UE 3.2 Flashcards

1
Q

Intérêt de l’ALR en post-opératoire

A
  • répercussions respiratoires minimes, réflexes protecteurs pharyngés protégés, estomac plein, IOT difficile
  • meilleur réveil, moins de sédation
  • analgésie prolongée et épargne morphinique
  • diminution des NVPO
  • reprise alimentation/boisson/transit précoce
  • mobilisation et kinésithérapie précoce
  • permettent souvent d’accélérer la sortie du patient
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2
Q

Contre-indications absolues d’une ALR

A
  • refus ferme et motivé d’un patient informé
  • infection de la zone de ponction
  • infection systémique
  • hypovolémie non compensée
  • atteinte neurologique du nerf à bloquer
  • anomalie de la coagulation à risque hémorragique élevé
  • CI aux AL
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3
Q

Complications de l’ALR

A
  • traumatisme d’une structure anatomique (pneumothorax, hématome par ponction artérielle)
  • neuropathie (hypoesthésie, paralysie)
  • extension de l’anesthésie à l’espace sous-arachnoïdien : rachi totale
  • brèche dure-mérienne : céphalées
  • insuffisance d’anesthésie
  • hypoTA par bloc sympathique
  • dépression respiratoire
  • passage vasculaire de l’AL = complications cardiotoxiques et neurotoxiques
  • allergie aux AL
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4
Q

Quels sont les causes des complications neurologiques périphériques ?

A
  • traumatisme par l’aiguille
  • injections intra-fasciculaires sous pression
  • compression nerveuse : garrot, hématome
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5
Q

Quel est le risque lors d’un bloc supra-claviculaire ?

A

risque de pneumothorax

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6
Q

Quel est le risque lors d’un bloc interscalénique ?

A

risque d’anesthésie du nerf phrénique

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7
Q

Quelles sont les signes de complications cardiotoxiques liées aux AL ?

A
  • trouble de l’excitabilité ventriculaire : ESV, FV,
  • trouble de la conduction : bradycardie , asystolie
  • dépression myocardique
  • arrêt cardiaque
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8
Q

Quels sont les signes de complications neurologiques périphériques liées aux AL ?

A
  • sensitive : douleur, sensation de brulures, crampes, paresthésies, hyperesthésies, hyperpathies, anesthésie
  • motrice : ➘ force musculaire, paralysies
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9
Q

Quelles sont les signes de complications neuro toxiques liées aux AL ?

A
  • somnolence, sensation ébrieuse
  • céphalée
  • acouphènes
  • logorrhée
  • gout métallique
  • paresthésie péribuccales
  • tremblements
  • convulsions
  • coma
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10
Q

Quel est la CAT face à une intoxication aux AL ?

A
  • oxygénothérapie
  • éviter adrénaline, cordarone
  • benzodiazepine (Valium)
  • intralipides 20% 3ml/kg
  • dosage tube sec
  • manœuvre de réanimation
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11
Q

Quels sont les différents AL et leurs durées d’action ?

A
  • Carbocaïne/Xylocaïne : 3-4h

- Naropeïne/Marcaïne : 8-10h (jusqu’à 15h avec adjuvant)

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12
Q

Quels sont les adjuvants des AL ?

A
  • clonidine
  • dexaméthasone
  • adrénaline
  • morphino mimétique
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13
Q

Quels sont les différents blocs péri-nerveux ?

A
  • plexiques

- tronculaires

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14
Q

Quels sont les plexus nerveux du membre supérieur ?

A
  • brachial (tout le bras)

- cervical superficiel (dessus de l’épaule)

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15
Q

Quels sont les nerfs d’un bloc axillaire ?

A
  • musculo cutané (tolérance du garrot)
  • médian
  • ulnaire
  • radial
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16
Q

Quels sont les techniques de blocs péri-nerveux du membre supérieur ?

A
  • inter-scaléniques (épaule)
  • sus-claviculaire (bras)
  • sous-claviculaires (manipulation difficile, cathéter)
  • axillaire (coude, avant bras, main)
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17
Q

Quels sont les plexus nerveux et nerfs du membre inférieur ?

A
- plexus sacré :
nerf sciatique
- plexus lombaire
nerf fémoral
nerf obturateur
nerf fémoro-cutané
nerf génito-inguinal
nerf saphène
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18
Q

Stratégie d’épargne sanguine : recommandation SFAR :

A
  • faire un hémogramme 4-8 semaines avant une chirurgie
  • recherche étiologie anémie :
    bilan martiale = ferritine + coefficient de saturation à la transferrine (fer sérique + tranferrine)
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19
Q

Comment définir une carence martiale fonctionnelle ?

A

Si coefficient de saturation à la transferrine est < 20%

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20
Q

Définition OMS de l’anémie

A

homme : Hb < 13 g/dl

femme : Hb < 12 g/dl

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21
Q

Seuils transfusionnels :

A
  • 7 g/dl
  • 8-9 g/dl : antécédents cardiaques
  • 10 g/dl : si coronarien, sous B-bloquant, IC
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22
Q

Stratégie d’épargne sanguine : quels sont les principes du PBM ?

A

Program Blood Management :

  • corriger l’anémie pré-opératoire
  • diminuer les pertes sanguines :
  • optimiser la tolérance à l’anémie
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23
Q

Quels sont les moyens d’épargne sanguine ?

A
  • pré-opératoire : traiter anémie = EPO, fer
  • per-opératoire : prévenir le saignement = acide tranexamique
  • post-opératoire : évaluation du seuil transfusionnel
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24
Q

Intérêt du fer IV pré-opératoire. Délai d’administration.

A

Augmente le taux d’Hb pré-opératoire : doit être fait minimum 8 jours (maturation des GR) pré-opératoire

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25
Q

Indications de l’EPO en stratégie d’épargne sanguine ? Posologie

A
  • chirurgie orthopédique et saignement > 800 ml
  • Hb comprise entre 10-13 g/dl, sans carence martiale
  • posologie : 600 UI/KG/semaine à J-21, J-15, J-7, J-0 ou sans dépasser Hb=15 g/dl (Ht 45%)
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26
Q

Contre-indications et précautions d’emploi de l’EPO ?

A
  • HTA sévère mal contrôlée
  • IDM récent
  • AVC récent
  • artérite sévère
  • sténose carotidienne sévère
  • prudence si EP ou TVP anciens
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27
Q

Pourquoi associer du fer à l’EPO ?

A

Stimulation de l’érythropoïèse = augmentation des besoins en fer

  • épuisement du fer fixé sur la transferrine et de la ferritine
  • le fer n’est pas délivré assez vite
  • risque de carence fonctionnelle
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28
Q

Qu’est-ce que l’exacyl ?

A

Exacyl : inhibe la fibrinolyse; Pic effet à 3h, durée 6h donc en orthopédie : injection 1g à l’induction, 1g à la fermeture puis 1g toutes les 6h. Injection en IV/30 min sinon risque épileptogène. Per os en post-opératoire

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29
Q

Qu’est-ce que la règle des 5 de Gilcher ?

