5. Les limites de l'évaluation standardisée Flashcards
Quel est le but des situations d’évaluation standardisées?
D’objectiver les dimensions de la personnalité en évitant des biais de la subjectivité.
Quelles sont les sources de variabilité des résultats d’une évaluation standardisée ?
1/ L’observateur lui-même
2/ Les aspects culturels
3/ Le choix des outils
Quelles sont les facteurs provenant de l’observateur qui peuvent modifier les résultats ?
- âge
- sexe,
- situation socio-économique,
- mode et les capacités de communication avec le patient,
- état émotionnel,
- personnalité et motivation de l’observateur,
- choix théoriques implicites (ou explicites) du psychologue clinicien (critère fondamental)
Sur quoi influent la formation théorique et la pratique initiale du psychologue ?
1/ Sur les relations entre le choix des concepts et l’expérience pratique des examinateurs
2/ Sur la relation entre l’observation et l’identification des symptômes.
Que permet l’évaluation clinique standardisée ?
D’identifier ces biais.
Qu’est-il nécessaire de faire face aux biais ?
1/ de savoir les reconnaître
2/ de mettre en place des études de fidélité des échelles d’évaluation,
3/ de se former à l’évaluation standardisée.
Comment sont développés les instruments d’évaluation selon Fombonne et Fuhrer (1991) ?
Développés avec des performances associées à un certain seuil.
Que se passe-t-il lorsque l’outil est transposé dans un contexte linguistique, culturel et social différent ?
Les utilisateurs ne doivent pas utiliser les seuils d’utilisation prédéfinis, cela reviendrait à faire l’hypothèse que la sensibilité et la spécificité de l’outil sont égales d’un pays à l’autre.
Qu’ont montré les recherches de Ionescu (1991) ?
Que l’appartenance culturelle influait sur les résultats aux tests, échelles et questionnaires utilisés en psychologie clinique.
Que recommande Ionescu pour utiliser un outil clinique dans un nouveau contexte culturel ?
D’étudier l’équivalence de cinq dimensions majeures :
1/ les contenus,
2/ la dimension sémantique,
3/ la dimension technique,
4/ la dimension conceptuelle,
5/ les critères de choix.
Que signifie l’équivalence des contenus ?
Que chaque item d’un outil clinique doit être pertinent dans la culture où son utilisation est envisagée.
Les items doivent exister et recouvrir la même signification.
Dans le cas contraire, il faudra transformer ou éliminer certains items de l’échelle, et donc vérifier les qualités métrologiques de l’outil ainsi modifié.
Que signifie l’équivalence sémantique ?
La signification de chaque item doit être équivalente d’une langue à l’autre, après traduction, en référence à l’outil d’origine.
Quel problème peut poser la traduction ?
Des risques de contresens.
Il est essentiel de connaître la théorie psychopathologique des concepteurs de l’outil.
Comment peut-on s’assurer de l’équivalence sémantique ?
On pratique une retro-traduction, une traduction de la première traduction pour retourner vers la langue originale. Le processus est donc complexe – voire parfois impossible.
Que signifie l’équivalence technique ?
Que les experts interculturels doivent s’assurer que les résultats obtenus d’une culture à l’autre ne sont pas affectés par des variables liées aux méthodes.