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Cours 2 Flashcards

1
Q

Que pensait-on de la mémoire avant les années 1950?

A
  • Plus un élément est loin dans le temps, moins on s’en souvient (vérifié de manière expérimentale par liste de mots, de chiffres, etc.)
  • Conclusion : un seul système, la trace mnésique s’efface avec le temps
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2
Q

Que sait-on sur la mémoire des années 1960 à nos jours?

A

Il y a deux grands systèmes :

  • la mémoire à long terme
  • la mémoire à court terme (qui comprend plusieurs systèmes)
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3
Q

Quelles sont les trois raisons qui nous font différencier la MCT de la MLT?

A

1- Performance de mémorisation
=> la MLT est sujette à certains facteurs : vitesse de présentation des stimuli, familiarité avec les stimuli, distraction par une autre tâche, etc
=> l’effet de récence, qui est propre à une mémorisation brève, n’est pas sujet à ces facteurs
2- Lésions
=> Peuvent affecter la capacité à mémoriser de nouveaux stimuli mais n’affecte pas la MLT, et vice versa
3- Expériences qui montrent que le matériel retenu en MCT est traité par le son (“acoustic coding”), celui retenu à long terme par le sens

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4
Q

Comment sait-on que le matériel retenu en MCT est traité par le son?

A
  • Mots qui se ressemblent phonétiquement plus difficiles à retenir
  • Moins les mots sonnent pareil, peu importe qu’ils soient des synonymes ou non, plus on s’en souvient
  • Conrad (1964) sur les erreurs de mémorisation
    => montre la nature acoustique de la MCT
    => Les sujets doivent mémoriser un certain nombre de lettres
    => On regarde leurs erreurs
    => Ces erreurs s’expliquent acoustiquement (G pour B, mais non R pour B)
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5
Q

Quelles sont les trois principales composantes de la mémoire?

A

1- Mémoire sensorielle (1/10 de sec)
=> Mémoire iconique : perception visuelle
=> Mémoire échoïque : perception auditive (1-2 éléments)
2- MCT/mémoire de travail (moins d’1 min)
- Retient et peu récupérer
- Rétention orale meilleure que visuelle (rép. rapide dans le système échoïque)
- 7 éléments +/- 2
- Tâches cognitives à court terme (lecture, écriture, traduction simultanée, etc.)
3- MLT
- Encodage des faits récents (fragiles) et souvenirs consolidés
- Stockage de l’info +/- permanente
- Restitution (copiage de l’info dans la MCT pour effectuer une tâche immédiate)

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6
Q

Donnez quelques généralisations sur la mémoire et les parties du cerveau impliquées.

A

MLT : hippocampe, lobes temporaux, système limbique, striatum, amygdales (émotions, mémoire, sexualité, réponse aux odeurs)
MCT : cortex préfrontal (+système limbique pour passage à MLT), hippocampe
Sensorielle : à peu près tout, en particulier les aires auditives et visuelles

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7
Q

Décrivez la fonction de l’hippocampe.

A
  • La plus importante structure
  • Gère surtout la MCT, mais nécessaire pour la MLT
  • Transition entre MLT et traces mnésiques encore plus profondes
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8
Q

Décrivez le système limbique.

A
  • Ensemble de structures comprenant l’hippocampe, les amygdales et l’hypothalamus
  • Fonctions : traitement des émotions, mémoire, pulsions sexuelles
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9
Q

Décrivez le cortex entorhinal.

A
  • Rôle important dans la mémoire
  • Input principal de l’hippocampe
  • Information spatiale et non-spatiale
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10
Q

Décrivez les fonctions du gyrus dentelé.

A

Simplifie l’info complexe en info plus simple pour l’envoyer à l’hippocampe dans le but de former des souvenirs (à long terme)

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11
Q

Quel est le cheminement de l’info de la MLT?

A

Circuit synaptique de l’hippocampe :

=> Cortex entorhinal (voie perforante) => girus dentelé => hippocampe

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12
Q

Quels sont les deux types de MLT?

A

1- Mémoire explicite/déclarative (lobe temporal médian)
a- Mémoire épisodique (événements biographiques, expériences)
b- Mémoire sémantique (faits, concepts relatifs à la connaissance du monde, mots et leur sens, définitions de mots parlés, fluence)
c- Mémoire associative : habileté à apprendre et se rappeler du lien entre deux stimuli (e.g. odeur reliée à un endroit/une personne) - hippocampe surtout

2- Mémoire implicite/non déclarative
Gère 4 types d’info :
- Habiletés (mémoire procédurale - striatum)
- Conditionnements émotionnels ; apprentissage associatif (amygdale - émotions, cervelet)
- Amorçage (néocortex)
- Réflexes conditionnés (réseaux contrôlant les réflexes)

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13
Q

Le passage de la MCT à la MLT est surtout ___ et ___.

A

Volontaire, conscient (base même de l’apprentissage)

*Consolidation par répétition

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14
Q

Quels sont les 4 éléments de la MCT (Modèle de Baddeley)?

A
  • Boucle phonologique (lobe temporal gauche)
  • Buffer épisodique
  • Calepin visuo-spatial (hémisphère droit)
  • Administrateur central (cortex préfrontal dorsolatéral)
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15
Q

Donnez les caractéristiques principales de la MCT.

A
  • Limite d’info (7 éléments +/- 2)
  • Effet de récence
  • Effet de primauté
  • MT continue à se développer jusque passé l’adolescence
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16
Q

Quelles sont les trois conséquences de la limite de la MCT?

A

1- Tendance à grouper l’info (regroupement/chunking)
2- Remplacer l’info concrète par une abstraction
3- Faire passer l’info à la MLT

17
Q

Qu’est-ce qui peut faire disparaître l’effet de récence?

