Cours 10 - Psychologie existentielle et cognitivisme Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la psychologie existentielle?

A
  • Courant de pensée selon lequel l’existence n’a pas, en elle-même, de sens. L’être humain n’aurait donc pas de visée, de but, de place particulière dans l’univers.
  • Selon Jean-Paul Sartre, « l’existence précède l’essence ». Dit autrement, il faut d’abord exister pour, éventuellement, donner un sens à notre propre existence. (faut d’abord exister pour ensuite définir son propre sens, ce n’est pas un sens qu’on trouve, mais bien qu’on formule, qu’on définit. En le cherchant, on peut bien sûr avoir l’impression de le découvrir qq part, dans une expérience de vie, dans une rencontre avec qqun.)
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2
Q

Quels sont les grands « problèmes » de l’existence?

A
  • La liberté: si on est libre, c’est donc dire qu’on sera confronté à faire des choix, ce qui n’est pas facile. Et ça veut dire qu’on devra vivre de l’ambivalence, ce qui est angoissant. Aussi, il va falloir accepter et renoncer à qqch, donc d’accepter le renoncement à certaines options et ça implique qu’il va falloir assumer nos choix et en prendre la responsabilité.
  • La solitude: elle est insurmontable, qu’on le veuille ou non, on demeure seul, mm si on a bcp d’amis, ou qu’on est bien entouré. Bien sûr qu’on peut comprendre les autres, essayer de se mettre dans leur peau pour bien comprendre leur vécu, mais il n’y a personne qui peut se trouver absolument dans la même perspective que nous. Il y a toujours une distance, alors on demeure seul. Être un sujet distinct dans le monde, veut dire aussi être seul.
  • La mort: lorsqu’on existe, notre tendance est de continuer à exister. La mort est une réalité à laquelle on sera confronté tôt ou tard. Être veut dire continuer à être, continuer à exister. Or, éventuellement on sera confronté à ne plus exister, et c’est angoissant.
  • L’absence de sens: la vie en elle-mm n’a pas de visée, de but, donc ça aussi c’est angoissant et va falloir accepter cette réalité-là et trouver un sens qui est personnel.
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3
Q

Qu’est-ce que la phénoménologie?

A
  • Vise l’étude « entière » de l’expérience psychique: on ne cherche pas à isoler les sensations, à découper l’expérience humaine. On est plutôt dans une visée holistique. Donc, si on s’intéresse à la perception d’un objet, c’est tjrs en relation avec autre chose
  • L’expérience phénoménologique fait référence à ce qui se manifeste à la conscience, et qui a un sens, une signification (on peut davantage s’intéresser à ce qui est perçu dans le monde ou encore on peut davantage s’intéresser à l’expérience du sujet qui perçoit, par exemple. Donc, qu’est-ce que ça fait au sujet d’“être” dans le monde ou s’intéresser au processus de mise en relation avec le monde, comme se passe la perception, l’espoir, l’amour de qqch)
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4
Q

Parmi les figures importantes de la phénoménologie, qui était Franz Brentano (1838-1917)?

A
  • Processus de l’esprit plus important que le contenu: le contenu révèle le processus de l’esprit, donc indissociables. Ce qui est surtout intéressant c’est de voir ce que fait le processus avec le contenu. (exemples de processus/actes mentaux: juger, se souvenir, douter, aimer, haïr, espérer, etc.)
  • Intentionnalité : un acte mental incorpore un objet extérieur à lui-même (en incorporant l’objet, les 2 forment une unité. L’acte mental est dormant, mais au contact de l’objet, il est saillant puis il englobe l’objet. On s’intéresse à la description de ce qui se passe au contact de l’acte mental à l’objet)
  • L’introspection, prônée par lui, portait sur le phénomène en entier, l’acte et l’objet qui est incorporé.
  • Les actes mentaux sont notre façon d’entrer en contact avec notre monde physique.
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5
Q

Parmi les figures importantes de la phénoménologie, qui était Edmund Husserl (1859-1938)?

A
  • Deux types d’introspection : une centrée sur l’intentionnalité (comme Brentano), l’autre centrée sur tout processus dont la personne fait l’expérience subjectivement (phénoménologie pure) (comment le sujet fait l’expérience de qqch
  • But : découvrir l’essence de l’expérience consciente (va vouloir étudier les processus mentaux qui caractérisent l’esprit et en fonction desquels l’humain est en lien avec son environnement physique)
  • Il complète Brentano, car Brentano parlait des actes mentaux qui nous permettent d’être en relation avec l’environnement physique, donc on a l’acte mental qui englobe l’objet et Husserl, lui, va de l’autre côté pour voir le sujet, lui, vit ça. Donc, comment s’éprouve le sujet qui perçoit l’objet.
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6
Q

Parmi les figures importantes de la phénoménologie, qui était Martin Heidegger (1889-1976)?