A
Calcul du VST en fonction du BMI :
- femme :
obèse : 60 ml/kg
normal : 70 ml/kg
maigre : 65 ml/ kg
- Homme = + 5ml/kg du VST de la femme
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30
Q

Un homme de 60 ans doit se faire changer une PTH droite infectée dans 40 jours. Il présente des antécédents coronariens avec la pose d’un stent actif en 2010 sous plavix 75 mg. Il est également dyslipidémique sous Crestor 5 mg, un ulcère gastrique sous IPP et BPCO post-tabac sous Spriva. Il mesure 1m70 pèse 105 kg. Le plavix est stoppé 5 jours avant l’intervention et relayé par du Kardégic 75 mg. il est ASA III. La perte sanguine chirurgicale est estimée à 900 cc de GR. Son bilan pré-opératoire à J-28 retrouve une Hb 12g/dl, un coefficient de saturation à la transferrine à 18%. Son seuil transfusionnel est à 9 g/dl. Groupe sanguin A+

  • Besoins transfusionnel prévisible de ce patient (en ml de CGR) ?
  • Ce patient nécessite-t-il une stratégie d’épargne sanguine ?
  • Si oui laquelle ?
  • Proposez vous une transfusion autologue ? Pourquoi ?
A
  1. Calcul des pertes sanguines autorisées : VST x (Ht initiale - Ht seuil) en ml de GR :
    VST : en fonction du BMI : ici 36 donc VST = 65 ml/kg = 6825 ml
    Ht initial : Hb x 0,03 = 12x0,03 = 0,36
    Ht seuil : Hb seuil x 0,03 = 0,27
    PSA = (65x105) x (0,36-0,27)
    PSA = 614 ml de GR
  2. Calcul Besoin transfusionnel prévisible : PSC-PSA
    900-614 = 286 ml de GR
  3. Calcul besoin transfusionnel prévisible en poche de GR : GR/150
    286/150 = 1,9 soit 2 poches de CGR
Oui car :
anémie : Hb < 12 g/dl et 
carence martiale : CST < 20 % 
chirurgie orthopédique
pertes sanguines prévisibles > 800 ml

pré-opératoire :
EPO : 600 UI/kg/semaines à J-21, J-15, J-7, J0 ou pour Hb ne dépassant pas 15g/dl
+ fer IV
Acide tranexamique : 1g à l’induction et 1g 30 min avant la fin d’intervention

Pas de récupération sanguine per-opératoire car infection (= contre indication)

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31
Q

Indications et contre-indications de toute récupération sanguine per-opératoire

A
  • indications = saignement > 15% de la volémie, car on récupère la moitié des pertes épanchées seulement
  • CI : infection, tumeur maligne, colles biologiques, produits antiseptiques
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32
Q

Donnez les objectifs de la consultation d’anesthésie

A

Objectifs péri-opératoires :

  • assurer le maintien des fonctions vitales
  • éviter la décompensation d’une pathologie préexistante
  • assurer les conditions permettant la chirurgie
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33
Q

Quel décret régit les conditions de réalisation de la consultation d’anesthésie ? Quelles sont ces conditions ?

A

Décret 94-1050 du 5 décembre 1995 :

  • Obligatoire avant toute anesthésie, sauf urgence
  • au moins 48h avant la chirurgie
  • réalisée par un médecin anesthésiste, pas forcément celui présent le jour de l’intervention
  • document écrit/dossier médical
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34
Q

Quelle est la durée de validité de la consultation d’anesthésie

A

validité de 1 mois (selon recommandations de la SFAR)

mais dérogation possible

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35
Q

V/F : La consultation d’anesthésie est obligatoire avant toute anesthésie

A

Vrai

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36
Q

V/F : La consultation d’anesthésie peut-être réalisée le jour de l’anesthésie pour une intervention programmée

A

Faux

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37
Q

V/F : La consultation d’anesthésie peut dans certains cas être réalisée par un médecin généraliste

A

Faux

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38
Q

V/F : La consultation d’anesthésie est valable 48h

A

Faux jusqu’à 1 mois

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39
Q

V/F : Un patient est noté «mallampati 4» sur la consultation d’anesthésie : cela prédit une intubation facile

A

Faux

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40
Q

V/F : La consultation d’anesthésie peut être réalisée dans un autre établissement que celui ou a lieu l’acte chirurgical

A

Vrai

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41
Q

V/F : En cas d’anesthésie itératives rapprochées, la consultation d’anesthésie doit être refaite à chaque fois obligatoirement

A

Faux

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42
Q

V/F : la pression au sein de l’espace péridural varie en fonction du niveau rachidien et de la position du sujet

A

Vrai

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43
Q

V/F : en DL ou en position assise, la pression péridurale est positive à l’état thoracique et cervical

A

Faux : elle est négative, mais elle augmente à l’étage lombaire

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44
Q

✴︎Facteurs de variation de la distribution des AA dans l’espace péridural

A
  • technique d’injection
  • caractéristiques de la solution choisie
  • autres facteurs secondaires : âge, taille, grossesse
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45
Q

V/F : le niveau d’injection de l’AL n’affecte pas l’étendue métamérique

A

Faux : elle conditionne l’étendue métamérique

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46
Q

V/F : la position du patient lors de l’injection n’affecte pas ou peu la diffusion de la solution dans l’espace péridural

A

Vrai

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47
Q

V/F : la pesanteur semble jouer un rôle déterminant dans la diffusion de l’AL lors de la péridurale

A

Faux : contrairement à la rachianesthésie

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48
Q

V/F : il n’est pas préconisé de choisir une posture favorable à la diffusion du produit vers la zone intéressée en anesthésie péridurale

A

Faux : il faut choisir une position même si la pesanteur ne semble pas jouer un rôle déterminant

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49
Q

V/F : la vitesse d’injection ne modifie pas l’étendue de la diffusion ni les caractères de l’anesthésie

A

Vrai

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50
Q

V/F : le volume n’influence pas la diffusion de la solution dan l’espace péridural

A

Faux : le volume influence

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51
Q

V/F : le volume pour l’APD varie en fonction du site d’injection et des caractéristiques du patient

A

Vrai : corrélation volume/nombre de segments bloqués

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52
Q

V/F : à volume égal, la variation de concentration ne modifie que faiblement l’extension de l’anesthésie

A

Vrai

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53
Q

V/F : la variation de concentration de l’AL lors de l’APD influence la latence d’installation du bloc, son intensité (bloc moteur) et sa durée

A

Vrai

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54
Q

V/F : l’âge n’est pas un facteur de variation de l’extension de l’APD

A

Faux : à dose égale l’extension de l’anesthésie est plus importante chez les sujets >50 ans

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55
Q

V/F : la taille n’a qu’une influence modeste sur l’extension de l’APD

A

Vrai

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56
Q

V/F : la grossesse ne diminue pas les besoin en AL lors d’une APD

A

Faux : la grossesse diminue d’environ 1 tiers les besoin en AL : utérus gravide entraine une élévation des pressions abdominales transmises à l’espace péridural par l’intermédiaire du SN = diffusion plus importante des AA dans l’espace péridural

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57
Q

✴︎Eléments de la préparation du patient en vue d’une APD

A
  • CA : BS (Hb, plaquettes), absence de CI)
  • VVP de bon calibre
  • monitorage : ECG, SpO2, PNI
  • présences du matériel et des drogues de réanimation
  • soluté de remplissage prêt
  • matériel stérile : aiguille de Tuohy, cathéter, seringue, AL, MM : xylocaine, naropeine, sufentanil
  • champ cutané stérile
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58
Q

V/F : l’APD peut être réalisée seulement avec des gants stériles

A

Faux : conditions d’aseptie rigoureuses

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59
Q

V/F : un lavage «chirurgical» des mains est obligatoire avant une APD

A

Vrai

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60
Q

V/F : l’opérateur n’est pas obligé de porter une blouse stérile lors d’une APD

A

Faux : obligatoire + masque + calot + champs cutané à solution antiseptique

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61
Q

Quelles sont les positions possibles pour une APD ?

