4.3 - Introduction à l'intervention auprès de personnes victimes d'agression sexuelle Flashcards

1
Q

Quels sont les signes possible de reconnaitre chez un enfant qui à été agressée sexuellement?

A

Changements de comportement chez l’enfant ;
Connaissance prématurée de la sexualité ;
Comportements sexuels problématiques ou inappropriés ;
Baisse de rendement scolaire ;
Malaise envers un adulte en particulier ;
Désir excessif de passer du temps avec un adulte en particulier ;
Cadeaux reçus dont on ignore la provenance.

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2
Q

V ou F: il y a beaucoup de de signes ou d’indices spécifiques pour identifier si un enfant à été agressé sexuellement

A

Faux! Très peu de signes ou d’indices spécifiques.

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3
Q

Quoi faire si on doute qu’un enfant est victime d’AS

A

Questionner l’enfant sur ce que l’on observe
Rester prêt.e et disponible
Être à l’écoute
Rappeler à l’enfant l’importance de parler à un adulte de confiance quand on vit des choses que l’on n’aime pas.

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4
Q

Quelle sont les caractéristique du dévoilement des enfants

A

Le dévoilement peut-être accidentel ou intentionnel
Pour le dévoilement intentionnel, l’enfant ne le fait pas au hasard.
Il choisit :
à qui il le fait
le contexte (quand, où, etc.)
ce qu’il dévoilera

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5
Q

Comment bien recevoir le dévoilement d’un enfant? (4)

A

Garder son calme (!)
Croire l’enfant
Recueillir les révélations
Rapporter la situation aux autorités

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6
Q

comment offrir un bon soutient à l’enfant victime d’AS?

A

Croire l’enfant
Le protéger de l’agresseur
Offrir un soutien émotif
Offrir à l’enfant des services spécialisés (accompagnement)

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7
Q

Qu’est ce que la LPJ article 39 stipule sur les démarches à prendre à la suite d’un dévoilement?

A

Les professionnels travaillant auprès des enfants […] doivent, dans l’exercice de leurs fonctions, signaler au DPJ toutes les situations visées par la LPJ […] et ce, même s’ils jugent que les parents prennent des moyens pour mettre fin à la situation ; c’est au DPJ d’évaluer si ces moyens sont adéquats

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8
Q

Quels sont les faits et les enjeux chez les victimes d’AS (Rappel)

A

Présence fréquente de culpabilité, blâme, honte, doute, etc…
Plusieurs victimes ont été agressées par une personne qu’elles connaissaient, voire qu’elles appréciaient.
Plusieurs ont essayé d’en parler avant ou ont tardé à en parler (parfois des décennies plus tard!).
Se rappeler des mythes auxquels les individus peuvent adhérer, incluant les victimes (minimisation/banalisation, culpabilité/rôle de la victime, minimisation des gestes de l’agresseur).
Possibilité de symptômes post-traumatiques (problèmes de mémoire, dissociation, évitement).

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9
Q

Quelles sont les phases à la suite d’une agression sexuelle (3)? Nomme et explique les

A

CHOC
Désorganisation du quotidien; sentiments intenses, douloureux, parfois sans émotions apparentes

RÉAJUSTEMENT
Désir de reprendre une vie normale; sentiment d’impuissance (peurs-anxiété); mécanismes de défense/survie/évitemet

INTÉGRATION
Reconstruction du soi; donner un sens/collectiviser; culpabilité/honte →colère

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10
Q

Quels sont des éléments qu’ils faut prendre en compte afin de remettre en question nos valeurs et nos croyances en tant qu’intervenant

A

Contexte de l’agression sexuelle
Rôle de la victime
Refus de porter plainte
Émotions positives envers l’agresseur

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11
Q

Donne des exemples de choses qui peuvent ébranler notre vision d’AS

A

Présence de consommation de substances
Pas de brutalité ou de contrainte physiques
Agression par un conjoint
Contexte de séduction
Pris part « activement » aux gestes.
Pas en état de choc

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12
Q

Quels sont des principes de base lorsqu’on intervien auprès d’une victime?

A

Laisser le pouvoir à la personne victime sur son cheminement, sa
guérison(contrebalancer le pouvoir perdu dans la situation d’agression)

Éviter de contribuer à l’auto-blâme

Départager les gestes de l’agression de la personne.
Ne pas critiquer l’agresseur = Exemples: «je le savais qu’il était dégueulasse» À éviter!!

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13
Q

Quel sont les 3 points d’une réponse aux besoins et principes généraux d’intervention

A

Protection
Permission
Pouvoir

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14
Q

Comment est ce que le sentiment de protection peut être créer auprès de la victime

A

Sécurité (sentiment)

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15
Q

Comment est ce que le sentiment de permission peut être créer auprès de la victime

A

Accueillir les émotions, permettre de connecter avec les émotions (colère, peine, rage)
Faire sens de ce qu’on a vécu (éducation psychologique)

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16
Q

Comment est ce que le sentiment de pouvoir peut être créer auprès de la victime

A

Retrouver son pouvoir d’agir, connecter à ses forces, ses capacités
S’ouvrir à l’idée de voir son expérience autrement (résilience)

17
Q

Nomme 6 faux pas lors de l’intervention

A

Ne pas croire.
Explorer les gestes spécifiques, le détails de l’agression.
Poser des questions tendancieuses qui pourraient susciter un sentiment de honte ou de culpabilité ou renforcer des conséquences.
Critiquer, commenter, prendre partie contre ou juger l’agresseur.
Suggérer des démarches spécifiques (légales, confronter) vs laisser le plus de pouvoir possible.
Tenter de comprendre l’agresseur.

18
Q

Quels sont les 12 attitudes proposer par les CALAS lors d’une intervention

A
  1. Croire
  2. Écouter sans juger
  3. Respecter son rythme, son vécu, ses mots
  4. Recevoir sans amplifier ou minimiser
  5. Assurer la confidentialité
  6. Éviter les réactions trop fortes
  7. Valider ses émotions et sentiments
  8. La déculpabiliser : ce n’est jamais la faute de la victime
  9. Garantir la sécurité de la victime
  10. Offrir du soutien, assurer une présence, être disponible
  11. L’aider à cerner ses besoins, favoriser son autonomie
  12. Orienter vers les ressources