Cours 4 Flashcards

1
Q

À QUOI SERT L’ÉVALUATION ?

A
  1. Établir le profil clinique de l’auteur d’abus sexuels
  2. Comprendre sa problématique sexuelle (dynamique de violence)
  3. Déterminer son niveau de risque de violence
  4. Identifier les cibles de traitement
  5. Identifier les mesures à mettre en place en lien à la prévention de la récidive
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2
Q
  1. Établir le profil clinique de l’auteur d’abus sexuels
A
  • Identifier les caractéristiques du client
  • Historique développemental, médical / psychiatrique (anamn.se)
  • Les antécédents criminologiques
  • La présence de diagnostic (général + paraphilies)
  • Les dispositions (ex : niveau de réceptivité.)
  • Situer les caractéristiques observées dans l’ensemble des caractéristiques connues des AS
  • Déterminer la pertinence des caractéristiques observ.es en lien à la problématique sexuelle
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3
Q
  1. Comprendre la problématique sexuelle (dynamique de violence)
A
  • Développement relationnel et sexuel
  • Manifestations sexuelles problématiques
  • Facteurs associés aux acting out sexuels (ex : prédisposant / précipitants)
  • Aspects du fonctionnement associés à la problématique sexuelle
  • Niveau de reconnaissance face à la problématique sexuelle
  • Motivation au traitement
  • Trajectoire de violence sexuelle et générale
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4
Q
  1. Déterminer le niveau de risque de récidive (sexuelle et non-sexuelle)
A
  • Facteurs de risque
  • Facteurs de protection
  • Divers outils de mesure
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5
Q
  1. Identifier les mesures à mettre en place pour prévenir la récidive
A
  • Plan de gestion du risque
  • Prise en charge clinique / légale
  • Plan de sortie
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6
Q

SUR QUOI S’APPUIE UNE BONNE ÉVALUATION ?

A

• Des sources d’information diversifiées
• Entrevues avec le client (faits objectifs, perceptions subjectives,
Comportements, psychodynamique, relation avec le client)
• Entrevues avec les proches, les victimes, les professionnels qui travaillent avec le
Client, etc.
• Dossier clinique (évaluations antérieures, suivi psychiatrique/ psychologique,
Diagnostic, etc.)
• Dossier criminologique (rapports de police, dossier criminel, antécédents légaux,
etc.)
• Rapport pré-sentenciel
• Rapports d’évaluation psychologique, physiologique et neuropsychologique.

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7
Q

SUR QUOI S’APPUIE UNE BONNE ÉVALUATION ?

A
  • La capacité d’intégration des données recueillies en vue d’émettre des conclusions et des recommandations
  • La crédibilité de l’expert (évaluateur)
  • La reconnaissance de la qualité du processus d’évaluation par les professionnels du domaine
  • Précisions concernant les limites de l’évaluation
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8
Q

2.1. PRINCIPAUX CONTEXTES d’évaluation

A
  1. Consultation
    • Obtenir un avis d’autres professionnels dans le réseau de la santé Et des services sociaux sur la problématique sexuelle (+ autres).
  2. Traitement
    • Identifier les besoins du client
    • Identifier les cibles de traitement (parfois)
    • Évaluer niveau de reconnaissance
    • Évaluer les dispositions au traitement
    • Recommander les modalités de traitement à privilégier
    • En début de thérapie : établir l’alliance thérapeutique
  3. Légal (pré-sentenciel)
    • Évaluer le risque de récidive
    • Donner des recommandations sur la prise en charge légale et clinique
  4. Réinsertion sociale (libération conditionnelle)
    • Évaluer le risque de récidive
    • Prévoir le niveau d’ajustement en communauté selon les progrès réalisés en traitement et le fonctionnement général dans un environnement contrôlé
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9
Q

2.2. LE MANDAT d’éval

A

NOUVEAU MANDAT
• Toujours clarifier le mandat
• Déterminer si nous sommes la bonne personne pour réaliser l’évaluation spécialisée en délinquance sexuelle.
Quelques questions simples (mais essentielles) à se poser :
Ø Ai-je un quelconque lien avec ce client ?
Ø Ai-je les compétences requises pour réaliser cette évaluation ?
Ø Si besoin, pourrais-je bénéficier du soutien d’un(e) collègue expérimenté(e) ?
Ø Suis-je suffisamment à l’aise avec cette clientèle ? (ex: AS d’adultes versus d’enfants)
Ø Suis-je confortable avec le mandat demandé ?