A

Selon état clinique du patient et niveau de ponction souhaité

  • DL
  • position assise +++
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62
Q

Dans quels cas choisit-on la position latérale pour une APD ?

A

patients fragiles, ou lorsque la position assise est impossible : trauma, AG, accouchement imminent

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63
Q

Décrire la position en DL pour une APD

A

en «chien de fusil», coussin sous la tête, épaules et hanches maintenues parallèles, tête fléchie

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64
Q

✴︎Décrire la position assise pour une APD

A
  • assis au bord de la table, les pieds reposant sur un support et les genoux fléchis ou en tailleur
  • le patient croise les bras sur un coussin placé sur ses cuisses et fait le dos rond, tête fléchie. La position est facilités et maintenue par une aide placée face à lui
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65
Q

Décrire la technique d’APD

A
  • repérage cutané
  • AL
  • méthode de repérage de l’espace péridural : technique du mandrin liquide ou gazeux
  • mise en place du cathéter
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66
Q

V/F : la survenue d’une paresthésie lors de la mise en place du cathéter d’APD n’impose pas l’ablation de l’aiguille et du cathéter

A

Faux : il faut se retirer et recommencer

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67
Q

Comment vérifie-t-on la position du cathéter d’APD lors de la pose

A

Test aspirait avant injection d’AL : aspiration douce à la seringue

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68
Q

V/F : le bloc péridural (latence, durée, qualité, niveau supérieur) varie selon l’AL utilisé et la concentration des solutions utilisées

A

Vrai

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69
Q

Comment évalue-t-on le bloc moteur lors d’une anesthésie péri-médullaire ?

A

Par le score de Bromage :
0 = nul : absence de bloc moteur : flexion complète des hanche, genoux et pieds
1 = partiel : incapacité à surélever les jambes étendues
2 = presque total : incapacité à fléchir les genoux, bouge uniquement les pieds
3 = complet

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70
Q

✴︎Quels sont les éléments de surveillance du bloc sous APD ?

A
  • bloc sympathique = vasoplégie
    ECG (pendant les 30 premières mn) + PNI tout au long de l’APD
  • bloc moteur : installation et levée = score de Bromage/ 30 min
  • bloc sensitif : apprécier la bilatéralité et l’homogénéité du bloc, pique-touche, froid + EVA
  • respiratoire : FR + SpO2 tout au long : risque de dépression par opiacés, terrain ou étendu du bloc (T10-T6 : muscle abdominaux, toux, expiration forcée)
  • signes d’intoxications aux AL : neurologiques (maintenir un contact verbal) et HDM
  • DH et miction (risque de RAU)
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71
Q

Quels sont les avantage de l’APD ?

A
  • répercussions respiratoires minimes, réflexes protecteurs pharyngés protégés, estomac plein, IOT difficile
  • meilleur réveil, moins de sédation
  • analgésie prolongée, épargne morphinique
  • diminution des NVPO
  • reprise alimentation/boisson/transit précoce
  • mobilisation et kinésithérapie précoce
  • permettent souvent d’accélérer la sortie du patient
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72
Q

Quels sont les inconvénients de l’APD ?

A
  • rétention urinaire
  • hypotension
  • dépression respiratoire retardée
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73
Q

Quelles sont les CI absolues de l’APD ?

A
  • refus ferme et motivé d’un patient informé
  • infection de la zone de ponction
  • infection systémique
  • hypovolémie non compensée
  • anomalie de la coagulation à risque hémorragique élevé, TRT AVK, Plavix
  • CI aux AL
  • cardiopathie décompensée
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74
Q

Quelle est la CAT pour une APD chez un patient sous anticoagulants ?

A
  • AVK et Plavix : CI absolue
  • AAP aspirine : autorisés
  • HBPM : arrêt 12h si préventif ou 24h si curatif : avant pose et retrait APD
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75
Q

✴︎Quelles sont les complications possibles d’une APD ?

A
  • hématome par ponction artérielle
  • neuropathie (hypoesthésie, paralysie)
  • extension de l’anesthésie à l’espace sous-arachnoïdien : rachi totale
  • brèche dure-mérienne : céphalées
  • échec, insuffisance d’anesthésie
  • hypoTA par bloc sympathique
  • dépression respiratoire
  • hypothermie
  • passage vasculaire de l’AL = complications cardiotoxiques et neurotoxiques
  • allergie aux AL
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76
Q

*Vous êtes appelé en service pour un «dysfonctionnement » du cathéter péridural. Quels paramètres médicaux devez-vous vérifier en chambre ?

A
  • qualité de l’analgésie
  • bloc moteur (intensité)
  • bloc sensitif (niveau) par sensibilité thermique
  • FR
  • niveau de sédation
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77
Q

*Anesthésie péridurale : donnez le principe et l’intérêt de la dose test

A

Dose test : injection de faible volume de lidocaïne 20 mg/ml adrénaline pour vérifier le bon positionnement du cathéter
on va donc injecter de l’AL adrénaliné :

si réponse HDM = passage en intra-vasculaire (brèche vasculaire) :

  • FC + 30bpm que la FC de base en 30 secondes et s’épuise en 30 secondes
  • PAS + 20 mmHg

si paresthésie des MI = passage dans l’espace sous-arachnoïdien

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78
Q

Quels sont les effets indésirables possibles lors d’une rachianesthésie ?

A
  • échec de ponction
  • hématome par ponction artérielle
  • neuropathie (hypoesthésie, paralysie)
  • brèche dure-mérienne : céphalées
  • insuffisance d’anesthésie
  • hypoTA par bloc sympathique, bradycardie
  • dépression respiratoire
  • hypothermie
  • passage vasculaire de l’AL = complications cardiotoxiques et neurotoxiques
  • allergie aux AL
  • rétention urinaire
  • atteinte des paires crâniennes : nerf auditif
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80
Q

*Quels sont les facteurs de risque d’hypotension artérielle lors de la réalisation de la rachianesthésie ?

A
  • niveaux de bloc > T5
  • Age>40ans
  • Femme enceinte
  • Hypovolémie
  • PAS basale < 120 mmHg
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81
Q

✴︎Quelle est la CAT face à une hypotension lors d’une rachianesthésie ?

A
  • remplissage vasculaire préventif : 1000 ml cristalloïdes ou 500 ml colloïdes
  • vasoconstricteurs : éphédrine (max 60 mg), phényléphrine (bolus 25-50 µg) et/ou continu
  • obstétrique : DLG : prévention de la compression aorto-cave
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82
Q

✴︎Quels sont les AL ayant l’AMM pour la rachianesthésie ?

A
  • bupivacaïne (Marcaine)
  • ropivacaïne (Naropéine)
  • lévobupivacaïne (Chirocaine)
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83
Q

Peut-on utiliser la lidocaïne pour une rachianesthésie ?

A

Non car toxique en intrathécal

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84
Q

Quels sont les avantages des opioïdes adjuvants dans la rachianesthésie ?

A
  • installation plus rapide du bloc
  • meilleure analgésie per-opératoire
  • meilleur taux de succès de la rachis
  • possibilité de réduire la dose d’AL
  • prolongement de l’analgésie
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85
Q

Quels sont les opioïdes pouvant être injectés en intrathécal ?

A
  • morphine (hydrosoluble): installation lente (>60min), durée d’action longue, risque de dépression respiratoire retardée
  • sufentanil (liposoluble) : installation rapide (qq min), durée d’action courte, risque réduit dépression respiratoire
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86
Q

Donnez un adjuvant aux AL autres que les opioïdes pouvant être utilisé dans la rachianesthésie ?

