UE 3.2 Flashcards
Intérêt de l’ALR en post-opératoire
- répercussions respiratoires minimes, réflexes protecteurs pharyngés protégés, estomac plein, IOT difficile
- meilleur réveil, moins de sédation
- analgésie prolongée et épargne morphinique
- diminution des NVPO
- reprise alimentation/boisson/transit précoce
- mobilisation et kinésithérapie précoce
- permettent souvent d’accélérer la sortie du patient
Contre-indications absolues d’une ALR
- refus ferme et motivé d’un patient informé
- infection de la zone de ponction
- infection systémique
- hypovolémie non compensée
- atteinte neurologique du nerf à bloquer
- anomalie de la coagulation à risque hémorragique élevé
- CI aux AL
Complications de l’ALR
- traumatisme d’une structure anatomique (pneumothorax, hématome par ponction artérielle)
- neuropathie (hypoesthésie, paralysie)
- extension de l’anesthésie à l’espace sous-arachnoïdien : rachi totale
- brèche dure-mérienne : céphalées
- insuffisance d’anesthésie
- hypoTA par bloc sympathique
- dépression respiratoire
- passage vasculaire de l’AL = complications cardiotoxiques et neurotoxiques
- allergie aux AL
Quels sont les causes des complications neurologiques périphériques ?
- traumatisme par l’aiguille
- injections intra-fasciculaires sous pression
- compression nerveuse : garrot, hématome
Quel est le risque lors d’un bloc supra-claviculaire ?
risque de pneumothorax
Quel est le risque lors d’un bloc interscalénique ?
risque d’anesthésie du nerf phrénique
Quelles sont les signes de complications cardiotoxiques liées aux AL ?
- trouble de l’excitabilité ventriculaire : ESV, FV,
- trouble de la conduction : bradycardie , asystolie
- dépression myocardique
- arrêt cardiaque
Quels sont les signes de complications neurologiques périphériques liées aux AL ?
- sensitive : douleur, sensation de brulures, crampes, paresthésies, hyperesthésies, hyperpathies, anesthésie
- motrice : ➘ force musculaire, paralysies
Quelles sont les signes de complications neuro toxiques liées aux AL ?
- somnolence, sensation ébrieuse
- céphalée
- acouphènes
- logorrhée
- gout métallique
- paresthésie péribuccales
- tremblements
- convulsions
- coma
Quel est la CAT face à une intoxication aux AL ?
- oxygénothérapie
- éviter adrénaline, cordarone
- benzodiazepine (Valium)
- intralipides 20% 3ml/kg
- dosage tube sec
- manœuvre de réanimation
Quels sont les différents AL et leurs durées d’action ?
- Carbocaïne/Xylocaïne : 3-4h
- Naropeïne/Marcaïne : 8-10h (jusqu’à 15h avec adjuvant)
Quels sont les adjuvants des AL ?
- clonidine
- dexaméthasone
- adrénaline
- morphino mimétique
Quels sont les différents blocs péri-nerveux ?
- plexiques
- tronculaires
Quels sont les plexus nerveux du membre supérieur ?
- brachial (tout le bras)
- cervical superficiel (dessus de l’épaule)
Quels sont les nerfs d’un bloc axillaire ?
- musculo cutané (tolérance du garrot)
- médian
- ulnaire
- radial
Quels sont les techniques de blocs péri-nerveux du membre supérieur ?
- inter-scaléniques (épaule)
- sus-claviculaire (bras)
- sous-claviculaires (manipulation difficile, cathéter)
- axillaire (coude, avant bras, main)
Quels sont les plexus nerveux et nerfs du membre inférieur ?
- plexus sacré : nerf sciatique - plexus lombaire nerf fémoral nerf obturateur nerf fémoro-cutané nerf génito-inguinal nerf saphène
Stratégie d’épargne sanguine : recommandation SFAR :
- faire un hémogramme 4-8 semaines avant une chirurgie
- recherche étiologie anémie :
bilan martiale = ferritine + coefficient de saturation à la transferrine (fer sérique + tranferrine)
Comment définir une carence martiale fonctionnelle ?
Si coefficient de saturation à la transferrine est < 20%
Définition OMS de l’anémie
homme : Hb < 13 g/dl
femme : Hb < 12 g/dl
Seuils transfusionnels :
- 7 g/dl
- 8-9 g/dl : antécédents cardiaques
- 10 g/dl : si coronarien, sous B-bloquant, IC
Stratégie d’épargne sanguine : quels sont les principes du PBM ?
