le plan de traitement (McWilliams) Flashcards

1
Q

McWilliams donne 8 points à travers lesquels elle classe les informations du patient. Quels sont-ils?

A
  1. L’inchangeable
  2. Développement
  3. Défense
  4. Affects
  5. Identifications
  6. Patrons relationnels
  7. Estime personnelle
  8. Pensées pathologiques
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2
Q

Quelle est l’hypothèse de McWilliams sur l’origine des problèmes des gens?

A

McWilliams a comme hypothèse que tous les probs de qqn se trouvent à être surdéterminés et qu’ils ont plusieurs causes. Donc, pour changer un problème, on doit avoir une vision assez sophistiquée de ce problème et ces causes.

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3
Q

Explique l’exemple de la patiente obèse de McWilliams à travers laquelle elle explique ses 8 points

A

o 1) L’inchangeable : Une inclination physiologique à l’obésité et quelques tendances glycémiques. Que faire pour aider la patiente? : découvrir avec la patiente des manières de contrer ses inclinations physiologiques et de changer son régime pour l’ajuster à sa glycémie

o 2) Développement : Une mère qui était exagérément préoccupée par les habitudes alimentaires de sa fille, nourrissant au départ l’enfant selon un horaire rigide et plus tard, se montrant blessée si elle n’avait pas terminé son assiette, un pattern familial consistant à utiliser la nourriture pour réguler l’anxiété et la honte (ex : manger un gâteau quand qqn feel pas), l’identification avec une grand-mère adorée (et qui est obèse), une expérience d’abus sexuel dans l’enfance et dans laquelle elle a été blâmée, menant l’envie de montrer qu’elle n’était pas physiquement attirante, un pattern de tristesse et de solitude étant soulagé par des collations au retour de l’école, le développement d’une estime personnelle reposant sur son intelligence et non son apparence physique, l’expérience d’avoir vu son père combattre le cancer associant la perte de poids à la mort et à la maladie. elle a appris, dans les premières phases de son développement, qu’il valait mieux tout manger mtn car la nourriture ne serait plus disponible dans la prochaine heure et plus tard dans vie, que ne pas finir son assiette blesserait sa mère.

o 3) Les défenses principales : elle doit remplacer maintenant le fait de manger avec d’autres manières de gérer son anxiété. On enlève pas une défense sans la remplacer par qqc d’autre. Sinon, cela désorganise la personne ou la laisse dans un état de vulnérabilité qui n’est pas nécessairement fécond.

o 4) Les affects centraux : elle peut se réconforter lorsque malheureuse et seule en prenant un bain chaud, en appelant un ami, en allant magasiner, et qu’ultimement, en faisant le deuil de plusieurs aspects regrettables de sa vie, elle pouvait émerger du caractère chronique de sa tristesse.

o 5) Les identifications : elle croyait magiquement qu’elle aurait les qualités de sa grand-mère si elle avait son obésité et inversement, qu’elle éviterait celles négatives de sa mère si elle devenait mince comme elle.

o 6) Les schémas relationnels : elle vivait encore dans un état mental de genre post-traumatique dans lequel les autres lui paraissaient comme de potentiels agresseurs ou persécuteurs.

o 7) L’estime personnelle : Adolescente, la manière dont elle avait supporté sa faible estime personnelle la privait aujourd’hui de profiter d’un degré normal de vanité.

o 8) Les pensées pathogènes : dès qu’elle perdait quelques livres, elle devenait inconsciemment paniquée qu’elle mourrait comme son père.

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4
Q

Quelles sont les particularités de la façon de travailler de McWilliams?