A

Clonidine :

  • amélioration du bloc sensitif (bloque influx fibres A-delta et C) et moteur
  • analgésie de longue durée
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87
Q

Quelles sont les indications d’une rachianesthésie ?

A
  • interventions chirurgicales : de courte durée, moitié inférieure à T10
  • patient estomac plein
  • obstétrique +++ : césarienne, urgente ou programmée (installation plus rapide que l’APD)
  • personne âgée : réhabilitation précoce, moins de désorientation, peu de céphalées
  • autres : porphyrie, HTM, myopathie, Alzheimer, allergie aux AA de l’AG…
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88
Q

Quelle sont les CI de la rachianesthésie ?

A

Idem APD + HTIC

  • refus ferme et motivé d’un patient informé
  • infection de la zone de ponction
  • infection systémique
  • hypovolémie non compensée
  • anomalie de la coagulation à risque hémorragique élevé, TRT AVK, Plavix
  • CI aux AL
  • cardiopathie décompensée
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89
Q

Peut-on faire une rachianesthésie chez un insuffisant respiratoire ?

A

OUI si < T4

90
Q

Quelle est la CAT pour une rachianesthésie chez un patient sous anticoagulants ?

A
  • aspirine/AINS : ok
  • plavix : arrêt 7-10j
  • calci : 12h
  • HBPM : 24h
91
Q

Critères prédictifs de VMD

A
2 critères : 
barbe
Age > 55 ans
ronflement
BMI ≥ 26
Édentation
92
Q

Critères prédictifs de VM impossible

A

ronflement

DTM < 6 cm

93
Q

Nouvelles recommandations de la SFAR concernant la VMD

A

Curariser lors d’une VMD. Le niveau d’anesthésie insuffisant serait la première cause de VMD

94
Q

Définition de la VMD

A
  • si impossible d’obtenir une ampliation thoracique suffisante ou un Vt>3ml/kg, un capnogramme suffisant, maintenir une SpO2 > 92 %
  • nécessité d’utiliser le by-pass d’oxygène à plusieurs reprises, d’appeler un autre opérateur
  • pression d’insufflation est > à 25 cmH2O
95
Q

Définition IOT difficile

A

Si nécessite :

  • 2 laryngoscopies
  • et/ou la mise en oeuvre d’une manoeuvre alternative après optimisation de la position de la tête
  • avec ou sans manipulation laryngée externe
96
Q

Chariot d’IOT difficile

A

Matériel regroupé, transportable, identifiable et accessible, vérifié quotidiennement
pince de Magill
Sondes tailles différentes
lames métal toutes tailles
mandrins longs béquillés
sondes d’oxygénation apnéique
LMA Fastrach, vidéo laryngoscope
dispositif d’abord trachéal direct et d’oxygénation trans-trachéale
guide échangeur creux
masque adapté à la fibro et canule d’aide à la fibro
fibroscope

97
Q

Qu’est-ce que le ML Fastrach ? Précautions ?

A
  • dispositif d’intubation difficile à l’aveugle
  • nécessite une OB > 2 cm
  • sonde IOT taille 8 max
98
Q

Quelle est l’indication du Fastrach ?

A

Quand l’IOT est nécessaire, il doit remplacer le ML standard

99
Q

CI aux vidéolaryngoscopes

A
  • OB < 2,5 cm
  • Rachis cervical fixé en flexion
  • Tumeur des voies aéro digestives supérieures
  • ISR pour estomac plein
100
Q

V/F Il faut utiliser en 1ère intention les vidéolaryngoscopes si VM possible et >2 critères d’IOTD

A

Vrai si pas de CI au vidéolaryngoscope

101
Q

V/F Si une IOTD n’est pas prévue, il faut probablement utiliser les Vidéolaryngoscopes en 2nd intention si Cormack III ou plus, si VM possible

A

Vrai après les moyens simples d’optimisation

102
Q

Qu’est-il nécessaire lors d’une VMD et une IOTD prévues ?

A

garder une respiration spontanée efficace

103
Q

Quelle est l’indication de la fibro-intubation en situation prévue ?

A

Intubation impossible : technique de référence

104
Q

Qu’elle est l’indication de la fibro-intubation en situation imprévue

A

après la mise en place d’un ML quand l’IOT est obligatoire

105
Q

Critères d’extubation

A
- Critères Respiratoires : 
respiration spontanée régulière
Vt >5 ml/kg
Vm <10l/mn
fréquence respiratoire 12-25/mn
pression inspiratoire négative <20 cmH2O 
- Critères HDM +/- 20%
- Critères neuro-musculaires :
TOF >0,9
réponses aux ordres simples
réflexes de déglutition
- Critères oxymétriques : 
SpO2 >95 %
PaCO2 <50 mmHg
PaO2 >60 mmHg
ou équivalent à l’état préopératoire 
- normotherme
- analgésie efficace
- absence de complications chirurgicales
106
Q

Quels sont les terrains à risque à l’extubation ?

A

Obésité, BPCO, SAOS

107
Q

Quelles sont les complications les plus fréquentes à l’extubation ?

A

Obstruction des VAS et inhalation

108
Q

Quelles sont les causes de l’obstruction des VAS à l’extubation ?

A
  • œdèmes pharyngo-laryngés : trauma a l’IOT, trauma chirurgical, sonde de gros diamètre, hématome du cou, remplissage important, trendelemburg, durée, obésité
  • Paralysie ou dysfonction des cordes vocales : lésions des récurrents, surpression du ballonnet
  • Laryngospasme
109
Q

Citez des vérifications à réaliser avant une extubation difficile

A
  • Vidéolaryngoscopie ou fibroscopie d’évaluation
  • Corticothérapie
  • Reveil le plus complet possible
110
Q

Citez des précautions avant une extubation difficile

A
  • présence de 2 opérateurs compétents
  • Matériel de réintubation prêt
  • Oxygénation à FiO2 1 pendant 3mn
  • Considérer la mise en place d’un guide échangeur creux
111
Q

Quelle est la CAT pour une extubation ?

A
  • Aspiration buccale
  • Position 1/2 assise
  • Dégonflage lent du ballonnet à la seringue
  • Extuber en fin d’inspiration en pression positive
  • Contrôler la ventilation spontanée par capno
111
Q

CAT face à un échec d’extubation non-prévue sur obstruction

A
  • oxygénation = priorité
  • ponction transtrachéale = oxygénation de secours
  • ré-intubation
  • trachéotomie = solution ultime
112
Q

Quels sont les AL utilisés en pédiatrie ?

A

Ropivacaine et Levobupivacaine

➘ cardiotoxicité

113
Q

Particularités de la rachianesthésie chez le prématuré ou ancien prématuré ?

A
  • âge < 60 SA
  • chirurgie sous ombilicale
  • possible sans AG surtout si FDR
  • ponction basse (L4-S1) car moelle plus basse (L3)
  • pas d’expansion volémique pré-rachis car effet CV moindres chez prématuré
  • pas d’adjuvants
114
Q

La rachianesthésie morphine est-elle possible chez l’enfant ?

A

oui, à tout âge

  • en complément de l’AG
  • posologie : 1-3 µg/kg
  • surveillance post-op prolongée
  • relais morphine IV
115
Q

Quelles sont les indications de l’anesthésie péridurale caudale ?

A
  • enfant < 20 kg

- chirurgie des MI ou sous ombilicale

116
Q

Comment se pratique une anesthésie péridurale caudale ?