Program Blood Management :
- corriger l’anémie pré-opératoire
- diminuer les pertes sanguines :
- optimiser la tolérance à l’anémie
Quels sont les moyens d’épargne sanguine ?
- pré-opératoire : traiter anémie = EPO, fer
- per-opératoire : prévenir le saignement = acide tranexamique
- post-opératoire : évaluation du seuil transfusionnel
Intérêt du fer IV pré-opératoire. Délai d’administration.
Augmente le taux d’Hb pré-opératoire : doit être fait minimum 8 jours (maturation des GR) pré-opératoire
Indications de l’EPO en stratégie d’épargne sanguine ? Posologie
- chirurgie orthopédique et saignement > 800 ml
- Hb comprise entre 10-13 g/dl, sans carence martiale
- posologie : 600 UI/KG/semaine à J-21, J-15, J-7, J-0 ou sans dépasser Hb=15 g/dl (Ht 45%)
Contre-indications et précautions d’emploi de l’EPO ?
- HTA sévère mal contrôlée
- IDM récent
- AVC récent
- artérite sévère
- sténose carotidienne sévère
- prudence si EP ou TVP anciens
Pourquoi associer du fer à l’EPO ?
Stimulation de l’érythropoïèse = augmentation des besoins en fer
- épuisement du fer fixé sur la transferrine et de la ferritine
- le fer n’est pas délivré assez vite
- risque de carence fonctionnelle
Qu’est-ce que l’exacyl ?
Exacyl : inhibe la fibrinolyse; Pic effet à 3h, durée 6h donc en orthopédie : injection 1g à l’induction, 1g à la fermeture puis 1g toutes les 6h. Injection en IV/30 min sinon risque épileptogène. Per os en post-opératoire
Qu’est-ce que la règle des 5 de Gilcher ?
Calcul du VST en fonction du BMI : - femme : obèse : 60 ml/kg normal : 70 ml/kg maigre : 65 ml/ kg - Homme = + 5ml/kg du VST de la femme
Un homme de 60 ans doit se faire changer une PTH droite infectée dans 40 jours. Il présente des antécédents coronariens avec la pose d’un stent actif en 2010 sous plavix 75 mg. Il est également dyslipidémique sous Crestor 5 mg, un ulcère gastrique sous IPP et BPCO post-tabac sous Spriva. Il mesure 1m70 pèse 105 kg. Le plavix est stoppé 5 jours avant l’intervention et relayé par du Kardégic 75 mg. il est ASA III. La perte sanguine chirurgicale est estimée à 900 cc de GR. Son bilan pré-opératoire à J-28 retrouve une Hb 12g/dl, un coefficient de saturation à la transferrine à 18%. Son seuil transfusionnel est à 9 g/dl. Groupe sanguin A+
- Besoins transfusionnel prévisible de ce patient (en ml de CGR) ?
- Ce patient nécessite-t-il une stratégie d’épargne sanguine ?
- Si oui laquelle ?
- Proposez vous une transfusion autologue ? Pourquoi ?
- Calcul des pertes sanguines autorisées : VST x (Ht initiale - Ht seuil) en ml de GR :
VST : en fonction du BMI : ici 36 donc VST = 65 ml/kg = 6825 ml
Ht initial : Hb x 0,03 = 12x0,03 = 0,36
Ht seuil : Hb seuil x 0,03 = 0,27
PSA = (65x105) x (0,36-0,27)
PSA = 614 ml de GR - Calcul Besoin transfusionnel prévisible : PSC-PSA
900-614 = 286 ml de GR - Calcul besoin transfusionnel prévisible en poche de GR : GR/150
286/150 = 1,9 soit 2 poches de CGR
Oui car : anémie : Hb < 12 g/dl et carence martiale : CST < 20 % chirurgie orthopédique pertes sanguines prévisibles > 800 ml
pré-opératoire :
EPO : 600 UI/kg/semaines à J-21, J-15, J-7, J0 ou pour Hb ne dépassant pas 15g/dl
+ fer IV
Acide tranexamique : 1g à l’induction et 1g 30 min avant la fin d’intervention
Pas de récupération sanguine per-opératoire car infection (= contre indication)
Indications et contre-indications de toute récupération sanguine per-opératoire
- indications = saignement > 15% de la volémie, car on récupère la moitié des pertes épanchées seulement
- CI : infection, tumeur maligne, colles biologiques, produits antiseptiques
Donnez les objectifs de la consultation d’anesthésie
Objectifs péri-opératoires :
- assurer le maintien des fonctions vitales
- éviter la décompensation d’une pathologie préexistante
- assurer les conditions permettant la chirurgie
Quel décret régit les conditions de réalisation de la consultation d’anesthésie ? Quelles sont ces conditions ?