A

-Être-là (Dasein): le monde et la personne sont inséparables. Exister n’est pas un état, mais un processus. Exister veut dire se distinguer du monde, mais tout en étant en relation avec le monde. Exister veut dire, se transformer.
Existentiaux (ensemble des structures a priori, ontologique, de l’existence humaine) (grands paramètres de notre existence subjective qui sont déjà là):
-Être-au-monde: (mode existentiel fondamental) traduit la relation nécessaire au monde. Le monde, ce n’est pas un contenant, c’est plutôt l’ancrage dynamique dans lequel on se trouve. Donc, être au monde, c’est une condition fondamentale, Être veut dire être au monde, être en relation avec un monde qui n’est pas nous, mais en mm temps duquel on se distingue.
-Être-jeté: désigne toutes les circonstances qui caractérisent l’existence d’une personne et que la personne ne contrôle pas. On est jeté dans le monde, on ne décide pas de venir au monde à un certain moment/lieu/corps, nous existons et devrons composer avec ça. Nous avons un potentiel et des limitations et ça ça nous échappe.
-Être-avec: qu’on le veuille ou non, nous sommes en relations avec les autres. On peut vouloir la proximité, la distance, on peut vouloir faire fi de l’existence des autres, mais qu’on le veuille ou non, les autres existent. Tout ce qui relationnel, les autres qui habitent le monde.
-Être-en-faute: pour désigner la négativité et le manque, ce qui n’est pas. En étant jeté dans le monde, on ne s’appartient pas, on est déjà dans une sorte de position de manque. Pour s’appartenir, il va falloir choisir, prendre position, surmonter ce manque. Tout ce qui est à l’extérieur de nous, ce qui ne peut pas être nous, tout ce qu’on ne choisit pas, mais qu’on aurait pu choisir… négatif = absence.
-Être-vers-la-mort: l’anticipation de la mort (non-être) signifie la libération de nos contingences, être libéré de tout ce qui n’est pas nous, de tout ce qui nous limite dans notre capacité à être. Il y a une certaine forme de puissance associée à la mort, car la mort nous libère de ce qui nous limite, mais en même temps, c’est l’angoisse car la mort c’est cesser d’être.
*Garder à l’esprit qu’on parle de processus, de mouvance, il ne faut surtout figer la conception d’Heidegger avec des définitions.
*Tout ces existentiaux permettent de mieux comprendre l’Être-là.

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7
Q

Parmi les figures importantes de la phénoménologie, qui était Ludwig Binswanger (1881-1966)

A
  • Psychanalyste (puis analyste existentialiste) suisse
  • A voulu appliquer la phénoménologie à la psychiatrie (s’intéresse au monde subjectif du patient, invite le patient à décrire son univers subjectif)
  • Insiste sur l’importance de l’ici et du maintenant
  • Chaque personne habite son monde privé, subjectif et non généralisable (singularité)
  • Analyse du Dasein (s’intéresse à la représentation du monde de chaque individu)
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8
Q

Quels sont les 3 modes d’existence selon Ludwig Binswanger?

A

-Umwelt (« monde autour »): relation au monde physique
-Mitwelt (« monde avec »): relation avec les autres
-Eigenwelt (« monde propre »): relation avec notre monde intime
*Dans la thérapie, on demande au patient de nous parler de ses différents modes d’existence, comment il se relie, se distingue, du monde autour de lui.
-Tout cela est relié à:
Weltanschauung (« représentation du monde ») (les modes d’existence nous renseignent sur la représentation du monde, mais celle-ci est aussi la visée de la personne dans la vie, comment elle se figure l’expérience en général. C’est la façon que chacun a de considérer et de comprendre le monde. La représentation du monde de chaque individu peut être ouverte ou fermée (change ou ne change pas), peut être plus positive ou négative. Lorsque ça devient problématique, c’est lorsque la représentation du monde d’une personne est associée à bcp d’angoisse, honte, culpabilité. Donc, il y a un travaille à faire sur la représentation. Si la représentation est fermée ou se rétrécie, en général, ce n’est pas trop bon signe.)
-L’individu aspire à transcender la contingence du monde: ce qui rejoint bcp l’être-jeté de Heidegger, Binswanger va parler de domaine d’existence (circonstances dans lesquelles la personne est placée et qui l’oblige à faire des choix). À la base, la personne cherche à se libérer des contingences. Or, on ne peut pas se libérer de toutes les contingences, il y en a des insurmontables (limites de notre corps, de notre esprit).
-Importance du sens de la vie (comment on va symboliser, quel sens on va donner à notre propre existence)

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9
Q

Quels sont les impacts de la phénoménologie?