A
  • sous AG
  • en DL ou DV
  • aiguille spécifique graduée mandrinée
117
Q

Quelles sont les précautions à prendre lors d’une APD caudale ?

A
  • injection lente après dose test de 1/10 de la dose totale

- test d’aspiration

118
Q

Quel est le niveau d’installation d’une APD caudale ? Délai ? Durée ?

A
  • En D10 pour dose de 1ml/kg
  • délai 15-20 min
  • durée 4-6h
119
Q

Quelles sont les posologies d’AL pour APD caudale ?

A

0,5-1 ml/kg de ropivacaïne 2mg/ml ou levobupivacaïne 2,5 mg/ml
(max 20 ml)

120
Q

Vous remplacez un confrère en salle d’intervention, auprès d’un patient coronarien bénéficiant d’une prothèse aorto-bifémorale. La chirurgie est débutée depuis 2h, va durer au moins 1h, et vous constatez l’absence de mesure de température. Vous insérez une thermistance oesophagienne qui vous donne 34°5. Le réchauffement externe par air pulsé est en cours, le patient à reçu une transfusion sans réchauffement des produits sanguins .
• Comment expliquer l’hypothermie ?
• Quelle précaution au réveil allez-vous organiser vis-à-vis de cette hypothermie ?
• Commentaires sur les pertes sanguines ?

A

hypothermie car :

  • seuils thermogenèse reculés : pertes thermiques ++ la première heure (-2°) puis phase lente puis réapparition vasoconstriction et frisson à 34°
  • transfusion CGR sans accélérateur/réchauffeur

Précaution : réveil si T°> 36

Pertes sanguines :

  • favorise l’hypothermie
  • l’hypothermie favorise le saignement
  • attention à l’interprétation de l’Ht per-opératoire : hémodilution ou hémoconcentration
121
Q

Quels sont les moyens de réanimation per et post-opératoire ?

A

Optimisation de tous les paramètres :

  • niveau de narcose : éviter mémorisation, monitorage BIS
  • niveau d’analgésie : effets sympathiques, monitorage
  • curarisation si indiquée : monitorage et produit adapté
  • ventilation : protectrice
  • HDM : palier aux effets attendus de l’anesthésie : hypoTA (vasodilatation et diminution des catécholamines endogènes, effets des AA, anesthésie rachidienne), bradycardie (morphiniques, AVH) ; selon les risques liés au terrain et/ou à la chirurgie
  • Hydratation : éviter hypo (ischémie tissulaire) ou hypervolémie (oedèmes tissulaires)
  • Hypothermie, réchauffement
  • Pertes sanguines et compensations
  • RAAC
122
Q

Quels sont les objectifs et paramètres de la ventilation protectrice per-opératoire ?

A

Objectifs : limiter les effets indésirables et la morbi-mortalité liés à la ventilation mécanique

Ventilation protectrice :
- FiO2 optimisée pour SpO2 95-96 %
- FR ajustée pour FetCO2 30-35, qualité de la courbe
- Vt 6-8 ml/kg
- PEP 6-8 cmH2O
- Bas DGF : pour moins de pertes thermiques, moins assèchement, moins de consommation
de gazs anesthésiques
- manœuvre de recrutement : 30-30-30
123
Q

Quel est l’objectif de SpO2 per-opératoire ? Conséquences hyperoxie per op ?

A

Objectif SpO2 : 95-96 %
Conséquences :
- toxicité pulmonaire (cécité chez NN)
- atélectasie

124
Q

Quels sont les conséquences de l’hyperglycémie péri-opératoire ?

A
  • risque infectieux majoré

- mauvaise cicatrisation

125
Q

A quoi sont dû les variations de glycémie péri-oépratoire ?

A
  • risque d’hyperglycémie : stress chirurgical

- risque d’hypoglycémie : jeun préopératoire

126
Q

Quelle est la CAT chez le diabétique traité à jeun en per-op ?

A

1500ml de G10% sur 1h ou 500ml de G30%

127
Q

Quelle est la physiologie de la thermorégulation sous AG ?

A

Hypothermie per-opératoire car seuils de thermogenèse reculés

Phase I = hypothermie initiale : perte de 2°C la première heure :

  • redistribution interne de chaleur
  • vasodilatation cutanée induite par les AA

Phase II = bilan négatif : perte de 0,5°C/h

  • pertes > production
  • redistribution (65%)

Phase III = stabilisation

  • pertes = production (35-36°)
  • vasoconstriction n’apparait qu’à 34,5°
128
Q

Quelles sont les conséquences de l’hypothermie per-opératoire ?

A
  • modifications pharmacodynamiques des AA
  • risque infectieux
  • risque hémorragique et augmentation du risque transfusionnel
129
Q

Quelles sont les conséquences de l’hypothermie post-opératoire ?

A
  • Réveil froid, frissons, augmentation de la VO2, vasoconstriction et hyper-adrenergie (risque coronarien)
  • risque de retard de cicatrisation
  • prolongement du séjour en SSPI
130
Q

Quelles sont les méthodes de prévention de l’hypothermie per-opératoire ?

A
  • T° salle 21°
  • réchauffement permanent dès le pré-opératoire jusqu’à la sortie de SSPI
  • monitorage T° périopératoire
  • réchauffement cutané (convection forcée d’air chaud), créer effet de serre
  • réchauffement des PSL, perfusion, liquides d’irrigation
  • réchauffement des gazs inhalés : circuit fermé, filtre, gazs coelio
131
Q

Normes : volémie, hématocrite, hémoglobine

A
  • volémie : 70 ml/kg
  • Ht : 45%
  • Hb : 14,5g/dl
  • 1g Hb = 3% Ht
132
Q

Expliquez comment interpréter un taux d’hémoglobine selon la présence d’un remplissage vasculaire, d’une déshydratation, d’un saignement survenant très peu de temps avant le dosage.

A
  • Quand on mesure un taux d’Hb : reflet indirect de la perte globulaire : penser aux notions du facteur de dilution ou d’hémoconcentration :
  • normale : parallélisme pertinent
  • déshydratation : taux d’Hb augmente
  • remplissage excessif : taux d’Hb baisse
  • pertes sanguines
133
Q

Qu’appelle-t-on pré-charge dépendance ? Expliquez le phénomène et son implication sur le remplissage vasculaire.

A

Effet cyclique de l’insufflation d’un Vt (supérieur à 7ml/kg) sur le volume d’éjection systolique : variation cyclique (« pulsée ») de la pression artérielle, quantifiée sous forme de %.
Valeur seuil de VPP : 9-13 %

134
Q

Transfusion massive : définition, modalités de prise en charge transfusionnelle

A
  • transfusion massive = remplacement en moins de 24h du VST du patient
  • Risque de coagulopathie, hypothermie
  • CAT : accélérateur réchauffer, si possible cell-saver sinon ration transfusion 1CGR/1plasma + 1 CUP
135
Q

Quelles sont les principales causes d’arrêt cardiaque chez l’adulte ?

A
  • cardiopathies

- hypoxies

136
Q

V/F La mortalité des arrêts cardiaques extra-hospitaliers est des 90%

A

Vrai

137
Q

Lors d’un arrêt cardiaque, au bout de combien de temps le patient est considéré en mort cérébrale ?

A

Si absence de restauration d’une activité cardiaque spontanée au bout de 4 à 6 mn

138
Q

Quels sont les déterminants de survie post arrêt cardiaque extra-hospitalier ?

