200.2 : troubles et détresses circulatoires Flashcards

1
Q

Les conditions nécessaires au bon fonctionnement du système circulatoire

A

Les conditions nécessaires au bon fonctionnement du système circulatoire reposent sur un cœur et des vaisseaux en bon état ainsi qu’un volume de sang et de globules rouges circulant en quantité suffisante.

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2
Q

état de choc

A

l’état de choc à une baisse brutale, importante et prolongée de la pression artérielle dans l’organisme.

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3
Q

hypovolémie

A

L’hypovolémie est la baisse de la quantité de sang en circulation.

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4
Q

collapsus

A

Le collapsus est une baisse importante de la pression artérielle qui devient insuffisante pour assurer une perfusion correcte des organes (pression artérielle systolique < 90 mmHg chez l’adulte ou baisse de plus de 30 % de la pression artérielle systolique chez un hypertendu connu).

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5
Q

chocs

A

En fonction de la cause, les différents types de choc sont appelés :
*choc cardiogénique quand l’origine est une défaillance cardiaque ;
* choc hypovolémique quand il n’y a pas assez de volume sanguin ; le choc hémorragique est un choc hypovolémique ;
* choc allergique ou anaphylactique quand l’origine est une allergie aiguë.
Il existe un choc qui associe les 3 mécanismes et qui est la conséquence d’une infection sévère : le choc septique.

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6
Q

signes détresses circulatoires

A

Les signes à rechercher sont :
* signes circulatoires (exprimant la défaillance de l’appareil circulatoire) :
- tachycardie, bradycardie, arythmie ;
- pouls mal frappé, voire imperceptible, d’abord au niveau radial puis au niveau carotidien (arrêt circulatoire) ;
- pression artérielle basse ;
- temps de recoloration cutanée (TRC) allongé ;
- sensation de soif.
* aspect de la peau (évocateur d’une vasoconstriction) :
- pâleur cutanée, signe commun à toutes les détresses,
accentué en cas d’hémorragie ;
- conjonctives décolorées ;
- froideur cutanée en particulier des extrémités ;
- impossibilité de mesurer la SPO2 ;
- marbrures ;
- sueurs, signe commun à toutes les détresses.
* autres signes dus à l’interaction des grandes fonctions vitales :
- signes respiratoires associés : respiration rapide et
- superficielle (signes de tentatives de compensation du système respiratoire) ;
- signes de souffrance cérébrale :
▪ vertiges en position assise ou debout, impossibilité de se tenir debout ;
▪ angoisse, agitation ;
▪ troubles de la conscience, coma.

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7
Q

Définition arrêt cardiaque

A

L’arrêt cardiaque (AC) se caractérise par la cessation de toute activité mécanique efficace du cœur, confirmée par l’absence de conscience, de ventilation et de pouls carotidien.

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8
Q

origine arrêt cardiaque

A
  • cardiaque ou circulatoire :
  • altération de la pompe cardiaque ou troubles du rythme cardiaque provoqués par :
    ▪ un syndrome coronarien aigu ;
    ▪ une insuffisance cardiaque ;
    ▪ une intoxication par des produits à toxicité cardiaque ;
    ▪ d’autres pathologies cardiaques (péricardite, malformation cardiaque, myocardite…) ;
    ▪ des atteintes traumatiques du cœur ;
    ▪ une électrisation ;
  • altération des vaisseaux ou de leur contenu provoquée par :
    ▪ une hypovolémie majeure à l’origine d’un « désamorçage » de la pompe cardiaque (hémorragie) ;
    ▪ une embolie pulmonaire massive ;
    ▪ une dissection aortique ;
    ▪ un choc allergique ;
  • respiratoire :
  • évolution d’une pathologie respiratoire aiguë ;
  • évolution d’une obstruction totale des voies aériennes, suite à des manœuvres de désobstruction inefficaces ;
  • intoxication : CO, fumées d’incendie, médicaments,
  • alcool, drogues, produits industriels ou ménagers ;
  • noyade, électrisation, pendaison… ;
  • traumatisme thoracique ;
  • neurologique :
  • certains accidents vasculaires cérébraux ;
  • traumatisme rachidien ou crânien grave.
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9
Q