Décret 94-1050 du 5 décembre 1995 :
- Obligatoire avant toute anesthésie, sauf urgence
- au moins 48h avant la chirurgie
- réalisée par un médecin anesthésiste, pas forcément celui présent le jour de l’intervention
- document écrit/dossier médical
Quelle est la durée de validité de la consultation d’anesthésie
validité de 1 mois (selon recommandations de la SFAR)
mais dérogation possible
V/F : La consultation d’anesthésie est obligatoire avant toute anesthésie
Vrai
V/F : La consultation d’anesthésie peut-être réalisée le jour de l’anesthésie pour une intervention programmée
Faux
V/F : La consultation d’anesthésie peut dans certains cas être réalisée par un médecin généraliste
Faux
V/F : La consultation d’anesthésie est valable 48h
Faux jusqu’à 1 mois
V/F : Un patient est noté «mallampati 4» sur la consultation d’anesthésie : cela prédit une intubation facile
Faux
V/F : La consultation d’anesthésie peut être réalisée dans un autre établissement que celui ou a lieu l’acte chirurgical
Vrai
V/F : En cas d’anesthésie itératives rapprochées, la consultation d’anesthésie doit être refaite à chaque fois obligatoirement
Faux
V/F : la pression au sein de l’espace péridural varie en fonction du niveau rachidien et de la position du sujet
Vrai
V/F : en DL ou en position assise, la pression péridurale est positive à l’état thoracique et cervical
Faux : elle est négative, mais elle augmente à l’étage lombaire
✴︎Facteurs de variation de la distribution des AA dans l’espace péridural
- technique d’injection
- caractéristiques de la solution choisie
- autres facteurs secondaires : âge, taille, grossesse
V/F : le niveau d’injection de l’AL n’affecte pas l’étendue métamérique
Faux : elle conditionne l’étendue métamérique
V/F : la position du patient lors de l’injection n’affecte pas ou peu la diffusion de la solution dans l’espace péridural
Vrai
V/F : la pesanteur semble jouer un rôle déterminant dans la diffusion de l’AL lors de la péridurale
Faux : contrairement à la rachianesthésie
V/F : il n’est pas préconisé de choisir une posture favorable à la diffusion du produit vers la zone intéressée en anesthésie péridurale
Faux : il faut choisir une position même si la pesanteur ne semble pas jouer un rôle déterminant
V/F : la vitesse d’injection ne modifie pas l’étendue de la diffusion ni les caractères de l’anesthésie
Vrai
V/F : le volume n’influence pas la diffusion de la solution dan l’espace péridural
Faux : le volume influence
V/F : le volume pour l’APD varie en fonction du site d’injection et des caractéristiques du patient
Vrai : corrélation volume/nombre de segments bloqués
V/F : à volume égal, la variation de concentration ne modifie que faiblement l’extension de l’anesthésie
Vrai
V/F : la variation de concentration de l’AL lors de l’APD influence la latence d’installation du bloc, son intensité (bloc moteur) et sa durée
Vrai
V/F : l’âge n’est pas un facteur de variation de l’extension de l’APD
Faux : à dose égale l’extension de l’anesthésie est plus importante chez les sujets >50 ans
V/F : la taille n’a qu’une influence modeste sur l’extension de l’APD
Vrai
V/F : la grossesse ne diminue pas les besoin en AL lors d’une APD
Faux : la grossesse diminue d’environ 1 tiers les besoin en AL : utérus gravide entraine une élévation des pressions abdominales transmises à l’espace péridural par l’intermédiaire du SN = diffusion plus importante des AA dans l’espace péridural
✴︎Eléments de la préparation du patient en vue d’une APD
- CA : BS (Hb, plaquettes), absence de CI)
- VVP de bon calibre
- monitorage : ECG, SpO2, PNI
- présences du matériel et des drogues de réanimation
- soluté de remplissage prêt
- matériel stérile : aiguille de Tuohy, cathéter, seringue, AL, MM : xylocaine, naropeine, sufentanil
- champ cutané stérile
V/F : l’APD peut être réalisée seulement avec des gants stériles
Faux : conditions d’aseptie rigoureuses
V/F : un lavage «chirurgical» des mains est obligatoire avant une APD
Vrai
V/F : l’opérateur n’est pas obligé de porter une blouse stérile lors d’une APD
Faux : obligatoire + masque + calot + champs cutané à solution antiseptique
Quelles sont les positions possibles pour une APD ?
