200.2 v3 Flashcards

1
Q

définition victime ?

A

En SUAP la victime est une personne présente et concerné par un événement ou un état qu’elle subit:
• soit elle présente des sensations anormales, qu’elle se sache ou non malade ;
• soit elle a subi un traumatisme, quelles que soient les
circonstances ;
• soit elle est intoxiquée ;
• soit c’est une parturiente (femme qui accouche).

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2
Q

définition impliqué ?

A

un impliqué est une personne qui n’a subi aucun dommage physique ou psychique immédiatement apparent mais qui est directement liée à l’événement compte tenu de sa proximité géographique avec des victimes

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3
Q

les étapes de la prise en charge d’une victime ?

A
  • la sécurité
  • l’alerte des services de secours
  • la réalisation des gestes de secours par un témoin
  • la prise en charge par les sp
  • la médicalisation pré-hospitalière
  • la prise en charge hospitalière
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4
Q

le message d’alerte, l’appelant doit indiquer :

A
  • le numéro de téléphone
  • la localisation
  • la nature du problème
  • le nombre approximatif de personnes concernées et leur état
  • les premières mesures prises et les gestes effectués
  • les risques
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5
Q

les acteurs de la chaine des secours sont :

A
  • citoyen
  • réserves communales de sécurité civile
    médecins libéraux et entreprises de transport sanitaire agréées
  • associations agrées de sécurité civile
  • gendarmerie et police nationale
  • sapeurs pompiers civils et militaires
  • structures d’aide médicale urgente (SAMU)
  • structures d’urgences au niveau des hôpitaux (SU)
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6
Q

SAMU ?
SMUR ?
SU ?

A
  • structures d’aide médicale urgente
  • structures mobile d’urgence et de réanimation
  • structures des urgences
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7
Q

a la prise de garde le personnel doit :

A
  • vérifier et contrôler la présence, l’état et l’hygiène du matériel
  • vérifier la présence, les dates de péremption
  • compléter ou remplacer
  • vérifier l’état et l’hygiène du véhicule et en assurer le bio nettoyage

le chef d’agrès doit en plus:
- vérifier la tenue et l’hygiène du personnel

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8
Q

cas justifiant le recours aux forces de police :

A
  • décès d’une victime:
    • sur VP ou dans lieu public
    • a domicile en l’absence de la famille
  • décès d’une victime par mort violente ou suspecte (obstacle médico-légal)
  • décès certain en l’absence d’un médecin sur place
  • accident de travail ayant entrainé un décès ou blessure grave
  • accident de la circulation avec victime ou dégradation d’un bien public
  • personne victime d’une agression
  • victime mineure
  • victime mineure nécessitant une hospitalisation refusée par le représentant légal
  • victime présentant un danger pour elle-même, un tiers ou l’équipe de secours
  • victime nécessitant une contrainte physique en cas d’admission en SPDT ou en SPDRE
  • victime en état d’ébriété sur VP ne faisant pas l’objet d’un transport
  • découverte d’une arme sur ou à proximité de la victime
  • découverte de stupéfiants sur ou à proximité de la victime
  • personne menaçante, violente ou injurieuse à l’égard des secours
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9
Q

les cas de décès certains sont :

A
  • la décapitation
  • la putréfaction
  • la raideur cadavérique
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10
Q

les trois systèmes principaux sont :

A
  • système circulatoires
  • systèmes respiratoires
  • systèmes neurologique
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11
Q

les autres systèmes sont :

A
  • système locomoteur
  • système endocrinien
  • système immunitaire
  • système digestif
  • système reproducteur
  • système urinaire
  • la peau
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12
Q

critères de la position anatomique de référence :

A
  • debout
  • face à l’observateur
  • pieds posés au sol
  • bras légèrement écartés du corps
  • pouces tournés vers l’extérieur, paumes des mains visibles
  • tête perpendiculaire à l’axe des épaules
  • regard horizontal
  • sexe au repos (chez l’homme)
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13
Q

les différents plans de coupe sont :

A
  • plan sagittal
  • plan transversal
  • plan frontal
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14
Q

le corps est divisé en plusieurs parties, elles-mêmes subdivisées en région, lesquelles ?

A
  • tête :
    • crâne
    • face
  • cou
  • tronc :
    • thorax
    • abdomen
    • bassin
  • les membres supérieurs :
    • bras
    • coude
    • avant-bras
    • poignet
    • main
  • les membres inférieurs :
    • cuisse
    • genou
    • jambe
    • cheville
    • pied
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15
Q

les 3 composants principales du système locomoteur sont :

A
  • les os
  • les articulations
  • les muscles
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16
Q

les os sont regroupés en plusieurs catégories, lesquelles :

A
  • os court : os du carpe
  • os long : tibia
  • os plats : omoplate
  • os irrégulier : vertèbres
  • os sésamoïde : rotule (patella)
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17
Q

les articulations sont de 3 types :

A
  • articulations fixe : os du crâne
  • articulations mobile : épaule
  • articulations semi-mobiles : vertèbres
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18
Q

les 6 parties dans le squelette sont :

A
  • tête
  • colonne vertébrale
  • cage thoracique
  • bassin
  • membres sup
  • membres inf
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19
Q

la tête est composée de 2 parties, lesquelles :

A
  • le crâne

- la face

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20
Q

le crâne regroupe 7 os principaux qui sont :

A
  • os frontal
  • os occipital
  • les 2 os pariétaux
  • les 2 os temporaux
  • os sphénoïde
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21
Q

la face est composée de :

A
  • la mandibule (ou maxillaire inf)
  • le maxillaire sup
  • les deux malaires
  • les os propres du nez
  • une partie de l’os frontal
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22
Q

la colonne vertébrale est composée de combien de vertèbres ?

A

33 ou 34 os

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23
Q

le rachis est divisé en cinq zones, lesquelles :

A
  • le rachis cervical : 7 vertèbres
  • le rachis thoraciques (ou dorsal) : 12 vertèbres
  • le rachis lombaire : 5 vertèbres
  • le rachis sacré (ou sacrum) : 5 vertèbres soudés
  • le rachis coccygien : 4 à 5 vertèbres soudés
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24
Q

la cage thoracique est constitué par :

