Test 4 Flashcards
La définition des finances publiques
- Constitue le principal outil de promotion et de développement de l’intérêt collectif ou « un des moyens d’action des collectivités publiques. » Ce moyen est décrit comme l’ensemble des opérations à caractère pécunière effectuées par les organismes publics. Ces opérations sont par exemple : les divers modes de constitution de revenu (impôts, taxes, droits, redevances, ventes, emprunts) ou les différentes manières de dépenser (achat de biens et de services, rémunération des employés, subventions, crédits d’impôt)
- Définition ci-dessus est simple, mais insuffisante.
- Définition la plus complète intègre les aspects suivants
: Une origine première que sont l’économie et le patrimoine privé, le transfert sous diverses formes vers une puissance publique, l’objectif de développement d’ensemble d’une collectivité.
Donc définition des finances publics
Les finances publiques sont constituées de l’ensemble des biens pécuniaires prélevés par voie légale sur les activités économiques et le patrimoine d’ordre privé et d’ordre public de manière autoritaire ou négociée par la puissance publique ou par un des agents dont elle a l’ultime responsabilité en vue de promouvoir l’intérêt et le bien-être collectif. Elles incorporent aussi les versements et les transferts effectués par des pays et des organismes internationaux au profit du pays ou de l’État concerné.
- Degré de précision de la définition est important
Pour la connaissance intellectuelle de l’objet, mais aussi pour la prise de décision et pour la délimitation de la responsabilité étatique.
- Plus une multitude d’organismes dits autonomes et situés dans les zones parapublique et péripublique bénéficient d’un contrôle et d’une vérification de plus en plus mous et laxistes de la part de l’État. Ex : La CDPQ.
- Finances gouvernementales
: Budget du gouvernement ou de la municipalité.
- 4 phases du processus budgétaire
élaboration, autorisation, mise en œuvre, vérification
Budget
Plan d’ensemble des finances publiques. On se trouve alors à l’éape de l’élaboration du plan budgétaire.
- Plan budgétaire
Contient un exposé des grands enjeux présents et futurs, des orientations en matière de recettes budgétaires et de priorités, et surtout une perspective de l’incidence de ces choix sur l’économie et la société.
- Recettes
Fruit des impôts, taxes, cotisations, tarifications, intérêts de trésorerie et autres contributions
- Revenus autonomes
Sont constituées au moyen des outils de financement du gouvernement ou de l’administration concernés. Les revenus autonomes sont fiscaux et non-fiscaux.
- Revenus autonomes fiscaux
Découlent de l’imposition et de la taxation.
- Revenus autonomes non-fiscaux
Sont le résultat pécuniaire d’activités commerciales ou financières.
- Opérations budgétaires
Décrivent les divers programmes qui affectent directement les individus en tant que contribuables ou bénéficiaires des dépenses de l’État.
- Les programmes
Sont des ensembles de ressources et d’activités coordonnées afin d’atteindre des objectifs spécifiques
- Missions
Caractérisent les diverses interventions de l’État dans la société et l’économie.
- Approbation du budget et vote des dépense
Seconde phase du processus budgétaire. L’assemblée des élus étant souveraine, les gvt et administrateurs doivent obtenir l’autorisation légale de percevoir des revenus et d’effectuer des dépenses.
- Discours du budget
Énoncé de politique générale, ainsi qu’une description exhaustive de toutes les ressources pécuniaires nécessaires pour couvrir les dépenses envisagées.
- Budget des dépenses
Qu’on appelle aussi livre des crédits en raison du fait que le législateur, au lieu de distribuer de l’argent en espèces sonnantes, garantit aux gouvernements et aux administrateurs la disponibilité légale de fonds publics. Le législateur agit en cela comme une institution bancaire qui ouvre une marge de crédit à un de ses clients. La banque ne place pas une somme d’argent dans le compte du client. Elle ne fait que l’assurer que l’argent sera disponible le cas échéant. Le budget est approuvé ou rejeté lors du vote d’une motion d’approbation. Ce vote étant, selon nos traditions, un vote de confiance envers l’exécutif, en cas de rejet, le gvt remet sa démission au chef de l’État.
- Budget principal
Correspond essentiellement au livre des crédits. Il contient des crédits annuels et des crédits statutaires.
- Crédits annuels font l’objet d’un vote annuel tandis que les crédits statutaires sont uniquement soumis aux fins d’information, étant autorisés par des lois statutaires du pays ou de la province.