Selon état clinique du patient et niveau de ponction souhaité
- DL
- position assise +++
Dans quels cas choisit-on la position latérale pour une APD ?
patients fragiles, ou lorsque la position assise est impossible : trauma, AG, accouchement imminent
Décrire la position en DL pour une APD
en «chien de fusil», coussin sous la tête, épaules et hanches maintenues parallèles, tête fléchie
✴︎Décrire la position assise pour une APD
- assis au bord de la table, les pieds reposant sur un support et les genoux fléchis ou en tailleur
- le patient croise les bras sur un coussin placé sur ses cuisses et fait le dos rond, tête fléchie. La position est facilités et maintenue par une aide placée face à lui
Décrire la technique d’APD
- repérage cutané
- AL
- méthode de repérage de l’espace péridural : technique du mandrin liquide ou gazeux
- mise en place du cathéter
V/F : la survenue d’une paresthésie lors de la mise en place du cathéter d’APD n’impose pas l’ablation de l’aiguille et du cathéter
Faux : il faut se retirer et recommencer
Comment vérifie-t-on la position du cathéter d’APD lors de la pose
Test aspirait avant injection d’AL : aspiration douce à la seringue
V/F : le bloc péridural (latence, durée, qualité, niveau supérieur) varie selon l’AL utilisé et la concentration des solutions utilisées
Vrai
Comment évalue-t-on le bloc moteur lors d’une anesthésie péri-médullaire ?
Par le score de Bromage :
0 = nul : absence de bloc moteur : flexion complète des hanche, genoux et pieds
1 = partiel : incapacité à surélever les jambes étendues
2 = presque total : incapacité à fléchir les genoux, bouge uniquement les pieds
3 = complet
✴︎Quels sont les éléments de surveillance du bloc sous APD ?
- bloc sympathique = vasoplégie
ECG (pendant les 30 premières mn) + PNI tout au long de l’APD - bloc moteur : installation et levée = score de Bromage/ 30 min
- bloc sensitif : apprécier la bilatéralité et l’homogénéité du bloc, pique-touche, froid + EVA
- respiratoire : FR + SpO2 tout au long : risque de dépression par opiacés, terrain ou étendu du bloc (T10-T6 : muscle abdominaux, toux, expiration forcée)
- signes d’intoxications aux AL : neurologiques (maintenir un contact verbal) et HDM
- DH et miction (risque de RAU)
Quels sont les avantage de l’APD ?
- répercussions respiratoires minimes, réflexes protecteurs pharyngés protégés, estomac plein, IOT difficile
- meilleur réveil, moins de sédation
- analgésie prolongée, épargne morphinique
- diminution des NVPO
- reprise alimentation/boisson/transit précoce
- mobilisation et kinésithérapie précoce
- permettent souvent d’accélérer la sortie du patient
Quels sont les inconvénients de l’APD ?
- rétention urinaire
- hypotension
- dépression respiratoire retardée
Quelles sont les CI absolues de l’APD ?
- refus ferme et motivé d’un patient informé
- infection de la zone de ponction
- infection systémique
- hypovolémie non compensée
- anomalie de la coagulation à risque hémorragique élevé, TRT AVK, Plavix
- CI aux AL
- cardiopathie décompensée
Quelle est la CAT pour une APD chez un patient sous anticoagulants ?
- AVK et Plavix : CI absolue
- AAP aspirine : autorisés
- HBPM : arrêt 12h si préventif ou 24h si curatif : avant pose et retrait APD
✴︎Quelles sont les complications possibles d’une APD ?