3 types arrêt cardiaque

A

Fibrillation ventriculaire (petite et grande maille)
asystolie

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10
Q

signe arrêt cardiaque

A

L’AC est un processus dynamique d’arrêt des fonctions vitales et l’on voit le corps « s’éteindre ».
Ainsi, quand la circulation s’arrête :
* la perte de connaissance est quasiment instantanée, parfois précédée de convulsions dues à l’anoxie cérébrale ; elle s’accompagne d’une perte de tonus musculaire et d’un effondrement qui peut entrainer des traumatismes ;
* le cœur peut fibriller plusieurs minutes ;
* la respiration peut encore paraître normale quelques dizaines de secondes avant que n’apparaissent les gasps (mouvements respiratoires inefficaces d’origine réflexe) qui vont s’espacer puis disparaitre à leur tour.
C’est pourquoi la recherche de la respiration et de la circulation se font de façon simultanée.
Si la RCP est démarrée sans délai dès l’effondrement, la reprise d’une circulation, partielle mais suffisante pour irriguer le cerveau, par le MCE fait réapparaître des « quasi signes de vie ». Il s’agit de mouvements respiratoires (gasps), légers mouvements des extrémités ou du visage, pupilles réactives, de déglutition… Il ne faut pas arrêter le MCE car c’est lui qui permet à ces signes d’exister.
Seule la réapparition de « signes certains de vie »
(la victime se réveille avec une réactivité et obéit aux ordres simples), qui font suite à un MCE réalisé avec insistance ou à un CEE suivi de MCE par exemple, permet d’interrompre la RCP avant l’arrivée de l’équipe médicale.
Comme indiqué dans le bilan primaire, l’AC est caractérisé par :
* l’inconscience de la victime, parfois précédée de convulsions ;
* l’arrêt de la respiration ou la présence de gasps ;
* l’absence de pouls carotidien perceptible. L’association de ces signes doit immédiatement entraîner la mise en œuvre d’une RCP.
Dans certains cas, l’AC peut être précédé de signes annonciateurs, en particulier une douleur thoracique ou une gêne respiratoire, des pertes de connaissances répétées.
Une fois les manœuvres de réanimation débutées et les moyens demandés, rechercher par l’interrogatoire de l’entourage :
* l’âge (donnée essentielle pour la suite de la prise en charge) ;
* le(s) facteur(s) déclenchant(s) (fausse-route, noyade, effort, intoxication…) ;
* les symptômes précédant l’AC (douleur thoracique, difficulté respiratoire…) ;
* le délai entre l’AC et la mise en œuvre de la RCP ;
* l’état des pupilles ;
* la température corporelle particulièrement en cas de suspicion d’hypo ou d’hyperthermie (noyade, intoxications, hyperthermie maligne d’effort) ;
* les antécédents (maladie cardiaque, cancer, patient dépendant ou fin de vie…) ;
* les hospitalisations antérieures en particulier les séjours en réanimation ;
* le traitement en cours ;
* l’existence de directives anticipées (cf. chapitre 1).

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11
Q

CàT ACR

A

Après avoir appliqué la conduite à tenir définie dans le bilan primaire (cf. chapitre 4 – partie 03 - B5).
❶Sauvegarde immédiate.
❷Conscience : la victime est inconsciente. ❸Respiration : la victime ne respire pas.
❹Pratiquer 5 insufflations s’il s’agit d’un nouveau-né, d’un nourrisson, d’un enfant ou d’un noyé en étant particulièrement attentif aux réactions éventuelles de la victime (mouvements, toux, reprise de la ventilation) (cf. fiche technique 21.1).
Si la respiration et la circulation sont appréciées simultanément, la RCP décrite ci-dessous, débutera par 5 insufflations.
❺Circulation : la victime ne présente pas de pouls.
❻Placer la victime sur une surface rigide et dans un espace suffisamment dégagé pour réaliser une RCP efficace, en effectuant, si nécessaire, un dégagement d’urgence, ou en faisant déplacer le mobilier.
❼Débuter les manœuvres de RCP, immédiatement, en commençant par le massage cardiaque (cf. fiches techniques 22.1 et 22.2) et en réalisant des cycles de :
* 30 compressions thoraciques et 2 insufflations chez l’adulte ;
* 15 compressions thoraciques et 2 insufflations chez l’enfant, le nourrisson et le nouveau-né.
❽Simultanément :
* dénuder le thorax de la victime ;
* mettre en œuvre la cardio-pompe chez l’adulte (cf. fiche technique 22.2) ;
* mettre en place systématiquement la canule oropharyngée (cf. fiche technique 24.1) chez l’adulte et l’enfant et, si besoin, chez le nourrisson et le nouveau- né.
❾Mettre en œuvre le DSA.
Coller les patchs puis les connecter puis allumer le DSA (cf. fiche technique 23.1) et suivre les indications vocales en les anticipant. L’ensemble du personnel doit entièrement consacrer les deux premières minutes au conditionnement de la victime. La RCP ne doit plus être interrompue sauf pour permettre au DSA une analyse du rythme cardiaque ou la délivrance d’un choc.
❿Demander un renfort médicalisé.
Après avoir fait débuter la RCP et poser le DSA, le chef d’agrès demande un renfort médicalisé en urgence, de préférence par téléphone, sans retarder la délivrance d’un CEE.
⓫Demander un engin de prompt secours.
Cette demande sera systématique si le premier engin engagé est un VSAV.
⓬Continuer la RCP jusqu’à l’arrivée de l’équipe médicale sans rechercher le pouls. Seule la réapparition de signes certains de vie (réveil de la victime) permet d’arrêter la RCP.
⓭En cas de réveil de la victime, la placer dans une position d’attente adaptée à son état, sans jamais éteindre le DSA ou quitter le mode DSA. Assurer une surveillance constante de la circulation (risque majeur de récidive).
⓮Remplir le cahier DSA et envoyer le message DSA au retour d’intervention.