A
  • devant témoin
  • RCP pratiquée précocement par témoin
  • compressions thoraciques de qualité et interrompues
  • défibrillation < 8mn
139
Q

Quelles sont les abords veineux dans l’ACR ?

A
  • VVP

- voie intra-osseuse

140
Q

Quel est le médicament de l’arrêt cardiaque ?

A

Adrénaline : améliore la RACS

  • effet alpha : vasoconstriction = augmente PA
  • effet beta : chronotrope et inotrope +
141
Q

Comment administrer l’adrénaline dans l’ACR

A

IV : 1mg/ml toutes les 4 min (tous les 2 cycles)

  • d’emblée si rythme non chocable
  • si FV/TV : après le 3ème choc
142
Q

Quels sont les médicaments de l’ACR avec FV/TV ?

A
  • adrénaline 1 mg (10 µg/kg) toutes les 3-5 min

- cordarone 300 mg IVD après le 3ème choc : si FV/TV persistante

143
Q

Comment diagnostiquer et prendre en charge un ACR ?

A
  • sécurité
  • réactivité, conscience
  • LVAS
  • vérification respiration pendant 10s max
  • prise du pouls carotidien par professionnel
  • alerter les services de secours
  • RCP 30/2
  • DEA
144
Q

Comment effectuer un MCE ?

A
  • 100-120 compressions/min de 5 cm, sur un plan dur
  • moitié du sternum, talon de la main, main l’une sur l’autre, épaules à la verticale du thorax, bras tendu, poids du corps sur les mains,
  • rapport relaxation/compression 1/1
  • changer de secouriste toutes les 2min
145
Q

Quand est ce que le MCE est efficace ?

A

= 20-25 % du QC normal si MCE efficace

  • PAS 70 mmHg
  • PAD 20 mmHg (perfusion coronaire)
  • EtCO2 > 20 mmHg
146
Q

Quels sont les rythmes chocables ? non chocables ?

A
  • chocable : TV/FV

- non chocable : asystolie, dissociation électro-mécanique

147
Q

Comment se déroule un séquence de RCP ?

A
  • si possible commencer par CEE
  • 2mn de 30/2
  • CEE toutes les 2mn
  • au bout du 3ème CEE : adrénaline 1mg, puis tous les 2 CEE
  • si FV/TV : amiodarone 300mg au 3ème CEE, puis 150mg autres après 2 autres CEE
  • jusqu’à reprise d’un rythme spontané efficace
148
Q

Comment prendre en charge les voies aériennes pendant l’ACR ?

A
  • VM, DSG, IOT
  • insufflations efficaces avec soulèvement thoracique
  • IOT secondaire comparé au MCE et à la défibrillation
  • IOT peut être différée jusqu’à obtention du RACS
  • Vt : 6ml/Kg, FR : 10/mn
149
Q

Quelles sont les causes curables de l’ACR ?

A

4H4T :

  • Hypoxémie
  • Hyper-hypokaliémie
  • Hypovolémie
  • Hypothermie
  • pneumo-Thorax
  • Tamponnade
  • Thrombose (IDM, EP)
  • Toxiques (anaphylaxie, surdosage, intoxication aux AL, HM, accident transfusionnel)
150
Q

Quels sont les particularités de la RCP chez la femme enceinte ?

A
  • objectif : extraction foetale à 5mn si >20 SA
  • déplacer l’utérus sur la gauche dés 22 SA
  • voie IV sus diaphragmatique
  • retirer monitorage foetal avant défibrillation
  • causes : hémorragie, dysfonction cardiaque, embolie (amniotique, cruorique), sepsis
151
Q

Quels sont les particularités de la RCP chez l’enfant et le nourrisson ?

A
  • objectif : éviter hyperoxie 94-98%
  • commencer RCP par 5 insufflations et vérifier respiration
  • a une main pour l’enfant, 2 doigts pour le nourrisson
  • dépression 1/3 épaisseur thorax
  • vérification régulière de l’IOT, tête en position neutre
  • Adrénaline 10μg/kg / 3-5mn (100μg/ml 1ml par 10kg)
  • Cordarone 5mg/kg après 3ème choc
  • enfant : atténuateur d’énergie
  • nourrisson : défibrillation manuelle : 4 joules/kg
  • causes : hypoxie, hypovolémie, hypoglycémie
152
Q

V/F les causes hypoxiques sont les plus fréquentes dans l’ACR ?

A

Faux : mais Vrai en pédiatrie

153
Q

V/F En cas d’arrêt cardiaque, le rythme respiratoire devient irrégulier ?

A

Faux : absence de ventilation.

Gasps 40 %

154
Q

V/F Le diagnostic d’arrêt cardiaque est généralement fait sur le prise du pouls carotidien ?

A

Vrai

155
Q

V/F En cas de choc anaphylactique le MCE est peu efficace ?

A

Faux

156
Q

V/F l’alternance compression thoracique/ventilation est de 30/2.

A

Vrai : 15/2 chez l’enfant si 2 sauveteurs

157
Q

V/F Il est nécessaire de délivrer rapidement de l’oxygène au patient lors d’un ACR

A

Vrai

158
Q

V/F les défibrillateurs semi-automatiques ne doivent pas être utilisés chez le patient ayant un pacemaker

A

Faux

159
Q

V/F la dobutamine et l’isuprel concerve une place importante dans la PEC de l’ACR

A

Faux

160
Q

V/F la priorité est mise sur la pose d’une voie veineuse (périphérique ou centrale)

A

Faux : MCE, intubation

161
Q

V/F la vérification des pupilles est parfaitement inutile pour guider la réanimation

A

Vrai

162
Q

V/F un DEA standard peut être utilisé chez un bébé si un DEA pédiatrique n’est pas disponible

A

Vrai

163
Q

V/F un DEA ne peut pas être utilisé en milieu humide (piscine, pluie, salle de bain)

A

Faux : il faut sécher le thorax avant de placer les électrodes

164
Q

V/F en l’absence d’un DEA un coup de poing sternal est indiqué

A

Faux : il faut pratiquer la réanimation de base

165
Q

V/F en l’absence de VVP l’administration d’adrénaline peut-être faite par voie intra-trachéale

A

Faux : la voie intra-osseuse est recommandée

166
Q

V/F le rythme 30/2 est inutile quand le patient est intubé

A

Vrai : MCE 100/min, FR 10/min

167
Q

V/F l’intubation ne doit pas faire stopper les compressions de plus de 10 secondes

A

Vrai : priorité au MCE

168
Q

V/F en cas de TV, l’administration d’adrénaline doit être faite avant le premier choc

A

Faux : priorité au DEA et MCE. A utiliser après le 3ème choc (décision arbitraire)
En cas d’asystolie : adrénaline rapidement

169
Q

✴︎ Lors d’un ACR : la fréquence des fibrillations ventriculaire est de :

a. 10 %
b. 20 %
c. 30 %
d. 50 %
e. 70 %

A

d. 50 %

170
Q

✴︎ V/F L’ECG peut montrer un tracé (activité électrique) sans efficacité HDM

A

Vrai

171
Q

✴︎ Citez les éléments de la chaine de survie :

A

alerte < 2 min
RCP < 3 min
défibrillation < 5 min
Soins médicaux < 8 min

172
Q

✴︎ Donnez le rythme MCE/ventilation chez l’enfant à 2 sauveteurs

A

15/2

173
Q

✴︎ Quel est la taux du Qc obtenu par MCE par rapport à la normale ?