• Préciser nos limites liées aux :
• Attentes du demandeur (ex : réalistes ?)
• Questions formul.es par le demandeur
• Contexte de l’évaluation (ex : nb de rencontres)
• éléments retenus pour répondre aux questions
• Outils et matériel d’évaluation
Selon le contexte, certaines limites peuvent être précisées de vive voix au demandeur (ex : liées attentes), tandis que d’autres doivent absolument faire partie du rapport d’évaluation (ex : limites «métho»)

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10
Q

L’ÉVALUATION CLINIQUE STRUCTURÉE (TARDIF & FOROUZAN, 2016)

A
  • Jonction de l’évaluation stricte et des interventions thérapeutiques (Tardif, Quenneville, Jacob et Auclair, 2012)
  • Modèle évaluation thérapeutique
  • Constitue en soi une intervention clinique (Lundrigan, 2001; Chudzik, 2016)
  • Doit être utile pour … (Chudzik, 2016)
  • Patient
  • Clinicien
  • Demandeur (contexte évaluation spécialisé en délinquance sexuelle)
  • À prendre en compte :
  • L’individu à évaluer (AS)
  • L’évaluateur
  • Le contexte
  • Le milieu, etc.
  • Les réactions de l’individu : ses expressions affectives et relationnelles
  • Format d’entrevue semi-dirigée
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11
Q

L’ÉVALUATION CLINIQUE STRUCTURÉE (TARDIF & FOROUZAN, 2016)

A

• Utiliser des instruments psychométriques spécifiques en DS
• Distorsions cognitives, fantaisies sexuelles et liens d’attachement
(Howitt, 2007; Swafferet al., 2000)
• Utiliser instruments de prédiction du risque de récidive (Hanson & Harris, 2001;
Walters, Knight & Thornton, 2009) si pertinent au mandat.
• MAIS ne pas se limiter aux instruments psychométriques
• Possibilité de faire étude descriptive : coter et compiler les résultats à des fins statistiques.
• À retenir : L’entrevue d’évaluation n’est pas destinée à obtenir un dévoilement
ou des aveux relativement aux faits d’abus sexuels : permet jamais de définir si coupable ou non. C’est une photo de la situation actuelle avec son propre jugement clinique*****

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12
Q

L’ÉVALUATION CLINIQUE STRUCTURÉE (TARDIF & FOROUZAN, 2016) : lrors de l’entrevue

A

• Lors de l’entrevue, l’évaluateur et l’AS traitent les informations échangées
• Réactions, expressions affectives et relationnelles
• Buts :
1. Cerner manifestations psychopathologiques
2. Cerner organisation de sa pensée
3. Préciser préconisations pour besoins de traitement, modalités thérapeutiques et mesures d’encadrement
• Rapport complet du fonctionnement psychique de l’agresseur, de sa problématique sexuelle, de sa personnalité, de ses difficultés, de ses compétences et ressources et des caractéristiques de son milieu de vie. (Aubut, 1993; Clounch, 2009)

  • Pour la majorité, ils sont incapables de décrire la séquence du passage à l’acte, éléments contextuels et leur motivation.
  • Peuvent tenter de détourner processus évaluation, tromper ou séduire l’évaluateur
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13
Q

2.3. L’ÉVALUATION CLINIQUE

A

L’ÉVALUATION CLINIQUE STRUCTURÉE (TARDIF & FOROUZAN, 2016)
• Fiabilité des informations dépend
• Collecte d’info détaillées
• Clarifications
• Mise en contexte par des exemples
• Mise en place processus de distanciation
• 2 évaluateurs ou collègues
• À retenir : Aucune évaluation clinique ou physiologique ne peut indiquer si l’individu a commis un délit ou s’il récidivera dans le futur. C’est vrm le RISQUE. Des probabilités.