A
  • le rachis thoracique (ou dorsal) en arrière
  • le sternum en avant
  • les côtes au nombre de 24 (12paires)
  • les clavicules
  • le scapula (omoplates)
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25
le bassin osseux (ou pelvis) est composé par :
- le sacrum ou le coccyx en arrière | - les 2 os iliaques qui se réunissent en avant par une articulation fixe :le pubis
26
les membres sup sont constitués de 3 segments :
- le bras composé de l'humérus - l'avant-bras composé du cubitus et du radius - la main composé des os du carpe, des métacarpiens et des phalanges
27
la main comporte 5 doigts lesquelles :
- pouce - index - majeur - annulaire - auriculaire
28
les membres inf sont constitués de 3 segments :
- la cuisse composée du fémur - la jambe composée du tibia et de la fibula (péroné) - le pied composé des os du tarse, des métatarsiens et des phalanges
29
il existe 4 cavités lesquelles ?
- cavité crânienne - cavité thoracique - cavité abdominale - cavité pelvienne
30
que contient la cavité crânienne ?
elle contient le cerveau
31
que contient la cavité thoracique ?
- les 2 poumons | - le médiastin contenant le cœur, l’œsophage, la trachée, une partie de l'aorte, des nerfs
32
que contient la cavité abdominale ?
- les organes de digestion : estomac, intestin grêle, côlon, foie, pancréas - un organe du système immunitaire : la rate - les organes du système urinaire : les reins et les uretères
33
que contient la cavité pelvienne ?
- le rectum et l'anus - la vessie - les organes génitaux internes elle fait suite à la cavité abdominale elles sont souvent regroupées sous le nom de cavité abdomino-pelvienne
34
de quoi est composé la fonction nerveuse :
- le cerveau - la moelle épinière - les nerfs périphériques
35
composition de l'air ?
- 21% d'oxygène (o2) - 78% d'azote (N2) - 1% de gaz rares
36
l'appareil respiratoire est constitué de :
- les voies aériennes supérieures - les voies aériennes inférieures - les poumons - la plèvre
37
composition des va sup :
- fosses nasales - bouches - nez - pharynx - larynx
38
composition des va inf :
- trachée - bronches - bronchioles - alvéoles pulmonaires - poumons - cavité pleurale
39
les poumons sont formés par :
- les bronches - les alvéoles - les vaisseaux sanguins
40
rôle de la fonction circulatoire ?
- assure le transport de l'o2 des poumons vers tout l'organisme - participe à l'élimination des déchets - participe au bon fonctionnement de l'organisme
41
le système circulatoires est composé de 3 éléments, lesquelles ?
- le cœur - les vaisseaux sanguins - le sang
42
au sein du système circulatoire, on distingue 2 types de circulations, lesquelles ?
- la petite circulation entre le cœur et les poumons | - la grande circulation entre le cœur et les organes
43
les vaisseaux sanguins sont de 3 types, lesquelles ?
- les artères - les capillaires - les veines
44
quel est le volume de sang chez un adulte ?
environ 5 litres
45
le sang est composés de 3 types de cellules, lesquelles et expliqué leur rôles ?
- les globules rouge transportent l'O2 - les globules blanc qui luttent contre les infections - les plaquettes forment les caillot qui arrête le saignement la partie liquide du sang est appelé le plasma
46
la survenue d'un trouble de la conscience entraine chez une victime :
- la chute de la langue - une diminution des réflexes - une diminution de l'oxygénation
47
le crâne ou cavité crânienne comprend 2 parties :
- la voûte | - le plancher (ou base du crâne)
48
le plancher (ou base du crâne) est constitué :
- os frontal - os occipital - 2 os pariétaux - 2 os temporaux - os sphénoïdes
49
le genou est une articulation composé de 3 os :
- le fémur - le tibia - la patella ou rotule
50
dans le système nerveux, 2 systèmes nerveux travaillent simultanément :
- le système nerveux central | - le système nerveux périphérique
51
le système nerveux central est constitué :
- cerveau - tronc cérébral - cervelet - moelle épinière
52
de quoi est constitué l'encéphale ?
- cerveau - tronc cérébral - cervelet
53
que permet l'encéphale ?
- la vie relationnelle | - la vie "automatique" du corps
54
le système nerveux périphérique est constitué :
- nerfs rachidiens reliés à la moelle | - nerfs crâniens reliés au tronc cérébral
55
quel est le rôle du système sympathique ?
le système sympathique est activé lors des efforts physiques et chaque fois que le cerveau perçoit une détresse : l’adrénaline
56
quel est le rôle du système parasympathique ?
le système parasympathique est activé au repos et lors de la mise en œuvre des systèmes digestifs et génito-urinaires
57
composition du neurone :
- dendrites - corps cellulaires - noyau - axone qui est composé de la gaine de myéline - boutons synaptiques
58
la privation d'O2 (anoxie) entraine la mort des cellules nerveuses en combien de temps ?
en 6 min
59
composition des méninges ?
- dure-mère (qui est la plus externe) - l’arachnoïde (qui est au milieu) - pie-mère (en contact du cerveau et de la moelle)
60
on distingue 3 espaces crâniens :
- l'espace extra-dural - l'espace sous-dural - l'espace sous arachnoïdien
61
le système nerveux central est protégé par :
- les os du crâne pour l'encéphale - les vertèbres pour la moelle épinière - les méninges et le liquide céphalo-rachidien pour l'ensemble
62
les nerfs peuvent être de 3 types :
- nerfs moteurs - nerfs sensitifs - nerfs mixtes
63
les nerfs moteurs sont de 2 types distincts :
- somatiques : contraction volontaire ou réflexe des muscles du squelette - autonome (végétatifs) : contraction du cœur, des muscles, viscères
64
le système cardio-vasculaire est divisé en 2 parties :
- le système circulatoire | - le système lymphatique
65
le cœur est formé par 3 couches tissulaires qui sont :
- péricarde : qui entoure le cœur - myocarde : qui est la couche la plus épaisse - endocarde : qui est la couche la plus interne
66
la peau comprend 3 couches :
- épiderme - derme - hypoderme
67
quel est le rôle de la peau ?
- protéger - réguler la température - informer l'organisme - constituer un réservoir sanguin
68
de quoi est composé le système urinaire ?
- les reins - les uretères - la vessie - l'urètre
69
par quoi est constitué le système digestif ?
- une succession d'organes creux | - d'organes pleins et de glandes
70
la cavité abdominale (abdomen) est divisé en 2 parties, lesquelles ,
- la cavité péritonéale qui contient estomac, foie, intestins et vésicule biliaire - la cavité rétropéritonéale qui contient le pancréas, les reins, et les gros vaisseaux (aorte et veine cave inf)
71
de quoi est constitué le tube digestif ?
- bouche - pharynx - oesophage - estomac - intestin grêle (6m) - côlon (1.5m) - rectum - canal anal et anus
72
l'intestin grêle comprend 3 paries :
- le duodénum - le jéjunum - l'iléon
73
de quoi est composé le système reproducteur chez la femme ?
- organes génitaux externes (vulve) - organes génitaux internes (ovaires, vagin, utérus et trompes utérines) - les seins
74
de quoi est composé le système reproducteur chez l'homme ?
- organes sexuels externe (testicules, pénis) | - organes sexuels interne (prostate, vésicules séminales)
75
que libère le pancréas dans le sang ?
- l'insuline qui permet le métabolisme des glucides | - le glucagon qui libère le glucose stocké dans le foie
76
que regroupe le système sensoriel ?
- l'ouïe - la vue - l'odorat - le touché - le goût
77
l'oreille est divisé en 3 parties :
- l'oreille externe - l'oreille moyenne - l'oreille interne
78
l'oreille externe est divisée en 2 parties :
- le pavillon | - le conduit auditif externe
79
l'oeil se divise en 2 parties, lesquelles ?
- la parois de l'oeil composés de différentes couches | - les structures internes du globes oculaire
80
les structures internes du globes oculaire sont composés par :
- le cristallin - le corps vitré - la rétine
81
catégorisation d'une personne ?
Adulte à partir de la puberté Enfant de 1 an à la puberté Nourrisson de 1 semaine à 1 an Nouveau-né < 1 semaine
82
expliquer le PQRST ?
* Provoqué par… : les circonstances de survenue * Qualités : ses caractéristiques : brûlures, oppression… * Région du corps atteinte * Sévérité : son intensité * Temps de la plainte
83
citez les 2 échelles de la douleur ?
L’Échelle Numérique (EN) de 0 à 10 | L’Échelle Verbale Simple (EVS) de 1 à 4
84
a quoi correspond le 1 à 4 de l'EVS ?
1, si la réponse est « faible » 2, si la réponse est « moyenne » ; 3, si la réponse est « forte » ; 4, si la réponse est « insupportable ».
85
expliquer le MHTA ?
* maladies ou malaises * hospitalisation * traitement médical * allergies
86
a l'aide de quoi évaluons nous l'état de conscience ?
le score de Glasgow
87
décrire le score de Glasgow
``` ouverture des yeux : 1 aucune 2 à la douleur 3 à la demande 4 spontanée ``` ``` réponse verbale : 1 aucune 2 grognement 3 inappropriée 4 confuse 5 orientée ``` ``` réponse motrice : 1 aucune 2 extension + rotation interne des bras 3 flexion des bras 4 évitement non adaptée 5 réponse orientée adaptée 6 à la demande ```
88
parésie ? | paralysie ?
* parésie une diminution de la force motrice ; | * paralysie une absence de mouvement.
89
quel information peut donner l'étude des pupilles ?
``` • un traumatisme crânien ; • des troubles neurologiques ; • une intoxication (médicaments, drogues, toxiques de guerre) ; • un traumatisme de l’oeil. ```
90
les signes généraux des | troubles et détresses neurologiques sont :
- perte de connaissance ; - troubles de la conscience ; - coma ; - convulsions ; - diminution ou perte de sensibilité ; - diminution ou perte de motricité ; - anomalie des réactions pupillaires ; - altération de la parole ; - troubles du comportement ; - céphalées inhabituelles ; - troubles de l’équilibre ; - vertiges.
91
les signes généraux des | troubles et détresses respiratoires sont :
* polypnée * bradypnée * impossibilité ou difficulté à parler * tirage * battements des ailes du nez * balancement thoraco-abdominal * sueurs * moiteurs * baisse de la saturation en O2 * bruits * cyanose
92
les signes généraux des | troubles et détresses circulatoires sont :
* tachycardie * bradycardie * arythmie * sensation de soif * TRC * marbrures
93
Tableau des valeurs normales de la fréquence respiratoire ?
adulte 12 à 20 enfant 20 à 30 nourrisson 30 à 40 nouveau né 40 à 60
94
Tableau de valeurs normales de la fréquence circulatoire ?
adulte 60 à 100 enfant 70 à 120 nourrisson 100 à 140 nouveau né 120 à 160
95
Les zones de l’abdomen sont :
``` Hypocondre droit Flanc droit Fosse iliaque droite Hypocondre gauche Flanc gauche Fosse iliaque gauche Èpigastre Région ombilicale Hypogastre ```
96
tableau des températures ?
``` Hypothermie sévère < 32 Hypothermie modérée 32-35 Température moyenne 35 - 37.5 Hyperthermie modérée ou fièvre 37.5 - 41 Hyperthermie sévère > 41 ```
97
citez les différents types de bilans ?
• le bilan circonstanciel permet d’apprécier la situation, dans sa globalité • le bilan primaire a pour but de rechercher une détresse vitale • le bilan secondaire permet de compléter et d’affiner les données des deux précédents bilans. • la surveillance permet de suivre l’évolution de l’état de la victime
98
Tableaux des positions d’attente de la victime qui respire et qui a une circulation ?
Inconscience : PLS Sauf si PLS dangereuse Inconscience et femme enceinte : PLS quel que soit le côté Détresse respiratoire : Assis Détresse respiratoire et obèse : Assis à 45° Détresse respiratoire et femme enceinte 3e trimestre : Assis à 45° Détresse circulatoire: Allongé +/- surélévation des membres inférieurs si PAS < 90 mm Hg Détresse circulatoire et inconscience : PLS Détresse respiratoire et détresse circulatoire : Assis à 45° et membres inférieurs allongés Détresse respiratoire de type œdème aigu du poumon sans détresse circulatoire : Assis ou assis 45° et membres inférieurs plus bas que le corps (= jambes pendantes, pieds au sol ou à distance du sol selon l’installation)
99
de quoi le bilan secondaire est constitué :
* d’une partie systématique ; | * d’une ou de plusieurs parties spécifiques.
100
La partie systématique doit comporter la recherche des | éléments suivants :
• interrogatoire de la victime : - analyse de la plainte de la victime (PQRST) ; - recherche des antécédents de la victime (MHTA) ; • éléments neurologiques : - score de Glasgow ; - les pertes de connaissance initiale et secondaire ; • éléments respiratoires : - la présence ou l’absence de dyspnée ; - fréquence, amplitude et régularité sur une minute ; - saturation en oxygène ; • éléments circulatoires : - fréquence et régularité sur une minute ; - pression artérielle d’un côté ; • éléments communs à toutes les détresses : - la présence ou l’absence de pâleur ; - la présence ou l’absence de sueurs ; • éléments lésionnels (victime blessée) • éléments divers : - température corporelle
101
a quoi correspond la recherche des atteintes lésionnelles ?
• des déformations ou des douleurs spontanées ou provoquées par la palpation au niveau du crâne, de la face, de la colonne vertébrale, du thorax, de l’abdomen, du bassin, des membres inférieurs et des membres supérieurs ; • des signes de traumatisme de membre ou d’articulation : - une impotence fonctionnelle ; - fractures fermées, ouvertes, déplacées ou non, luxation… ; - une perte de motricité ou de sensibilité ; - une disparition d’un pouls ; - une diminution de la température, pâleur de l’extrémité ; • des saignements au niveau du nez, de la bouche, de l’intérieur de l’oreille ; • des hématomes ; • des plaies plus ou moins profondes • des brûlures.
102
Cas ne justifiant pas un contact avec | la coordination médicale :
1. il ne s’agit pas d’une victime (définition chap.1) ; 2. différend familial sans notion de blessé ni d’agitation incontrôlable ; 3. absence de personnes impliquées sur les lieux de l’intervention en dehors du cas où l’ordre de départ précise « AR ou Smur au départ » (le contact permettra d’arrêter le renfort médicalisé) ; 4. brancardage ; 5. renfort médicalisé (AR, UMH) présent sur les lieux et une seule victime nécessitant une médicalisation. Le chef d’agrès l’intègre alors dans son message de renseignements s’il s’agit d’une UMH ; 6. contusions (à l’exception du globe oculaire), plaies simples et brûlures simples ; 7. entorses des doigts, du poignet, du pied, de la cheville du genou ou du coude en l’absence de douleur importante (EVS < 4 ou EN < 7) ; 8. luxation de l’épaule sans déficit vasculo-nerveux en l’absence de douleur importante (EVS < 4 ou EN< 7) ; 9. fracture simple et isolée des doigts, du poignet, de l’avant-bras, du coude, du pied, de la cheville, de la jambe et du col du fémur sans déficit vasculo-nerveux en l’absence de douleur importante (EVS < 4 ou EN < 7) 10.relevage de personne impotente après une chute accidentelle sans malaise ni complication ; 11.décès certain en dehors des cas où un renfort médicalisé est au départ (le contact précoce permet alors de l’arrêter) ; 12.crise épileptique unique chez un épileptique connu sous traitement, ayant récupéré un état de conscience normal, sans déficit moteur ou sensitif et acceptant son transport vers un centre hospitalier ; 13.crise de spasmophilie ou de tétanie chez un patient ayant déjà ce type d’antécédents, sans antécédent cardiaque ou neurologique ; 14.ivresse simple (marche possible), chez un patient ne présentant ni trouble neurologique, ni traumatisme et étant pris en charge par la police s’il est sur la voie publique ou acceptant d’être transporté à l’hôpital. Toutefois, cette procédure est soumise à 3 conditions : • réalisation impérative d’un bilan complet ; • réalisation des gestes de secours appropriés ; • acceptation par la victime de son transport en milieu hospitalier.
103
les différents numéros pour transmettre un bilans :
- le 01 58 57 51 00 pour les bilans urgents ; - le 01 58 57 51 02 pour les bilans non urgents - le 01 58 57 51 15 pour les ECG
104
classement de mortalité en France des troubles et détresses neuro :
elles sont la 3e cause de mortalité en France.
105
Les causes les plus fréquentes des pertes de connaissance sont :
``` • Traumatiques : - Traumatisme crânien ; - Traumatisme du rachis. • Non traumatiques : - par pathologie cérébrale : ▪ accident vasculaire cérébral (AVC) ; ▪ méningites ; ▪ épilepsie ; ▪ tumeurs du cerveau ; ▪ maladies dégénératives ; - dues à un dysfonctionnement du corps : ▪ hypoglycémie par exemple ; - par intoxication ; - dues à l’interaction des grandes fonctions : ▪ cause respiratoire avec manque d’oxygène ; ▪ cause circulatoire : - détresse circulatoire avec baisse de la pression artérielle ; ▪ causes réflexes : - syncopes vagales ; - hypotension orthostatique (favorisée par la prise de médicaments, d’alcool…). ``` Il existe aussi des troubles neurologiques par atteinte des nerfs périphériques.
106
qu'est ce que la syncope ?
La syncope est une perte de connaissance brève à début d’installation progressive ou brutale, s’accompagnant d’une perte du tonus postural avec un retour rapide à un état de conscience normal.
107
la syncope il faut rechercher ou apprécier :
• des sensations « d’étourdissement » ou « de vertiges » • un pouls lent ou difficilement perceptible ; • une pâleur, des sueurs ; • des troubles de la vision, une réduction du champ visuel ou des mouvements oculaires anormaux ; • des manifestations sonores comme des bourdonnements d’oreille, des sons de cloches… ; • des nausées ou des vomissements ; • une perte d’urine ; • une absence de morsure de langue ; • la présence de traumatismes éventuels, si chute ; • les signes généraux d’un trouble ou d’une détresse neurologique ; • les signes des détresses respiratoire ou circulatoire
108
cat syncope ?
❶Allonger à plat dos la victime consciente, en surélevant les jambes afin de faciliter la récupération. ❷Mettre en PLS jusqu’à une reprise de conscience complète ❸Immobiliser la tête et le rachis en cas de chute brutale lors de la syncope ou au moindre doute. ❹Administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire.
109
Le transport non médicalisé de certains types de comas sont :