- Budget provisoire
Afin de respecter les grands principes qui gouvernent les finances publiques et pour éviter que l’argent ne soit gelé dans le fonds consolidé, le législateur vote le budget provisoire, qui couvre environ 30% du budget principal.
- Budget supplémentaire
Au cours de l’exercice budgétaire, il se peut que le gouvernement demande un budget supplémentaire parce que les programmes de dépenses auront coûté plus cher que prévu. Demande peut être répétée au besoin.
- Fonds consolidé du revenu
est constitué des sommes d’argent de toute provenance sur lesquelles le Parlement du Canada a droit d’allocation. Sont versés dans ce fonds principal les revenus des impôts, des taxes, des transferts et de toutes les autres transactions financières dont le gouvernement ne réclame ni ne décrète aucune affectation particulière.
- Fonds spéciaux ou fonds à fins déterminées
Ont pour objectif de mettre en évidence une activité dont la visibilité permet au gouvernement d’affirmer une préoccupation toute particulière à l’égard d’une mission, d’un programme, d’une institution publique ou de toute autre chose qu’il souhaite mettre de l’avant.
- Grands principes de l’administration des finances publics.
1- No taxation without representation
2- L’initiative de l’exécutif
3- L’obligation de rendre des comptes
1- No taxation without representation
Consentement à l’impôt. Ce principe de la souveraineté du Parlement veut que seuls les représentants élus par les citoyens aient le pouvoir d’autoriser le gouvernement à acquérir des revenus et à les dépenser. Cette autorisation se manifeste par le vote des lois budgétaires. L’absence d’une telle autorisation empêche l’exécutif d’agir sur le plan financier. De plus le refus d’une autorisation constitue un vote de non-confiance à l’égard du gouvernement, ce qui, selon les traditions propres aux pays peut l’amener à démissionner.
2- L’initiative de l’exécutif
Le second grand principe de l’administration des finances publics est l’initiative exclusive de l’exécutif en matière d’élaboration et de présentation de projets de loi budgétaires. Permet au gvt d’administrer les deniers de manière à réaliser les priorités qui découlent du mandat reçu.
3- L’obligation de rendre des comptes
Mettre en place des systèmes de contrôle et de vérification qui vont permettre aux élus de constater la légalité, la légitimité, l’efficience et l’efficacité de son administration des deniers publics. Le VG par exemple.
- Le fonds unique
La première règle est celle du fonds consolidé du revenu. Le concept de fonds consolidé du revenu détermine l’entité comptable gouvernementale, c’est-à-dire l’ensemble des ministères et organismes qui constituent l’administration centrale entourant le gouvernement de façon immédiate. Le concept de fonds consolidé du revenu permet d’isoler les opérations gouvernementales dans l’ensemble des opérations publiques, qui recouvre également les activités des réseaux scolaires, sociaux et municipaux, ainsi que les activités des sociétés publiques, qui sont souvent largement tributaires des transferts gouvernementaux.
- L’annualité du budget
L’autorisation parlementaire pour l’utilisation des crédits de dépenses est accordée pour une période maximale de douze mois. Certaines exceptions comme La Loi sur la sécurité du revenu au Québec qui bénéficie d’une autorisation permanente.
- L’unité du budget des dépenses
Les dépenses statutaires des gouvernements posent aux élus un problème de contrôle a priori sur les dépenses publiques et contredisent en apparence la troisième règle, celle de l’unité du budget des dépenses. En vertu de cette règle, les parlementaires doivent voter la totalité des crédits de dépenses. Pour contrebalancer l’effet des dépenses statutaires, le ministre responsable de la présentation des crédits soumet au Parlement la totalité des prévisions de dépenses : les crédits à voter et les crédits déjà votés.
- L’autorité et la responsabilité en matière de finances publiques sont partagées entre deux grands acteurs
Le législateur et le gouvernement.
- Le législateur
tire son pouvoir des principes institutionnels de l’autorisation parlementaire et de la reddition de compte.
- Le gouvernement
Fonde son pouvoir sur le principe de l’initiative exclusive de l’exécutif. Entre les deux, le gouvernement est sans doute celui dont la tâche est la plus complexe et la plus délicate, car c’est lui que le citoyen confie le mandat d’utiliser une partie importante de la richesse collective pour organiser la société et veiller à son développement.
- Répartition des responsabilités fondé à la fois sur un modèle de déconcentration et sur un modèle de décentralisation. Dans sa dimension politique, le partage des responsabilités entre quelques ministres demeure dépendant de la volonté du chef de gouvernement.