a. < 10 %
b. 20-25 %
c. 25-35 %
d. > 40 %

A

b. 20-25 %

174
Q

✴︎ V/F : l’asystolie est une indication de défibrillation

A

Faux

175
Q

✴︎ V/F : L’adrénaline doit son efficacité à ses effets β mimétiques

A

Faux

176
Q

✴︎ Précisez la posologie de l’adrénaline chez l’adulte et l’enfant, au cours de la RCP

A

adulte : 1 mg toutes les 3 à 5 min

enfant : 10 µg/kg

177
Q

✴︎ Défibrillation chez le nourrisson :

a. 2-4 joules/kg
b. 5-6 joules/kg
c. 10 joules/kg
d. 50 joules/kg

A

a. 2-4 joules/kg

178
Q

✴︎ V/F Avec un DSA, le recueil ultérieur des évènement est possible

A

Vrai

179
Q

✴︎ L’ACR chez l’adulte : donnez les signes permettant de poser le diagnostic.
Quels sont les éléments de PEC et de traitement

A
Diagnostic :
- Inconscient
- Absence de respiration
- Absence de pouls carotidien
Traitement :
- Alerte
- RCP 30/2
100 compressions/min de 6 cm milieu du sternum bras tendus
- DSA
- Intubation
- VVP
- Adrénaline
180
Q

Qu’est-ce que la transfusion autologue programmée ?

A

Technique d’autotransfusion où la transfusion per et post-op se fait avec son propre sang déposé au site transfusionnel dans les semaines précédant l’opération

181
Q

Quel est le délai pour réaliser un TAP ?

A
  • programmée avec un délai de 3-6 semaines

- délai minimum de 72h entre le dernier prélèvement et l’intervention

182
Q

Quel est le délai pour débloquer PSL dans la TAP ?

A

peuvent être débloqué du per-op jusqu’à +42 jours post-prélèvement pour CGR

183
Q

Où peuvent-être prélevés les PSL dans le cadre d’une TAP ?

A

milieu hospitalier (enfant et + 70 ans) ou EFS

184
Q

Quelles sont les indications de la TAP ?

A
  • pertes sanguines prévisibles et excédant 1000 à 1500 ml (20 à 30% du VST)
  • chirurgie orthopédique, cardiaque…
185
Q

Quelles sont les CI de la TAP ?

A
  • Hb<11g/dL
  • maladie infectieuse évolutive
  • porteurs de SU à demeure
  • cardiopathie instable
  • artériopathie cérébrale occlusive sévère
  • porteurs de marqueurs viraux directs
  • raisons personnelles, raisons religieuses
186
Q

Existe t’il une préparation avant la TAP ?

A

Supplémentation martiale + EPO

187
Q

Quels sont les inconvénients de la TAP ?

A
  • malaise vagal, hypotension, bradycardie
  • erreur d’attribution
  • risques infectieux
  • coût élevé
188
Q

Qu’est-ce que la récupération de sang péri-opératoire (RSPO) ?

A

Technique d’autotransfusion qui consiste à récusée le sang épanché, soit dans le champ opératoire au cours d’une intervention, soit dans un système de drainage pendant les premières heures post-opératoires. Permet de transfuser un patient avec ses propres hématies et de réduire ainsi les risques liés à l’utilisation de PSL homologues.

189
Q

Quels sont les différents système de récupération sanguine per-opératoire ?

A
  • système simple de transfusion autologue, avec filtration passive, sans lavage : type I. Limite : ne pas retransfuser +1500ml de produit récupéré.
  • système de transfusion autologue informatisés avec lavage : type II. Pas de limite.
190
Q

V/F : la RSPO n’est pas considéré comme un produit sanguin.

A

Vrai : dépend de la matériovigilance

191
Q

*Quelles sont les obligations concernant le compte rendu écrit lors de la RSPO régit par la circulaire du 31 janvier 1997 ?

A
  • compte rendu écrit doit figurer dans le dossier transfusionnel
  • nom, prénom, date de naissance, médecin, opération, volume transfusé, volume de la solution anticoagulante utilisée
  • début de l’intervention, fin de l’intervention
  • 6h entre le début de la récupération et la transfusion : l’heure de début de récupération doit être la même que celle de l’incision
192
Q

*Quelles sont les contre-indications de la RSPO ?

A
  • chirurgie carcinologique
  • infections
  • métallose
  • utilisation de colles biologiques
  • bétadine, eau stérile, eau oxygénée
  • drépanocytose
  • thalassémie homozygote
  • phéochromocytome
193
Q

Quelle est la CAT en cas d’utilisation de produits incompatibles avec la RSPO ?

A
  • Arrêt de la récupération
  • Utilisation d’une aspiration perdue
  • Rinçage du site opératoire au sérum physiologique
  • Reprise de la récupération en l’absence de ces produits
194
Q

*Quels produits peuvent-être utilisés dans le champ opératoire en cas de RSPO ?

A

Sérum physiologique, exomédine, rifadine

195
Q

De combien est le taux d’hématocrite du produit obtenu des dispositifs de RSPO de type I et de type II.

A
  • type I : 30%

- type II : 50-60%

196
Q

*Donnez les étapes de TRT du sang en RSPO de type II (avec lavage).

A

Noter l’heure d’incision sur le réservoir filtrant

  • 1er temps = filtration du sang épanché dans réservoir de recueil relié à une solution anticoagulante
  • 2ème temps = traitement du sang filtré :
    1. Centrifugation : séparation GR - GB - plaquettes - plasma - liquide de rinçage : tout est jeté sauf GR :
    1. Lavage des hématies au sérum physiologique
    1. Vidange : le produit sanguin lavé est transféré vers la poche de stockage
  • la durée pour un cycle standard de centrifugation-lavage-vidange est de 5mn
  • mode urgence = traite 1L de sang par minute mais perte de GR, réduit le volume de lavage de 25 %
197
Q

De quoi est composée la solution anticoagulante du réservoir dans les dispositifs de RSPO de type II ?

A

pour 1L sérum : 60 ml citrate + 25000 UI héparine : toujours étiqueter

198
Q

V/F : il est possible de transfuser le produit de récupération d’une RSPO en unité conventionnelle

A

Faux : dernier rempart de transfusion = SSPI

199
Q

Quels sont les risque potentiels des techniques de RSPO sans lavage (type I) ?

A
  • coagulopathie
  • risques de réinjection de :
    substances pro-inflammatoires, graisse et de fragment osseux, ciment
  • risque d’IRA si sang hémolysé
  • risque infectieux
200
Q

Quelle est la capacité du réservoir de recueil, le niveau de détection dans le réservoir pour le lancement, et la capacité du système de lavage ?

A
  • 3L
  • 800ml, 400ml
  • 225ml, 125ml, 70ml
201
Q

Intérêt de l’ALR par rapport à l’AG ?

A
  • conscience et réflexes protecteurs préservés : IOT présumée difficile, estomac plein (femme enceinte, urgences)
  • répercussion respiratoires minimes
  • analgésie per et post opératoire : épargne morphinique
    RAC : mobilisation et kinésithérapie, reprise rapide de l’alimentation
202
Q

Quels sont les accidents toxiques à redouter avec les AL ?

A

Intoxications systémiques aux AL par injection accidentelle en IV ou par résorption :

Neurotoxicité :

  • sensation ébrieuse, désorientation
  • céphalées
  • acouphènes
  • gout métallique dans la bouche
  • paresthésie péri-buccales
  • convulsions
  • coma

Cardiotoxicité :

  • trouble de l’excitabilité ventriculaire : TDR : ESV, FV,
  • trouble de la conduction : bradycardie, asystolie
  • dépression myocardique
  • ACR
203
Q

Quelle est la CAT en cas d’accident toxique avec les AL ?