* la phase comateuse qui suit la crise d’épilepsie. * les comas simulés * le coma hystérique n’est pas une simulation, mais une manifestation psychiatrique vraie.
110
Les 2 types d'AVC sont :
- AVC ischémiques (85%) | - AVC hémorragique (15%)
111
Les facteurs de risque des AVC sont :
* l’âge, qui fragilise les vaisseaux sanguins ; * l’hypertension artérielle ; * le diabète ; * le cholestérol ; * le tabagisme, l’alcoolisme ; * les efforts (rupture d’anévrisme) ; * certains traitements (anticoagulant, aspirine, pilule contraceptive) ; * l’arythmie cardiaque
112
Les contre-indications à la réalisation d’une IRM :
- pacemaker ou défibrillateur automatique implantable (DAI) ; - corps étrangers métalliques intraoculaires ou intracrâniens ; - certaines valves cardiaques de remplacement.
113
Conduite à tenir spécifique avc :
❶Allonger la victime en position horizontale stricte pour améliorer l’apport de sang au cerveau. ❷Administrer de l’O2, par inhalation si SpO2 < 95 %. ❸Contacter la coordination médicale sur le numéro « urgent » après bilan complet et rapide. ❹Brancarder en position horizontale, sur ordre.
114
La crise convulsive a des causes diverses :
• causes cérébrales : - maladie épileptique ; - traumatisme crânien grave ; - tumeur cérébrale ; - malformations cérébrales ; - maladies infectieuses (méningites, encéphalites...) ; - séquelles d’AVC ou de chirurgie cérébrale. • causes non cérébrales : - hypoglycémie ; - intoxications (médicaments, alcool, CO...) ; - hyperthermie grave chez l’adulte et surtout chez l’enfant ; - hypoxies ou anoxies ; - baisse brutale de la pression artérielle.
115
Les facteurs favorisant la crise chez un épileptique connu sont :
• le manque de sommeil ; • l’alcool ; • la rupture du traitement (volontaire, par oubli, ou par manque de médicament) ; • les stimulations lumineuses intermittentes (stroboscope, jeux vidéo...).
116
Les crises convulsives peuvent être de différents types.
La crise convulsive généralisée dite « tonicoclonique » La crise convulsive partielle L’état de mal convulsif
117
La crise convulsive généralisée dite « tonicoclonique » | Elle se décompose en 4 phases :
* phase de début * Phase tonique * Phase clonique * Phase de récupération
118
Lors d’une crise convulsive partielle :
• la personne peut être consciente ou non ; • seule une partie du corps convulse. Parfois, il s’agit simplement de la contraction rythmique d’un pouce, des lèvres ou d’une paupière.
119
L’état de mal convulsif | Dans certains cas, les crises peuvent se succéder soit de façon :
• continue pendant plus de 10 minutes ; • discontinue avec ou sans reprise de la conscience entre les crises.
120
Conduite à tenir spécifique crise convulsive :
❶Mettre la victime en PLS ❷Administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire ❸Demander un renfort médicalisé si l’on est en présence d’un état de mal épileptique. ❹Contacter la coordination médicale (sauf si l’on est dans le cas de non-contact). ❺Transporter en milieu hospitalier, particulièrement si : - il s’agit d’une première crise chez un épileptique non connu ; - la victime présente des crises fréquentes (inadaptation du traitement).
121
Si la crise convulsive a lieu en présence des sapeurs-pompiers :
``` ❶Amortir la chute. ❷Éloigner les objets ❸Protéger la tête ❹Mettre la victime en PLS ❺Administrer de l’O2, par inhalation. ❻Ne pas tenter de mettre quoi que ce soit dans la bouche de la victime. ```
122
qu'est ce que les méninges ?
Les méninges sont des membranes fortement vascularisées qui entourent le cerveau et la moelle épinière et qui sont susceptibles de subir des atteintes d’ordre : • hémorragique • infectieux.
123
Les méningites trouvent leur origine dans 2 causes | distinctes.
Les causes bactériennes | Les causes virales
124
Les signes généraux d'une méningites :
• des signes neurologiques particuliers : - une raideur de la nuque (douleur importante lors de la flexion de la tête) ou flexion impossible ; - des céphalées violentes ; - des nausées et, souvent, des vomissements en jet , - une photophobie ; - une position en chien de fusil ; • des signes infectieux : - fièvre ; - un purpura ; • des signes de détresse circulatoire ou respiratoire.
125
si méningites il faut se protéger par :
- des lunettes ; | - un masque FFP2.
126
Conduite à tenir spécifique méningites :
❶Administrer de l’O2, par inhalation si nécessaire ❷Déshabiller complètement la victime pour rechercher les signes de purpura. ❸Contacter la coordination médicale sur le n° urgent ❹Compter le nombre de lésions apparues depuis l’arrivée, en cas de présence d’un purpura fulminans. ❺Apprécier la pression artérielle à intervalles réguliers. ❻Cercler les lésions à l’aide d’un stylo afin de faciliter le dénombrement et de surveiller leur extension. ❽Conseiller aux proches et à l’entourage de consulter un médecin.
127
L’obstruction des voies aériennes peut être :
• totale (ou quasi totale) : le passage de l’air dans les voies aériennes (VA) est interrompu, ou quasiment interrompu ; • partielle : le passage de l’air dans les VA est perturbé mais n’est pas interrompu. Elle peut évoluer vers une obstruction totale et avoir les mêmes conséquences.
128
si obva totale la victime :
``` La victime : • ne peut plus parler • ne peut pas crier (enfant) • aucun son n’est audible • ne peut pas tousser • ne peut pas respirer • cyanose • garde la bouche ouverte ```
129
Conduite à tenir spécifique obva totale :
Chez une victime consciente Chez l’adulte et l’enfant : ❶Laisser la victime dans la position où elle se trouve, en général debout ou assise. ❷Donner de 1 à 5 « claques » vigoureuses dans le dos ❸Réaliser 1 à 5 compressions abdominales (manœuvre de Heimlich), en cas d’inefficacité des « claques » dans le dos. ❹Vérifier l’efficacité des manœuvres de désobstruction par : ₋ le rejet du corps étranger ; ₋ l’apparition d’une toux chez l’adulte et de cris ou de pleurs chez l’enfant et le nourrisson ; ₋ la reprise de la respiration. ❺Calmer et rassurer la victime en lui parlant, après rejet du corps étranger. ❻Administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire ❼Contacter la coordination médicale.
130
cat chez une victime devenue inconsciente suite à une obva :
❶Allonger la victime sur le sol. ❷Débuter immédiatement une RCP par les compressions thoraciques ❸Demander un renfort médicalisé dès que possible. ❹Demander un engin de prompt secours, si nécessaire (cas du VSAV). ❺Suivre les indications du DSA : • le corps étranger n'est pas visible : ₋ reprendre la RCP ; • le corps étranger est visible : ₋ retirer le corps étranger ; ₋ apprécier simultanément le pouls et la ventilation ₋ adopter la conduite à tenir adaptée (victime inconsciente, en arrêt respiratoire ou cardiaque). ❻Surveiller ou poursuivre le RCP.
131
Signes spécifiques obva partielle :
La victime : • parle ou crie s’il s’agit d’un enfant ; • tousse vigoureusement ; • respire difficilement et bruyamment, avec le plus souvent un sifflement inspiratoire ; • reste parfaitement consciente. Rechercher simultanément les signes généraux d’une détresse ou d’un trouble respiratoire
132
si obva partielle il faut rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de son entourage :
* les circonstances ; | * la taille et la nature du corps étranger.
133
Conduite à tenir obva partielle :
❶Installer la victime dans la position où elle se sent le mieux (souvent assise). ❷Encourager la victime à tousser pour expulser le corps étranger tout en la rassurant. ❸Administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire ❹Réaliser un bilan secondaire. ❺Contacter la coordination médicale. ❻Surveiller la respiration de la victime en permanence. ❼Préparer la médicalisation de la victime si nécessaire. ❽Transporter la victime en milieu hospitalier systématiquement. Dans le cas où une prothèse dentaire serait déplacée et accessible, il conviendra de l’ôter complètement.
134
Signes spécifiques arrêt respiratoires :
• l’inconscience de la victime, parfois précédée de convulsions ; • l’arrêt de la respiration ; • la présence d’un pouls carotidien encore perceptible.
135
Conduite à tenir arrêt respiratoire :
❶Sauvegarde immédiate. ❷Conscience : la victime est inconsciente. ❸Respiration : la victime ne respire pas. ❹Pratiquer 5 insufflations s’il s’agit d’un nouveau-né, d’un nourrisson, d’un enfant ou d’un noyé ❺Circulation : la victime présente un pouls. ❻Réaliser des cycles de 10 insufflations ❼Contrôler simultanément la présence d’un pouls et d’une respiration à l’issue des insufflations ❽Demander un renfort médicalisé dès que possible.
136
Cas du sapeur-pompier isolé pour un arrêt respiratoire :
❶Faire alerter immédiatement les secours si un témoin est présent. ❷Alerter lui-même les secours s’il est isolé : ₋ dès la constatation de l’arrêt respiratoire chez l’adulte ; ₋ après 10 insufflations chez le noyé, l’enfant, le nourrisson et le nouveau-né (sauf nouveau-né à la naissance).
137
qu'est ce que l'asthme ?
L’asthme est une maladie inflammatoire des voies aériennes, fréquente chez l’enfant, mais qui peut apparaître à n’importe quel âge. Il évolue sous forme de crises pendant lesquelles se produisent, en plus de l’inflammation : • un rétrécissement du diamètre des bronchioles ou « bronchoconstriction » • une sécrétion excessive de mucus bronchique qui rétrécit encore plus la voie aérienne.
138
Signes spécifiques asthme :
• un sifflement et un effort à l’expiration ; • des pauses respiratoires, avec disparition du sifflement lorsque l’effort expiratoire et l’épuisement deviennent très importants. L’arrêt respiratoire peut alors survenir à tout instant. Un asthme aigu grave peut engager rapidement le pronostic vital.
139
Les facteurs de gravité de la crise d’asthme sont :
• la sévérité des signes de détresse respiratoire ; • les antécédents de réanimation et d’intubation ; • la résistance au traitement entrepris ; • la survenue très rapide de la crise suite au contact avec une substance connue pour provoquer une allergie ; • l’âge (en pédiatrie, le diamètre des bronchioles est plus petit et l’obstruction plus importante).
140
Conduite à tenir spécifique asthme :
❶Répéter l’administration du spray bronchodilatateur après avis médical. ❷Permettre à la victime de se pencher en avant, en cas d’épuisement, tout en s’appuyant, si besoin, sur un support telle une table.
141
signes spécifique oap ?
• une toux ; • des crépitants ou ronflements, parfois des sifflements respiratoires ; • la présence de mousse aux lèvres avec écume blanchâtre ou rosée, signe majeur de gravité ; • une hypertension artérielle ou, en cas de gravité extrême une hypotension ; • la régularité du rythme cardiaque par la prise du pouls.
142
Conduite à tenir spécifique oap :
❶Mettre impérativement en position assise, jambes pendantes En cas de détresse circulatoire associée (pouls radial non perçu ou PA < 90 mm Hg), la position est assise 45°, membres inférieurs allongés). ❷Aider à la prise du traitement, après avis du médecin coordinateur.
143
L’œdème des voies aériennes supérieures peut se | produire dans certains cas :
• allergie, on parle alors d’un œdème de Quincke ; • infection (épiglottite, laryngite) ; • piqûres d’insecte dans la région de la bouche, du pharynx ou du larynx ; • brûlures par des gaz chauds ; • traumatisme.
144
Signes spécifiques de l’œdème des voies aériennes supérieures :
• un sifflement à l’inspiration ; • une toux incessante ; • une impossibilité à déglutir avec crachats de salive ; • une modification de la voix qui devient rauque ou éteinte ; • une urticaire ou des gonflements (œdème, en particulier au niveau de la face, des lèvres, de la langue, de la luette) en cas d’allergie ; • des suies au niveau de la bouche et du nez en cas d’inhalation de fumées d’incendie ; • des traces de strangulation ou signes de traumatisme; • les signes des troubles ou des détresses neurologique et circulatoire.
145
Chez le nourrisson et le petit enfant, l’épiglottite (infection de l’épiglotte) est une atteinte grave des VAS. quel sont les signes :
L’enfant est assis, épuisé, abattu. Il présente une respiration bruyante, une fièvre élevée. Il crache, bave car il ne peut plus avaler sa salive.
146
cat d'une épiglottite :
Il ne faut jamais examiner sa gorge, ni l’allonger mais le garder strictement assis sous peine d’entraîner un arrêt cardiaque immédiat! Le contact à la coordination doit être fait en urgence.
147
citez d'autres pathologies respiratoires ?
- pneumothorax - hémothorax - L’inhalation du contenu de l’estomac
148
Les différents types de choc sont ?
- choc cardiogénique quand l’origine est une défaillance cardiaque ; - choc hypovolémique quand il n’y a pas assez de volume sanguin ; le choc hémorragique est un choc hypovolémique ; - choc allergique ou anaphylactique quand l’origine est une allergie aiguë. Il existe un choc qui associe les 3 mécanismes et qui est la conséquence d’une infection sévère : le choc septique
149
que permet la RCP ?
• de suppléer l’arrêt de la circulation sanguine par des compressions thoraciques régulières ; • de normaliser éventuellement un fonctionnement anarchique du cœur grâce à un choc électrique délivré par un DAE ; • de suppléer la respiration défaillante par une respiration artificielle
150
l’Arrêt Cardiaque est caractérisé par :
* l’inconscience de la victime, parfois précédée de convulsions ; * l’arrêt de la respiration ou la présence de gasps ; * l’absence de pouls carotidien perceptible.
151
Une fois les manœuvres de réanimation débutées et les moyens demandés, rechercher par l’interrogatoire de l’entourage :
• l'âge (donnée essentielle pour la suite de la prise en charge) ; • le(s) facteur(s) déclenchant(s) (fausse-route, noyade, effort, intoxication...) ; • les symptômes précédant l’AC (douleur thoracique, difficulté respiratoire...) ; • le délai entre l’AC et la mise en œuvre de la RCP ; • l’état des pupilles; • la température corporelle particulièrement en cas de suspicion d’hypo ou d’hyperthermie (noyade, intoxications, hyperthermie maligne d’effort) ; • les antécédents (maladie cardiaque, cancer, patient épendant ou fin de vie...) ; • les hospitalisations antérieures en particulier les séjours en réanimation ; • le traitement en cours ; • l'existence de directives anticipées
152
Conduite à tenir spécifique AC en équipe :
❶Sauvegarde immédiate ❷Conscience : la victime est inconsciente ❸Respiration : la victime ne respire pas ❹Pratiquer 5 insufflations s'il s'agit d'un nouveau-né, d'un nourrisson, d'un enfant ou d'un noyé ❺Circulation : la victime ne présente pas de pouls ❻Placer la victime sur une surface rigide et dans un espace suffisamment dégagé pour réaliser une RCP ❼Débuter les manœuvres de RCP - 30 compressions thoraciques et 2 insufflations chez l’adulte; - 15 compressions thoraciques et 2 insufflations chez l’enfant, le nourrisson et le nouveau-né ❽Simultanément : - dénuder le thorax de la victime - mettre en œuvre la cardio-pompe chez l’adulte - mettre en place systématiquement la canule oropharyngée chez l’adulte et l’enfant et, si besoin, chez le nourrisson et le nouveau-né. ❾Mettre en œuvre le DSA ❿Demander un renfort médicalisé ⓫Demander un engin de prompt secours ⓬Continuer la RCP jusqu’à l’arrivée de l’équipe médicale sans rechercher le pouls ⓭En cas de réveil de la victime, la placer dans une position d’attente adaptée à son état, sans jamais éteindre le DSA ou quitter le mode DSA. Assurer une surveillance constante de la circulation (risque majeur de récidive). ⓮Remplir le cahier DSA et envoyer le message DSA au retour d’intervention
153
cas particulier AC femme enceinte :
• En cas d’ACR chez une femme enceinte dès que l’utérus atteint le niveau de l’ombilic, un équipier refoule dès que possible l’utérus vers la gauche (dès le début si c’est un PSE, sinon dès l’arrivée du 2e VSAV). Cette manœuvre permet de faciliter la circulation pendant le MCE en évitant la compression des gros vaisseaux par le fœtus.
154
La réanimation cardio-pulmonaire sans matériel | (sapeur-pompier isolé) :
❶Sauvegarde ❷Conscience : la victime est inconsciente ❸Respiration : la victime ne respire pas ❹Pratiquer 5 insufflations s’il s’agit d’un nouveau-né, d’un nourrisson, d’un enfant ou d’un noyé ❺Circulation : la victime ne présente pas de pouls ❻Placer la victime sur une surface rigide et dans un espace suffisamment dégagé pour réaliser une RCP ❼Faire alerter ou alerter le CO par téléphone ou le CSO par radio. Dans le cas où aucun témoin ne peut donner l'alerte et s'il s'agit d'un nouveau-né, d'un nourrisson, d'un enfant ou d'un noyé, pratiquer 10 cycles de RCP 15/2 ou 5 cycles de RCP 30/2 avant d'alerter. ❽Demander ou récupérer un DAE s’il est disponible à proximité. ❾Débuter les manœuvres de RCP -30 compressions thoraciques et 2 insufflations chez l’adulte - 15 compressions thoraciques et 2 insufflations chez l’enfant, le nourrisson et le nouveau-né ❿Mettre en œuvre le DAE dès qu’il est à disposition : ⓫Surveiller et/ou poursuivre la RCP jusqu'à l'arrivée des secours
155
définition hémorragie externe ?
• L’hémorragie externe est un épanchement de sang abondant et visible, qui s’écoule en dehors des vaisseaux, au travers d’une plaie et qui ne s’arrête pas spontanément.
156
citez les différents types d'hémorragie :
- hémorragie externe - hémorragie interne - hémorragie interne-exteriorisée
157
Parmi les hémorragies externes, on distingue :
- une hémorragie artérielle : pulsatile (en jets saccadés, au rythme du pouls), de sang rouge vif, et souvent extrêmement abondante ; - une hémorragie veineuse de sang plus sombre, s’écoulant plutôt « en nappe ».
158
définition hémorragie interne
• L'hémorragie interne est un épanchement de sang invisible car il s'écoule et reste à l'intérieur de l'organisme
159
Lors d’une hémorragie, le sapeur-pompier doit se protéger contre les accidents d’exposition au risque viral (AEV) et prendre les mesures de protection individuelle suivantes :
* mettre des gants à usage unique systématiquement ; * s’équiper du masque de protection et des lunettes en cas de risque de projection de liquide biologique ; * retirer les vêtements souillés de sang le plus tôt possible.
160