A
  • En redonnant à l’individu sa place de sujet, la phénoménologie amène à reconsidérer la place de la psychologie parmi les disciplines dites scientifiques (en général, dans les disciplines dites scientifiques, on cherche à découper, mettre en boîte les différents éléments pour comprendre leur relation. Ici, on s’intéresse à l’expérience globale et unique qui ne peut donc pas être généraliser)
  • Par définition, la psychologie existentielle phénoménologique préconise un angle opposé à celui des approches essentialistes pour lesquelles le monde est ordonné en fonction d’un plan ou de déterminants (on s’éloigne de ce qui a déjà une direction)
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10
Q

Quelles sont les critiques de la phénoménologie?

A
  • Riche, complexe et exigeante, la phénoménologie s’adresse d’abord et avant tout aux individus capables d’introspection et d’autocritique (pas nécessairement besoin de tomber dans les grandes analyses complexes, ce qui sera surtout important est que le thérapeute, de son côté, saisisse bien l’approche et soit capable de bien jouer avec les différentes notions pour bien comprendre la réalité subjective de son patient, mais quand mm, essayer de comprendre ses phénomènes de l’esprit c’est un exercice exigeant et angoissant)
  • Approche confinée à l’étude du sens individuel et des grands problèmes de l’existence (tout ce qui est plus problème pragmatique de la vie, va être ramené à des problèmes fondamentaux de l’existence. Alors les probs quotidiens apparaissant plus superficiels ne seront pas vu comme des probs superficiels, ce sera tjrs de les ramener à des grandes questions fondamentales)
  • Plusieurs diront que la phénoménologie est plus près de la philosophie que de la psychologie
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11
Q

Qu’est-ce que l’humanisme nord-américain?

A
  • La psychologie humaniste s’est développée en réaction aux approches hiérarchisées qui perpétuent le rapport « thérapeute expert (sujet) / patient souffrant (objet) »
  • Approche selon laquelle la motivation de l’être humain est la croissance personnelle, le développement du plein potentiel (propre à chacun, la croissance personnelle n’est pas généralisable)
  • L’humanisme et la psychologie existentielle ne sont pas toujours distingués ; le plus souvent, il est question de psychologie existentielle-humaniste
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12
Q

Quelles ont été les multiples influences de l’humanisme nord-américain?

A
  • Période de contestation sociale aux États-Unis dans les années 1960:
  • -Guerre du Viet-Nam: les É-U se sont impliqués dans cette guerre, pas parce qu’ils étaient menacés, mais l’hypothèse défendue était celle des dominos. Si le Vietnam devient communiste, les autres pays autour, vont aussi le devenir. Donc les dirigeants américains voulaient remporter cette guerre pour empêcher la percée du communisme. Mais bcp sont décédés et ultimement, les USA se sont retirés. Guerre très impopulaire qui a amené les gens à critiquer les dirigeants.
  • -Assassinats de John F. et Robert Kennedy, et de Martin Luther King (bcp de gens s’identifiaient à ces leaders et de les voir mourir de manière aussi soudaine et tragique, ça ébranlé la confiance de la population)
  • -Mouvement hippie (mvt de libération des moeurs)
  • L’humanisme du vingtième siècle s’est développé en réaction aux courants dominants en psychologie (béhaviorisme et psychanalyse) (vus comme des approches autoritaires où il y avait un potentiel d’abus)
  • Similitude avec l’humanisme de la Renaissance (mise en valeur de l’individu) (importance accordée au dév du savoir, qui peut être vu comme individuel. Une différence entre ces 2 humanismes? À la Renaissance, on voulait aussi découper/étudier l’humain et en faire un objet de la science. Alors que l’humanisme en psycho est plus réfractaire à ça car si on commence à comprendre l’humain dans ses moindres rouages, on risque de nuire à la subjectivité)
  • Divers courants philosophiques ont influencé l’humanisme, dont le romantisme (passions, affects et affirmation de l’individu) et l’existentialisme (perspective unique à chacun soulignant tout le conflit avec la moralité traditionnelle)
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13
Q

Parmi les figures importantes de la psychologie humaniste, qui était Carl Rogers?

A
  • Provient d’une famille à la fois très religieuse et repliée sur elle-même (il s’enlignait pour devenir agronome, mais à la fin de son parcours scolaire, il a fait un voyage en Chine où il a été très bouleversé)
  • A étudié en agriculture avant de se rediriger vers la psychothérapie d’approche freudienne
  • Très tôt dans sa pratique, Rogers a remis en question l’importance de l’insight
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14
Q

Quelle est la conception de Rogers?