A
  • Elle fait des rencontres de 45 min. Elle avertit ses patients qu’elle dépassera parfois de quelques minutes si la personne parle de qqc qui l’affecte particulièrement, mais qu’elle aura tendance à terminer plus tôt promptement à l’heure juste. Avertir les gens, ça change tout; ça rend les gens bcp plus ouverts que si les patients découvrent la règle en temps réel
  • Mentionne l’idéé de collaboration, qu’on va travailler ensembles. Montre qu’elle écoute.
  • Convie l’espoir; un peu comme Langs, elle ne se gêne pas de dire qu’elle pense qu’elle peut aider la personne.
  • Façons de travailler varie tjrs d’un psy à l’autre. McWilliams, au début, pose plein de questions pour se mettre à jour puis, elle laisse le patient prendre le lead. Hirsch, lui, ne fait pas d’historique personnelle, découvre au fur et à mesure.
  • Après la première rencontre, elle dit d’avance au patient comment elle aimerait que la prochaine rencontre se produise. Ex : « nous nous retrouverons mardi prochain à 9h et voici ce que j’aimerais aborder : votre historique complète. Cela me donnera un contexte pour comprendre ce dont vous m’avez parler auj. Ensuite, la séance suivante, la balle sera plus ou moins dans votre camp. Vous devrez entrer et parler de ce qui vous préoccupe le plus en ce moment. Mon travail sera de vous écouter et de vous aider à trouver un sens à vos sentiments. Est-ce que cela vous va? »
  • Elle parle du caractère réciproque de la relation: « Le patient s’occupe de moi en payant mes honoraires et moi je m’occupe du patient en essayant de le comprendre et de l’aider. » Mais à ne pas dire avec tous les patients…
  • La manière dont la personne réagit aux premières communications avec le thérapeute est un bon indice sur la manière dont le client travaillera en traitement. Tout le monde est différent relativement à combien il est capable d’accepter du thérapeute. Certains patients prennent tout comme la vérité absolue. D’autres ne laissent rien passer ; tout doit être dit avec des mots exacts.
  • Elle parle ensuite du cadre; l’horaire, les sous, les politiques d’annulation. Ne pas se retrouver avec un cadre trop flexible qui nous ferait marcher sur nos propres besoins, ce qui pourrait nous faire développer un ressentiment susceptible et créerait une interférence injuste pour le patient.
  • Le partage de la formulation dynamique; le patient a droit d’avoir l’avis du thérapeute sur ce qu’il pense de ses problèmes. ex : « On dirait que vous êtes timides et sensibles par tempérament mais il semble qu’aucun membre de votre famille n’ait su vous aider à être plus courageux avec les gens. Avec les meilleures intentions du monde, ils ont aggraver la situation en vous forçant à vivre dans des situations sociales où vous avez flanché. Pcq vous avez vécu un échec social après l’autre, vous avez commencé à penser qu’il y avait qqc de très étrange chez vous et vous avez fini par ne plus vous rapporter qu’à vous-mêmes et à vos pensées. Vous vous sentiez seul, mais l’idée d’être près de qqn vous terrifiait. Puis, lorsque votre patron vous a critiqué, vous vous êtes encore plus repliés sur vous-mêmes au point d’entendre des voix. Nous devons travailler à vous rendre plus à l’aise avec les autres, y compris avec moi-même, et une partie de cela consistera à examiner les choses que vous avez cru qui vous rendent étrange. Une fois que nous aurons compris le sens de certaines de vos préoccupations, je pense que vous constaterez que vous n’êtes pas si bizarre. En attendant, si vous entendez tjrs des voix, je vous conseille d’aller voir qqn qui pourrait vous prescrire des médicaments antipsychotiques. »
  • Elle parle aussi de l’importance d’éduquer le patient sur le processus thérapeutique et souvent on oublie de le faire car une fois qu’on est thérapeute, on est tlm habitué mais on doit se rappeler que le patient non. Une des choses qu’elle veut éduqué au patient est le role de la relation dans la psychothérapie car la plupart des gens ont l’impression que la psychothérapie est essentiellement de parler de matériel extra-transférentiel (choses que se passent à l’extérieur de la thérapie. Ils sont très étonnés au début lorsque le thérapeute commence à commenter leur propre relation. Ça aide de l’expliquer aux patients. Voici comment elle en parler : « je sais qu’il est curieux de se faire demander d’etre aussi direct et cela doit vous rendre inconfortable, spécialement lorsque vous ressentez qqc de négatif a mon égard, mais, en un sens, la psychothérapie est un microcosme (Yalom), une chance d’étudier une relation de près et, en examinant ce qui se passe entre nous, nous avons l’occasion d’explorer les émotions que vous vivez peut-être à l’extérieur, le genre de choses dont personne ne parle en situations sociales. Il se peut par exemple que vous vous retrouviez à ressentir envers moi des émotions que vous ressentez ou avez ressenti envers d’autres personnes, et notre compréhension de cela devrait être assez utile dans notre effort pour vous comprendre et vous changer.» Ça prend un certain temps pour que les gens comprennent que leurs insatisfactions avec le thérapeute, leur colère contre le thérapeute fait partie de la psychothérapie. Notre façon de vouloir renvoyer notre colère ou insatisfaction ou wtv à l’égard du thérapeute est encore du matériel thérapeutique. Les émotions négatives sont aussi importantes que les émotions positives.
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5
Q