Lors d’une hémorragie, le sapeur-pompier doit se protéger contre les accidents d’exposition au risque viral (AEV) et prendre les mesures de protection individuelle suivantes :
* mettre des gants à usage unique systématiquement ; * s’équiper du masque de protection et des lunettes en cas de risque de projection de liquide biologique ; * retirer les vêtements souillés de sang le plus tôt possible.
161
Conduite à tenir face à une hémorragie externe
❶Constater l’hémorragie ❷Observer la plaie pour déceler la présence éventuelle d’un corps étranger ❸En l'absence de corps étranger, réaliser immédiatement une compression directe ❹Allonger la victime ❺Adapter la conduite à tenir • En zone garrotable - si la compression directe est efficace, la compléter par un pansement compressif -si la compression directe ou le pansement compressif sont inefficaces, réaliser un garrot. Il est possible d’associer 1 pansement compressif et 1 ou 2 garrots. • En zone non garrotable -si la compression directe est efficace, la compléter par un pansement compressif si possible. En cas d’inefficacité, reprendre la compression directe -si la compression directe est inefficace, utiliser le pansement hémostatique si possible et maintenir la compression directe afin de limiter l’hémorragie. ❻Administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire ❼Compléter l’examen de la victime et réaliser des gestes de secours complémentaires si nécessaire. ❽Protéger la victime contre le froid, la chaleur ou les intempéries. ❾Vérifier la persistance de l’arrêt de l’hémorragie
162
Conduite à tenir face à une hémorragie interne extériorisée Hémorragie extériorisée par le nez (épistaxis)
❶Asseoir la victime, tête penchée en avant. ❷Demander à la victime de se moucher pour évacuer les caillots puis lui demander d’effectuer une compression des deux narines, pendant 10 minutes. ❸Contacter la coordination médicale en cas de persistance du saignement.
163
Conduite à tenir face à une hémorragie interne extériorisée Hémorragie extériorisée par la bouche, vomissements ou crachats (hématémèse ou hémoptysie)
Face à une hématémèse : ❶Allonger la victime sur le côté. Face à une hémoptysie : ❶Installer la victime en position assise ou l’allonger sur le côté, si elle présente un collapsus. Conserver les vomissements ou les crachats dans un récipient pour les montrer au médecin.
164
Conduite à tenir face à une hémorragie interne extériorisée Hémorragie extériorisée par le vagin (métrorragie ou ménorragie)
❶Estimer la quantité de sang perdue en demandant le nombre de garnitures changées, la présence ou non de caillots ❷Proposer de placer des serviettes ou des pansements entre les cuisses de la victime.
165
Conduite à tenir face à une hémorragie interne extériorisée Hémorragie extériorisée par le rectum (rectorragie ou méléna)
❶Observer la couleur du sang: rouge (rectorragie) ou noir (méléna). ❷Conserver le sang en attendant l’arrivée éventuelle du médecin (dans les toilettes, ne pas tirer la chasse d’eau). ❸Proposer de placer des serviettes ou des pansements absorbants entre les fesses de la victime.
166
une souffrance du muscle cardiaque, caractérisée par | l’apparition d’une douleur qui est typiquement :
• médio-thoracique (c’est-à-dire au milieu du thorax) ; • rétro-sternale (derrière le sternum) ; • constrictive (sensation d’avoir le cœur serré dans un étau, écrasé) ; • parfois irradiante dans le membre supérieur gauche, le cou, la mâchoire, le dos, voire le membre supérieur droit ; • le plus souvent non modifiée par l’inspiration profonde, les mouvements spontanés de la victime, une palpation du thorax.
167
L’insuffisance coronarienne peut se manifester par :
• une crise d’angine de poitrine (ou angor simple): il s’agit d’une douleur passagère, après un effort ou un stress. Un patient déjà coronarien reconnaît en général cette douleur. Elle cesse dans les 20 minutes suivant la mise au repos, le retour au calme, ou dans les 2 minutes suivant la prise d’un médicament vasodilatateur: trinitrine. • le syndrome coronarien aigu (SCA) qui est la forme grave de l’insuffisance coronarienne. Il est aussi improprement appelé infarctus du myocarde.
168
en combien de temps la partie du myocarde qui n’est plus irriguée est définitivement détruite.
Au-delà de 6 heures
169
Les examens et le traitement d'un SCA sont :
- La coronarographie est l’examen qui permet de visualiser l’ensemble du réseau coronaire en injectant un produit de contraste dans les artères. - La coronaroplastie permet de détruire le ou les caillot obstruant les coronaires. - Le stent est un petit ressort qui maintient l’artère ouverte. - Le pontage coronarien est une intervention chirurgicale qui consiste à passer par-dessus l’obstacle en créant une dérivation à l’aide d’une veine prélevée sur une jambe. - La thrombolyse est une technique qui permet de tenter de dissoudre un caillot par l’injection intraveineuse de médicaments.
170
qu'est ce que l'embolie pulmonaire ?
c'est la migration d’un caillot (ou thrombus) constitué, le plus souvent, dans les veines des membres inférieurs suite à une phlébite, qui va remonter dans le réseau veineux. Arrivé au cœur droit par la veine cave inférieure, le caillot est éjecté dans l’artère pulmonaire entraînant une oblitération brutale, totale ou partielle, du tronc ou d’une branche de cette dernière. Les échanges gazeux ne seront plus possibles.
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signe spécifique d'une embolie pulmonaire :
• La douleur est souvent latéro-thoracique type point de côté, mais parfois de type coronarien ; • Les malaises et PCI doivent être recherchés, y compris dans les jours qui précèdent. Ils sont alors témoins d’arrêt de la circulation transitoire avec un caillot qui a bouché la petite circulation puis qui s’est dissous. L’embolie pulmonaire est une cause fréquente d’ACR de la femme jeune.
172
qu'est ce que la dissection aortique ?
La dissection aortique est une déchirure dans l’épaisseur de la paroi de l’aorte. Le sang y entre sous pression et décolle les 2 feuillets des couches constitutives de la paroi de l’artère (média): c’est le chenal de dissection ou faux chenal.
173
signe spécifique de la dissection aortique :
- déplacement de la douleur, va d’une épaule à l’autre en suivant le trajet de la déchirure et peut devenir abdominale, dorsale ou lombaire, parfois cervicale en fonction de la localisation de la dissection. - L’abolition d’un ou plusieurs pouls (radiaux et fémoraux) - l’asymétrie de pression artérielle systolique entre les 2 bras doit être > 20 mm Hg pour être retenue, elle n’est pas toujours présente.
174
Les maladies infectieuses sont dues à la pénétration et à la prolifération dans l’organisme d’agents infectieux qui comprennent :
* les bactéries ; * les virus * les champignons (donnent des mycoses) ; * les parasites ; * les prions (des protéines infectieuses).
175
D’autres maladies infectieuses ne sont pas contagieuses et ne peuvent se transmettre d’un individu à un autre :
• le tétanos, par exemple, s’attrape lors de la souillure de plaies par des spores ; • le paludisme est transmis par l’intermédiaire d’un moustique.
176
Il existe des traitements contre certaines maladies infectieuses :
* les antibiotiques contre les bactéries ; * les antiparasitaires contre les parasites ; * les antifongiques contre les champignons ; * les antiviraux contre les virus. Pour les maladies à prions, il n’existe pas de traitement.
177
SIDA ? | VIH ?
- Syndrome immunodeficience acquise | - virus immunodeficience humaine
178
Les infections par le VIH et le SIDA peuvent prendre plusieurs formes:
- la séropositivité asymptomatique | - le SIDA ou séropositivité symptomatique
179
L’infection par le VIH et le SIDA peuvent se transmettre soit :
- rapports hétéro ou homosexuels non protégés - partagé de seringues et d’aiguilles chez les toxicomanes - piqure ou projection accidentelle dans une plaie ou sur une muqueuse - grossesse, accouchement ou en période d’allaitement - transfusion, greffe d’organe, insémination artificielle
180
Le virus se transmet par :
- Voie digestive pour hépatite A | - voie sanguine ou sexuelle pour hépatite B et C
181
Signes spécifiques des hépatites :
- troubles digestifs comme vomissements - dégoûts des aliments - une fatigue intense - un ictère - des douleurs de l’hypocondre droit - parfois de la fièvre.
182
AEV ?
Accident d’exposition au risque viral
183
Protocole de prise en charge d’un personnel victime d’AEV ?
1) nettoyer à l’eau et au savon 2) rincer l’eau 3) réaliser l’antisepsie en trempant la plaie dans une solution dakin pendant au moins 10 min. Si trempage impossible imbibée une compresse. Si projection œil ou muqueuse, rincer abondamment au sérum phy ou à l’eau au moins 5 min. 4) contacter la coordination med en urgent (moins d’une heure après l’accident) et consulter dans les 4h dans le centres hospitaliers Begin ou Percy. 5) demander éventuellement un engin de prompt secours pour la victime initiale
184
Divers maladies sont susceptible d’entraîner une contamination par voie respiratoire:
- la méningite - la tuberculose (maladie pulmonaire due au microbe appelé bacille de Koch - la grippe - la grippe aviaire - la grippe A ou H1N1 - le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) - Le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen- Orient
185
quels sont les signes d'un SRAS ?
- une fièvre supérieure à 38° ; - des signes respiratoires (toux et dyspnée) ; - des douleurs musculaires ; - des céphalées ; - des diarrhées.
186
Les ectoparasites sont les parasites de la peau et du | système pileux. On en rencontre essentiellement 2.
• La pédiculose est due à la présence de poux et de lentes sur le cuir chevelu, les poils pubiens, les aisselles, la moustache, la barbe, les sourcils... • La gale est due à un acarien: le sarcopte.
187
quel est la conduite a tenir pour les maladies à ectoparasites ?
❶Apporter les soins nécessaires à la victime. ❷Utiliser des mesures « barrière » en emballant la victime et en portant les équipements de protection adaptés (Kit de surhabillage victime porteuse d’ectoparasites). ❸Effectuer une décontamination des sapeurs pompiers et de leurs vêtements. ❹Effectuer un bio-nettoyage de la cellule sanitaire de l’engin.
188
signes de malaise :
- sensation de vertige ; - grande fatigue ; - flou visuel ; - nausées ; - chaleur anormale ; - froid
189
conduite a tenir pour un malaise :
❶Mettre immédiatement la victime au repos, dans la position où elle se sent le mieux, généralement allongée. En cas de gêne respiratoire, mise en position assise sauf si elle adopte spontanément une autre position. ❷Protéger la victime contre le froid, la chaleur ou les intempéries. ❸Administrer de l’oxygène par inhalation si nécessaire ❹Calmer et rassurer la victime.
190
Signes spécifiques de La spasmophilie et la tétanie ?
• la présence d’engourdissements • des fourmillements symétriques à l’extrémité des membres ou sur tout le corps ; • des picotements dans tout le thorax ; • une sensation d’oppression thoracique • des difficultés à déglutir; • des mains en position « d’accoucheur » • une fréquence respiratoire élevée • une absence de perte de connaissance, de mouvements saccadés, de perte d’urine, de morsure de langue, de révulsion des yeux, de cyanose, de sueurs.
191
Conduite à tenir de La spasmophilie et la tétanie :
❶Isoler la victime. ❷Calmer et rassurer la victime. ❸Indiquer de respirer doucement à la victime. En cas de crise de tétanie : ❶Mettre en place un dispositif d’inhalation non occlusif, englobant la bouche et le nez de la victime sans apport complémentaire d’O2. Si le dispositif d’inhalation augmente la sensation d’angoisse, il doit être retiré.
192
qu'est ce que le diabète ?
Le diabète est une maladie dans laquelle la régulation de la glycémie se fait mal ou plus du tout. On le diagnostique par une glycémie importante à jeun : c’est l’hyperglycémie (1.26g/l).
193
quels sont les complications graves du diabète ?
• cardiovasculaires: infarctus du myocarde (qui peut être indolore), artérite des membres inférieurs (risque d’amputation) ; • rénales: insuffisance rénale pouvant nécessiter des dialyses ; • oculaires: cécité ; • neurologiques: AVC, anomalies de la sensibilité.
194
quels sont les 2 grands type de diabète ?
- diabète insulinodépendant (diabète de type I ou DID) On doit alors lui en apporter une ou plusieurs fois par jour par des injections sous-cutanées (stylos auto- injectables conservés au réfrigérateur), ou par pompe à insuline. - diabète non insulinodépendant (diabète de type II ou DNID) et il prend des médicaments antidiabétiques sous forme de comprimés.
195
quels sont les signes spécifique du diabète ?
• les signes spécifiques de l’hypoglycémie; - liés au manque de glucose au niveau cérébral : ▪ fatigue; ▪ troubles de la vue; ▪ idées lentes, parole lente et confuse ; ▪ troubles psychiatriques ▪ agitation, agressivité ▪ état ébrieux sans prise d’alcool ▪ convulsions ou coma - liés à des réponses réflexes du corps (par sécrétion d’adrénaline) : ▪ pâleur ▪ sueurs ▪ faim ▪ tremblements ▪ tachycardie • des lésions traumatiques associées, en cas de chute ou de suspicion de chute • la présence: - de morceaux de sucre dans les poches ou le sac de la victime... ; - d’insuline ou de glucagon dans le réfrigérateur ; - d’une carte mentionnant son diabète • une glycémie capillaire basse mesurée à l’aide d’un dextromètre • les hospitalisations antérieures; • le traitement habituel.
196
Conduite à tenir spécifique du diabète ?
❶Effectuer un apport de sucre par la bouche si, et seulement si, la victime est capable de déglutir, avec : • des boissons sucrées (non light) ; • du sucre (environ une dizaine de morceaux dissous dans de l’eau) ; • du miel, de la confiture... ; • du glucose. ❷Compléter l’apport en sucre par l’absorption de sucres lents (pain, pâtes, riz...). Devant l’impossibilité d’un apport en sucre par voie orale il faudra : ❶Demander un renfort médicalisé ❷Mettre la victime en PLS. ❸Administrer de l’oxygène, par inhalation si nécessaire ❹Surveiller en permanence le pouls et la respiration.
197
signes spécifiques des allergies
• les signes généraux d’une détresse neurologique respiratoire (polypnée, sifflements, tirage) ou circulatoire (collapsus) ; • un œdème de la face et des voies aériennes supérieures, commençant souvent au niveau des paupières ou des lèvres, puis de la langue et de la luette ; • une modification de la voix (voix rauque) ; • la présence d’urticaire, de démangeaisons • un écoulement nasal, des éternuements • une conjonctivite, une rougeur des yeux • des nausées ou vomissements
198
Conduite à tenir spécifique des allergies :
❶Mettre dans la position adaptée à la détresse présentée (assise en cas de difficulté respiratoire allongée en cas de choc anaphylactique). ❷Administrer de l’oxygène, par inhalation si nécessaire ❸Aider à la prise du traitement, après avis du médecin coordinateur, en cas d’œdème d’origine allergique. ❹Surveiller la victime.
199
signes spécifique de l'appendicite :
• des douleurs de la fosse iliaque droite, augmentées à la palpation ; • une fièvre • des vomissements ou des diarrhées
200
signes spécifique de la péritonite :
* des douleurs abdominales diffuses * une contracture abdominale« ventre de bois » ; * une fièvre
201
signes spécifique de la gastro-entérite :
• une fièvre • des vomissements ; • des diarrhées aqueuses ou sanglantes à répétition ; • des douleurs à type de coliques: intermittentes le long du cadre colique ; • le nombre de personnes atteintes ayant éventuellement partagé le même repas ; • les restes du repas éventuellement contaminant.
202
signes spécifiques de l’occlussions intestinales :
* des douleurs abdominales intenses * des vomissements * un gonflement abdominal, par stagnation des gaz ; * un arrêt de l’émission des matières fécales et des gaz
203
les hépatiques peuvent être d'origine :
* toxique: intoxication par le paracétamol, certains champignons (amanites), l’alcool ; * virale
204
signes spécifique de la cirrhose :
* un ictère dû à l’insuffisance hépatique ; * un gonflement de l’abdomen (ascite) ; * une hématémèse, parfois importante par rupture de varices œsophagiennes ; * un état de choc hémorragique.
205
citez des pathologies digestives :
- ulcère de l'estomac ou du duodénum - appendicite - péritonite - gastro-entérite - occlusions intestinales - hépatites - cirrhose - pancréatite - reflux gastro-œsophagiens - la lithiase biliaire
206
citez des pathologies urinaires ou urologiques :
- la colique néphrétique - les infections urinaires - insuffisance rénale terminale - torsion de testicule (nécrose testiculaire si pas d'opération dans les 6h)
207
citez des pathologies de l'infections urinaire :
- la cystite - la prostatite - la pyélonéphrite
208
qu'est ce que la drépanocytose ?
La drépanocytose est une maladie génétique qui modifie l’hémoglobine. Elle affecte indifféremment les deux sexes et se rencontre plus spécifiquement dans les populations d’Afrique centrale, d’Inde, d’Amérique du sud (Brésil), du pourtour du bassin méditerranéen, des Antilles et chez les Afro-Américains.
209
signes spécifiques de la drépanocytose :
* des douleurs musculaires, thoraciques, abdominales ou osseuses, parfois intolérables ; * les signes d’un AVC * de la fièvre ; * une pâleur ou un ictère * une tachycardie * un essoufflement * un priapisme (érection prolongée et douloureuse ).
210
Conduite à tenir spécifique de la drépanocytose :
❶Administrer de l’oxygène, par inhalation, systématiquement ❷Déshabiller la victime, en présence de fièvre. ❸Réchauffer la victime, si elle a froid. ❹Aider à la prise de médicaments contre la fièvre, après contact avec la coordination médicale. En cas de douleurs intenses, la médicalisation peut être justifiée.
211
trois formes distinctes de réactions de stress :
- le stress adaptatif ou adapté - le stress différé - le stress dépassé
212
quels sont les signes que la victime est en détresse psychologique aiguë immédiate ?
- la sidération - l'agitation désordonnée - la fuite panique - les actions automatiques
213