A
  • Approche fondée sur la connaissance qu’a le client de sa propre condition (« thérapie centrée sur la personne ») (l’usage du terme client pas au sens commercial/mercantile, mais pour briser le rapport hiérarchique, vise un rapport égalitaire. Le thérapeute n’est pas celui qui détient tout le savoir, mais le client. Le thérapeute est un facilitateur)
  • L’individu aurait une tendance à l’actualisation, c’est-à-dire à développer son potentiel inné de manière optimale. Qui plus est, grâce à « l’évaluation organismique », chacun peut évaluer si une expérience est actualisante ou non (dans le rapport avec nos expériences, il va y avoir un ressenti corporel, on va vivre toutes sortes d’états affectifs produit par l’organisme, qui est une source précieuse d’infos car nous dit si l’expérience en cours nous va ou non. Si elle se développe d’une bonne façon, si elle est ouverte à son ressenti, elle pourra s’y baser pour prendre des décisions. Malheureusement, bien des gens se coupent de leur ressenti et vont apprendre à faire fi de ça)
  • Rogers travaille à partir du « champ phénoménologique » du client ou, dit autrement, de toutes ses expériences (pensées, perceptions, etc.) qui peuvent occuper la conscience (les humanistes reconnaissent l’existence de l’inconscient, mais Rogers ne voit pas l’utilité de s’y intéresser car il échappe à la subjectivité de l’individu)
  • Tous les êtres humains ont fondamentalement besoin de considération positive (être aimé et apprécié); celle-ci peut être conditionnelle ou inconditionnelle (lorsque cette considération positive conditionnelle, c’est pas l’idéal, car ça veut dire qu’on l’a obtenue sous condition, parce qu’on a fait des choix plus conformes à ce que l’autre voulait plutôt que ce qu’on voulait. Bien souvent, la considération qui va être reçue va être en fct des attentes d’autrui, et celle-ci mène à de l’incongruence. Ce qui est souhaitable, c’est la considération positive inconditionnelle: être aimé et apprécié pour qui nous sommes, peu importe nos choix/actions)
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15
Q

Qu’est-ce que le concept de soi selon Rogers?

A
  • Se développe à mesure que l’organisme se différencie de l’environnement (l’organisme se développe, et il va aussi y avoir le soi qui est le versant psychologique
  • Sentiment, entièrement conscient, d’être un individu unique et distinct (Je) (prise de conscience existentielle, j’existe)
  • Soi (soi réel, image de soi) : perception qu’a l’individu de lui-même (elle change. Si aujourd’hui, on cherche à faire une description de nous-mm p/r à toutes les dimensions de son être, elle ne sera pas pareil que dans 3 ans. Elle est appelée à évoluer
  • Soi idéal : correspond à ce que l’individu souhaiterait être (au moment présent, car comme le soi change, le soi idéal va aussi changer. Si l’écart entre le soi et le soi idéal est acceptable, on va être motivé à atteindre le soi idéal. Donc, on se développe et se rapproche du soi idéal, mais en mm temps le soi idéal continue à se redéfinir tjrs un peu plus haut)
  • Estime de soi : valeur que l’individu s’attribue (si l’écart en le soi et le soi idéal est très important, incongruence, l’estime de soi risque d’en souffrir)
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16
Q

Qu’est-ce que la congruence et l’incongruence selon Rogers?

A
  • Congruence : convergence entre l’expérience de l’organisme et le soi ou, encore, entre le soi et le soi idéal; signe d’une bonne symbolisation de l’expérience (si le soi est bien connecté au ressenti de l’organisme, c génial, car on va pouvoir s’inspirer du ressenti pour prendre les autres décisions, pour bien se sentir/réagir)
  • Incongruence : manque de convergence entre l’expérience de l’organisme et le soi ou, encore, entre le soi et le soi idéal; signe d’une mauvaise symbolisation de l’expérience. (déconnecter de notre ressenti, on ne cherche pas les signaux pour savoir si l’expérience nous convient, on va agir à l’encontre de nous-mm)
  • Lorsqu’on reçoit de la considération positive inconditionnelle, ça favorise la congruence. La considération positive conditionnelle favorise l’incongruence.
  • L’amour conditionnel ou inconditionnel, c’est selon la perspective de l’enfant, pas de la personne qui donne l’amour.
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17
Q

Parmi les figures importantes de la psychologie humaniste qui était Abraham Maslow (1908-1970)?