Explique le point “l’inchangeable”

A

le tempérament, les prédispositions génétiques, les circonstances de vie. (Ex du jeune homme qui avait des crises de colère vrm importantes jusqu’à ce qu’il fasse des tests neurologiques pour découvrir une lésion dans son lobe frontal qui le rendait agressif.) des pertes physiques (ex de l’ami beau et riche qui a tout pour lui et qui se frappe la tête contre la piscine et devient quadraplégique; changement drastique dans sa personnalité suite à cet événement)

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6
Q

Explique le point “enjeux développementaux”

A

l’histoire de la personne, l’historique du problème. Qu’a-t-elle déjà essayer de faire pour gérer ce problème? Comment as-tu vécu les transitions? Tes anecdotes de vie . Quel est ton plus vieux souvenir?

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7
Q

Explique le point “Défenses”

A

Ex de questions de McWilliams que demande : « fais-tu quand tu es anxieux? Comment te réconfortes-tu lorsque tu es bouleversé? Quel genre de d’observations et de critiques les autres te font-ils? » Quels mécanismes de défenses sont les plus utilisés?

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8
Q

Explique le point “affects”

A

Les émotions principales de la personne. Quelle est la palette émotionnelle de la personne? Que manque-t-il dans cette palette? Relativement à la sphère émotionnelle, les parents des patients qui consultent ont soit : 1) négligé leurs sentiments, 2) jugé leurs sentiments, 3) puni leurs sentiments ou 4) mal compris leurs sentiments. Pour le thérapeute, se montrer intéressé à comprendre les sentiments corrige la première erreur, les nommer sans jugement corrige la 2e erreur, encourager l’expression sécuritaire de ces sentiments corrige la 3e erreur, et les nommer avec justesse corrige la 4e erreur. Ex de la mère qui voulait vrm une fille et qui avait eu un garçon; alors elle avait fait porter à son fils des vêtements de filles à son fils jusqu’à assez tard. À 40 ans, cet homme, même si hétérosexuel, il gardait une distance avec les femmes et était inconfortable en leur présence. Il consultait dans l’espoir de pouvoir se rapprocher de l’autre sexe. La première partie de la thérapie était d’explorer la colère contre les femmes à travers le transfert où il associait McWilliams à sa mère qui avait tjrs été déçue de lui. Après cette étape, le suivi a ralenti jusqu’à ce qu’il y ait un regain d’intérêt dans le suivi lorsqu’il a exploré l’envie qu’il avait envers eux; à savoir que les femmes profitaient de ce qui lui manquait pour être aimé. Il ne pouvait apprécier avoir de relations sexuelles car il se retrouvait à devoir aimer une génitalité dont l’autre profitait et où lui se sentait privé.