A
  • appel à l’aide, stop chirurgie
  • arrêt injection des AL
  • Oxygénation en O2 pure → IOT
  • RCP de base :
  • intra lipide 20 % 3 ml/kg en bolus ; à répéter si symptomatologie persistante
  • BZD si convulsions prolongées
  • surveillance monitorage pendant minimum 6h
  • dosage du toxique
204
Q

Principales différences entre rachianesthésie et APD ?

A
- lieu injection :
rachianesthésie : injection espace sous arachnoïdien, injection en dessous de L2
APD : injection espace épidurale = sus arachnoïdien, injection possible à tous les niveaux
- durée d’installation :
rachi : rapide
APD : lente
- type de bloc :
rachi : bloc rachidien complet selon la dose
APD : bloc différentiel  (sensitif et/ou moteur)
- possibilité de pose de cathéter et de réinjection :
rachi : non
APD : oui 
- Moins d’échec sur la rachis :
rachi : réalisation simple et facile
APD : technicité requise
- quantité d’AL :
rachi : faibles doses (2-4 ml)
APD : concentration et volume plus important (15-20 ml)
- toxicité :
rachi : pas de toxicité systémique
APD : risque de toxicité plus élevé
- retentissement HDM :
rachi : important et brutal
APD : plus progressifs
- céphalées :
rachi : possibles
APD : non sauf si brèche duremérienne
205
Q

Citez le matériel nécessaire à la mise en place d’une rachianesthésie

A
  • salle fonctionnelle, matériel de réanimation en salle et disponible, drogues : éphédrine, atropine
  • matériel d’asepsie : champ, gants, compresses, pansement, antiseptique, pas de casaque si pas de KT
  • matériel d’anesthésie locale cutanée :
    aiguille sous cut, seringue 5 ml, lidocaïne 10mg/ml
  • matériel de ponction rachidienne : aiguille PL fine bout crayon : 25-30 G
  • matériel pour évaluer le bloc sensitif :
    glace ou pic touch pour test prise de la rachi
  • Matériel d’installation : tabouret, coussin
206
Q

Citez le matériel nécessaire à la mise en place d’une APD

A

en plus :

  • intra lipides
  • tenue stérile
  • aiguille de Tuohy 16-20 G, filtre anti-bactérien
  • solution anesthésique pour dose test : lido 20 mg/ml adrénaliné
207
Q

Donnez l’ordre de l’installation du bloc induit par les AL.

A
  1. sympathique
  2. sensitif
  3. moteur
    - de la taille vers les pieds
    - des fibres les moins myélinisées au plus myélinisées
208
Q

Comment appréciez-vous l’efficacité du bloc sensitive-moteur ?

A

Bloc sensitif = bloc thermo-algique : utilisation pack glacé,
pique touche

Bloc moteur : Score de Bromage :
bloc nul : flexion complète des hanches, genoux, pieds
bloc partiel : flexion partielle
bloc quasi-complet : plus de flexion des genoux et flexion partielle des chevilles
bloc complet

APD : apprécier bilatéralité et l’homogénéité du bloc

209
Q

Que traduisent nausées, bâillements, somnolence au cour d’une rachianesthésie et quelle sera votre CAT ?

A
= bloc sympathique : Signes d’hypoperfusion cérébrale
CAT :
- conserver O2
- prise PA
- appel MAR
- éphédrine : 6-9 mg 
- remplissage
210
Q

APD : principe et intérêt de la dose test ?

A

Dose test : injection de faible volume de lidocaïne adrénaliné pour vérifier le bon positionnement du cathéter

  • si réponse HDM = passage en intra-vasculaire (brèche vasculaire) :
    FC + 30bpm que la FC de base en 30 secondes et s’épuise en 30 secondes
    PAS + 20 mmHg
  • si paresthésie des MI = passage dans l’espace sous-arachnoïdien
211
Q

A quel niveau métamérique correspond une hypoesthésie située au niveau de l’ombilic, de l’apophyse xiphoïde, de la ligne mamelonnaire ?

A
  • ombilic : T10
  • apophyses xiphoïde : T6
  • ligne mamelonnaire : T4
212
Q

Quelle sera la conséquence d’une augmentation du volume d’AL injecté ?

A

Augmentation du nombre de métamères bloquées.

Détermine le niveau supérieur du bloc

213
Q

Quelle sera la conséquence d’une augmentation de la concentration de l’AL injecté ?

A

Détermine la durée et profondeur du bloc.

Détermine type de bloc : sensitif, moteur

214
Q

Qu’est-ce qu’une rachianesthésie totale ?

A

Accident rare lors d’une APD : injection accidentelle d’un volume d’AL prévu pour une APD dans le LCR (brèche dure mèrienne) avec extension excessive des blocs sympathiques sensitif et moteur.
= blocage du diaphragme
= collapsus sévère

215
Q

CAT devant une rachianesthésie totale lors d’une APD ?

A
  • appel à l’aide
  • suppléer à la ventilation : ventiler puis intuber
  • rétablir l’HDM :
    expansion volémique
    adrénaline ++
  • retrait cathéter péridural
  • reporter la chirurgie
  • surveiller jusqu’à récupération totale
216
Q

Comment éviter une rachianesthésie totale lors d’une APD ?

A
  • toujours maintenir le contact
  • monitorer
  • O2
  • dose test et aspiration
217
Q

Critères de sortie de SSPI après un bloc médullaire ?

A
  • absence de bloc moteur résiduel : bouge correctement les MI (si pas de levée : peut être signe d’une complication neurologique : hématome compressif péridural)
  • état cardiovasculaire stable : au moins 2 prises de PA satisfaisante à 30 min d’intervalle
  • reprise de la miction ou absence de globe vésical : signe de bloc sympathique
  • absence de complications chirurgicales
  • ventilation : FR > 14
  • état de conscience normal
  • absence d’hypothermie
  • analgésie post-opératoire efficace
  • récupération du bloc sensitif après rachianesthésie
218
Q

Enoncez les règles de sécurité en ALR

A
  • Consultation d’anesthésie obligatoire
  • Respect des CI à l’ALR
  • Patient à jeun
  • Pratiquer toujours dans une salle adaptée, opérationnelle, avec matériel de réanimation vérifié et à disposition; intra lipides 20%, drogues d’urgence, remplissage, célo
  • échographie, neurostimulateur
  • Mise en condition du patient :
    conscient, consentant, monitoré, oxygéné, perfusé
  • Respect de la technique et asepsie rigoureuse
    identification de l’espace péridural, intrathécal ou péri-nerveux
    test aspiratifs itératifs avant toute injection, dose test
  • si cathéter : identification avec tubulure jaune
  • surveillance constantes avec maintien d’un contact verbal
  • surveillance des signes d’intoxication
  • contrôle du niveau du bloc
  • passage en SSPI avec sortie selon les critères
219
Q

Quelles sont les contre-indications à l’ALR ?

A
  • refus du patient
  • troubles de l’hémostase, traitement anticoagulant à gérer en pré-opératoire (arrêt HBPM 24h, calci 12h, relai AVK)
  • syndrome infectieux, infection locale
  • HDM instable, état de choc
  • chirurgie non compatible, ou nécessitant un niveau sensitif élevé
  • absence de matériel de réanimation
  • allergie aux AL
  • cardiopathies décompensées
  • malformation rachidienne
  • malformation vasculaire : angiome métamérique
  • affection neurologique évolutive
  • antécédents de migraine
  • épilepsie