- hématome par ponction artérielle
- neuropathie (hypoesthésie, paralysie)
- extension de l’anesthésie à l’espace sous-arachnoïdien : rachi totale
- brèche dure-mérienne : céphalées
- échec, insuffisance d’anesthésie
- hypoTA par bloc sympathique
- dépression respiratoire
- hypothermie
- passage vasculaire de l’AL = complications cardiotoxiques et neurotoxiques
- allergie aux AL
*Vous êtes appelé en service pour un «dysfonctionnement » du cathéter péridural. Quels paramètres médicaux devez-vous vérifier en chambre ?
- qualité de l’analgésie
- bloc moteur (intensité)
- bloc sensitif (niveau) par sensibilité thermique
- FR
- niveau de sédation
*Anesthésie péridurale : donnez le principe et l’intérêt de la dose test
Dose test : injection de faible volume de lidocaïne 20 mg/ml adrénaline pour vérifier le bon positionnement du cathéter
on va donc injecter de l’AL adrénaliné :
si réponse HDM = passage en intra-vasculaire (brèche vasculaire) :
- FC + 30bpm que la FC de base en 30 secondes et s’épuise en 30 secondes
- PAS + 20 mmHg
si paresthésie des MI = passage dans l’espace sous-arachnoïdien
Quels sont les effets indésirables possibles lors d’une rachianesthésie ?
- échec de ponction
- hématome par ponction artérielle
- neuropathie (hypoesthésie, paralysie)
- brèche dure-mérienne : céphalées
- insuffisance d’anesthésie
- hypoTA par bloc sympathique, bradycardie
- dépression respiratoire
- hypothermie
- passage vasculaire de l’AL = complications cardiotoxiques et neurotoxiques
- allergie aux AL
- rétention urinaire
- atteinte des paires crâniennes : nerf auditif
*Quels sont les facteurs de risque d’hypotension artérielle lors de la réalisation de la rachianesthésie ?
- niveaux de bloc > T5
- Age>40ans
- Femme enceinte
- Hypovolémie
- PAS basale < 120 mmHg
✴︎Quelle est la CAT face à une hypotension lors d’une rachianesthésie ?
- remplissage vasculaire préventif : 1000 ml cristalloïdes ou 500 ml colloïdes
- vasoconstricteurs : éphédrine (max 60 mg), phényléphrine (bolus 25-50 µg) et/ou continu
- obstétrique : DLG : prévention de la compression aorto-cave
✴︎Quels sont les AL ayant l’AMM pour la rachianesthésie ?
- bupivacaïne (Marcaine)
- ropivacaïne (Naropéine)
- lévobupivacaïne (Chirocaine)
Peut-on utiliser la lidocaïne pour une rachianesthésie ?
Non car toxique en intrathécal
Quels sont les avantages des opioïdes adjuvants dans la rachianesthésie ?
- installation plus rapide du bloc
- meilleure analgésie per-opératoire
- meilleur taux de succès de la rachis
- possibilité de réduire la dose d’AL
- prolongement de l’analgésie
Quels sont les opioïdes pouvant être injectés en intrathécal ?
- morphine (hydrosoluble): installation lente (>60min), durée d’action longue, risque de dépression respiratoire retardée
- sufentanil (liposoluble) : installation rapide (qq min), durée d’action courte, risque réduit dépression respiratoire
Donnez un adjuvant aux AL autres que les opioïdes pouvant être utilisé dans la rachianesthésie ?
Clonidine :
- amélioration du bloc sensitif (bloque influx fibres A-delta et C) et moteur
- analgésie de longue durée
Quelles sont les indications d’une rachianesthésie ?
- interventions chirurgicales : de courte durée, moitié inférieure à T10
- patient estomac plein
- obstétrique +++ : césarienne, urgente ou programmée (installation plus rapide que l’APD)
- personne âgée : réhabilitation précoce, moins de désorientation, peu de céphalées
- autres : porphyrie, HTM, myopathie, Alzheimer, allergie aux AA de l’AG…
Quelle sont les CI de la rachianesthésie ?
Idem APD + HTIC
- refus ferme et motivé d’un patient informé
- infection de la zone de ponction
- infection systémique
- hypovolémie non compensée
- anomalie de la coagulation à risque hémorragique élevé, TRT AVK, Plavix
- CI aux AL
- cardiopathie décompensée