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9
Q

Explique le point “l’identification”

A

Il n’y a aucune conduite ou attitude qui n’a pas été influencée par qqn. Tout est un emprunt. On est une sorte de mosaïque de pleins de morceaux empruntés aux autres. Ce qui est notre, c’est la façon d’agencer ces morceaux. Il y a plus de monde que de gestes (livre de kundera). Ex une femme qui à l’habitude de se montrer critique et de se plaindre peut être en train de s’identifier à une grand-mère adorée mais contrôlante ou encore peut être en train de se rassurer qu’elle n’est pas passive et négligente comme sa propre mère ou les 2; dans notre façon d’être, on peut être en train de s’identifier ou de se contre-identifier à qqn (raison de plus d’avoir un portrait complet des parents- à quel parent la personne veut ou ne veut pas ressembler?) – ex de l’homme bipolaire et qui a des idéations suicidaires. Continuellement critiqué et abusé par sa mère et qui lui laissait l’impression qu’il y avait qqc de mauvais en lui et que c’est de sa faute. (2 façons de réagir :1. Il n’y a rien que je puisse faire et je suis soumis à ce monde (pas adaptatif - impuissance acquise) OU 2. se dire que c’est de ma faute (adaptatif). Ex : si ma mère me bat, c’est pcq jsuis mauvais ou que je fait qqc. C’est adaptatif car, même si cette pensée est fausse, j’agis, j’ai un certain pouvoir. Sauf que cela est très destructeur de porter ce genre de pensées.) McWilliams essaie de le laisser toucher sa colère et sa part de vengeance mais rien de fonctionne. Le seul moment où la thérapie commence à avoir un peu de levier est lorsqu’il y a une identification a son père qui s’est suicidé après une remarque blessante de sa femme. Il a de l’admiration de son père car c’était la seule fois où qqn avait le dernier mot sur sa mère. La contre-identification : les manières d’agir pour s’éloigner d’une figure à laquelle on ne veut pas ressembler. Ensuite, le suicide de son père est exploré pour voir si c’était réellement du courage ou au contraire une sorte d’évitement et laisse place à une possibilité de connecter avec la colère qu’il avait envers son père aussi.

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10
Q

Explique le point “patrons relationnels”

A
  • si l’identification cherche à montrer les modèles du patient et les caractéristiques qu’il a voulu prendre ou rejeter, les patrons se penchent sur les manières dont s’expriment la connexion du patient avec ses objets d’amour. Comment ces caractéristiques qu’on a adoptées sont mises en action dans nos relations (apparait bcp dans le transfert)? En gros, quel est notre style caractéristique d’entrer en relation. On a tous des relations très caractéristiques qui surviennent.
  • La sexualisation est une forme de patron relationnel. La sexualisation peut contenir le souhait de vaincre un parent détesté en détournant le thérapeute de son rôle professionnel OU peut être le moyen d’une personne négligée dans l’enfance à satisfaire ses besoins de proximité et de chaleur OU peut être basée sur 100 autres raisons. McWilliams dit donc qu’on ne peut jamais préjuger un motif; il s’agit habituellement de combinaisons de raisons inconscientes.
  • Les patrons relationnels seront visible dès la première rencontre et devra être utilisé au profit de la thérapie. Une thérapeute sensible utilise ses réponses émotionnelles et son contre-transfert de manière diagnostique. Ex du patient qui ne peut se rapporter à elle qu’en flirtant. Dès le début, McWilliams est énervée mais elle décide de ne pas soulever son contre-transfert avant d’avoir explorer les motifs de cette façon d’agir. Son historique montrait une mère dominante et sadique et pour lui, la séduction était une arme pour dominer les femmes qui pourraient lui être supérieures. Lorsqu’elle le mentionne en thérapie, il réagit en s’endormant constamment. Alors elle le réfère à un collègue homme. Faire attention à voir ce qui est absent dans la relation. Les patrons sexuels contiennent des thèmes relationnels dans une forme hautement chargée et condensée. L’expérience clinique montre que les motifs sexuels répétés expriment soit un patron interpersonnel dominant dans la vie de l’individu ou un autre séquestré, partiellement dissocié qui n’apparait que dans la sexualité et qui a besoin d’être intégré dans son expérience plus large du monde.
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11
Q

Quelles sont les 2 distinctions du transfert que donne McWilliams?

A

1) le concordant : je ressens ce que le patient ressent ou ressentait lorsqu’il était enfant.
2) le complémentaire : je ressens ce que le parent du patient ressentait.

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