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14
Q

LE RÔLE DE L’ÉVALUATEUR (TARDIF & FOROUZAN, 2016)

A

• Clarifier le statut légal de l’individu (à défaut expertise peut être rejetée)
• Clarifier le rôle du clinicien
• Connaitre et clarifier les limites de la confidentialité
• Peuvent varier selon contexte législatif et juridique du pays
• Préciser que les propos échangés lors entrevue seront consignés dans rapport transmis à un tiers (police, cour, services sociaux, etc.)
• Attitude de neutralité
• Attitude générale empreinte de patience et de persistance
• Soutenir informations jug.es essentielles notamment p/r contenus sexuels et agressifs et ce, malgré réations de déni
La difficulté ? Le caractère semi-structuré de l’entrevue exige la maîtrise d’une conceptualisation théorique. Elle doit être menée de façon souple …

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15
Q

PARTIE 3 L’ÉVALUATION DU RISQUE DE RÉCIDIVE DES AS

A
    1. Facteurs de risque reconnus
    1. Facteurs de protection reconnus
    1. Outils actuariels
    1. Évaluation psychométrique
    1. Mesures psychophysiologiques de l’attirance sexuelle
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16
Q
  1. RISQUE DE RÉCIDIVE

DÉFINITION

A

• L’Évaluation du risque de récidive consiste en « La collecte d’information systématique visant à déterminer le risque que présente une personne d’agir des comportements violents, dans une période de temps donnée. » (Leith, Chaimowitz, Dervin, & Farrell, 2013)
• L’Évaluateur est donc appelé à se prononcer sur la probabilité de récidive de l’individu évalué
*** À NOTER : Ce type d’évaluation ne permet pas de déterminer la culpabilité de l’évalué, mais bien d’identifier les facteurs qui augmentent ou diminuent sa vulnérabilité à agir un nouvel acte d’agression sexuelle.

17
Q

TROIS TYPES DE FACTEURS DE RISQUE À MESURER** EXAM

A
  1. FACTEURS STATIQUES
  2. FACTEURS DYNAMIQUES STABLES
  3. FACTEURS DYNAMIQUES AIGÜS
18
Q

FACTEURS STATIQUES

A
  • Aussi nommés facteurs « historiques », car ils réfèrent à l’histoire de vie de l’individu.
  • Impossible de les modifier.
  • Suggèrent un risque à long-terme (Static-99)
  • Quelques exemples :
  • Antécédents criminels
  • Caractéristiques du délit sexuel (ex : type de victime, planification, etc.)
  • Antécédents de victimisation (ex : abus sexuels)
19
Q

FACTEURS DYNAMIQUES STABLES

A
  • Facteurs relativement stables, mais pouvant être modifiés par des interventions ciblées (ex : thérapie).
  • Associés à la dynamique de l’individu, c’est-à-dire de son fonctionnement au quotidien.
  • Associés aux risques à court et moyen terme et qui devraient constituer des cibles d’intervention (Stable, 2007).
  • Quelques exemples :
  • Problèmes sur le plan de l’intimité
  • Hostilité à. l’égard des femmes
  • Isolement / rejet social
  • Utilisation de la sexualité comme mécanisme d’adaptation
  • Préoccupations sexuelles
  • Impulsivité / faible maîtrise de soi
  • Attitudes / distorsions cognitives à l’égard des AS
  • Résistances / faible degré d’implication aux traitements
20
Q

FACTEURS DYNAMIQUES AIGUS

A
  • Perturbations, conditions, ou événements qui sont associés à une récidive sexuelle imminente. : Vulnérabilité de l’individu (ex : arrêter de prendre ses médocs, accès à des victimes potentiels ou fantasmes envahissant) ** DONNER EXEMPLES
  • Nécessitant l’application immédiate de mesures préventives.
  • Parfois liés aux vulnérabilités de l’individu (ex : cesse spontanément ses neuroleptiques).
  • Quelques exemples :
  • Accès à des victimes potentielles
  • Effondrement émotionnel
  • Fantaisies sexuelles déviantes envahissantes
  • Rejet global des conditions de probation
21
Q