A

1- Introduction d’une pause après le rappel des stimuli
2- Introduction d’une distraction (e.g. compter de 1 à 5) à la présentation des données
*Effet de récence pas influencé par facteurs qui influencent la MLT (e.g. familiarité)

18
Q

Qu’est-ce qui explique l’effet de primauté?

A

Interaction avec l’attention : concentration plus grande de la tâche au début

19
Q

Vrai ou faux? Séquences parlées par soi-même plus faciles à mémoriser que séquences visuelles. Expliquez.

A

Vrai.

Articulation des séquences à mémoriser les stocke temporairement dans la mémoire échoïque du système sensoriel

20
Q

Vrai ou faux? Le rythme aide la mémorisation à court terme.

A

Vrai.

21
Q

Quels éléments a-t-on le plus tendance à oublier dans la MCT?

A
  • Éléments “décousus”

- Éléments qu’on ne peut rattacher à quelque chose qu’on a déjà en mémoire

22
Q

Décrivez les résultats de l’expérience Sounip VS SNP.

A
  • Plus le temps avance, plus la trace mnésique s’efface
  • La performance est nettement supérieure pour la condition “un mot” (sounip) que pour la condition “3 consonnes” (SNP), même si on a 3 consonnes dans les deux cas : la condition 3 consonnes comporte trois éléments distincts, la condition mot une seule.
23
Q

Décrivez la boucle phonologique.

A
  • Boucle articulatoire (répétition)
  • Mènent des tâches cognitives qui ont une composante langagière
  • Endroit où se fait un codage acoustique
  • Trois raison de postuler son existence :
    => erreurs de mémorisation de Conrad (plus difficile de se remémorer dans l’ordre des séquences de lettres qui se ressemblent acoustiquement)
    => Stimuli visuels plus difficiles à se remémorer si un sujet doit composer avec un stimulus oral en même temps (seulement pour les bruits linguistiques)
    => Les mots longs sont plus difficiles à se remémorer que les courts (répétition plus longue, trace mnésique s’efface)
24
Q

Décrivez le buffer épisodique.

A
  • Lie l’info à plusieurs sources pour en faire des objets cohérents dans le temps (e.g. MCT d’un film, d’une histoire, etc.)
  • Est lié à la MLT et à la mémoire sémantique
25
Q

Décrivez le calepin visuospatial.

A
  • Info spatiale temporaire
  • Planification spatiale (itinéraire orientation)
  • Pas influencé par l’acoustique
  • Hémisphère droit
    => Tâches simples : lobe occipital
    => Tâches complexes : lobe pariétal
26
Q

Décrivez l’administrateur central.

A
  • Gère les systèmes dépendants

- En cas de surcharge, répartit la tâche entre le calepin visuospatial et la boucle phonologique

27
Q

Quel est le lien entre l’imagerie et l’administrateur central?

A

Mot plus facilement retenu (passe à la MLT) s’il est imaginable : imagerie = stratégie mnémotechnique efficace

28
Q

Vrai ou faux? Une bonne MCT n’aide pas à l’apprentissage.

A

Faux.

29
Q

Comment fonctionne la mémoire de travail?

A
  • Info visuelle emmagasinée dans la MLT mais manipulée en MCT dans le calepin visuospatial
  • Tributaire de l’administrateur central pour son fonctionnement (tâche visuelle mieux réussie en verbalisant les réponses et vice-versa)
30
Q

Comment mémorise-t-on un mot?

A

Dans la MT
On le répète en tête (mots plus facilement mémorisés oralement qu’à l’écrit)
=> Boucle phonologique : stockage phonologique + mécanisme de répétition
=> Durée de la trace du mot parlé : 1-2 sec

31
Q

La MT est-elle impliquée dans le décodage d’un énoncé linguistique?

A

Mot écrit : Non, pas nécessaire car intégration automatique

Mot parlé : Oui, décodé automatiquement .5 secondes après le signal de l’interlocuteur

32
Q

Quelle est la différence entre les phrases simples et les phrases complexes?

A

Les fonctions exécutives contrôlent le niveau d’attention nécessaire au traitement de l’information et il sera différent pour les deux types de phrases - elles ne demandent pas le même niveau d’attention

33
Q

Quel est le moteur d’acquisition du lexique?

A

La boucle phonologique.

34
Q

Quel est le problème de la patiente PV?

A

=> Problème de mémoire phonologique à court terme (rare) - lésion hémisphère gauche
=> Fonctionne normalement

35
Q

Quelle expérimentation a été faite sur la patiente PV?

A

Tâche d’apprentissage phonologique :
Apprentissage de nouveaux mots
=> collage de 2 mots italiens ensemble - sémantique
=> collage d’un mot italien avec un mot russe - phonologique
Rappels :
=> mots italiens : moyen
=> mots italien+russe : nul
Résultat : capacité réduite à apprendre des mots dans la langue étrangère seulement

36
Q

Y a-t-il une relation entre la capacité de répétition et le niveau de vocabulaire?

A

=> Évaluation de sujets TSL (intelligence non-verbale moyenne, capacité de lecture 2 ans en arrière)
=> Étude longitudinal (mesure 1 à 4 ans, mesure 2 à 5 ans)
=> Difficulté à répéter des non-mots : déficit de la boucle phonologique (capacité de répéter) de la MT
=> Meilleure capacité de répétition de non-mots à 4 ans = bon vocabulaire à 5 ans (bon prédicateur)
=> Bon vocabulaire à 4 ans = meilleure capacité de répétition de non-mots à 5 ans

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