2- Cours 10 : Pensée créative, fonctions exécutives et développement Flashcards Preview

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Flashcards in 2- Cours 10 : Pensée créative, fonctions exécutives et développement Deck (42)
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1
Q

En quoi consiste la compétence de la pensée créative (ou créatrice) ?

A

« suppose l’harmonisation de l’intuition et de la logique et la gestion d’émotions parfois contradictoires », se retrouve dans l’acte d’écrire, lors de l’appréciation d’œuvres littéraires, en résolution de problèmes mathématiques et en arts, peu être une dimension de l’intelligence, capacité universelle, production artistique vs adaptation face à une situation nouvelle(généré plusieurs solutions et de retrouver l’équilibre).

2
Q

Selon Guilford et Torrance, qu’est-ce que la pensée convergente ?

A

capacité de choisir et d’organiser les informations en fonction d’un objectif précis. Ex: trouver un titre seulement pour une histoire, dessine une fleur, etc..

3
Q

Selon Guilford et Torrance, qu’est-ce que la pensée divergente (associé ++ à la créativité) ?

A

capacité de générer un grand nombre d’idées dans différentes directions. Ex: le plus de dessins possible à partir d’un élément de base, le plus de fins à une histoire, etc.

4
Q

Que veut dire la créativité pour Torrance ?

A

C’est un processus de résolution de problème (Capacité à reconnaitre, analyser les éléments, émettre des hypothèses, je communique les résultats ).

5
Q

Dans les dimensions de la pensée divergente, en quoi consiste la fluidité ?

A

Capacité à produire beaucoup d’idées (ex: le plus de mots commençant par « fri », à que te fais penser cette image, remue-méninges, etc.).

6
Q

Dans les dimensions de la pensée divergente, en quoi consiste la flexibilité ?

A

Variété dans les idées, nombre de CATÉGORIES de référence. Plus une personne est flexible mentalement, plus elle explore d’avenues différentes, et donc plus ses associations seront riches. (ex: trouver de nouvelles fonctions à un objet commun).

7
Q

Dans les dimensions de la pensée divergente, en quoi consiste l’originalité ?

A

Capacité de produire des IDÉES NOUVELLES, rares, par rapport à la population de référence (ex: igloo).

8
Q

Dans les dimensions de la pensée divergente, en quoi consiste l’élaboration ?

A

Capacité de compléter, améliorer, faire des transformations à un système existant, enrichir les idées, ajouter des détails, etc. (aller plus loin, compléter l’histoire

9
Q

Pour mesurer la pensée créatrice, Fumoto et al. proposent une grille d’analyse afin d’évaluer la pensée créatrice 3-5 ans, utilisée lors des sessions de jeu, il existe 3 catégorie de comportements observés, le premier est l’EXPLORATION ?

A

◦ Explorer
◦ S’engager dans une nouvelle activité
◦ Savoir « ce que je veux faire »

10
Q

Pour mesurer la pensée créatrice, Fumoto et al. proposent une grille d’analyse afin d’évaluer la pensée créatrice 3-5 ans, utilisée lors des sessions de jeu, il existe 3 catégorie de comportements observés, le deuxième est l’ENGAGEMENT ?

A

◦ « Tester » des idées
◦ Analyser des idées
◦ Raisonner, faire des hypothèses
◦ Interagir avec les autres

11
Q

Pour mesurer la pensée créatrice, Fumoto et al. proposent une grille d’analyse afin d’évaluer la pensée créatrice 3-5 ans, utilisée lors des sessions de jeu, il existe 3 catégorie de comportements observés, le troisième est la PERSÉVÉRANCE ?

A

◦ Persévérer
◦ Prendre des risques
◦ Relever des défis

12
Q

Quels sont les deux types de jeux où on retrouve le plus haut niveau de pensées créatrices ?

A

Jeux extérieurs et jeux de rôle.

13
Q

Quels sont les jeux qui favorisent la pensée convergente ?

A

Les jeux ayant un but clair, par exemple un casse-tête.

14
Q

Est-ce que les joueurs solitaires font usage de la pensée créative ?

A

oui, en utilisant des objets de façon originale et non- traditionnelle, favorisant ainsi la pensée divergente (ex: utiliser une serviette pour sa faire une cape).

15
Q

Quel est le critère pour l’enfant démontre de la pensée créatrice ?

A

Il doit démontrer de l’engagement. Les enfants retirés qui ne font qu’observer les autres jouer sans s’engager dans un jeu semblent davantage à risque d’inadaptation sociale (peur et anxiété).

16
Q

Qu’est-ce qu’une fonction exécutive ?

