 mois.
-> Voir diapo 38 pour un schéma.

58
Q

Explique le concept de l’aimant perceptuel.

A
  • Les exemplaires prototypiques d’un phonème (les plus fréquemment représentés) servent de base de catégorisation pour les autres exemplaires, et diminuent la discrimination des items à l’intérieur d’une catégorie.
  • Les bébés sont habitués au prototype d’une voyelle. Ils reconnaissent d’autres occurrences de cette voyelle, même assez différentes.
    -> Voir diapo 39 pour le schéma et la note.
59
Q

Est-ce que la perte de sensibilité à un contraste phonétique est la même chose que la perte de capacité perceptuelle?

A

Non.

60
Q

Comment est-ce qu’on appelle le système de représentation permettant de coder les sons en catégories?

A

Les phonèmes.

61
Q

Qu’est-ce qu’il arrive lorsqu’il y a une perte de sensibilité des bébés aux phonèmes de toutes les langues?

A

Le code phonétique de la langue prend le dessus.

62
Q

Def. attention sélective en lien avec le langage

A
  • Porter l’attention sur les indices acoustiques pertinents pour sa propre langue (informatifs du point de vue phonologique).
  • Ignorer les contrastes non pertinents pour sa langue maternelle.
63
Q

La perte de sensibilité des bébés aux phonèmes de toutes les langues est corrélée à quoi?

A

Elle est corrélée au développement linguistique ultérieur nécessaire pour passer à une autre étape, soit la production des sons.

64
Q

Def. probabilités transitionnelles

A
  • Les bébés sont capables de découvrir des probabilités de co-occurrence (à quel point c’est probable de retrouver une co-occurence plutôt qu’une autre) des sons (syllabes) de leur langue maternelle.
  • Ceci pourrait mener à la découverte de segments de type morphologique (mots).
    -> Voir diapos 41 et 42 pour des exemples.
65
Q

Quelles sont les stratégies utilisées pour segmenter la parole? (4)

A
  • L’approche statistique (mais elle n’est pas suffisante pour segmenter la parole, d’autres indices sont utilisés par les enfants).
  • La prosodie (accent).
  • Les contraintes phonotactiques.
  • Les allophones (variations de sons).
    -> Voir diapo 43
66
Q

Voir diapo 44 pour un exemple de l’accent des mots (la prosodie).

A
67
Q

Def. phonotactique maternelle

A

Dès l’âge de 9 mois, les bébés commencent à reconnaître les combinaisons de sons présentes dans leur langue maternelle.

68
Q

Def. contraintes phonotactiques

A
  • Certaines combinaisons de sons ne sont pas présentes dans certaines langues.
  • Certaines combinaisons de sons se trouvent plus souvent dans la position initiale des mots que dans la position finale.
    -> Voir diapo 45 pour des exemples
69
Q

Def. allophone

A

Le fait qu’un phonème peut être prononcé de plusieurs façons différentes. Souvent, ça dépend de la position dans le mot.
-> Voir diapo 46 pour des exemples