Les comportements inhabituels les plus fréquents sont :
* l’angoisse ; * l’agitation ; * l’état de stupeur (sidération du stress dépassé) ; * l’agressivité ou la violence.
214
Une catastrophe, qu’elle soit d’origine naturelle ou humaine, est définie par 4 critères :
• l’événement est le plus souvent soudain et bruta ; • il cause un grand nombre de victimes (morts, blessés, rescapés et impliqués) ; • il provoque de nombreuses destructions: communications et habitations détruites, routes et ponts coupés, etc. ; • il entraîne une désorganisation sociale
215
signes spécifique au intoxication au monoxyde de carbone :
• des signes généraux de détresse ou de trouble neurologique, respiratoire ou circulatoire notamment un trouble de la conscience pouvant aller jusqu’au coma ; • des céphalées ; • des nausées ou des vomissements ; • des vertiges ; • une sensation de faiblesse ou de fatigue ; • des convulsions ; • des douleurs musculaires ; • une incapacité à se déplacer.
216
Conduite à tenir spécifique au intoxication au monoxyde de carbone
❶Extraire systématiquement la victime du local concerné, en prenant les mesures de protection qui s’imposent par des sapeurs-pompiers sous ARI si possible ou en apnée. ❷Administrer systématiquement de l’oxygène au masque à haute concentration à 12 l/mn au moins même si les signes cliniques sont bénins ❸Évaluer la gravité de l’intoxication sur les signes présentés, les particularités des victimes et adapter les gestes d’urgence.
217
signes spécifique d'une hypothermie ?
• la température corporelle ; • des frissons ; • une peau pâle, livide, froide ou sèche ; • des troubles de la conscience : confusion, inconscience… (Score de Glasgow) ; • une bradypnée ; • une bradycardie avec un pouls qui devient très difficile à percevoir et qui peut être pris pour un arrêt cardiaque ; • un arrêt cardiaque.
218
Conduite à tenir générale d'une hypothermie :
❶Effectuer toute mobilisation avec prudence, en raison du risque de fibrillation ventriculaire. ❷Isoler du froid et mettre dans un endroit chaud si possible (habitation, véhicule, ambulance…). ❸Ôter les vêtements avec précaution, surtout s’ils sont mouillés, ou humides, ou froids (cas du sans-abri). ❹Ne jamais frictionner. ❺Envelopper dans une couverture de survie puis, si possible, dans des couvertures. ❻Limiter à un choc l’action du DSA puis le mettre hors tension.
219
qu'est ce que la gelures ?
Les gelures sont des lésions plus ou moins profondes de la peau et des tissus sous-jacents, dues au froid et qui siègent au niveau des extrémités
220
on distingue 2 types de gelures, lesquelles ?
• Les gelures superficielles. Il existe une pâleur locale avec des zones lésées qui apparaissent grisâtres ou jaunes. La victime ressent une douleur légère comme des « piqûres d’aiguille », suivie d’un engourdissement avec des fourmillements. Parfois, il y a présence de phlyctènes ou d’œdèmes au niveau des extrémités ; • Les gelures profondes. Les extrémités deviennent brunes, insensibles et durcissent du fait de la présence de cristaux de glace. Les tissus vont progressivement se nécroser.
221
signes spécifiques des gelures
• la température corporelle ; • la douleur ressentie par la victime ; • l’engourdissement ou l’anesthésie des zones atteintes ; • la dureté des zones atteintes ; • la douleur provoquée par une palpation douce ; • la décoloration de la peau.
222
conduite a tenir spécifique des gelures :
❶Soustraire la victime du froid et la placer dans une zone chauffée. ❷Enlever les gants, bijoux et chaussures avec délicatesse. ❸Prendre la température corporelle pour rechercher une hypothermie associée. En cas de gelures superficielles, réchauffer les zones lésées : ❶Placer la victime près d’une source de chaleur ne dépassant pas la température corporelle. ❷Placer les zones lésées au contact de la peau de la victime (mains sous les aisselles…). ❸Séparer les doigts avec des compresses afin de diminuer l’irritation cutanée et éviter toute adhérence entre eux. En cas de gelures profondes ❶Ne pas tenter de réchauffer les zones atteintes en les frottant ou en les massant. ❷Emballer les zones lésées.
223
signes spécifiques de l'insolation :
``` • des céphalées ; • une température corporelle moyennement élevée (< 40 °C) ; • une peau sèche, rouge et très chaude ; • des nausées et vomissements ; • des vertiges et une photophobie ; • des troubles du comportement (obnubilation, état délirant…) ; • une somnolence. ```
224
conduite a tenir spécifque de l'insolation :
❶Installer la victime dans un endroit frais et à l’abri. ❷Respecter la position qu’elle adopte spontanément, si elle est consciente. ❸Déshabiller la victime complètement si possible, à l’exclusion des sous-vêtements. ❹Refroidir au moyen de linges humides posés sur le corps. ❺Donner à boire, de l’eau, par petites gorgées, seulement si la victime est consciente et ne vomit pas. Chez un nourrisson ou un enfant, la conduite à tenir est la même que chez l’adulte.
225
quels sont les pathologies susceptibles de rencontrer dû à l'exposition prolongée à la chaleur ?
- l'insolation - l'épuisement lié à la chaleur - le coup de chaleur
226
signes spécifique à l'épuisement lié à la chaleur :
* des céphalées ; * des sueurs importantes présentes ou ayant existé ; * une fatigue intense ; * des nausées ; * des vertiges ; * une température moyennement élevée (< 40 °C) ; * une peau pâle et moite ; * des dépôts blanchâtres de sel sur la peau.
227
conduite a tenir spécifique à l'épuisement lié à la chaleur :
❶Installer la victime à l’abri, dans un endroit frais. ❷Respecter la position qu’elle adopte spontanément, si elle est consciente. ❸Contrôler la température régulièrement. ❹Déshabiller la victime complètement si possible, à l’exclusion des sous-vêtements. ❺Donner à boire de l’eau, par petites gorgées si la victime est consciente et ne vomit pas. L’apport de sel pourra se faire dès l’arrivée des secours médicalisés. ❻Refroidir à l’aide de linges humides sur le corps, de glace aux plis de l’aine et au creux des aisselles, d’un ventilateur ou mieux avec les éléments du « lot canicule ».
228
signes spécifique au coup de chaleur :
• des crampes musculaires (perte de sel importante) et surtout des contractures musculaires ; • un arrêt de la transpiration, caractéristique du coup de chaleur ; • une brusque augmentation de la température, en général supérieure à 41 °C ; • une peau rouge, sèche et brûlante ; • des troubles du comportement agitation (agressivité, délire…) ; • des troubles de la conscience pouvant aller jusqu’au coma avec souvent des convulsions du fait de l’hyperthermie ; • une détresse circulatoire (avec un pouls rapide puis imprenable) qui s’installe rapidement.
229
conduite a tenir spécifique au coup de chaleur :
❶Installer la victime dans un endroit frais et abrité. ❷Respecter la position qu’elle adopte spontanément, si elle est consciente. ❸Contrôler la température régulièrement. ❹Demander un renfort médicalisé en urgence. ❺Déshabiller complètement, à l’exclusion des sous- , vêtements. ❻Refroidir en mouillant la victime et en la ventilant: - préférentiellement avec les éléments du « lot canicule » ; - en l’absence ou en complément avec des linges humides sur le corps, de la glace aux plis de l’aine et au creux des aisselles. ❼Donner à boire de l’eau, par petites gorgées, seulement si la victime est consciente et ne vomit pas. L’apport de sel se fera lors de l’arrivée des secours médicalisés.
230
signes spécifique morsure ou piqûre :
• des manifestations directes : - un saignement ; - une ou des plaies plus ou moins profondes (lacérations, coupures) ; - une ou des plaies punctiformes (piqûre d’insecte, morsure de serpent…). • des manifestations secondaires : - un gonflement, une rougeur et une douleur locale autour de la piqûre ; - des signes de détresse : ▪ respiratoire : la piqûre siège dans la bouche ou la gorge (risque d’obstruction des voies aériennes) ; ▪ circulatoire par l’action d’un venin (action directe ou réaction allergique grave) surtout chez l’enfant ; ▪ neurologique par effet toxique de certains venins de serpents, d’araignées ou de scorpions…
231
conduite a tenir spécifique morsure ou piqûre :
❶Intervenir en sécurité. ❷Mettre la victime à l’abri du danger. ❸Demander les moyens spécialisés si nécessaire.
232
conduite a tenir En présence d’une plaie par morsure:
❶Arrêter le saignement. ❷Rincer la plaie non hémorragique au sérum physiologique ou à l’eau savonneuse puis appliquer un antiseptique. ❸Protéger la plaie par un pansement stérile maintenu par un bandage propre non serré. ❹Demander à la victime si elle est vaccinée contre le tétanos. ❺Faire examiner l’animal par un vétérinaire, dans la mesure du possible (carnet de vaccination de l’animal).
233
conduite a tenir En présence d’une piqûre d’insecte :
❶Retirer le dard s’il est présent (piqûre d’abeille). ❷Appliquer du froid (glace, linge humidifié). ❸Contacter immédiatement la coordination : - en cas de piqûre dans la bouche ou la gorge ; - en présence d’une victime allergique connue possédant son traitement (kit d’urgence). ❹Aider éventuellement à l’injection du traitement antiallergique.
234
conduite a tenir En présence d’une morsure de serpent :
❶Allonger la victime. ❷Calmer et rassurer. ❸Réaliser un pansement légèrement compressif de la racine du membre vers l’extrémité pour limiter la diffusion du venin (il est impératif que ce pansement n’interrompe pas totalement la circulation du membre: risque d’ischémie, puis de nécrose si le membre gonfle et si le pansement est laissé plus de 4 heures). ❹Immobiliser le membre atteint à l’aide d’une attelle. ❺Ne jamais aspirer la plaie, par la bouche ou à l’aide d’un appareil. Ce geste, en plus d’être inutile, peut être dangereux pour le sapeur-pompier si celui-ci présente une petite plaie au niveau de la cavité buccale.
235
Il existe 4 types de blasts différents :
• le blast primaire qui entraîne des lésions provoquées par la surpression due à l’onde de choc. Il peut se produire à l’air libre, dans l’eau ou au contact de surfaces solides ; • le blast secondaire qui entraîne des lésions par la projection de matériaux sur la victime, en raison du déplacement d’air généré par l’explosion (souffle) ; • le blast tertiaire qui donne des lésions par projection de l’individu lui-même si le souffle est très puissant ; • le blast quaternaire est représenté par les brûlures externes ou des voies aériennes, par les intoxications dues aux fumées ou aux produits industriels, par des lésions dues à un ensevelissement ou à une incarcération.
236
signes spécifiques des blast :
``` • des amputations ; • des déformations, des fractures ou des délabrements de membres ; • des signes neurologiques : - troubles de conscience voire coma ; - paralysies ; - sidération, voire état d’agitation ou euphorie anomale ; • des signes respiratoires : - dyspnée ; - toux incessante ; - hémoptysie ; - mousse sanglante aux lèvres ; • des signes digestifs : - abdomen dur et douloureux à la palpation ; - vomissements ; - hématémèse. • une otorragie. ```
237
conduite a tenir spécifique du blast :
❶Considérer toute victime d’une explosion, même apparemment indemne, ou qui présente des sifflements ou des bourdonnements d’oreilles, comme susceptible d’être victime d’un blast jusqu’à preuve du contraire. ❷Surveiller la victime attentivement, jusqu’à ce qu’elle ait été examinée par un médecin (sur place ou en milieu hospitalier).
238
signes spécifique des compressions traumatiques des membres :
``` • la partie du corps comprimée ou écrasée (tronc membres) ; • l’état du corps ou des membres situés en dessous de la compression ou de l’écrasement : - augmentation de volume ; - froideur ; - pâleur ; - présence de phlyctènes éventuelles ; - douleur ou insensibilité. • d’autres lésions : plaies, fractures, brûlures… ; • une détresse neurologique ; • une détresse respiratoire ; • une détresse circulatoire ; • la température corporelle ; • les antécédents de la victime ; • les traitements suivis. ```
239
conduite a tenir spécifique des compressions traumatiques des membres :
Si au moment de lever la compression, la durée de celle-ci est inférieure à 4 heures, le risque de crush-syndrome est limité. Un moyen médicalisé sera cependant envoyé en renfort. Si dans le cadre d’une catastrophe, on ne dispose pas de médecin, ou si la situation impose un dégagement d’urgence (risque d’explosion, d’effondrement impossibilité de réaliser des gestes d’urgence) : ❶Enlever la charge. ❷Mettre la victime en sécurité. ❸Effectuer les gestes de secours nécessaires. Si au moment de lever la compression, la durée de celle-ci est supérieure à 4 heures, le risque de crush-syndrome est réel. S’il n’y a pas de dégagement d’urgence à effectuer : ❶Privilégier un accès à la tête, dans la mesure de possible. En dehors de l’aspect psychologique évident si la victime est consciente, il permet aux sapeurs pompiers de l’oxygéner ou de la ventiler, et au médecin de pouvoir la perfuser (veines du cou) ou si c’est nécessaire de l’intuber. ❷Réaliser les gestes d’urgence en rapport avec l’état de la victime et les possibilités d’accès. ❸Administrer de l’O2 si nécessaire ❹Lutter contre l’hypothermie, chaleur et intempéries. ❺Conserver un contact verbal permanent, surtout si la victime n’est pas visible. ❻Surveiller régulièrement la qualité du pouls, la fréquence cardiaque et la pression artérielle dès que cela est possible. ❼Attendre l’arrivée d’un moyen médicalisé avant de procéder à la décompression. En cas de dégagement d’urgence ou si il n’y a pas de médecin immédiatement disponible, si le temps de compression est supérieur à 4 heures : ❶Poser un garrot artériel. ❷Décompresser le membre. ❸Mettre la victime en sécurité. ❹Effectuer les gestes de secours nécessaires. En cas de doute, il est préférable d’attendre un renfort médicalisé quelques minutes et de retarder la levée de la compression, plutôt que de risquer l’apparition d’une détresse sans pouvoir y faire face
240
signes spécifique de la pendaison :
• la situation de la victime : non dépendue ou avec une strangulation toujours présente ; • des signes de strangulation criminelle (griffures au niveau du cou) ; • une détresse neurologique qui est toujours présente (agitation, convulsions, mydriase, myosis). Il peut arriver qu’un pendu soit conscient si un témoin se trouve pratiquement sur place au moment de la pendaison ; • une détresse respiratoire (polypnée, tirage ou bradypnée puis apnée) ; • une détresse circulatoire. La présence d’un pouls doit être recherchée en périphérie ou mieux au niveau du creux inguinal si le pouls carotidien ne peut être évalué. En général, la victime est en arrêt cardiaque à l’arrivée des secours.
241
conduite a tenir spécifique à la pendaison :
❶Soutenir la victime, en cas de pendaison pour neutraliser les forces de traction et de constriction. ❷Dépendre le corps en se faisant aider (couper le lien, soutenir la victime pour éviter qu’elle ne chute brutalement ce qui pourrait occasionner des traumatismes supplémentaires). ❸Supprimer la source de constriction (strangulation), si elle est encore présente (cet acte peut être difficile si le lien est très serré). ❹Maintenir l’axe « tête-cou-tronc » dès que possible. ❺Allonger la victime au sol. ❻Réaliser les gestes d’urgence en rapport avec l’état de la victime. ❼Poser un collier cervical dès que possible, si aucun geste de réanimation n’est indiqué ou si cela ne retarde pas leur réalisation. ❽Contacter la coordination médicale en urgence, même si la victime ne présente aucun signe de détresse. ❾Demander la police (ce contexte pose toujours un problème médico-légal). ❿Respecter les indices, dans la mesure du possible afin de ne pas compromettre le travail d’enquête des forces de police.
242
Signes spécifiques des accidents éléctriques :
``` • un arrêt respiratoire ou cardiaque ; • la qualité du pouls (fréquence, régularité) ; • une détresse neurologique : - troubles de conscience ou coma ; - agitation ; - convulsions éventuelles ; • des douleurs musculaires ; • des paralysies des membres ; • des brûlures ; • un point d’entrée et de sortie éventuel ; • le trajet du courant ; • des traumatismes associés. ```
243
conduite a tenir spécifique aux accidents électriques :
❶Écarter immédiatement les personnes présentes et leur interdire de toucher la victime. ❷S’assurer que la victime n’est pas en contact direct ou indirect avec un conducteur endommagé ou un câble électrique au sol. ❸Ne jamais toucher directement la victime tant qu’elle se trouve en contact avec le courant. ❹Ne jamais utiliser d’objets conducteurs métalliques ou humides pour écarter un fil électrique ou un câble. ❺Couper le courant (débrancher l’appareil, disjoncter le compteur électrique…), ou en cas d’impossibilité (haute tension, transformateur…) de le faire couper par une personne qualifiée (EDF, SNCF…) avant de toucher la victime. ❻Dégager la victime au moyen du matériel isolant des valises électro-secours, s’il est impossible de couper le courant. ❼ Réaliser les gestes de réanimation nécessaires
244
quels sont les différents stade de la noyade ?
stade 1: aquastress stade 2: petite hypoxie stade 3: grande hypoxie stade 4: anoxie
245
signes spécifique de la noyade :
* un arrêt cardiaque ; * des troubles de la conscience voire un coma ; * des troubles respiratoires ; * un traumatisme associé, en particulier du rachis ; * la température corporelle ; * la température de l’eau.
246
conduite a tenir spécifique de la noyade :
``` En présence d’une noyade de stade 1 : ❶Rassurer la victime. ❷La déshabiller ou la sécher. ❸Mesurer sa température. ❹La réchauffer dans une couverture isothermique ou bactériostatique, si nécessaire. ``` ``` En présence d’une noyade de stade 2 ❶Rassurer la victime. ❷La déshabiller ou la sécher. ❸Mesurer sa température. ❹La réchauffer dans une couverture isothermique ou bactériostatique, si nécessaire. ❺Administrer de l’O2 par inhalation ❻ Contacter la coordination médicale pour une éventuelle médicalisation. ``` En présence d’une noyade de stade 3 ❶Effectuer les gestes de réanimation adaptés à son état. ❷Administrer de l’O2 par inhalation. ❸Mesurer sa température. ❹La réchauffer dans une couverture isothermique ou bactériostatique. ❻Contacter en urgence la coordination médicale. En présence d’une noyade de stade 4 ❶Effectuer une réanimation cardiaque si possible avec DSA. ❷Contacter en urgence la coordination médicale.
