éthique Flashcards

1
Q

que sont les compétence éthique selon (Legault, 2001:2)?

A
  • La formation de la compétence éthique passe d’abord par la réflexion sur soi afin de reconnaître son propre mode décisionnel en éthique
  • Elle se poursuit par le développement des trois habiletés éthiques: ( Le discernement,  La délibération,  Le dialogue)
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2
Q

Quel est l’émergence de la bioéthique (Durand, 2005)?

A

 Développement technoscientifique dans le champ de la santé et de la vie humaine
 Peur de la démesure
 Désir de contrôle
 Besoin de réflexion
 Émergence des droits de la personne
 Accent sur l’autodétermination
 Modification de la relation du professionnel de la santé avec son client

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3
Q

quels sont les exemples de scandales qui se sont produient?

A

 Connaître l’évolution de la syphilis lorsqu’elle n’est pas traitée. ( l’étude de Tuskegee, 1932 à 1972)
 Injecter des cellules cancéreuses vivantes pour éprouver la résistance immunologique au cancer.
 Injecter le virus de l’hépatite B pour créer des vaccins.
 Donner un régime alimentaire spécial (aliments radioactifs)

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4
Q

Quels sont les choses fait pou l’Émergence de la bioéthique?

A

 Code de Nuremberg (1947)
 Déclaration d’Helsinki (1964)
 Rapport Belmont (1974):
 Principes éthiques fondamentaux:  Respect de la personne,  Autonomie,  Bienfaisance,  Justice

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5
Q

Qu’est ce qu l’éthique?

A

 Le droit à ses obligations et lois;
 La déontologie ses règles;
 La morale ses prescriptions;
 L’éthique propose, quant à elle, des valeurs et des principes issus d’une réflexion rationnelle et critiques visant à déterminer ce qui est bien ou juste de faire dans une situation donnée. (Drolet, 2014)
 Situe nos décisions d’agir par rapport aux valeurs que nous désirons mettre en pratique. (Legault, 2001:282)

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6
Q

selon legault, quelles sont les questions centrales en éthique appliquée?

A

 Quelle est l’action la plus raisonnable/acceptable dans les circonstances?
 Est-ce la meilleure chose à faire dans les circonstances?

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7
Q

Valeurs phares /Principes

A

Autonomie
Bienfaisance
Non-malfaisance
Justice

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8
Q

Les valeurs: Motivation d’agir

A

 Élément de la motivation effective permettant de passer de la décision à l’acte. Elle constitue la fin visée par l’action envisagée dans la décision et se traduit verbalement comme raison d’agir et comme sens de l’action en créant une ouverture au partage de sens pour toutes les personnes impliquées par la décision. (Legault, 2001:285)

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9
Q

aspects du Code de Déontologie

A

1° le respect de la personne, de ses valeurs et de son droit de décider pour elle-même;
2° la protection et la promotion de la santé et de la qualité de vie de la personne, notamment par la promotion de l’occupation;
3° la participation et la justice occupationnelles, tant sur le plan individuel que collectif;
4° l’intégrité, l’indépendance, l’objectivité, la compétence et la rigueur;
5° l’honnêteté, l’imputabilité et la transparence;
6° le respect de la confidentialité des renseignements personnels;
7° le respect de l’honneur et de la dignité de la profession

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10
Q

3 aspects au niveau de la Bienfaisance

A

 L’ergothérapeute doit chercher à établir et à maintenir avec son client une relation de confiance mutuelle et s’abstenir d’exercer sa profession d’une façon impersonnelle.
 Assurer le bien-être
 Améliorer la qualité de vie

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11
Q

Consentement

Autonomie

A

L’ergothérapeute doit s’assurer que le consentement est libre et éclairé en vérifiant si le client a bien compris les renseignements communiqués. Il doit de plus s’assurer que le consentement demeure libre et éclairé pendant la durée de la relation professionnelle.

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12
Q

Secret professionnel

Autonomie VS Non-malfaisance

A

L’ergothérapeute peut communiquer un renseignement protégé par le secret professionnel en vue de prévenir un acte de violence, dont un suicide, lorsqu’il a un motif raisonnable de croire qu’un danger imminent de mort ou de blessures graves menace une personne ou un groupe de personnes identifiables.

Toutefois, l’ergothérapeute ne peut alors communiquer ce renseignement qu’à la ou aux personnes exposées à ce danger, à leur représentant ou aux personnes susceptibles de leur porter secours. L’ergothérapeute ne peut communiquer que les renseignements nécessaires aux fins poursuivies par la communication

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13
Q

La qualité de vie

A

 La qualité de vie est un concept individuel et évolutif
 Seul un individu peut juger sa qualité de vie.
 La valeur de la qualité de vie exige de prendre en considération l’expérience humaine dans la multiplicité et la diversité de ses aspects. (Pas seulement la dimension physique)

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14
Q

à partir de combien de temps que les gens peuvent être nés prématurés?