- Plusieurs raisons militent en faveur d’une distribution des responsabilités
- La taille des ressources pécuniaires et l’incidence économique et sociale de leur utilisation rendent la tâche trop lourde par une seule personne.
- Préserver la collégialité de la prise de décision au sein du Cabinet. Il est souhaitable que le contrôle des finances publiques ne soit pas du ressort d’un seul ministre. On peut subodorer derrière cela la nécessité de maintenir un équilibre du pouvoir au sein du Conseil des ministres et de parvenir à une dispersion de la critique en chambre. De plus, on peut considérer que chaque responsabilité exige des personnes à qui elle est confié des compétences politiques et administratives particulières qu’on ne retrouve pas toujours dans un seul et même individu.
- Les fonctions financières et budgétaires peuvent être répartis en 4 groupes :
Les fonctions d’orientation et d’arbitrage, les fonctions d’élaboration de politiques et de contrôle des systèmes, les fonctions de services et la fonction de mise en chef du gouvernement, le Conseil des ministres.
- Fonctions d’orientation et d’arbitrage
: sont des fonctions éminemment politiques. Elles appartiennent au chef du gouvernement, qui détermine, en premier lieu, quels élus seront appelés à occuper les postes clés en matière de finances publiques et quels membres de l’exécutif siègeront aux principaux comités ministériels, notamment les comités ayant pour mandat de définir les grandes priorités et la gestion des finances publiques. Cette première catégorie de fonctions joue un rôle de conciliation entre le positionnement du parti gouvernemental sur l’échiquier politique, son programme électoral, son programme de gouvernement, la réalité économique et les coûts de l’appareil administratif.
Pourquoi s’intéresser aux finances publiques?
Les finances publiques et le budget comportent des éléments comptables et techniques qui peuvent sembler à des années lumières d’étudier en sciences politiques, en même temps, le budget et les finances publiques posent des enjeux politiques importants.
Définition de la capacité d’action de l’État
La capacité du budget et des finances publiques circonscrivent la capacité d’action gouvernementale. L’argent est le nerf de la guerre.
Priorisation de certaines valeurs et objectifs
Le budget n’est jamais neutre. Il reflète certaines valeurs, principes. Ex: réduire les inégalités, encourager les PME, les fermes familiales ou réduire l’intervention de l’État dans l’économie. Ainsi, le budget reflète les choix idéologiques et politiques du gouvernement.
Objet de luttes de pouvoir:
- Lutte de pouvoir entre les acteurs politiques.
- Acteurs politiques: Vote négatif sur le budget peut faire tomber le gvt. Ce qui est susceptible d’arriver si le gvt est minoritaire
- Acteurs de la société civile: Aussi pour les acteurs économiques comme les entreprises, les associations syndicales et patronales. Les fondations et les organismes communautaires. Lobbying pour que le budget reflète leurs intérêts.
Signaux aux acteurs politiques, administratifs et économiques
Le budget et les documents qui y sont associés sont un outil de persuasion et de communication. Ex: si mauvaises situations financières, le gvt doit convaincre les acteurs économiques notamment les banque et les agences de notation qu’il a un plan crédible pour ramener les finances publiques à l’équilibre. Un bon budget peut se traduire dans une meilleure cote de crédit et se traduire par des économies substantielles dans les intérêts payés aux créanciers.
Impact économique → impact politique
Les politiques fiscales ont une grande importance économique. Impact politique indirect. Budget restrictif peut freiner les revenus de l’État et générer des critiques plus importantes de l’opposition
Définition de finances publiques :
Les finances publiques sont constituées de l’ensemble des biens pécuniaires prélevés par voie légale sur les activités économiques et le patrimoine d’ordre privé et d’ordre public de manière autoritaire ou négociée par la puissance publique ou par un des agents dont elle a l’ultime responsabilité en vue de promouvoir l’intérêt et le bien-être collectifs. Elles incorporent aussi les versements et les transferts par des pays et des organismes internationaux au profit du pays ou de l’État concerné. (Tremblay et Houle, 2012, p. 138)
Quatre éléments importants:
- Ressources financières: Biens pécuniaires: biens qui ont traits à l’argent, ressources financières dont l’État dispose pour faire marcher la machine administrative.
Finalités: Les fonds amassés servent aux grandes missions de l’État comme la sécurité, l’éducation, le soutien au revenu.