A
  • Fils d’immigrants russo-juifs, Maslow a grandi dans un climat de solitude (n’allait pas bien avec ses parents)
  • D’abord, d’approche béhavioriste, la naissance de son premier enfant est venue bouleverser son parcours (son enfant l’a confronté à une grande impuissance, à bcp de merveilleux/fascination, au fait qu’on ne peut pas bien comprendre l’humain qu’en étudiant que son comportement)
  • A décidé d’orienter sa pratique vers les individus sains plutôt que ceux souffrant de névroses (qu’est-ce qui fait qu’une personne va mieux, qu’elle se développe)
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18
Q

Expliquer la pyramide de Maslow

A

Diapo 24
Besoins D = besoins fondamentaux (D pour déficience, manques qui devront être comblés)
-On peut seulement répondre aux besoins de façon suffisante et non parfaite. Impossible d’avoir une satiété impeccable et définitive de chaque besoin. Mais une fois qu’un niveau est suffisamment répondu, on passe à un niveau supérieur.
-Besoin E = développement personnel, croissance personnelle (E pour Être) On n’est pas dans le manque, mais dans la croissance.
-Ce n’est pas parce qu’on monte les étages qu’on ne peut pas les redescendre.

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19
Q

Faire un portrait sommaire des individus en voie de se réaliser.

A
  • Perception de la réalité juste et globale (comprennent comment la réalité fonctionne, autant la réalité physique que sociale)
  • Acceptation de soi et d’autrui (accepter tant les bons côtés que les mauvais, accepter les différences, accepter les désaccords)
  • Spontanéité, attitude naturelle (authentique et certaine imprévisibilité (pensée originale et créativité)
  • Besoin d’intimité (qualité avant la quantité)
  • Indépendance par rapport à l’environnement et à la culture (autonome a/n de sa pensée, capable de trouver son propre positionnement sans se laisser influencer par l’enviro, pas conformiste)
  • Appréciation nouvelle des choses (vont se laisser surprendre et se laisser reconsidérer leur position
  • Expériences mystiques ou paroxystiques (moments généralement brefs, de très grand bien-être, voire d’extase où la personne se sent entière tout en étant en relation avec le monde (sans prise de drogue))
  • Préoccupations de tous et non seulement des proches (le fait d’être préoccupé par les gens plus loin que notre entourage est signe d’une bonne capacité d’altruisme)
  • Petit nombre d’amis (qualité plutôt que quantité)
  • Grand sens moral (sans qu’il s’agisse d’une morale dite conventionnelle) (personnes sages qui vont être capables de se laisser guider par des principes)
  • Sens de l’humour développé (certains disent que le meilleur mécanisme de défense est l’humour, être capable de dédramatiser, de tourner à la blague des choses qui sont à la base pas vus comme étant drôles)
  • Créativité (générer de la nouveauté, de sortir des sentiers battus, trouver des idées originales mm si ce n’est pas de manière artistique)
  • Maslow précise que mm si on est en haut de la pyramide, on n’est pas parfait. On conserve nos défauts. Il arrive que des gens en haut de la pyramide soient des gens têtus, ennuyeux, voire irritants, ont des crises de colère
20
Q

Parmi les figures importantes de la psychologie humaniste qui était Rollo May (1909 - 1994)?

A
  • Parents peu scolarisés, reçoit peu de stimulation intellectuelle
  • Soeur psychotique, aversion pour sa mère
  • Atteint de tuberculose, il faillit mourir
  • A introduit l’existentialisme de Heidegger dans la psychologie américaine
21
Q

Expliquer la conception de May.

A

-Dilemme humain : être à la fois sujet et objet (un être humain c’est d’être subjectivement là, être un Je dans le monde, mais un être humain c’est aussi un corps, donc un véhicule physique qui est appelé à vieillir, à connaître la maladie et à mourir (constater les limites de son corps))
-Angoisse normale vs névrotique (l’angoisse n’est pas fondée sur la présence de dangers réels autour de nous, ni sur des conflits intrapsychiques, mais c’est nécessairement relié à la peur de mourir. Selon lui, il va falloir accepter qu’on va mourir un jour et si on accepte la mort, on sera capable de bien assumer notre liberté, notre capacité à faire des choix. Accepter la mort nous confronte à de l’angoisse normale, mais nous permet de croître. Qqun qui n’accepte pas la mort, qui la nie, va vivre une angoisse névrotique. Cette personne va vivre dans le conformisme, dans le rejet de soi-mm et n’assumera pas sa pleine liberté)
-Importance du mythe et du sens de la mort (les gens qui viennent se raconter leur vie en thérapie, sont liés à des grands mythes de l’humanité. Et dans le récit, il y aura un potentiel de résolution p/r à la mort. C au travers du mythe personnel qu’on sera capable de bien donner un sens à la vie et d’accepter la mort)
-Forces daïmoniques (fondement/origine biologique, ces forces sont associées à la créativité/vitalité. Si ça va bien, ces forces seront aidantes et nous amèneront à plus de créativité et de vitalité. Si elles ne sont pas bien vécus/contenus, c’est associé à l’angoisse névrotique et peuvent mener à la destruction/chaos)
-Amour : expérience d’affirmation de notre être au monde, l’amour est enrichissant et constructif.
Éros: tout ce qui est relié au désir, à l’union tendre et passionnée avec l’autre (amoureux)
Philia: source de l’amour fraternel et de l’amitié
Agapê: forme d’amour désintéressé, l’altruisme. Donc, tous les gens qui ne font pas partie de notre entourage mais pour qui on aura de la considération malgré tout.
-Finalité et intentionnalité (on ne connait une personne que si on la connaît dans le présent, mais aussi par rapport à son passé et son devenir (finalité, ce qu’elle vise, la direction qu’elle prend, ce qu’elle se figure comme point d’arrivée pour elle-mm) Intentionnalité: une personne en bonne santé se choisit des objectifs et s’organise pour les atteindre. Aussi, c’est le sens que chaque être humain attribue à ses perceptions d’objets et d’événements et qui lui permet d’attribuer une valeur en fct de ses besoins et de ses aspirations. C’est ce qui nous mène vers la finalité et à juger des expériences qu’on vit, si elle nous éloigne de notre finalité ou non (négative ou positive)).