A

 Naissance avant 37 semaines d’âge gestationnel (AG)

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15
Q

Prématurité extrême

A

22 à 27 sem. AG

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16
Q

Grande prématurité

A

28 à 31 sem. AG

17
Q

Prématurité modérée

A

32 à 33 sem. AG

18
Q

Prématurité tardive

A

34 à 36 sem. AG

19
Q

 Moins de 22 sem. d’AG:

 23 à 24 sem. d’AG:

 25-26 sem. D’AG:

A

fœtus non viable

résultats variables

Obligation de réanimer

20
Q

Poids fœtal

A

 La plupart des extrêmes prématurés à la limite de la viabilité ont un poids < 1 kg. Il est rarissime que des prématurés de < 500 g soient viables
 Meilleurs pronostics pour les bébés de poids plus élevé

21
Q

Limite de viabilité

A

désigne l’âge gestationnel et/ou le poids fœtal à partir duquel la survie néonatale est actuellement possible grâce aux techniques de réanimation. Cette limite est mouvante, car liée aux progrès médicaux (Dürig et Salmoni, 2012)

22
Q

Consentement (prématurés)

A

 Le nouveau-né appartient à la catégorie dite des mineurs de moins de 14 ans
 Le consentement aux soins requis par l’état de santé du mineur est donné par le titulaire de l’autorité parentale ou par le tuteur.

23
Q

Consentement libre et éclairé dans un contexte d’extrême prématurité (difficultés)

A

 L’état psychologique des parents en situation de stress
 Détresse psychologique
 L’urgence de la situation
 Trop d’informations à assimiler et à intégrer dans une courte période de temps
 L’incertitude sur le pronostic de leur nourrisson
 La représentation abstraite du handicap
 Convictions ou valeurs différentes dans le couple ou entre les professionnels de la santé (caractère sacré de la vie)

24
Q

Difficultés éthiques (prématurés)

A

 L’incertitude pronostique explique en partie les difficultés éthiques liées à la formulation d’un plan d’action dans l’intérêt de chaque nouveau-né.
 Incapacité neurodéveloppementale (IND)

25
Q

Les zones grises

A

 « La décision de mettre fin au maintien des fonctions vitales ne devrait jamais reposer entre les mains des parents du bébé, afin qu’ils ne se sentent pas responsables du décès de leur enfant. »
 « Le médecin traitant devrait déclarer que l’équipe recommande la diminution ou l’arrêt du maintien des fonctions vitales plutôt que demander aux parents ce qu’ils désirent. »

26
Q

Situation d’urgence (prématuré)

A

 En situation d’urgence, le personnel médical n’a pas besoin d’obtenir le consentement avant de fournir des soins si: La vie est en danger ou l’intégrité est menacée; ou si le consentement des parents ou du tuteur ne peut pas être obtenu en temps utile.
 Tout être humain dont la vie est en péril a droit au secours.
 Toute personne doit apporter secours à celui dont la vie est en péril personnellement ou en obtenant du secours, en lui apportant l’aide physique nécessaire et immédiate à moins d’un risque pour elle ou pour les tiers ou d’un autre motif raisonnable.

27
Q

La cause de Nancy B. (1992), Réforme du Code civil du Québec (soin de fin de vie)

A

 A réaffirmé la nécessité d’obtenir le consentement libre et éclairé de la personne avant d’entreprendre tout traitement et le droit de refuser des soins.
 Principes d’autonomie, d’inviolabilité et d’intégrité de la personne

28
Q

Consentement (soins de fin de vie)

A

 Aptitude à consentir aux soins:
 Capacité de la personne à comprendre la nature de la maladie pour laquelle un traitement lui est proposé, la nature et le but du traitement, les risques et les avantages de celui-ci, qu’elle le reçoive ou non.

29
Q

Les soins (soin de fin de vie)

A

 Lorsque l’on parle de consentement ou de refus aux soins, le terme « soin » inclut entre autres les traitements suivants :
 Les interventions médicales
 L’alimentation/hydratation
 La contraception
 L’hébergement en établissement de santé
 Les mesures de contrôle
 Les soins de fin de vie

30
Q

LOI CONCERNANT LES SOINS DE FIN DE VIE (Éditeur officiel du Québec, 2019)

A

 Loi en vigueur depuis le 10 décembre 2015
 1. Droits, organisation et encadrement relatifs aux soins de fin de vie:
 Soins palliatifs, incluant la sédation palliative continue
 Aide médicale à mourir

 2. Reconnaissance de la primauté des volontés clairement et librement exprimées:
 Régime des directives médicales anticipées

31
Q

LOI CONCERNANT LES SOINS DE FIN DE VIE OBLIGATION ET DROITS DES INTERVENANTS (Éditeur officiel du Québec, 2019)

A

 Nul ne peut ignorer une demande d’aide médicale à mourir;
 Respecter les conditions prescrites pour sédation palliative et aide médicale à mourir;
 Tout professionnel peut refuser de participer à ou d’administrer l’aide médicale à mourir.

