Cours 1 Flashcards
Quel est le rôle du sexologue clinicien?
- Évaluer les troubles mentaux (évaluer les troubles sexuels)
- Évaluer une personne atteinte d’un trouble mental ou neuropsychologique attesté par un diagnostic ou par une évaluation effectuée par un professionnel habilité
- Évaluer un adolescent dans le cadre d’une décision du tribunal en application de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents
Rôle du sexologue clinicien:
Tout médecin, psychologue ou titulaire d’un permis de psychothérapeute doit exercer la psychothérapie en respectant, outre les lois et les règlements qui le régissent, les 4 règles suivantes:
1° établir un processus interactionnel structuré avec le client;
2° procéder à une évaluation initiale rigoureuse;
3° appliquer des modalités thérapeutiques basées sur la communication;
4° s’appuyer sur des modèles théoriques scientifiquement reconnus et sur des méthodes d’intervention validées qui respectent la dignité humaine. (article 187.2, Code des professions)
« La notion d’évaluation implique de porter un ………. sur la situation d’une personne à partir des informations dont le professionnel dispose et de ……. Les professionnels procèdent à des évaluations dans le cadre de leur champ d’exercice respectif. » (Lorquet, 2009)
jugement clinique
communiquer les conclusions de ce jugement
C’est quoi le jugement clinique ?
Le jugement clinique suppose la capacité du professionnel d’émettre une opinion sur la santé sexuelle (au sens large) de son patient via des impressions cliniques suivies d’un (ou des) diagnostics
Pour émettre un jugement clinique, le sexologue doit :
Avoir une vue d’ensemble de son patient et de sa situation
Discerner l’information utile de l’information superflue
Faire preuve d’objectivité dans la compréhension du patient
Utiliser des modèles cliniques reconnus
Être conscient de la subjectivité du patient et sa propre subjectivité
Respecter les normes de la profession
Objectifs de l’évaluation clinique ?
- Créer un lien de confiance (mettre la personne à l’aise)
- Avoir un historique le plus exhaustif possible de la personne
- Comprendre la personne ou les personnes devant nous
- Connaître le(s) motif(s) de consultation
- Être au fait du (des) agenda(s) caché(s) du (des) patient(s)
- Cerner des résistances, défis particuliers
- Établir un (ou des) diagnostic(s) et des impressions cliniques
- Référer au besoin
- Développer des objectifs thérapeutiques
- Émettre un pronostic et des recommandations
Pertinence d’une éval clinique rigoureuse ?
“constitue un PRÉALABLE et a pour but de déterminer la pertinence d’entreprendre une psychothérapie»
“permet de cerner davantage la situation de la personne et le motif qui l’amène à consulter. Son résultat influence le choix de l’approche psychothérapeutique et des différents tests et techniques utilisés en lien avec cette approche. De plus, elle guide le psychothérapeute dans la décision d’entreprendre et de poursuivre le processus psychothérapeutique au regard des connaissances et des compétences dont il dispose pour traiter une personne aux prises avec un trouble ou un problème particulier. L’information ainsi recueillie doit être consignée au dossier.»
**pr avoir un portrait juste du client et de sa situation, pour poser bon diagnostics, mieux référer, etc.
Qui demande l’évaluation?
Le patient-individu ou son partenaire Le patient-couple Un professionnel (médecin, gynécologue-obstétricien, psychologue, travailleur social, physiothérapeute, ostéopathe) Une instance légale Service d’aide aux victimes Un programme d’aide aux employés
Quand doit-on obtenir consentement éclairé ?
toujours, sauf urgence
**voir mineur (sinon titulaire autorité parentale ou tuteur)
Et avoir le consentement du client ou bien son représentant légal
Afin que son client donne un consentement libre et éclairé, le sexologue l’informe et s’assure de sa compréhension des 5 éléments suivants
1° le but, la nature et la pertinence des services professionnels ainsi que leurs principales modalités de réalisation;
2° les alternatives ainsi que les limites et les contraintes à la prestation du service professionnel;
3° l’utilisation des renseignements recueillis;
4° les implications d’un partage de renseignements avec des tiers ou de la transmission d’un rapport à des tiers;
5° le montant des honoraires, la perception d’intérêts sur les comptes et les modalités de paiement.» (article 13, Code de déontologie de l’OPSQ)
comment on peut s’assurer qu’à chaque séance le client donne son consentement ?
(si le client se présente et s’investit c quil donne a chaque seance son consentement libre et éclairé)
l’évaluation commence à partir de quand ?
Dès le premier contact
pk : informations de base déjà, voir degré de motivation dès le départ, repérer déjà niv. Détresse, hypothèses/réflexions, facon dont le client entre en rel avec moi reflet de cmt entre en rel avec extérieur)
l’alliance commence à partir de quand ?
premier contact
mise en contexte de l’éval clinique:
dans l’observation et l’écoute –> quelles sont les choses qui me teintent :
Mes connaissances Mon expérience Mes approches thérapeutiques Ma forme / mes préoccupations (a mettre de côté) Mon inconscient
l’évaluation est un ….
processus
sans début ni fin en soi