Sources Actuelles Et Futures Des Médicaments Flashcards

1
Q

Par quoi commence le dvlpt d’un médicament ?

A

Tout commence par le dépôt d’un brevet qui dure 20 ans.

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2
Q

Que veut dire CPP ? A quoi sert-il ?

A

Le CCP (certificat de complémentarité de protection) permet une extension du brevet de 5 ans (maximum)

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3
Q

Quelle est la 1ère phase ? En quoi consiste-elle ?

A

Phase de Recherche : 10 000 molécules identifiées. Parmi ces molécules, on en choisit 100 à tester

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4
Q

Quelle est la 2nde phase ? En quoi consiste-elle ?

A

Phase de Test : Sélection de 10 candidats médicaments parmi les 100 précédentes

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5
Q

Quelles est la 3ème phase ? En quoi consiste-elle ?

A

Phase de développement : un seul médicament.

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6
Q

Quelle est la 4ème phase ? En quoi consiste-elle ?

A

Phase de commercialisation : attente de 2 à 3 ans afin d’obtenir l’AMM

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7
Q

Quelles sont les grandes étapes de la découverte d’un médicament ?

A

la recherche et le développement

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8
Q

Comment se passe l’étape de recherche ? De quelles sous-étapes est-elle composée ?

A

Elle se fait in vitro
1. Identification des cibles
 À partir de gènes on identifie des cibles
 Se fait grâce à la génomique (études des gènes) ou la protéomique (étude des protéines)
 Les cibles sont principalement des récepteurs, enzymes, Hormones…
2. Validation des cibles : essais fonctionnels
3. Criblage
 Recherche de composés pouvant interagir avec la cible dans une chimiothèque (utilisation de chimie combinatoire) : Naissance du criblage à haut débit.
4. Hits (=touches)
5. Leads (=têtes de séries)

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9
Q

Comment se passe l’étape de dvlpt ? De quelles sous-étapes est-elle composée ?

A
D'abord le préclinique
Puis clinique chez l'homme 
Enfin, la rentabilité  
 Temps de développement ≈ 10 - 15 ans.
 Le brevet dure 20 ans.
 Investissement considérable : 500 millions à 1milliard
 Part de marché :
o 1er médicament : 75% des parts du marché
o 2ème : 20%
o Les autres 5%.
 Ennemis :
o Le trafic de médicaments : rentable et peu risqué
o Les tombeurs de brevets
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10
Q

Sur quoi repose la sous-étape de préclinique ?

A
Se fait in vivo : 
 Efficacité
 Sélectivité
 Stabilité
 ADME : paramètres pharmacocinétique
o Absorption
o Distribution
o Métabolisation
o Élimination
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11
Q

Sur quoi repose la notion de rentabilité ?

A

 Temps de développement ≈ 10 - 15 ans.
 Le brevet dure 20 ans.
 Investissement considérable : 500 millions à 1milliard
 Part de marché :
o 1er médicament : 75% des parts du marché
o 2ème : 20%
o Les autres 5%.
 Ennemis :
o Le trafic de médicaments : rentable et peu risqué
o Les tombeurs de brevets

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12
Q

Quelles sont les différentes stratégies de découverte d’un médicament ?

A
  1. Découverte par hasard
  2. Découverte par inspiration
  3. Découverte par criblage à haut débit
  4. Découverte rationnelle
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13
Q

Par rapport à la définition et aux objectifs du criblage à haut débit, étape du hit au lead, que veut HTS et à quoi ça sert ?

A

HTS (= High troughput screening) : On est capable de tester 100 000 produits par jour , permet de trouver des touches « hits » plus facilement et donc de développer des têtes de série = « lead » de manière rationnel. L’identification des « hits » représentent 1% des composés.

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14
Q

A quoi sert une plate-forme de criblage ?

A

Plate-forme de criblage : robotisé, étape de miniaturisation des tests (enzymatiques, cellulaire, interaction hormone/récepteur, interaction protéine/protéine), détection de l’activité (par fluorescence, chemiluminescence, absorbance …).

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15
Q

Comment évoluent les plaques multi-puits ?

A

96 à 1536 puits par plaque  augmentation de la rapidité (miniaturisation + robotisation)
 Grâce aux plaques avec 1536 puits, on peut screener 1 million de molécules en 2 semaines.