32
Q

LOI CONCERNANT LES SOINS DE FIN DE VIE (Éditeur officiel du Québec, 2016) SOINS PALLIATIFS

A

 Soins actifs et globaux dispensés par une équipe interdisciplinaire aux personnes atteintes d’une maladie avec pronostic réservé, dans le but de soulager leurs souffrances, sans hâter ni retarder la mort;
 de les aider à conserver la meilleure qualité de vie possible et d’offrir à ces personnes et à leurs proches le soutien nécessaire.

33
Q

Aide médicale à mourir (AMM)
 Est-ce qu’une personne peut demander l’aide médicale à mourir à l’avance, soit avant d’être souffrante ou de recevoir un diagnostic?

A

non

34
Q

LOI CONCERNANT LES SOINS DE FIN DE VIE (article 26): CRITÈRES D’ADMISSIBILITÉ À L’AIDE MÉDICALE À MOURIR (AMM) (Éditeur officiel du Québec, 2019)

A

 Être assuré au sens de la Loi sur l’assurance maladie;
 Être majeur et apte à consentir aux soins;
 Être en fin de vie;
 Être atteint d’une maladie grave et incurable;
 Avoir une situation médicale se caractérisant par un déclin avancé et irréversible de ses capacités;
 Éprouver des souffrances physiques ou psychiques constantes, insupportables et qui ne peuvent être apaisées dans des conditions que la personne juge tolérables.

35
Q

L’aide médicale à mourir (qui? avance?)

A

 Attention! Seul un médecin peut donner l’aide médicale à mourir. La loi ne permet pas à une personne malade de se suicider avec l’assistance d’un proche, sans supervision médicale. Un tel geste pourrait être jugé comme un crime passible d’une lourde peine d’emprisonnement.
 L’aide médicale à mourir ne peut pas être demandée à l’avance dans des directives médicales anticipées.

36
Q

LOI CONCERNANT LES SOINS DE FIN DE VIE CONSENTEMENT (Éditeur officiel du Québec, 2016)

A

 La personne doit, de manière libre et éclairée, formuler pour elle-même et par écrit la demande d’aide médicale à mourir au moyen du formulaire prescrit.
 Elle peut, en tout temps et par tout moyen, retirer sa demande d’aide médicale à mourir ou demander à reporter son administration.

37
Q

LOI CONCERNANT LES SOINS DE FIN DE VIE (LCSV) (Éditeur officiel du Québec, 2016) DIRECTIVES MÉDICALES ANTICIPÉES (DMA)

A

 Toute personne majeure et apte à consentir aux soins peut, au moyen directives médicales anticipées, indiquer si elle consent ou non aux soins médicaux qui pourraient être requis par son état de santé au cas où elle deviendrait inapte à consentir aux soins.
 Elle ne peut toutefois, au moyen de telles directives, formuler une demande d’aide médicale à mourir.
 Nous devons faire en sorte que notre décision ne soit pas affectée uniquement par nos sentiments,
nos émotions;
 La démarche éthique passe obligatoirement par la connaissance de soi;
 Il est important de créer l’espace nécessaire à l’expression d’une réflexion éthique.

38
Q

modèle de la relation intentionnelle

A
  • Client: caractéristiques interpersonnelles
  • relation thérapeutique (d’aide)
  • événements interpersonnels
  • Thérapeute: résonnement interpersonnel, modes relationnels, compétences, habiletés interpersonnelles de base
  • utilisation de stratégies
  • Occupation
  • engagement occupationnel
39
Q

Étapes du raisonnement interpersonnel: (Taylor, 2008 p.138)

A
  1. Anticiper (afin d’éviter réaction émotionnelle spontanée du T.)
  2. Identifier les caractéristiques, s’efforcer de comprendre les évènements interpersonnels
  3. Déterminer si un changement de mode est requis en lien avec le profil unique du client et les évènements
  4. Formuler une réponse thérapeutique en lien avec le mode
  5. S’appuyer sur des compétences interpersonnelles associées aux modes
  6. Rechercher la rétroaction, valider
    * afin d’éviter une réponse impulsive et non thérapeutique