22
Q

Quels sont les postulats généraux de la psychologie humaniste?

A
  • Rejoint l’existentialisme sur plusieurs points : chaque individu est unique et en constante transformation
  • Plusieurs théoriciens parlent du « Soi », lequel désigne le plus souvent l’ensemble de la personnalité (corps, psychisme, relations)
  • Le développement est compris comme un incessant processus de transformations (processus qualitatif, pas de stades, transformation générale du soi))
  • L’accent est mis sur le versant sain (ce qui élargit l’expérience) plutôt que le versant pathologique de l’être humain
  • Sans nier l’existence de l’inconscient, les humanistes s’attardent plutôt aux phénomènes conscients ; la conscience subjective est comprise comme étant le principal guide de l’être humain (on peut faire des choix libres et conséquents à qui nous sommes)
  • L’étude des animaux ne permet pas d’apprendre beaucoup de choses utiles sur les êtres humains
  • L’étude des individus est plus instructive que celle de leurs points communs (on étudie au cas par cas, plutôt que généraliser)
  • L’objectif de la psychologie devrait être de formuler une description complète de ce que signifie être un humain (on doit considérer toutes les dimensions de l’être)
23
Q

Quels sont les impacts de la psychologie humaniste?

A
  • La psychologie humaniste a, ni plus ni moins, révolutionné le rapport entre le thérapeute et le patient
  • L’influence de l’humanisme a contribué à rendre plus accessible la psychologie (pour ce qui est de la psychothérapie, l’humanisme est venu changer la donne)
  • L’objet de la psychologie a aussi été modifié : plutôt que de porter uniquement sur les phénomènes généralisables ou la psychopathologie, la psychologie s’intéresse dès lors davantage au processus créateur ainsi qu’à la croissance personnelle, l’actualisation de soi (on nous amène dans une autre dimension)
24
Q

Quelles sont les critiques de la psychologie humaniste?

A
  • Peu de théorisation par rapport au développement de la personnalité (ça fait en sorte que bcp d’humanistes vont avoir tendance à s’appuyer sur le développement psychosexuel)
  • Emprunts théoriques nombreux qui contribuent à un certain flou concernant ce que signifie « être humaniste » (oui p/r au développement, mais aussi p/r à la psychopathologie, ce qui va faire que certains vont dire que l’humain ne nait pas nécessairement bon alors que c’est une affirmation de base chez les humanistes)
  • Les humanistes ont souvent été critiqués pour leur vision trop optimiste de l’être humain (et pt négliger les aspects plus sombres de l’humain)
25
Q

Quelles ont été des influences pour la psychologie cognitive?

A
  • L’intérêt pour la cognition date de l’Antiquité (la raison était au coeur même des écoles (Socrate, Parménide, Aristote…)
  • Rationalisme : « cogito ergo sum » (“Je pense donc je suis”. Dans la pensée occidentale, la raison est encore très centrale, un des fondements de l’humanité)
  • Les premiers courants en psychologie expérimentale étudiaient les contenus (volontarisme, structuralisme) ou les processus (fonctionnalisme, gestaltisme) de la pensée (donc dès le début on était cognitiviste sans utiliser ce terme)
26
Q

Qu’est-ce que le cognitivisme?

A
  • Courant qui porte sur les processus mentaux. Ceux-ci sont compris comme des variables intermédiaires entre les stimuli environnementaux et les comportements de l’individu
  • Les processus mentaux peuvent être conscients et volontaires ou, encore, inconscients et automatisés
27
Q

Quelles sont les 2 sources de dissensions au sein du cognitivisme?