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16
Q

Quels sont les objectifs du criblage ?

A

 ↗ le taux de découverte de molécules d’intérêt thérapeutique
 Découvrir des petites molécules (= facile à mettre en oeuvre et pas trop cher) présentant des mécanismes d’action biologique nouveaux.
 Utiliser la masse des informations accumulées au cours des différents tests de criblage pour :
o Etablir le profil cytologique des composés
o Guider la synthèse de composés nouveaux

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17
Q

Qu’est-ce que le criblage primaire ?

Qu’est-ce que le criblage secondaire ?

A

Criblage primaire : identification des hits (touches)

Criblage secondaire : identification des leads (têtes de série)

18
Q

Qu’est-ce qui optimise le choix d’un lead ?

A

 Composé à haute affinité pour la cible (< à 1 μM) : plus la valeur est faible, meilleure est l’affinité
 Bonne disposition pour une modification chimique
 Libre de toute propriété intellectuelle (Brevet)
 Pas de cytototoxicité
 Bonne perméabilité des membranes des cellules
 Pas métabolisé rapidement
 Solubilité dans l’eau
 Stabilité

19
Q

Comment sélectionne-t-on un candidat ?

A

 Affinité doit être ↗ 5 fois pour être un bon candidat

 Détermination de la toxicité et de la biodisponibilité

20
Q

Exemples de criblage de produits naturels ?

A

→ Champignons (Cephalosporine C, Ciclosporine)

→ Bactéries (Vancomycine, erythromycine)

21
Q

Quels sont les inconvénients du criblage de produits naturels ?

A

 Faible quantité des produits isolés
 Présents dans des mélanges complexes
 Isolement et identification structurale difficiles
 Structure complexe : synthèse et identification du pharmacophore difficiles

22
Q

Que signifie la notion de chimiothèques ?

A

Petite librairie avec diversité limité, grande mais avec diversité limité, grande et diverse
Inconvénient : diversité limité

23
Q

Quel est le but de la chimie combinatoire ? Exemple ?

A

But : réalisation très rapide d’un certain nombre de composés en 1 seule fois.
Impact au niveau de la découverte et de l’optimisation du lead.
Exemple : synthèse de peptide (enchaînement d’amides)

24
Q

Définition de la découverte rationnelle ?

A

conception de molécule en fonction de l’interaction qu’elles sont censées établir avec un système biologique précis. (Ex : interaction ligand – site de fixation)

25
Q

Quels sont les avantages du criblage virtuel ?

A

 10 à 30% de taux de réussite pour découvrir une touche contre 1% pour le haut débit
 Réduction des coûts des essais d’évaluation
 Proposition d’une hypothèse structurale claire pour la liaison du ligand au site.

26
Q

Quelles sont les différentes étapes du criblage virtuel ?

A

 Détermination de la pathologie à traiter
 Connaissance du mécanisme de la pathologie
 Détermination de la cible visée (récepetur, enzymes…)
 Etude 3D de la cible (« modélisation in silico ») = Assisté par ordinateur
 Conception de molécules originales
 Synthèse de molécules
 Evaluation de l’activité de la cible (vérification)
Le criblage permet de réduire le nombre de cible potentielle

27
Q

Que faut-il faire quand le ligand et la cible sont inconnus ?

A
  1. Chercher des analogues
  2. Recherche d’un antagoniste : ajout d’une interaction supplémentaire
    Antagoniste : interaction avec un récepteur en bloquant sa fonction
  3. Divers analogues synthétisés
28
Q

Que faut-il faire quand le ligand et la cible sont connus ?

Quel est l’objectif ?

A

 Isolation de la cible (possible grâce aux progrès de la biologie moléculaire) et cristallisation de la cible protéique (rayon X)
 Faire une modélisation moléculaire et une conception informatisée de la protéine.
 L’étude des procédés d’amarrage ou « docking »
Objectif = identifier la conformation géométrique correcte du ligand dans son site actif.

29
Q

Quelle est la 1ère étape ? La 2nde ? La 3ème ?