Pouvoir de coercition: Utilise son pouvoir de coercition pour prélever des ressources financières. Si le fait de payer des taxes et impôts était volontaire ou si l’état dépendait uniquement de biens et services qu’il vend à profit comme l’électricité, le gouvernement aurait un revenu minuscule. L’État peut déléguer ce pouvoir de coercition à d’autres agents.
Diversité de sources: Fonds prélevés par l’État proviennent de plusieurs sources. Les revenus et actifs des particuliers et des entreprises, on pense ici notamment à l’impôt sur le revenu et aux taxes sur la masse salariale des entreprises. Les activités économiques des entreprises publics et privés sur lesquelles on peut prélever des droits de douanes et taxes de vente. Transfert financiers qui proviennent d’autres États ou Organismes internationales. Ex: Au Canada, le programme de péréquation qui vise à égaliser la capacité fiscale des provinces. À l’internationale, programme d’aide au développement effectués par des organisations comme la banque mondiale.
Budget:
Documents financiers que le chancelier de l’échiquier, l’équivalent du ministre des finances britanniques, emportait dans sa sacoche et faisait la lecture au parlement. Aujourd’hui, le budget du gouvernement correspond à un document comptable prévoyant des évaluations de recettes et de dépenses pour un exercice déterminé ou pour une opération donnée. Le budget contient en effet des prévisions en matière de revenus et de dépenses. Document porte donc sur le futur et pas sur le passé. Deux documents principaux:
Discours sur le budget: prononcé par le ministre des finances à l’ASSNAT et expose la situation financière de l’État de manière succincte et les grandes orientations de l’état en matière de finances publiques. Document de 40-50 pages.
Plan budgétaire: Document beaucoup plus volumineux: 400-500 pages.
Revenus:
- Ensemble des entrés d’argent de l’État.
- Non-autonomes: Proviennent des transferts d’un autre pallier de gouvernement. Péréquation, transfert pour les soins de santé, etc. 20% du budget provient du gvt fédéral
- Autonomes: Provient du gouvernement lui-même
Fiscaux: découle des impôts, de la taxation, prélèvement obligatoire.
Non-fiscaux : Réalise à partir d’opérations de placement et d’opérations commerciales. Comme SAQ, Hydro-Québec
Dépenses:
Deux types:
- Mission de l’État: Dépenses engagées par le gouvernement en santé, éducation, etc. Vont aux programmes et services livrés à la population, aux transferts aux individus comme les allocations familiales et rémunérations des fonctionnaires, investissement en immobillier. 90% des dépenses au Québec.
- Intérêts de la dette: payer aux institutions financières et particuliers qui détiennent des obligations du Qc. 10% du budget.
Crédits budgétaires → Autorisations de dépenser
Crédits budgétaires: Les crédits ne sont pas des espèces sonnantes et trébuchantes, ce n’est pas de l’argent comptant, mais bien une autorisation de dépenser pour les missions de l’État. Sont similaire à une marge de crédit.
Solde budgétaire → Surplus (+), équilibre (=) ou déficit (-)
Réfère au bilan des revenus et dépenses du gvt. 3 cas de figures: Surplus Dettes ou plus de programmes, équilibre, déficit augmente la dette, le passif du gouvernement.
Comptes publics
États financiers, rapport financier annuel adressé par le gouvernement à l’assnat. Le budget prévoit ce qui va se passer et les comptes publics dresse un portrait réel.
Comptabilité:
- Comptabilité: Manière de tenir les livre
- Exercice financier du 1er avril au 31 mars. Il s’agit de l’année financière.
Deux grandes approches de comptabilité
- Comptabilité de caisse pour laquelle les transactions sont enregistrés en temps réel. Au moment ou les dépenses sortent et les revenus rentrent dans le portefeuille de l’État. Dépense fait le 20 avril, on inscrit le 20 avril aux livres.
- Comptabilité d’exercice: les transactions sont enregistrés au moment où les revenus sont générés et où les dépenses sont engagés. Dépense engagé le 20 mars, inscrit le 20 mars même si l’argent n’a pas changée de mains à cette date. En général au Québec et Canada, comptabilité d’exercice.
Normes, principes et conventions comptables:
a- Gouvernement: est souverain et choisi celles qu’il souhaite appliquer. Le conseil du trésor choisi les normes qu’il souhaite appliquer.
B- VG: Suit les principes comptables généralement reconnus. Les PCGR pour ses analyses et recommandations. Gvt québécois adopte des normes calquées sur les PCGR de plus en plus. Décalages possibles par contre entre VG et gvt par exemple, sur le calcul de la dette.