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12
Q

organisation intervention ACR

A

Lorsqu’il se présente devant une victime en AC, le chef d’agrès doit observer immédiatement l’immobilité de la victime. Tout en se préparant à réaliser le bilan primaire, il doit ordonner immédiatement à ses équipiers de :
* sortir le matériel d’insufflation afin d’être en mesure de ventiler la victime au bon moment, éventuellement sans O2 lors des deux premières insufflations ;
* préparer le défibrillateur.
Le chef d’agrès débute lui-même le MCE sans cardio-
pompe en cas d’arrêt cardiaque.
Seule l’aide à la mise sur le sol de la victime peut retarder
la sortie des matériels.
Afin de prendre en charge plus efficacement la victime, le chef d’agrès doit éviter les « TEMPS SANS MCE » :
* seules l’analyse, la délivrance d’un CEE ou les périodes d’insufflations peuvent donner lieu à des TEMPS SANS MCE limités ;
* en cas d’analyse du DSA, le MCE doit être repris :
- en l’absence d’indication de choc, dès l’analyse
terminée (durée de l’analyse < 10 secondes) ;
- en cas d’indication de choc, immédiatement après
le CEE ;
- en cas d’insufflations, dès que le TEMPS SANS MCE
atteint 5 secondes ;
* des rotations des équipiers au MCE toutes les 2 minutes, sans aucune perte de temps, sont réalisées pour éviter l’inefficacité due à la fatigue.
À l’arrivée de l’équipe médicale, le chef d’agrès veille à la continuité de la RCP et à l’absence de temps sans MCE. En cas d’analyse en cours, celle-ci est effectuée et le CEE délivré. Le DSA n’est éteint qu’avec l’accord du médecin. Certaines équipes médicales techniquent la victime sans arrêter le MCE.
Un TIME KEEPER “CHRONO” (membre de l’équipe désigné pour surveiller les intervalles de temps) continue à donner un « TOP » toutes les 2 minutes pour la rotation des équipiers.
Certaines équipes médicales mettent en place rapidement une planche à masser.
Il faudra protéger tant que faire se peut, la victime dénudée du regard d’autrui par un simple drap.

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13
Q

CAS particulier ACR

A
  • En cas de dysfonctionnement du DSA, appliquer le protocole de RCP avec matériel ci-dessus et demander par radio un DSA.
  • Chez le nouveau-né à la naissance, un pouls inférieur à 60 par minute est considéré comme un arrêt circulatoire et fait démarrer une RCP avec une fréquence se rapprochant de 120 compressions par minute sur une séquence de trois compressions sternales pour une insufflation (3/1) (cf. chapitre 14 – partie 03).
  • En cas d’insufflations inefficaces, en l’absence de soulèvement de la poitrine, le sapeur-pompier doit, avant la prochaine tentative :
    ❶Ouvrir et contrôler la bouche de la victime et retirer tout corps étranger visible.
    ❷S’assurer que la tête est bien basculée en arrière et que le menton est tiré vers le haut.
    Il ne faut pas tenter plus de 2 insufflations à chaque cycle avant de refaire une série de compressions.
    En cas d’ACR chez une femme enceinte dès que l’utérus atteint le niveau de l’ombilic (au cours du 5ème mois de la grossesse), un équipier refoule dès que possible l’utérus vers la gauche (dès le début si c’est un PSE, sinon dès l’arrivée du 2e VSAV). Cette manœuvre permet de faciliter la circulation pendant le MCE en évitant la compression des gros vaisseaux par le fœtus.
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