247
signes spécifique des accidents de plongée
• un trouble de la conscience, voire un coma ; • des convulsions ; • une otorragie ou une épistaxis ; • un essoufflement ou une détresse respiratoire ; • un déficit neurologique (hémiparésie, hémiplégie, paraplégie) ; • des boursouflures de la peau (moutons) dues aux bulles d’air ; • une difficulté à mobiliser les grosses articulations (genou, épaule, coude...) en raison de la douleur.
248
conduite a tenir des accidents de plongée :
❶Effectuer les gestes d’urgences vitales adaptés. ❷Demander un renfort médicalisé, simultanément. ❸Administrer de l’O2, par inhalation, systématiquement ❹Déshabiller et sécher la victime. ❺Faire prendre de l’aspirine après avis médical.
249
définition d'une plaie ?
La plaie est une interruption de la continuité de la peau, secondaire à un traumatisme et peut être provoquée : • de l’extérieur vers l’intérieure, par une coupure, une piqûre, un projectile, un coup, une morsure, un frottement… • de l’intérieure vers l’extérieur, par un os cassé qui perfore la peau (fracture ouverte).
250
Les critères qui permettent d’établir la gravité d’une plaie sont :
* le mécanisme de formation ; * le type et la profondeur ; * la localisation et les complications possibles.
251
les différents types de plaies sont :
• l'écorchure ou éraflure, qui est une plaie superficielle. • la coupure (la plus fréquente) est provoquée par un objet tranchant. • la plaie punctiforme (en forme de point), provoquée par un objet pointu (clou, couteau, balle de petit calibre…) • la plaie délabrante, ou lacération est une déchirure complexe de la peau et souvent des muscles, par arrachement ou écrasement.
252
différentes classification des plaies qui sont :
- plaie simple - plaie sérieuse - plaie grave
253
critères de classification d'une plaie simple:
Une plaie est considérée comme simple lorsqu’il s’agit | d’une écorchure, d’une éraflure ou d’une coupure unique, peu profonde, non hémorragique.
254
critères de classification d'une plaie sérieuse:
Une plaie est considérée comme sérieuse dès : • qu’elle présente un saignement abondant mais contrôlable par une compression manuelle et un pansement compressif ; • qu’elle est pénétrante au niveau : - de la face ; - de la main ; - du pied ; - d’une articulation ; - de l’œil ; - d’un orifice naturel. • qu’il existe un corps étranger dans la plaie ou qu’elle est en regard d’un foyer de fracture. Toute plaie dont on ne peut apprécier la profondeur doit être considérée comme pénétrante.
255
critères de classification d'une plaie grave :
Une plaie est considérée comme grave dès : • qu’elle est pénétrante au niveau : - du cou ; - du thorax ; - de l’abdomen. • qu’elle est associée à un délabrement des masses musculaires ; • qu’elle s’accompagne d’une hémorragie artérielle
256
Conduite à tenir spécifique plaie simple:
❶Laver la plaie (détersion) à l’aide de sérum physiologique (ou à l’eau et au savon, avec un temps de rinçage) afin d’éliminer les petits corps étrangers mobiles, parfois peu visibles. Le lavage peut s’effectuer par arrosage de la plaie ou à l’aide de compresses imbibées de sérum physiologique, du centre vers la périphérie, sans jamais revenir en arrière. ❷Protéger la plaie par une compresse humidifiée avec un pansement. ❸Conseiller à la victime de consulter un médecin si : • elle n’est pas vaccinée contre le tétanos ; • la vaccination antitétanique n’est pas à jour ou est incertaine ; • la plaie devient chaude, rouge, si elle gonfle ou si elle continue de faire mal dans les 24 heures.
257
Conduite à tenir spécifique plaie sérieuse :
❶Arrêter l’hémorragie éventuelle ❷Mettre la victime en position adaptée. ❸Laver la plaie avec du sérum physiologique par arrosage ou à l'aide de compresses imbibées de sérum physiologique du centre vers la périphérie sans jamais revenir en arrière. ❹Protéger la plaie par des compresses stériles imbibées de sérum physiologique maintenues par un bandage, un filet tubulaire ou au moyen d’un pansement individuel stérile, de taille appropriée. ❺Ne jamais retirer un corps étranger. ❻Contacter la coordination pour éventuellement diriger la victime vers un service spécialisé. Si la victime présente une possible plaie du globe oculaire : ❶Allonger à plat dos, tête calée en recommandant au blessé de fermer les deux yeux et de ne pas bouger. Cette position évite une aggravation éventuelle de la lésion oculaire. ❷Mettre un pansement sur les 2 yeux, pour l’aider à les fermer. Si un corps étranger se trouve dans la plaie, protéger au mieux à l’aide d’un pansement adapté sans mobiliser l’objet.
258
Conduite à tenir spécifique plaie grave :
❶Arrêter l’hémorragie éventuelle ❷Mettre la victime en position adaptée. ❸Protéger la plaie par des compresses stériles imprégnées de sérum physiologique maintenues par un bandage, un filet tubulaire ou au moyen d’un pansement individuel stérile, de taille appropriée. ❹Ne jamais retirer un corps étranger sauf s’il nuit à la réalisation d’un MCE. ❺Administrer de l’oxygène par inhalation en fonction de la localisation de la plaie (cou, thorax, abdomen, bassin) ou de la détresse associées. ❻Contacter la coordination en urgence pour demander un moyen médicalisé. ❼Ne pas mobiliser la partie atteinte. ❽Protéger la victime contre le froid, la chaleur et les intempéries. En présence : • d’une plaie thoracique : protéger par un pansement sec non occlusif (risque d’aggravation d’un pneumothorax) ; • d’une éviscération : ne pas remettre les organes en place, recouvrir au moyen d’un emballage stérile humidifié avec du sérum physiologique (sauf chez le nouveau né et le nourrisson où les compresses sont appliquées sans sérum en raison du risque d’hypothermie).
259
définition d'une brûlures ?
La brûlure est une lésion qui peut toucher : • la peau de façon plus ou moins étendue et plus ou moins profonde ; • les masses musculaires ; • les voies aériennes ; • le tube digestif ; • les yeux.
260
les risques d'une brûlures peuvent être à l'origine :
• d’une détresse circulatoire par perte de liquide (plasma) ; • d’une détresse respiratoire par brûlure des voies aériennes due à l’inhalation de gaz chauds et intoxication par les fumées d’incendie ; • de douleurs sévères ; • d’une infection dans les jours qui suivent ; • de séquelles esthétiques et fonctionnelles nécessitant de nombreuses greffes et des mois d’hospitalisation.
261
Les critères qui permettent d’établir la gravité d’une | brûlure sont :
* la cause ; * la profondeur ; * l’étendue ; * la localisation ; * l’âge et les antécédents.
262
Une brûlure peut être d’origine :
* thermique (chaleur, froid) ; * électrique (électrisation ou électrocution, foudre) ; * chimique (acides, bases) ; * mécanique (frottements) ; * radiante ou irradiante (soleil, radioactivité).
263
La profondeur d’une brûlure est déterminée par son | aspect :
• La brûlure du 1er degré est une atteinte superficielle, seul l’épiderme est lésé. • La brûlure du 2e degré est une atteinte plus profonde de la peau qui touche l’épiderme et une partie du derme avec des phlyctènes • La brûlure du 3e degré est une atteinte très profonde de la peau où toutes les couches sont touchées, ce qui la rend peu douloureuse voire indolore. La peau est dure, cartonnée ressemble à de la cire et peut être pâle, presque blanche (les capillaires sanguins sont détruits), ou de couleur chamois. • La carbonisation est le stade ultime d’atteinte des tissus. La peau et les tissus situés au dessous sont détruits et ressemblent à du charbon.
264
les différentes Classification des brûlures sont :
- brûlure simple - brûlure sérieuse - brûlure grave
265
Classification des brûlures simples :
Une brûlure simple est soit : • une brûlure du premier degré d’origine thermique ou par rayonnement solaire, sauf si elle est très étendue particulièrement chez l’enfant et le nourrisson; • une brûlure du deuxième degré d’origine thermique dont la surface totale représente moins de la moitié de la face palmaire de la main de la victime (0,5 %) et qui ne présente pas les critères de gravité suivants : - brûlure du visage ; - brûlure du cou ; - brûlure de l’œil ; - brûlure des mains ; - brûlure des plis de flexion ; - brûlure à proximité d’un orifice naturel ; - brûlure localisée au niveau des voies aériennes supérieures.
266
Classification des brûlures sérieuses :
Une brûlure sérieuse est : • une brûlure du premier degré d’origine thermique ou par rayonnement solaire très étendue particulièrement chez l’enfant et le nourrisson ; • une brûlure du 2e degré d’origine thermique dont la surface totale est supérieure à 0,5 % et inférieure à : - 5 % chez le nourrisson ; - 10 % chez l’enfant ou l’adulte de plus de 60 ans ; - 15 % chez l’adulte. Une brûlure thermique du second degré qui se situe : - au visage ; - au cou ; - à l’œil ; - aux mains ; - aux plis de flexion ; - à proximité d'un orifice naturel.
267
Classification des brûlures graves :
Une brûlure grave est : • une brûlure du 2e degré : - dont la surface totale est supérieure à : ▪ 5 % chez le nourrisson ; ▪ 10 % chez l’enfant ou l’adulte de plus de 60 ans ; ▪ 15 % chez l’adulte. ou qui présente les critères de gravité suivants : ▪ brûlure circulaire ; ▪ brûlure localisée au niveau des voies aériennes supérieures ; • une brûlure du 3e degré quelle que soit sa surface ou sa localisation.
268
avec quoi évaluons nous l'étendue d'une brûlures ?
le score de wallace règle des 9 de Wallace : • chaque membre supérieur représente 9 % ; • chaque membre inférieur représente 18 % ; • le tronc (thorax et l’abdomen) représente 18 % par face soit 36 % ; • la tête représente 9 % ; • les parties génitales représentent 1 %.
269
Conduite à tenir spécifique Brûlure simple
❶Supprimer la cause de la brûlure. ❷Refroidir la brûlure sans limite de durée, tant que la victime le souhaite (effet anti-douleur) au moyen : - d’une compresse hydrogel dans la mesure du possible ; - d’eau par ruissellement (sans pression) directement sur la brûlure, dans les autres cas. ❸Protéger la brûlure : - en laissant la compresse hydrogel en place ; - au moyen d’un pansement stérile imprégné de sérum physiologique. ❹Ne pas percer les phlyctènes. ❺Conseiller à la victime de consulter un médecin si : - il existe des phlyctènes de petite taille en nombre très limité (2 ou 3) ; - la victime n’est pas vaccinée contre le tétanos ; - la vaccination antitétanique est incertaine ; - la brûlure continue de faire mal dans les 24heures. Dans le cas d’une brûlure simple chez l’enfant et le nourrisson, un contact doit systématiquement être fait avec la coordination médicale.
270
conduite a tenir spécifique brûlure sérieuse :
❶Supprimer la cause de la brûlure ; ❷Refroidir la brûlure en appliquant le protocole: - si nourrisson inférieur ou égale à 5% refroidir 5min, - si enfant ou adulte de plus de 60 ans inférieur ou égale à 10% refroidir 5min pour enfant et 10 min pour adulte - si adulte inférieur ou égale à 15% refroidir 10min si elle date de moins de 15 minutes au moyen : - d’une compresse hydrogel dans la mesure du possible ; - d’eau par ruissellement (sans pression) directement sur la brûlure ou par trempage dans les autres cas. ❸Retirer si nécessaire les vêtements qui n’adhèrent pas à la peau en même temps que le refroidissement. ❹Retirer les bijoux, montres, ceintures lorsqu’ils se trouvent, au niveau ou à proximité de la zone brûlée (formation rapide d’un œdème). ❺Ne pas percer les phlyctènes. ❻Protéger la brûlure : - en laissant la compresse hydrogel en place ; - au moyen d’un pansement stérile pour brûlé ; - au moyen de compresses stériles imprégnées de sérum physiologique. ❼Ne pas mobiliser la partie atteinte. ❽Administrer de l’oxygène par inhalation si nécessaire (en particulier si la victime a été exposée à des fumées d’incendie). ❾Contacter la coordination médicale. ❿Protéger la victime contre le froid, la chaleur et les intempéries au moyen d’un drap stérile pour brûlés.
271
conduite a tenir spécifique brûlure grave :
❶Supprimer la cause de la brûlure. ❷Ne pas refroidir les brûlures dont la surface totale dépasse 5 % chez le nourrisson, 10 % chez l’enfant et 15 % chez l’adulte. Cependant toutes les autres brûlures considérées comme graves en raison de leur caractère fonctionnel ou esthétique peuvent être refroidies suivant le protocole décrit pour les brûlures sérieuses. ❸Mettre la victime en position adaptée dans un drap propre et si possible stérile (drap stérile pour brûlés) : • celle où elle se sent le mieux en général ; • en PLS, si elle est inconsciente ; • en position assise en cas de détresse respiratoire, sans trouble de la conscience ; • allongée lorsque l’étendue des brûlures est importante. ❹Contacter la coordination en urgence. ❺Retirer les vêtements qui n’adhèrent pas à la peau. ❻Retirer les bijoux, montres, ceintures lorsqu’ils se trouvent au niveau ou à proximité de la zone brûlée. ❼Ne pas percer les phlyctènes. ❽Protéger la brûlure : • au moyen d’un pansement stérile pour brûlé ; • au moyen de compresses stériles imprégnées de sérum physiologique. ❾Ne pas mobiliser la partie atteinte. ❿Administrer de l’oxygène par inhalation : • si la victime a été exposée à des fumées d’incendie ; • si l'étendue est supérieure à 5, 10, 15 %. ⓫Protéger la victime contre le froid, la chaleur et les intempéries au moyen d’un drap stérile pour brûlés.
272
conduite a tenir Dans le cas d’une personne en feu:
``` ❶L’empêcher de courir. ❷La rouler au sol. ❸Abattre les flammes à l’aide : • d’un vêtement ou d’une couverture ; • d’un extincteur hydraulique de couleur verte, à l’exception de tout autre ; • d’une lance en jet diffusé. Le risque d’hypothermie dans ce cas est considéré comme secondaire par rapport à la gravité de la brûlure en regard de la profondeur et de l’étendue des lésions. ```
273
Conduite à tenir spécifique face aux brûlures chimiques
❶Supprimer la cause de la brûlure. ❷Ôter les vêtements et les chaussures imbibés de produits en se protégeant et en veillant à ne pas répandre du produit sur des zones non atteintes. ❸Laver abondamment la zone atteinte : • à l’aide d’un moyen actif de décontamination mis à disposition par l’entreprise ; • à l’eau tiède, si le produit ne réagit pas de manière violente avec l’eau, le plus tôt possible et pendant 15 à 20 minutes. ❹Retirer les bijoux, montres, ceintures de la zone brûlée. ❺Sécher la victime et l’allonger sur un drap propre et si possible stérile (sauf en cas de détresse respiratoire conscient : position assise). ❻Protéger la brûlure : • au moyen d’un pansement stérile pour brûlé ; • à défaut, au moyen d’un pansement stérile imprégné de sérum physiologique. ❼Ne pas mobiliser la partie atteinte. ❽Administrer de l’oxygène par inhalation en cas de brûlure étendue. ❾Contacter la coordination en urgence. ❿Protéger la victime contre le froid, la chaleur et les intempéries. Dans le cas d’une projection dans l’œil, le rincer abondamment et le plus rapidement possible, à l’eau pendant 30 minutes en prenant soin que le liquide ne coule pas sur l’autre œil
274
les accouchements a terme surviennent a la suite de combien de semaine d’aménorrhée et de combien de semaine de grossesse ?
39 semaines de grossesse ou 41 semaines d’aménorrhée
275
que veut dire parité ?
le nombre d’enfants mis au monde
276
que veut dire gestité ?
le nombre de grossesses en comptant les interruptions volontaires de grossesse (IVG) et les fausses couches.
277
catégorisation des prématuré :
L’accouchement est considéré comme prématuré s’il survient avant 35 semaines de grossesse (ou 37 semaines d’aménorrhée). On parle : • d’extrême prématurité lorsque la naissance a lieu avant 28 semaines SA ; • de grande prématurité lorsque la naissance à lieu entre 28 et 33 semaines SA.
278
combien existe t-il de grossesse extra utérine ?
- GEU abdominale - GEU tubaire - GEU ovarienne
279
Signes spécifiques GEU ?
• une douleur abdominale au niveau du bas-ventre plus ou moins intense et diffuse ; • un malaise dû à la douleur ou à l’hémorragie ; • plus rarement, de faibles saignements vaginaux (métrorragies) de sang noir.
280
Conduite à tenir spécifique GEU :
❶Allonger la victime sur le dos, jambes fléchies. ❷Administrer de l’O2, par inhalation ❸Contacter en urgence la coordination médicale. ❹Surveiller attentivement la victime.
281
quand peut survenir une hémorragie génitale ?
entre le 2eme et 3eme trimestre
282
par quoi peut être dû une hémorragie génitale ?
* un accouchement possible avant terme ; * un placenta prævia * un décollement prématuré d’un placenta
283
citez les différents types de placenta praevia ?
- placenta praevie latérale | - placenta praevia recouvrant
284
conduite a tenir d'une hémorragie génitale ?
❶Contacter en urgence la coordination médicale, en cas de saignement abondant ou de signe de détresse circulatoire, et dès que le saignement survient à partir du deuxième trimestre de grossesse. ❷Placer des serviettes ou des pansements absorbants entre les cuisses de la victime, avec son accord. ❸Transporter à l’hôpital, en cas de fausse couche, le produit d’expulsion (1er trimestre de grossesse).
285
qu'est ce que l’éclampsie ?
c'est l'apparition de convulsions chez une femme enceinte épileptique ou non et se manifeste au 3e trimestre de la grossesse mais peut également se manifester lors de l’accouchement voire après et menace la vie de la mère et du fœtus.
286
signes spécifiques de l'éclampsie :
• des signes gravissimes de la détresse neurologique : - convulsions ; - coma. • des signes circulatoires : - œdèmes récents des membres inférieurs, du visage ou des mains ; - saignement de nez (épistaxis) ; - augmentation de la pression artérielle au-dessus 140/90 mmhg, qui, au 3e trimestre de la grossesse est un signe de gravité.
287
Conduite à tenir spécifique éclampsie :