A
  1. La place de l’inné vs de l’acquis dans le développement des processus mentaux : certains croient que les processus mentaux sont innés, préprogrammés génétiquement; d’autres croient que les processus mentaux sont issus de l’intériorisation de stimulations environnementales (2 camps opposés, mais bcp se situent entre les 2)
  2. La préséance de l’affect vs la cognition : certains croient que l’affect mène à la cognition; d’autres croient que la cognition est la cause de l’affect (tout ce qui est affect vient d’une interprétation vs à la base il y a un ressenti affectif et celui-ci va déterminer le type de cognition qu’on va avoir)
28
Q

Décrire l’évolution du cognitivisme au 20e siècle.

A

-En marge du béhaviorisme jusqu’aux années 50 (la psycho expérimentale a commencé avec le cognitivisme sous d’autres noms et à partir du moment où le béhaviorisme s’est imposé, la cognition était mal vue)
-Émergence de la psychologie cognitive moderne : Congrès du MIT, en 1956
—Thème du congrès : théorie de l’information
—Logique informatique (Newell et Simon)
—Langage en tant que système inné (Chomsky)
—Empan mnésique (Miller)
-Émergence des théories du traitement de l’information
-Intelligence artificielle
IA faible : simulation de la cognition (avec des machines/ordis/programmes faire “comme si”)
IA forte : reproduction de la cognition (avec des programmes)
-Connexionnisme: l’usage de réseaux artificiels, dans lesquels on entre des commandes et qui vont produire des réponses. À notre époque, le connexionnisme est rendu assez sophistiqué: réseaux intelligents qui vont se transformer en fct des infos entrantes, réseaux avec propriétés émergentes…

29
Q

Expliquer le test de Turing.

A

Selon Turing, lorsqu’on passe une commande à une machine et que celle-ci répond, envoie un message de réponse qui est le mm message que l’être humain, qu’on ne peut distinguer qu’est-ce qui vient de quoi, cela signifie que la machine pense.
Selon John Surl, ce n’est pas juste de d’affirmer cela. Le mieux que les ordis puissent faire est de manipuler des symboles au moyen d’une syntaxe, les ordis ne peuvent pas accorder de sens aux symboles qu’ils manipulent, du moins, pas comme les humains. Selon lui, l’intelligence artificielle peut slmt être comprise au sens faible, le mieux qu’on puisse faire est de simuler la cognition.

30
Q

Parmi les théoriciens et chercheurs importants du cognitivisme, qui était Edward Chace Tolman (1886-1959)?

A
  • Préfère l’observation du comportement à l’introspection (c’est par l’observation du comportement qu’on peut inférer ce qui se passe a/n des processus cognitifs, on ne doit pas essayer de les observer directement par l’introspection)
  • S’intéresse au comportement intentionnel (molaire) (vers un but, à la globalité du comportement, vers quoi il tend)
  • Considère les événements cognitifs comme des variables intermédiaires (vont donc jouer un rôle dans le comportement qui est adopté)
  • Exemples de variables intermédiaires : hypothèse, attente, croyance, carte cognitive (une hypothèse confirmée à qq reprises mène à une attente (tendance, mais pas encore de l’ordre de la certitude). Une croyance a été confirmée bcp plus souvent et qui est encore plus stable dans le système cognitif de la personne) (ex: rat dans labyrinthe) Leur carte cognitive à la fin est très bien installée/tracée.
31
Q

Qui était Jean Piaget (1896-1980)?

A
  • Psychologue et épistémologue suisse (on s’intéresse à la construction de la connaissance)
  • Travailla dans le laboratoire d’Alfred Binet (ce dernier a contribué à développer parmi les premiers tests d’intelligence. Permet de comparer les individus, d’établir des normes, mais ne nous disent pas comment l’intelligence fonctionne)
  • « Épistémologie génétique » (s’intéressait au dév de la connaissance chez l’enfant, qu’il voyait comme une construction. Construction qui se fait progressivement en fonction d’une certaine séquence et qui nécessite la manipulation des objets physiques de l’enviro)
  • Constructiviste (selon Piaget, les connaissances développées par l’enfant ne sont pas une copie de la réalité, c plutôt des matériaux qui sont déjà là et qui vont mener à une reconstruction de la réalité)
  • Influencé par le capitalisme et l’individualisme
32
Q

Expliquer la conception de Piaget.

A
  • L’individu s’adapte à son environnement (l’individu produit lui-mm un déséquilibre et va chercher à recréer l’équilibre avec l’enviro)
  • L’individu est actif, il n’est pas façonné par son environnement (pour que l’intelligence se développe, il faut un individu normalement constitué a/n de son SN, mais il faut aussi absolument une exploration. Pour bien connaître un objet du monde, il faut le manipuler/transformer.)
  • Le développement cognitif se fait par étapes qui découlent les unes des autres (il y a restructuration de la connaissance d’un stade à l’autre)
  • Le développement tend vers un but (il va nécessairement vers le mieux. On passe d’une intelligence sensori-motrice jusqu’à une intelligence hypothético-déductive.)
  • Schème = unité de base de l’intelligence (c’est un patron organisé d’un comportement, qui reflète une manière d’agir sur l’environnement)
  • Le système de connaissances de l’individu se développe à partir de ses actions sur les objets
  • Ces actions sont motrices, puis mentales (les schèmes moteurs de base sont les réflexes qui vont être remplacés/complétés par les comportements moteurs volontaires, puis on va cheminer vers des opérations mentales qui sont d’abord concrètes et qui iront jusqu’à l’abstraction)
33
Q

Quelles sont les 2 tendances des schèmes selon Piaget?