A

1ère étape = caractérisation du site actif de la cible (grâce aux données cristallographiques).
 Structure 3D connue
 Surface moléculaire
 Superposition sphères-atomes
 Remplissage de la surface par des sphères se chevauchant
2ème étape = positionnement du ligand dans le site actif
3ème étape = évaluer les interactions entre le ligand et la protéine, c’est à dire les scores
= + il est haut mieux c’est
(conformation la plus adaptée du ligand pour interagir avec la protéine dans le site actif).

30
Q

Que faut-il faire quand le ligand est inconnu et que la cible est connue ?

A

Objectif : déterminer le ligand.
 Identifier le site actif de la cible
 Proposer des structures de complexes « ligand-cible » (2 méthodes)
 Evaluation de l’énergie libre des complexes formés

31
Q

En quoi consiste la proposition de structures de complexes « ligand-cible » par criblage virtuel ?

A

construction d’une base de données de ligand potentiels (structure 3D) que l’on place sur les sites actifs de la cible et on évalue l’affinité relative de chaque ligand pour la cible.

32
Q

39) En quoi consiste la proposition de structures de complexes « ligand-cible » par conception de novo ?

A

construction d’une base de données de petit fragment de ligands peu/pas flexibles que l’on teste sur la cible pour identifier une potentiel affinité des fragments avec une partie de la cible, on les classe par affinité. On assemble les petits ligands pour former un ligand complet grâce à des espaceurs puis on teste son affinité complète pour la cible.

33
Q

Sur quoi est basé le placement de fragments dans un site actif ?

A

Le placement des fragments (atomes) dans le site actif est basé sur le principe de la complémentarité stérique et électronique entre le ligand et le récepteur :
 Interactions hydrogènes (donneur/accepteur)
 Interactions ioniques (charge +/charge -)
 Interactions hydrophobe (gpt hydrophobe/gpt hydrophobe)
 Interactions de type π stacking (aromatique/aromatique)

34
Q

Que faut-il faire quand le ligand est connu et que la cible est inconnue ?

A

Développement d’un pharmacophore ou d’un modèle QSAR puis criblage virtuel d’une banque de données 3D.

35
Q

Qu’est-ce qu’un pharmacophore ?

A

Pharmacophore : fragments (donneur/accepteurs ; groupement ionisable ; grpmt hydrophobe) de la molécule qui sont responsables de son activité biologique. Le pharmacophore permet d’établir une représentation 3D du ligand pour voir les positions spatiales et les ≠ rapports des fragments.

36
Q

Que signifie le modèle QSAR ? A quoi sert-il ?

A

Le modèle QSAR (quantitative structure activity relationship) permet de faire une association de l’activité biologique par rapport aux paramètres structuraux. Il donne une série chimique donnée et pour une activité définie, une équation de corrélation va déterminer les valeurs des paramètres qui correspondent à une activité maximale.
Il permet de prédire l’activité biologique de composés non testés.

37
Q

Quels sont les principaux paramètres étudiés dans le modèle QRSA ?

A

 L’hydrophobicité
 Les effets électroniques
 Les effets stériques
 Autres

38
Q

Qu’est-ce que l’hydrophobicité ? Comment l’étudie-t-on ?

A

capacité d’une substance à traverser les membranes plasmiques.
Pour cela on va déterminer le log P (P : coefficient de partage).
NB : La plupart des molécules thérapeutiques ont un log P entre 2 et 5 pour avoir une bonne activité (échelle de -3 à +7)

39
Q

Que sont les effets électroniques ?

A

orbitales électroniques des substituants puisqu’une variation de la distribution électronique (ionisation) sur une molécule se traduit par une réactivité chimique différente. Une augmentation de la densité électronique conduit à un renforcement de l’activité biologique.

40
Q

Que font les effets stériques ?

A

peuvent modifier l’interaction entre une molécule et son récepteur

41
Q

Quelles sont les limites de ce modèle QSAR ?

A

 Le modèle QSAR ne tient pas compte de certaines interactions spécifiques déterminantes
 Interdépendance non linéaire des descripteurs : relations qu’il peut y avoir entre les différents paramètres (ex : l’influence de la répartition électronique sur l’hydrophobicité).

42
Q

Quels sont les succès de la conception de médicaments par ordinateur ?

A

Obtention d’images fixes, qui n’informent pas sur les possibles effets des solvants
Variabilité du protéome, les modifications post-traductionnelles ou encore les voies de régulation non prises en compte.