A
  • Ensemble des processus cognitifs INTERDÉPENDANTS qui permettent de contrôler intentionnellement la pensée, les gestes, les comportements.
  • Dès la première année de vie.
  • Mes actions sont mises en place consciemment vers l’atteinte d’un but (ex: retrouver un objet caché).
  • Lobes frontaux.
17
Q

À quoi servent les fonctions exécutives ?

A

Permettent de s’adapter aux situations nouvelles où je n’ai pas de réponses automatiques (n’a pas besoin d’y penser pour le faire). (mais qu’est-ce que je fais ?)

18
Q

Qu’est-ce qu’une situation familière ?

A

la réponse est donnée sans y réfléchir. Ex: lacer mes chaussures, allumer la lumière quand il fait noir, etc.

19
Q

Qu’est-ce qu’une situation non familière ?

A

je dois réfléchir à un plan d’action (rapidement ou non) afin de répondre. Ex: obstacle sur la route, partir en voyage pour la première fois, etc

20
Q

Les fonctions exécutives, il y a 4 principales composantes, la première est l’inhibition, en quoi consiste-elle ?

A

◦ Capacité à empêcher une réponse automatique de se produire. Ex: changer de trajet, car il y a un obstacle.
◦ Contrôle de l’interférence. Ex: me concentrer sur un stimulus en ignorant les autres (attention sélective).
◦ Ex: test de Stroop (conflit cognitif)

21
Q

Dans la composante de l’inhibition, on retrouve 2 types, quel sont-ils ?

A
1)Impulsivité cognitive:
◦  Agir sans réfléchir;
◦  Mauvaise planification;
◦  Ne pas réévaluer la situation.
2)L’inhibition de l’impulsivité cognitive: 
◦  Contrôler son comportement;
◦  Résister à la tentation;
◦  Tolérer les délais;
◦  Etc.
22
Q

Comment peut-on faire de l’inhibition ?

A

◦ Décomposer les tâches;
◦ Offrir des récompenses;
◦ Clarté des directives, etc.

23
Q

Les fonctions exécutives, il y a 4 principales composantes, la deuxième est la flexibilité cognitive, en quoi consiste-elle ?

A

◦ Capacité d’alterner entre différentes tâches ou registres cognitifs. Ex: alterner entre des additions et des soustractions.
◦ Tolérer les changements, considérer plusieurs
avenues, évaluer la situation à partir
d’informations nouvelles, etc.

24
Q

Quels sont les lacunes qu’on peut retrouver dans la composante de la flexibilité cognitive ?

A
  • Erreur de persévération: répétitions de réponses incorrectes (ex: tri de cartes)
  • Coût cognitif: temps moyen pour effectuer la tâche (ex: additions/soustractions; additions- soustractions).
25
Q

Les fonctions exécutives, il y a 4 principales composantes, la troisième est la mémoire de travail, en quoi consiste-elle ?

A

◦ Système dynamique qui INTÈGRE l’information (court terme, long terme), mais aussi sa transformation et sa MISE À JOUR pour qu’elle puisse être réutilisée dans un autre contexte.
◦ Plus je vieillis, plus je peux « enregistrer » de l’information et l’utiliser (ex: apprentissage des mots vs phrases complexes).
◦ Tant visuel qu’auditif.
– Ex: répétition d’une séquence de mouvements,
d’une série de chiffres entendus.

26
Q

Les fonctions exécutives, il y a 4 principales composantes, la quatrième est la planification, en quoi consiste-elle ?

A

◦ Prédire et évaluer ses comportements, reproduire une séquence d’actions afin d’atteindre un but précis.
◦ Ex: Élaborer un scénario pour un jeu, tenir compte de ses expériences passées dans mes décisions.

27
Q

Quels sont les particularités des fonctions cognitives ?

A

°Le développement des fonctions exécutives se poursuit jusqu’à la fin de l’adolescence/début de l’âge adulte.
°Déficit des fonctions exécutives dans plusieurs conditions psychiatriques et pédopsychiatriques: Ex: DI, TSA, TDAH, TOC, TOP, etc.
°Influencent le rendement scolaire, la régulation des émotions, les compétences sociales, etc.
°Les fonctions exécutives ne « s’enseignent » pas, mais sont influencées par la qualité des contextes dans lesquels l’enfant grandit.

28
Q

En quoi consiste le développement cognitif ?

A

-Changements dans les mécanismes de la pensée;
-Acquisition et utilisation de connaissances;
— Permet à l’enfant de s’adapter de mieux en mieux au monde.

29
Q

En quoi consiste la méthode clinique ?

A

-Observe et interroge des enfants en tâche de résolution de problème;
—-Pour lui, l’enfant n’est pas moins intelligent que l’adulte mais l’est autrement (ex: d’où vient le vent?