❶Mettre la victime en PLS. ❷Administrer de l’O2, par inhalation ❸Contacter en urgence la coordination. ❹Surveiller en permanence les paramètres hémodynamiques (pouls…) de la victime. ❺Protéger la victime, en cas de nouvelles crises convulsives. ❻Anticiper le brancardage de la victime afin qu’il soit le plus rapide possible après médicalisation.
288
En cas d’accouchement imminent dont l’urgence ne permet pas de réaliser un bilan complet : Contacter dès que possible la coordination médicale pour demander un moyen médicalisé et transmettre au minimum les informations suivantes :
• terme et en particulier s’il s’agit d’un prématuré de plus de 6 semaines d’avance ; • grossesse compliquée connue (siège, grossesse gémellaire…) ; • risque infectieux (fièvre maternelle > 38 °C) ; • liquide amniotique méconial ; • métrorragies.
289
Préparation à l’accouchement :
❶Installer la mère le plus confortablement possible, si possible comme sur le schéma : • les fesses au bord du lit ; • le tronc légèrement relevé ; • les pieds reposant sur des chaises entre les efforts de poussée ; • si possible, la faire uriner afin de vider la vessie ; • multiparamétrique en place si possible ; • bassine pour recueillir les liquides corporels et le placenta. ❷Préparer immédiatement le matériel destiné à prendre en charge le nouveau-né dans la première minute après la naissance. Ce matériel est positionné au plus près de la mère : • préparer et ouvrir sans toucher l’intérieur le kit d’accouchement, un paquet de deux compresses imbibées de Dakin@ et une paire de gants stériles ; • maintenir tièdes des serviettes de bain propres et sèches (vérifier la température avant de les poser sur l’enfant à cause du risque de brûlure) ; • préparer un bonnet et le sac destiné à recevoir le nouveau-né. ❸Préparer une zone éventuelle de réanimation du nouveau-né : • plan de travail (table…) recouvert d’un linge propre isolant du froid ; • matériel d’aspiration avec une sonde pédiatrique à proximité (non ouverte) ; • insufflateur manuel pédiatrique et bouteille d’O2.
290
effectuer l'accouchement :
Si la femme exprime spontanément un besoin irrépressible de pousser ou si le haut du crâne du bébé commence à apparaître à la vulve : ❶Lui faire relever les membres inférieurs en lui demandant d’attraper ses cuisses avec ses mains et de les tirer. ❷Lui demander de pousser vers le bas en retenant sa respiration, si possible au maximum de la contraction utérine. ❸Faire reposer les jambes à la fin de la contraction utérine. ❹Recommencer la même manœuvre jusqu’à l’apparition de la moitié de la tête du bébé. ❺Cesser alors de faire pousser la mère, et ralentir la sortie de la tête en la maintenant d’une main et en maintenant le périnée de l’autre, afin d’éviter les déchirures de ce dernier. ❻Accompagner la sortie spontanée du bébé : - maintenir la tête du bébé ; - laisser la tête tourner spontanément d’un quart de tour, à droite ou à gauche ; - accompagner la rotation de la tête dans la position qui permet de dégager les épaules ; - accompagner doucement la tête vers le bas : l’épaule supérieure apparaît alors et se dégage ; - remonter alors le nouveau-né, l’épaule inférieure se dégage ; - continuer à remonter le nouveau-né vers le haut pour dégager le bassin et les jambes. ❼Noter l’heure de naissance. ❽Prendre en charge le nouveau-né ❾Surveiller la mère. ❿Surveiller la délivrance : : c’est l’expulsion du placenta. Elle doit survenir dans un délai de 30 minutes maximum après l’accouchement.
291
citez les 3 étapes de l'accouchement :
- le travail - l'expulsion - la délivrance
292
citez Les différents accouchements compliqués :
- L’accouchement par le siège : - soit par les pieds (siège complet) - soit par les fesses (siège décomplété). - très important le ds doit rester vers le haut - La présentation transverse : bras du bébé en premier - Le circulaire du cordon : • maintenir la tête, sans chercher à la refouler, pour éviter cette tension extrême ; • dégager le cordon en le faisant passer au-dessus de la tête. En cas d’impossibilité : • poser deux clamps en deux endroits séparés de 2 à 3 cm, directement au niveau du cou de l’enfant ; • couper prudemment le cordon au milieu. - La procidence du cordon ombilical : Les gestes initiaux nécessitent d’oxygéner la patiente et de l’allonger sur le côté, jambes surélevées. - Le nouveau-né coiffé
293
L’évaluation du nouveau-né montre :
* une respiration ample, sans blocage ni pause ; * un cri vigoureux ; * un tonus vif
294
conduite a tenir MCE nouveau né à la naissance :
- cri, tonus, respi - aspiration à 0,15 bars bouche/nez - cri, tonus, respi - le chef d'agrés réalise des insufflations d’air à une fréquence approchant les 40 insufflations/min sans réservoir enrichisseur d’air pendant 30 secondes (les 5 premières insufflations doivent être réalisées lentement et prudemment sans nécessairement chercher à obtenir un soulèvement du thorax) - cri, tonus, respi - état inchangée : - le chef d'agrés réalise des insufflations d’air à une fréquence approchant les 40 insufflations/min sans réservoir enrichisseur d’air pendant 30 secondes ; - les équipiers doivent alors mesurer simultanément la fréquence circulatoire sur 30 secondes : ▪ si le pouls est supérieur à 60/min, poursuivre les insufflations à l’air à une fréquence de 40/min ; ▪ si le pouls est inférieur à 60/min le nouveau-né est considéré comme étant en arrêt cardiaque débuter la RCP sur un rythme de 3 compressions thoraciques et 1 insufflation avec : ▫ un apport complémentaire d’oxygène à 3l/min sans réservoir enrichisseur ; ▫ un MCE à une fréquence de 120/min. - Effectuer à nouveau une évaluation du nouveau-né toutes les 1 minutes 30 sec. et adapter la conduite à tenir.
295
citez les différents types de traumatismes :
- Traumatisme pénétrant - Traumatisme contondant par compression - Traumatisme contondant par cisaillement
296
qu'est ce qu'une entorse ?
une lésion traumatique d’une articulation, avec élongation, déchirure ou arrachement d’un ou de plusieurs ligaments.
297
On distingue 2 types d’entorses :
• l’entorse simple qui correspond à un étirement modéré des ligaments ; • l’entorse grave qui correspond à une rupture partielle ou totale des ligaments, voire à un arrachement osseux.
298
signes spécifique d'une entorse :
• une déformation, un gonflement au niveau de l’articulation ; • parfois un hématome, ce qui traduit une entorse grave • une impossibilité de bouger l’articulation ; • une douleur augmentée à la palpation douce du ligament ; • d’autres lésions associées, notamment vasculo-nerveuses.
299
Conduite à tenir spécifique d'une entorse :
❶Immobiliser l’articulation ❷Lutter contre l’œdème et la douleur en appliquant, si possible du froid (compresses chimiques froides, glaçons enveloppés dans un sac ou bombe de froid), ❸Rechercher d’autres lésions en fonction du mécanisme de l’accident. ❹Protéger la victime contre la chaleur, le froid et les intempéries. ❺Ne jamais faire prendre appui sur un membre traumatisé (brancardage, chaise ou aide à la marche).
300
citez les différents traumatismes des membres :
- entorse - luxation - fracture
301
qu'est ce qu'une luxation ?
une lésion traumatique d’une articulation avec perte complète et permanente des rapports articulaires normaux. L’articulation est déboîtée.
302
signes spécifique d'une luxation :
• une déformation, un gonflement : au niveau de l’épaule, le bras peut se trouver en position élevée latéralement et perpendiculairement au corps sans pouvoir être rapproché du corps (abduction irréductible) ; • une impotence fonctionnelle du membre avec impossibilité pour la victime de mobiliser l’articulation en cause ; • parfois un hématome ; • avant l’immobilisation : - une atteinte vasculaire artérielle en : recherchant un pouls radial ou pédieux ; - évaluant la température de la main ou du pied (en comparant toujours avec l’autre main ou l’autre pied) ; - observant la pâleur d’une main ou d’un pied par rapport à l’autre ; - évaluant le temps de recoloration cutanée ; - une atteinte nerveuse, en appréciant la sensibilité et la motricité au niveau de la main ou du pied. • d’autres lésions associées.
303
Conduite à tenir spécifique d'une luxation :
❶Immobiliser le membre dans la position où il se trouve. Si le bras est écarté de l’épaule (abduction irréductible) il ne faut jamais essayer de le rapprocher de force pour l’immobiliser, sous peine de créer des lésions nerveuses irréversibles et des douleurs importantes. La victime devra être transportée à l’hôpital, le bras immobilisé, ou tout au moins soutenu, dans cette position ❷Contrôler à nouveau l’état vasculaire artériel et nerveux de la main ou du pied après immobilisation. ❸Protéger la victime contre le froid, la chaleur et les intempéries. ❹Ne jamais tenter de réduire une luxation sur le terrain car le risque de créer des lésions est important. ❺Contacter la coordination et demander un moyen médical lors du contact à la coordination, en cas de difficultés de mobilisation de la victime (luxation du genou avec déformation importante…), de douleur très intense ou d’existence d’un déficit vasculo-nerveux, de luxation de cheville (risque de nécrose de la peau).
304
qu'est ce qu'une fracture ?
une rupture totale ou partielle d’un os
305
Trois types de mécanismes sont à l’origine d’une fracture:
- mécanisme direct à la suite d'une coup violent - mécanisme indirect par transmission du choc - mécanisme par torsion
306
On distingue 2 types de fractures :
• la fracture simple : l’os est cassé, il n’existe pas de lésion associée visible, ni de déformation importante ; • la fracture compliquée, s’il existe : - une angulation importante (fracture déplacée) ; - une plaie en regard du foyer de fracture ou un délabrement des parties musculaires (fracture ouverte qui peut être causée par l’os lui-même ou par l’objet ayant entraîné la fracture) ; - des lésions des structures adjacentes (atteinte des nerfs, des muscles ou des vaisseaux sanguins) ; - si l’os est cassé en un ou plusieurs endroits fractures multiples).
307
signes spécifique d'une fracture :
• une déformation, un gonflement, un raccourcissement, une rotation anormale du membre ; • une douleur localisée lors d’une palpation prudente (en l’absence de foyer de fracture évident), une impotence ; • une plaie (qui peut être punctiforme) en regard du foyer de fracture, une contusion ; • un délabrement musculaire dû au traumatisme ou à une lésion par balle ; • avant un réalignement ou une immobilisation : - une atteinte vasculaire, avant immobilisation, au niveau de la main ou du pied en : ▪ prenant un pouls radial ou pédieux ; ▪ évaluant la température de la main ou du pied (en comparant toujours avec l’autre main ou l’autre pied) ; ▪ observant la pâleur d’une main ou d’un pied par rapport à l’autre ; ▪ évaluant le TRC ; - une atteinte nerveuse, en appréciant la sensibilité et la motricité au niveau de la main ou du pied. • d’autres lésions associées.
308
Conduite à tenir spécifique d'une fracture :
❶Arrêter une hémorragie éventuelle En l’absence de détresse vitale immédiate ❷Limiter les mouvements et soulager le membre blessé. ❸Inspecter la lésion avant de l’immobiliser, en retirant en remontant ou en découpant les vêtements, si nécessaire. ❹Retirer les bijoux éventuels situés dans une zone d’œdème. ❺Ré-aligner la fracture, si elle présente une déformation (fractures déplacées), dans certaines conditions et après accord du médecin coordinateur ❻Immobiliser le segment de membre atteint en utilisant l’attelle la plus appropriée, en immobilisant aussi les articulations situées au-dessus et au-dessous de la lésion ❼Contrôler à nouveau l’état vasculaire artériel et nerveux de la main ou du pied après l’immobilisation. ❽Protéger contre le froid, la chaleur ou les intempéries. ❾Surveiller en particulier l’apparition ou la réapparition d’un saignement ou d’une détresse vitale. ❿Procéder à une immobilisation générale, au moindre doute, avant de déplacer la victime (sauf en cas de dégagement d’urgence). En cas de fracture ouverte ❶Rechercher la présence d’un corps étranger dans la plaie. ❷Protéger les plaies, avant immobilisation, en les recouvrant d’un pansement. ❸Poser un garrot, en cas d’hémorragie au niveau du foyer de fracture
309
signes spécifique d'une fracture du col du fémur :
• un raccourcissement du membre inférieur ; • une rotation du membre avec le pied tourné vers l’extérieur ; • une douleur au pli de l’aine.
310
Les différents types de fractures du crâne sont :
- Trait de fracture simple - Embarrure - Embarrure avec issue de matière cérébrale
311
Signes spécifiques d'un traumatisme de la tête :
• un coma d’emblée ou des troubles de la conscience en effectuant un score de Glasgow ; • une détresse ou des troubles respiratoire ou circulatoire ; • une hémorragie importante du cuir chevelu (scalp) ; • une hémorragie extériorisée (otorragie, épistaxis) ; • une déformation nette de la boîte crânienne (embarrure…) ; • des convulsions qui débutent, récidivent ou un état de mal convulsif ; • une agitation anormale ; • un déficit neurologique ; • une asymétrie pupillaire ; • des vomissements ; • des lésions associées.
312
Conduite à tenir spécifique d'un traumatisme de la tête
❶Maintenir la tête en position neutre ❷Stopper une hémorragie éventuelle. ❸Immobiliser le rachis cervical, immédiatement : • devant une atteinte évidente de la tête ou de la nuque ; • devant tout facteur de risque de gravité du traumatisme crânien • devant tout signe évoquant une atteinte du rachis (fourmillements des extrémités, déficits neurologiques, douleur ou contracture du rachis) ; • dès que le chef d’agrès le juge nécessaire (bilan circonstanciel inconnu par exemple) ❹Mettre la victime dans la position adaptée à son état: • victime consciente : immobilisation générale ; • victime inconsciente : mise en PLS à deux sapeurs pompiers • la victime dans le coma suite à un traumatisme crânien ou cranio-facial ne doit pas être stimulée afin de la réveiller. ❺Administrer de l’oxygène si nécessaire, l’hypoxie aggravant la souffrance cérébrale. ❻Demander une équipe médicale en cas de traumatisme crânien grave. ❼Protéger contre le froid, la chaleur ou les intempéries. ❽Surveiller attentivement la victime, du fait d’un risque d’aggravation brutale.
313
Signes spécifiques des traumatismes maxillo-faciaux
• une détresse ou des troubles neurologiques, respiratoires ou circulatoires ; • une face déformée dans son ensemble (fracas facial) ; • une plaie : - de la face. Au niveau des joues, vérifier si la plaie traverse toute la joue, jusque dans la cavité buccale (ce type de plaie doit être pris en charge par un stomatologiste en raison du risque de lésion des canaux excréteurs des glandes salivaires) ; - des paupières (prise en charge de préférence par un service d’ophtalmologie) ; - des globes oculaires : risque de perte de l’œil par écoulement de liquide intra-oculaire ; • une déformation, un gonflement, une douleur spontanée ou provoquée : - du nez avec éventuellement une épistaxis (fracture des os propres du nez) ; - d’une ou des deux pommettes (fracture des malaires) ; - des mâchoires, souvent associée à une difficulté voire une impossibilité de parler (fracture de mâchoire) • un hématome du pourtour des 2 yeux : hématome en lunettes. Les paupières sont gonflées et bleues et il est très difficile voire impossible d’ouvrir les yeux même manuellement (fracture grave de la base du crâne) ; • un trouble de la vision : la victime voit double (fracture des orbites) ; • une perte de dents. Si les dents ont été complètement déchaussées et sont intactes, il faut les placer dans du sérum physiologique, dans une compresse imbibée de sérum physiologique, voire dans du lait stérilisé ou, à défaut, dans la propre salive de la victime en vue d’une possible réimplantation ; • des lésions associées.
314
Conduite à tenir spécifique des traumatismes maxillo-faciaux :
❶Maintenir la tête en position neutre ❷Stopper une hémorragie éventuelle. ❸Immobiliser le rachis cervical : - devant une atteinte évidente de la tête ou de la nuque ; - devant tout facteur de risque de gravité du traumatisme crânien - devant tout signe évoquant une atteinte du rachis (fourmillements des extrémités, déficits neurologiques, douleur ou contracture du rachis) ; - dès que le chef d’agrès le juge nécessaire (bilan circonstanciel inconnu par exemple). ❹Mettre la victime dans la position adaptée à son état: - victime consciente : immobilisation générale ; - victime inconsciente : mise en PLS à deux sapeurs pompiers ❺Aspirer, si nécessaire et si la victime est inconsciente, le sang dans la bouche ou dans l’arrière-gorge pour éviter que la victime ne s’étouffe. ❻Nettoyer prudemment le visage de la victime afin de pouvoir apprécier plus précisément l’état des lésions. ❼Administrer de l’oxygène si nécessaire ❽Protéger contre le froid ou les intempéries. ❾Surveiller attentivement la victime, du fait d’un risque d’aggravation brutale
315
conduite a tenir spécifique dans le cas d’une plaie de l’œil ou d’une contusion du globe oculaire :
❶Allonger la victime à plat dos la victime, dans la mesure du possible. ❷Caler la tête pour empêcher tout mouvement. ❸Recommander de fermer les deux yeux et de ne pas bouger. ❹Protéger par des pansements (compresses stériles + sparadrap) posés sur les deux yeux fermés. ❺Ne jamais chercher à retirer un corps étranger oculaire.
316
Les différentes atteintes du rachis sont :
- Fracture de vertèbre avec compression de la moelle épinière - Section de la moelle épinière
317
Signes spécifiques des traumatismes du rachis
• une détresse respiratoire ; • une détresse circulatoire ; • une déformation évidente du rachis ; • une douleur à la palpation prudente du rachis ; • une perte ou une diminution de la sensibilité ou de la motricité des membres ; • des lésions associées (traumatisés graves).
318
Conduite à tenir spécifique des traumatismes du rachis