3.4. TESTS PSYCHOMÉTRIQUES

ÉVALUATION PSYCHOMÉTRIQUE

A

• Tests psychologiques peuvent être utilisés pour évaluer certains aspects du fonctionnement du client (ex : QI, traits de personnalité, impulsivité, etc.)
• Tests permettent de tracer le profil du client
• Aspects du fonctionnement qui sont problématiques
• Forces de l’individu
… Mettre ces aspects en relation à la problématique sexuelle afin de mieux cerner les facteurs de risque et de protection
IMPORTANT DE SE RAPPELER :
• Aucun test ne permet de déterminer la culpabilité.
• Aucun indicateur ne permet de confirmer ou prévoir la perpétration d’une agression sexuelle.***

22
Q

ÉVALUATION PSYCHOMÉTRIQUE

Il est important d’employer des tests

A

• Valides (scientifiquement)
• Robustes (psychométrie)
• Pertinents (population cible et comparative)
• Utiles
Il est nécessaire de tenir compte de la désirabilité sociale.

23
Q

3.5. ATTIRANCE SEXUELLE

MESURES PSYCHOPHYSIOLOGIQUES

A
  • Pléthysmographie pénienne
  • Contrôle volontaire de l’érection
  • Réponses possibles
  • Recherches comparatives
24
Q

PLÉTHYSMOGRAPHIE PÉNIENNE

A

• Méthode permettant d’enregistrer les réponses péniennes de l’agresseur sexuel, lors de la présentation de stimuli déviants et non-déviants
• Les donn.es sont évaluées en fonction de 3 dimensions
• Sexe de la victime
• Âge de la victime
• Type d’agression (soumission, contrainte, viol, humiliation…)
• La réponse pénienne est une des rares mesures physiologiques qui est directement liée à l’excitation sexuelle.
Y’a pas de penchant féminin et les femmes répondent à plus de stimulisé
• La réponse pénienne résulte d’un afflux de sang dans les corps caverneux et spongieux doublés d’une restriction du reflux veineux, d’ou une augmentation du volume du pénis.
• L’appareil consiste en un anneau en caoutchouc rempli de mercure qui change de volume lors de l’érection ce qui provoque une baisse de conductibilité électrique.
• Variation de l’amplitude permet de mesurer la réponse pénienne et donc, les préférences sexuelles.

25
Q

LES STIMULI UTILISÉS LORS DE PP

A
  • Il existe plusieurs types de stimuli : les fantaisies, les écrits, les bandes sonores, les diapositives … prochainement remplacés par la réalité virtuelle
  • Les bandes sonores sont le plus fréquemment utilisées.
  • Les bandes sonores utilisées consistent en des narrations (actes violents, actes sexuels, actes violents / sexuels) et concernent un enfant ou un adulte, masculin ou féminin.
26
Q

3 RÉPONSES POSSIBLES PP

A
1. PROFIL INVALIDE
• Réaction inferieure à 3 mm
2. PROFIL NON-DÉVIANT
• Réponse pénienne aux stimuli consensuels > stimuli d’AS
• Indice = moins de 1
3. PROFIL DÉVIANT
• Réponse pénienne aux stimuli d’AS > stimuli consensuels
• Indice = 1 et plus
27
Q

RAISONS POUVANT EXPLIQUER LE PROFIL NON-DÉVIANT** EXAM

A

• Il n’y a pas d’excitation face aux stimuli déviants lors de l’évaluation
• Les stimuli déviants ne correspondent pas aux scenarios préférentiels du sujet
• Il y a contrôle des réponses érectiles
• L’instrument comporte des limites quant à la détection et à la spécification des comportements sexuels à l’extérieur du laboratoire (stimulus auditif moins excitant qu’une rencontre réelle avec un enfant)
À retenir :
• Ne pas se fier QUE sur cette mesure pour évaluer la présence d’intérêts sexuels déviants.
• Le nombre de victimes et d’agressions sexuelles sur une longue période sont plus indicatifs.