30
Q

Qu’est-ce qu’un schème ?

A

-Structure cognitive interne qui est à la base de l’action (ex: ramasser une balle)
-Peut être sensoriel, moteur ou mental: ◦ Sensoriel: sentir, regarder, toucher, etc.
◦ Moteur: prendre, lancer, etc.
◦ Mental: faire des catégories, comparer, etc.
-Les schèmes se complexifient avec l’âge.

31
Q

Il existe plusieurs processus du développement, en quoi consiste l’adaptation ?

A

°Pour Piaget, il s’agit de l’interaction efficace entre l’environnement et l’individu.
°Processus actif.
°Repose sur 3 processus: l’assimilation, l’accommodation et l’équilibration.

32
Q

Il existe plusieurs processus du développement, en quoi consiste l’ASSIMILATION?

A

Mécanisme par lequel l’enfant incorpore les éléments extérieurs en fonction de ses propres structures (ou schèmes):
◦ Ex: passer du sein au biberon: l’enfant utilise un comportement connu (téter) dans une situation nouvelle
◦ Ex: intégrer une nouvelle race de chien à mon schème « chien »
◦ Ex: lancer un objet inconnu comme je lance une balle

33
Q

Quels sont les types de schèmes en lien avec l’ASSIMILATION ?

A

1)Schème de préhension = prendre un objet.
2)Schème du mot lait =
Désigne le lait, désigne le biberon ou un verre de lait, etc.
3)Schème de dénombrement = compter ses toutous
4)Schème de lecture = lire son nom, lire un panneau, etc.

34
Q

Quels sont les types d’ASSIMILATION ?

A

1)Assimilation FONCTIONNELLE (reproductrice) ◦ Besoin de répéter pour assimiler (ex: laisser
tomber une cuillère)
2)Assimilation GÉNÉRALISATRICE
◦ Application du schème à différents objets (élargissement) (ex: je tète le sein, je tète mon pouce, je tète le biberon, je tète un jouet, etc.)
3) Assimilation RECOGNITIVE
◦ Discrimination des objets d’un même schème (ex: je distingue mon biberon et mon pouce)

35
Q

Il existe plusieurs processus du développement, en quoi consiste l’ACCOMMODATION ?

A

°Modification d’une structure cognitive (schème) pour y intégrer une nouvelle information.

  • Ex: ajouter des sous-catégories à mon schème de couleur « bleu »: saphir, marin, indigo, etc.
  • Ex: accommoder mon schème de préhension de la forme ronde vers la forme carrée.
36
Q

Quel est le type d’ACCOMMODATION ?

A

RÉCIPROQUE:
◦ Accommodation d’un schème à un autre pour
qu’ils puissent s’appliquer simultanément.
◦ Les deux schèmes doivent coordonner leur action.
◦ Ex: vision et préhension: j’attrape ce que je vois et je vois ce que j’attrape.
◦ Ex: faire un but au hockey: je dois coordonner ma vision et mon lancé.
◦ Ex: apprendre à faire du vélo: nécessite de coordonner l’équilibre et la capacité de pédaler.

37
Q

Vrai ou faux, L’assimilation et l’accommodation vont de paire et sont indissociables.

A

Vrai.

38
Q

Qu’est-ce qui se passe dans la période opératoire concrète (primaire) ?

A

-Avènement de l’opération mentale ◦ Agir par la pensée.
◦ Établir des liens entre des actions. (transfert d’acquis)
◦ Prolonger l’action en l’intériorisant. (imaginer une fin)
-Opérations logiques.

39
Q

Quel est la principale limite de la période opératoire concrète ?

A

La pensée demeure concrète; elle demeure centrée sur des objets.

40
Q

Nommez les opérations logiques que nous retrouvons dans la période opératoire.

A

◦ Réversibilité: je peux annuler une action par son
contraire.
◦ Conservation: prend conscience des transformations sur la matière (voir document).
◦ Classification: théorie des ensembles; un objet peut appartenir à deux ensembles.
◦ Sériation: ordonner les objets (ex: croissant, décroissant).
◦ Opérations sur les nombre: addition, soustraction.
◦ Logique inductive: capacité de faire des liens et d’associer des actions, du particulier au général (ex: ajouter = augmenter).

41
Q

Qu’est-ce qui se passe dans la période opératoire formelle (adolescence) ?

A

°Le passage du concret à l’abstrait.
°Le passage du réel au possible.
°La prévision des conséquences à long terme.
°La logique déductive. (général au particulier)
°La résolution systématique des
problèmes.

42
Q

Vrai ou faux, la période opératoire formelle est tjrs atteint ?

A

Faux