❶Maintenir la tête en position neutre ❷Immobiliser le rachis cervical immédiatement, puis l’ensemble du rachis : • devant une atteinte évidente de la tête ou de la nuque ; • devant tout facteur de risque de gravité du traumatisme crânien • devant tout signe évoquant une atteinte du rachis (fourmillements des extrémités, déficits neurologiques, douleur ou contracture du rachis) ; • dès que le chef d’agrès le juge nécessaire (bilan circonstanciel inconnu par exemple). ❸Mettre la victime dans la position adaptée à son état : • en PLS si elle est dans le coma ; • en position horizontale stricte dans les autres cas. ❹Demander une équipe médicale en cas de traumatisme du rachis accompagné de tétraplégie ou paraplégie ou d'une déformation. ❺Déshabiller la victime, si les conditions le permettent. ❻Protéger contre le froid, la chaleur ou les intempéries. ❼Surveiller attentivement la victime, du fait d’un risque brutal d’aggravation.
319
signes spécifique d'un traumatisme thoracique :
• des signes de détresse respiratoire ou circulatoire ; • un orifice d’entrée d’une balle, éventuellement un orifice de sortie ; • une plaie, soufflante ou non ; • un emphysème sous-cutané. Il signe une plaie de la paroi thoracique, une lésion du poumon, des bronches ou de la trachée ; • un volet costal ; • une douleur à la palpation prudente sur une ou plusieurs côtes ; • une toux incessante ; • des crachats de sang rouge (hémoptysie).
320
Conduite à tenir spécifique d'un traumatisme thoracique :
❶Mettre la victime dans une position adaptée à son état : • en PLS si elle est inconsciente, poumon sain vers le haut si possible (ce qui lui permet de ne pas être comprimé); • en position assise si elle est consciente. ❷Administrer de l’oxygène par inhalation si nécessaire ❸Demander une équipe médicale. ❹Protéger toute plaie thoracique par un pansement. Celui-ci ne doit pas être occlusif si la plaie est soufflante. ❺Déshabiller la victime, si les conditions le permettent afin de finaliser le bilan lésionnel. ❻Rechercher d’autres blessures en cas d’agression par arme, sans omettre le dos de la victime. ❼Ne jamais retirer un corps étranger en place, au risque de provoquer une hémorragie gravissime sauf en cas d’arrêt cardiaque s’il empêche le MCE (couteau dans le dos ou dans le sternum). ❽Protéger contre le froid, la chaleur ou les intempéries. ❾Surveiller attentivement la victime, du fait d’un risque brutal d’aggravation en particulier lors d’un changement de position.
321
Signes spécifiques des traumatismes abdominaux :
• des signes de détresse respiratoire ou circulatoire ; • une plaie, dont la localisation et la taille doivent être précisées. Il est difficile d’estimer sa profondeur ; • une éviscération : sortie d’une partie des organes digestifs par la plaie ; • un orifice d’entrée d’un objet perforant éventuellement un orifice de sortie ; • une immobilité de l’abdomen lors des mouvements respiratoires ; • un gonflement de l’abdomen ; • une douleur à la palpation prudente, localisée à tout ou partie de l’abdomen. Cette palpation est interdite en présence d’un objet pénétrant ; • des vomissements sanglants (hématémèse).
322
Conduite à tenir spécifique des traumatismes abdominaux :
❶Mettre, la victime dans une position adaptée à son état : • en PLS côté sain vers le sol, si elle est inconsciente; • allongée si elle est consciente, genoux fléchis, pour détendre les muscles abdominaux et diminuer la douleur. ❷Administrer de l’oxygène, par inhalation si nécessaire ❸Immobiliser un objet pénétrant toujours en place, afin de limiter l’hémorragie (sauf en cas d’arrêt cardiaque s’il empêche le massage cardiaque). ❹Demander une équipe médicale. ❺Protéger toute plaie. En cas d'éviscération : • ne pas tenter de remettre les organes en place ; • recouvrir les viscères d’un emballage stérile humidifié par du sérum physiologique. ❻Déshabiller la victime, si les conditions le permettent afin de finaliser le bilan lésionnel. ❼Rechercher d’autres blessures en cas d’agression par arme, sans omettre le dos de la victime. ❽Protéger contre le froid ou les intempéries. ❾Surveiller attentivement la victime, du fait d’un risque brutal d’aggravation en particulier lors d’un changement de position.
323
Les différents types de fracture du bassin sont :
• simple : fracture des ailes iliaques ; • complexe : le bassin est brisé en plusieurs endroits et complètement déstabilisé.
324
Signes spécifiques des traumatismes du bassin :
• une détresse circulatoire ; • une plaie ; • des saignements vaginaux (s’il s’agit d’une femme non ménopausée, lui demander la date de ses dernières règles) ou urétraux ; • un hématome périnéal ou des organes génitaux externes ; • une douleur augmentée à la pression prudente de l'avant vers l'arrière des os latéraux du bassin ; • une douleur augmentée à la palpation douce de l’hypogastre ; • une impotence ou une limitation des mouvements des membres inférieurs.
325
Conduite à tenir spécifique des traumatismes du bassin :
❶Laisser en position allongée stricte. ❷Administrer de l’oxygène, par inhalation si nécessaire ❸Déshabiller complètement la victime, si les conditions le permettent. ❹Protéger contre le froid, la chaleur ou les intempéries. ❺Procéder au relevage suivant les consignes de la coordination médicale. En cas de suspicion de fracture complexe du bassin avec déformation, le relevage se fera en présence de l'équipe médicale afin de ne mobiliser qu'une seule fois la victime et d'utiliser le système de contention du bassin (ceinture pelvienne).
326
Signes spécifiques du traumatisé grave :
* une détresse ou des troubles neurologiques respiratoires ou circulatoires ; * des atteintes lésionnelles.
327
Signes spécifiques de l'amputation :
• la quantité de sang perdue ; • la nature exacte des lésions (localisation précise, organes touchés, type de lésion, écrasement, arrachement, coupure franche) ; • les complications sous-jacentes vasculo-nerveuses en cas de section incomplète ; • des atteintes lésionnelles associées.
328
Conduite à tenir de l'amputation :
❶Contrôler l’hémorragie éventuelle. ❷Mettre la victime en position adaptée : • en PLS si elle est inconsciente (sur le côté sain) ; • allongée en cas de détresse circulatoire. ❸Protéger contre le froid, la chaleur ou les intempéries. ❹Nettoyer à l’aide de sérum physiologique la partie de membre restant et la partie amputée. ❺Envelopper l’extrémité de membre restant dans de la gaze stérile. ❻Emballer la partie amputée à l’aide du lot membre arraché dans la mesure du possible ou par des moyens adaptés : • en milieu stérile ; • au froid sans contact direct entre la glace et la section de membre arraché. ❼Mettre le nom de la victime et l’heure de survenue de la section sur l’emballage contenant la partie de membre sectionnée. ❽Administrer de l'oxygène par inhalation, si nécessaire
329
Conduite à tenir si l’airbag est déclenché :
❶Ouvrir les portes du véhicule de manière à évacuer les gaz. ❷Couper le contact. ❸Débrancher les batteries. ❹Ne pas toucher la victime sans changer de gants, qui peuvent être imprégnés de résidus de combustion si on a manipulé les coussins d’airbag, sous peine de provoquer des irritations des yeux et de la peau.
330
Conduite à tenir si l’airbag ne s’est pas déclenché :
❶Couper le contact et débrancher la ou les batteries (leur localisation n’est pas évidente dans les véhicules de dernière génération). ❷Éloigner, si possible, les blessés de la zone de déploiement de l’airbag (repositionner la victime contre son siège).En cas d’airbag non déclenché se servir du système de verrouillage. ❸Installer systématiquement la protection airbag sur le volant si le camion de désincarcération est sur place. ❹Ne pas tenter de débrancher les airbags. ❺Ne pas déposer d’objet sur le tableau bord. ❻Ne pas s’attarder entre la victime et les airbags.
331
conduite a tenir pour l'abord d'une victime en secours routier :
❶Approcher la victime préférentiellement de face afin d’éviter toute rotation de la tête. ❷Effectuer un bilan primaire. ❸Réaliser un maintien de la tête et de la ramener en position neutre, en se tenant à l’extérieur du véhicule ❹Repositionner toute victime affalée sur le volant ou le tableau de bord contre le dossier du siège dans un véhicule sur ses 4 roues, et ceci le plus précocement possible. ❺Pénétrer dans le véhicule : • ouvrir les portières, si possible, ou briser une vitre du côté opposé à la victime ; • déposer ou briser le pare-brise, ou la lunette arrière ; • si le véhicule est instable et si les moyens sont suffisants, neutraliser le jeu des suspensions du côté où va s’engager le personnel en maintenant la joue d’aile du véhicule sans le soulever ; • si le véhicule menace de chuter dans le vide, celui-ci sera systématiquement amarré avant d’engager un personnel (demande de moyens) ; • définir un axe de sortie pour un éventuel dégagement d’urgence. ❻Engager un personnel à l’intérieur du véhicule (l’écureuil) afin de reprendre le maintien de la tête. ❼Poser un collier cervical. ❽Administrer de l’oxygène par inhalation, si nécessaire ❾Demander un moyen médicalisé, si d’emblée la situation le nécessite. ❿Réaliser le bilan secondaire ce qui est difficile lorsque la victime est incarcérée. Il faut alors recourir à une évaluation indirecte (« pouvez vous bouger ou sentir vos orteils ? »). ⓫Protéger la victime contre le froid ou les intempéries. ⓬Compléter ou réaliser la demande de moyens de secours ou de services publics. ⓭Transmettre un bilan complet à la coordination médicale soit comme premier bilan, soit pour apporter un complément de bilan. ⓮Assurer la surveillance de la ou des victimes. Cas particuliers : • Dans le cas où la victime est en arrêt respiratoire ou cardiaque : ❶Tenter de réaliser un dégagement d’urgence. ❷Procéder aux gestes de secours qui s’imposent. Si la victime est incarcérée, les techniques de réanimation sont adaptées à sa position. • Dans le cas où la victime est dans le coma : ❶La mettre en PLS immédiatement, si l’espace à l’intérieur du véhicule le permet (ce qui est exceptionnel). ❷Sinon la maintenir dans sa position initiale. ❸La surveiller attentivement avec un moyen d’aspiration à proximité. ❹Procéder à une cueillette rapide afin de pouvoir la placer en PLS le plus vite possible.
332
citez du matériel pour l’immobilisation du rachis et du bassin :
- le collier cervical ; - la planche d’immobilisation synthétique normalisée avec immobilisateur de tête (PISN ou plan dur) ; - l’attelle cervico-thoracique (ACT) ; - le matelas immobilisateur à dépression.
333
citez du matériel pour l’immobilisation des membres :
- les écharpes ; - les attelles à dépression ; - les attelles en traction (uniquement dans les AR).
334
Conduite à tenir pour l’immobilisation d’un membre | traumatisé :
❶Soutenir le membre blessé avec les mains et limiter, autant que possible, les mouvements. ❷Inspecter la lésion avant de l’immobiliser après avoir retiré ou découpé les vêtements si nécessaire. ❸Recouvrir par un pansement stérile et sec toute plaie avant immobilisation. Si la plaie saigne, réaliser un pansement compressif, sauf s’il existe une issue d’os visible ou d’un corps étranger En leur absence, la fracture ouverte est traitée de la même façon qu’une fracture fermée après avoir placé un pansement stérile et sec sur la plaie. ❹Apprécier la température, la motricité, la sensibilité et le temps de recoloration cutanée de l’extrémité atteinte avant et après l’immobilisation. ❺Immobiliser correctement le segment de membre atteint en respectant les principes suivants : - utiliser l’attelle ou le moyen d’immobilisation le plus approprié ; - immobiliser aussi les articulations situées au dessus et au-dessous de la lésion. ❻Si un gonflement au niveau d’une articulation est présent, appliquer du froid sur la lésion, après immobilisation
335
le sapeur pompier peut réaligner quels membres uniquement :
seuls les réalignements d’une fracture de l’avant-bras ou de la jambe peuvent être réalisés, par un sapeur-pompier et uniquement après avis médical.
336
citez du matériels de relevage :
- brancard - chaise - brancard cuillère - plan-dur - MID - l'alèse portoir
337
La contamination peut se faire soit :
• par contact : - direct : par les mains ou par l’intermédiaire de liquides biologiques ; - indirect : par le biais de matériels, des surfaces du véhicule (poignée de porte, surface de travail…), des déchets d’activité de soins à risque infectieux (DASRI) ; • par voie aéroportée : - par de fines gouttes d’eau (gouttelettes) produites par la parole, la toux, l’éternuement, et qui contiennent les micro-organismes présents dans les voies aériennes et digestives supérieures ; - par de petites particules en suspension dans l’air (aérosols) ; • par ingestion : l’eau, les aliments, les médicaments périmés… ; • par vecteurs : mouches, moustiques, parasites…
338
que veut dire DAOM ?
déchets assimilables à des ordures ménagères
339
que veut dire DASRI ?
déchets d’activité de soins à risques infectieux
340
que veut dire OPTC ?
objet piquant tranchant coupant
341
que veut dire SMV ?
situation à multiples victimes
342
citez les types de SMV :
• l’accident à effet limité (AEL) est une situation unique qui entraîne un petit nombre de victimes (inférieur à 15) • l’accident catastrophique à effet limité (ACEL) est une situation unique entraînant un afflux brutal mais assez limité de victimes (de 15 à 100) avec une inadéquation momentanée entre les besoins et les moyens ; • l’accident catastrophique à effet majeur (ACEM) est une situation entraînant une inadéquation dans le temps entre les besoins et les moyens car : - le nombre de victimes est particulièrement élevé ; - les sites d’interventions sont nombreux ; - l’accessibilité pour les secours est difficile…
343
citez les différentes catégorisation des victimes
• décédés (DCD) ; • urgences absolues (UA) dès lors que le pronostic vital est engagé. Il différencie : • les victimes dites « extrêmes urgences ou EU », dont le pronostic vital est engagé immédiatement ; • les victimes dites « U1 », dont la gravité nécessite des soins médicaux rapides. • urgences relatives (UR) lorsque le pronostic vital ne semble pas engagé mais que des soins sont nécessaires à terme. Elles sont différenciées en deux catégories : • les victimes non valides, dites « U2 » ; • les victimes valides, dites « U3 ».
344
conduite a tenir pour une SMV :
❶Déterminer la nature du sinistre. ❷Rechercher la présence d’un danger menaçant les victimes et les secours : • fusillade encore en cours ; • risque d’explosion ; • menace NRBC : signes d’intoxication directement visibles : - plusieurs personnes présentant des signes cliniques identiques (coma, troubles de la conscience, détresse respiratoire, toux importantes, larmoiement, rhinorrhée, hyper salivation, convulsions) ; - animaux malades ou morts (rats, pigeons, chiens…) ; - odeur inattendue (foin coupé par exemple) ; - malaises collectifs. ❸Estimer le nombre et le type de victimes (brûlés, blastés, polytraumatisés, intoxiqués…). ❹Informer et demander des moyens ❺Soustraire les victimes du danger ❻Catégoriser les victimes lors d’un premier examen rapide afin de distinguer celles présentant une détresse vitale (UA) des autres (DCD ou UR). ❼Effectuer les gestes d’urgence, en priorité sur les victimes en UA : • arrêt d’une hémorragie par pansement compressif ou garrot ; • libération des voies aériennes ; • mise en position d’attente : - assise en cas de détresse respiratoire chez une victime consciente ; - allongée en cas de détresse circulatoire chez une victime consciente ; - en PLS en cas de troubles de conscience ou de coma ou si elle présente une hématémèse ou une hémoptysie. ❽Tenter de limiter les phénomènes de panique, en donnant des ordres clairs aux victimes et aux impliqués. ❾Rassembler les victimes au sein du PRV ou du PMA. ❿Regrouper les impliqués, si nécessaire, dans un lieu distinct des victimes. ⓫Éviter les évacuations « sauvages »
345
troubles et détresse respiratoires | définition :
un trouble ou une détresse respiratoires sont des difficultés plus ou moins importantes à assurer l'oxygénation du sang et par conséquent, l'oxygénation des différents organes
346
de très nombreux situations peuvent entrainer une détresse respiratoires. on trouve :
- une insuffisance d'o2 dans l'air inspiré - une insuffisance du débit d'air dans les poumons - une perturbation des échanges gazeux alvéolaires - une perturbation des échanges gazeux cellulaires - une atteinte des commandes nerveuses de la respiration
347
quelles sont les voies de pénétration d'un toxique dans l'organisme ?
- digestive par ingestion - respiratoire par inhalation de gaz ou d'aérosols - cutanéo-muqueuse: par injection ou pénétration
348
quels peuvent être les signes d'un malaises ,
- sensation de vertige - grande fatigue - flou visuel - nausées - chaleur anormale - froid
349
dans le contexte d'une intoxication au co, quels sont les signes spécifiques à rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de l'entourage ?
- la durée de l'exposition - une pci - atcd médicaux - notion de grossesse - ttt en cours
350
suivant son importance et sa localisation , une plaie peut être à l'origine de :
- hémorragie - atteinte des structures situées sous la plaie - d'une injection locale - de maladies
351
quelles sont les deux techniques de cueillette en secours a victime ?
- axiale | - latérale
352
quelles sont les mesures de protection standard face a un AEV ?
- gants a usage unique - dépose des objets coupant tranchant piquant dans la boite optc - port de protection adaptées au risque de projection - respect du calendrier vaccinal
353
intervention avec risque biologique exceptionnel (NRBC). la protection des sapeurs pompiers consiste à:
- éviter la dispersion de l'agent contaminant - éviter la contamination directe - éviter la contamination par inhalation
354
Quels sont les différents étape du bilan primaire ?
Sauvegarde immédiate Conscience Respiration Circulation
355
En combien de partie se divise le bilan secondaire ?
Partie systématique | Partie spécifique
356
Quels sont les différents étape du bilan primaire ?
Sauvegarde immédiate Conscience Respiration Circulation
357
En combien de partie se divise le bilan secondaire ?
Partie systématique | Partie spécifique