28
Q

• Il existe plusieurs sous-catégories d’AS, chacun comportant une préférence sexuelle déviante différente :

A

a) Violence physique (Blader, 1989)
b) Pouvoir (Groth et al., 1979)
c) Humiliation (Darke, 1990; Proulx et al.,1990)
• La réponse au stimulus de viol peut être plus grande si présence de :
• Colère
• Intoxication
• Exposition à la porno violente
• Présence de croyances en faveur du viol
• Déresponsabilisation du viol

29
Q

LE CONTRÔLE VOLONTAIRE DE L’ÉRECTION

A

• Profil normal de préférence sexuelle se produise chez les AS soit par :
• Absence de préférences sexuelles déviantes
• Contrôle volontaire de l’érection
• Techniques de contrôle volontaire de l’.rection :
• L’inhibition (Abel et al., 1975; Wydra et al., 1983)
• L’augmentation (Rubin et al., 1975)
• Les 2 formes de contrôle (Freund, 1963; Laws et al., 1969; Proulx et al., 1986;
Quinsey et al., 1976; Quinsey & Carrigan, 1978)

30
Q

LES TECHNIQUES DU CONTRÔLE VOLONTAIRE DE L’ÉRECTION

A

L’INHIBITION
• Détourner l’attention des stimuli déviants et penser à un contenu neutre ou aversif afin d’inhiber l’excitation (Laws et al., 1969)
L’AUGMENTATION
• Penser à leurs fantaisies sexuelles préfèrées lors des stimuli (non déviants) moins excitants pour augmenter l’excitation (Rubin et al., 1975)
• Ou contracter les muscles périnéaux pour tenter de provoquer une érection (Freund, 1963; Freund et al., 1988)

31
Q

CONTRER LE CONTRÔLE VOLONTAIRE DE L’ÉRECTION : INCLURE UNE OU PLUSIEURS TÂCHES LORS DE LA PP

A

• Demander au sujet de décrire les stimuli (Henson et al., 1971)
• Demander au sujet d’appuyer sur un bouton lorsqu’il détecte de la violence dans le stimulus présent. (obligé à se concentrer)
• Demander au sujet d’appuyer sur un bouton pour faire disparaître la tâche qui peut apparaître sur les diapositives (Laws, 1969)
• Mais l’introduction de cette tâche est inefficace puisqu’elle nécessite peu d’attention ou provoque la distraction …
• Introduire une tâche d’identification sémantique permettant de réduire le contrôle volontaire (Quinsey et al., 1988; Proulx et al., 1989, Proulx, C.té et Achille, 1993)
• Le sujet doit appuyer avec la main droite lorsqu’il consid.re que le matériel exposé est à contenu sexuel.
• Il appuie avec la main gauche lorsque le contenu est violent.
• Il appuie avec les 2 mains lorsque le contenu est violent + sexuel.
Certains sujets ont réussi à augmenter leur érection par la contraction musculaire malgré cette tâche… Ceux-ci étaient cependant détectés par des tracés polygraphiques moins réguliers.

32
Q

PARTIE 4 LE RAPPORT D’ÉVALUATION FINAL : INTÉGRATION DES DONNÉES

  1. RAPPORT D’ÉVALUATION
    ARTICULER LES FACTEURS DE RISQUE / PROTECTION
A
  • Énumérer les facteurs du passé (prédisposant) qui ont pu contribuer à l’apparition de la problématique sexuelle
  • Préciser les facteurs situationnels et contextuels (précipitants) survenus peu de temps avant le d.lit et qui l’ont précipité (conflits, malaises et opportunités circonstancielles)
  • Ces facteurs s’ils survenaient à nouveau sans que le sujet soit péparé à y faire face adéquatement pourraient précipiter une récidive
  • Préciser les facteurs actuels (perpétuants) qui maintiennent la problématique et peuvent contribuer au risque de récidive s’ils ne sont pas modifiés
33
Q

ÉMETTRE DES RECOMMANDATIONS

A

ÉMETTRE DES RECOMMANDATIONS