A
  • Organisation : Coordination progressive (les schèmes tendent à se coordonner les uns avec les autres. Ex: on regarde un objet et on le saisit, le schème de la vision et le schème de la préhension vont se coordonner ensemble. On active le schème de la vision en fixant l’objet, ce qui peut permettre l’activation du schème de la préhension)
  • Adaptation : Assimilation et accommodation (pour ce qui est de l’adaptation, on vise un bon équilibre avec l’enviro en mm temps qu’on va le perturber en agissant/explorant. Deux processus complémentaires: l’assimilation c’est lorsqu’on fait entrer un nouvel objet dans un schème, sans qu’il y ait modification du schème. L’accommodation est lorsqu’il faut modifier le schème, pour assimiler un objet. Ex: si on définit une chaise comme étant un objet qui sert à s’asseoir, qui a 4 pattes, un siège et un dossier. Dès qu’on voit un objet qui correspond à cette définition, on peut assimiler l’objet dans notre schème. Mais, admettons qu’on voit un objet qui a un siège et un dossier, mais qui a 3 pattes au lieu de 4, à la base, on ne pourra pas assimiler cet objet dans notre schème initial. L’accommodation du schème serait de dire qu’une chaise peut avoir un nbr variable de pattes. Une fois ce schème accommodé, on pourra assimiler cette chaise à 3 pattes)
34
Q

Quelles sont les 4 périodes de développement selon Piaget?

A

1) Sensorimotrice (0 à 2 ans): tous les contacts à l’enviro se passent par les sens, réponses motrices réflexes. Au terme de cette période, on voit l’apparition de la permanence de l’objet.
2) Préopératoire (2 à 7 ans)
3) Opération concrète (7 à 12 ans)
4) Opération formelle (12 ans et plus): logique hypotético-déductive, l’enfant peut isoler/manipuler des variables, capable d’abstraction (notion de justice, respect…)
* les âges sont variables, ces périodes de dév peuvent commencer plus tôt que ceux indiqués.
* Donc, selon Piaget, on a le potentiel de développer l’intelligence, on peut se rendre jusqu’aux opérations formelles à condition d’avoir un SN normalement constitué et aussi à condition obligatoire d’explorer l’enviro, de manipuler les objets.
* Une forte majorité d’individu va se rendre aux opérations formelles, mais ce n’est pas parce qu’on se rend jusqu’aux opérations formelles qu’on va utiliser nos capacités. Certains vont demeurer très concrets dans leur fonctionnement. Ça va être dû à toutes sortes de choses, et c’est là qu’embarque les variables affectives, donc ce qui se passe a/n du dév affectif et ce qui se passe dans la relation avec l’enviro. On ne peut pas inverser les périodes de dév, elles sont nécessairement dans cet ordre là.

35
Q

Qui était Lev Vygotsky (1896-1934)?

A
  • « Mozart de la psychologie » (c’était un génie et il est mort jeune)
  • Mandaté par le gouvernement soviétique (pour étudier le développement des enfants afin d’améliorer le système de l’éducation)
  • Influencé par le communisme
  • Développement cognitif compris comme le produit de l’interaction maturation X culture (Piaget aussi est un interactionniste, mais il met bcp plus de poids dans l’exploration de l’individu tandis que Vigotsky met bcp plus d’importance au rôle du groupe/enviro)
36
Q

Expliquer la conception de Vygotsky.

A
  • Tient compte des processus historiques, sociaux et culturels dans lesquels l’enfant se développe (l’enfant a une sociabilité de base, de manière innée il est tourné vers l’enviro. Cette tendance vers l’enviro fait en sorte que l’enfant va intérioriser progressivement ce qu’il y a autour de lui. Donc l’intelligence de l’enfant, sa manière de réfléchir, sera à l’image de son enviro. La façon de penser de l’entourage deviendra sa façon de penser à lui.)
  • L’enfant participe activement à son développement cognitif
  • Mais l’environnement doit échafauder les apprentissages (oui, l’enfant doit produire des comportements et être capable de réagir, mais le poids/responsabilité incombe surtout à l’entourage. L’entourage doit encadrer l’enfant dans son dév au moyen de consignes verbales. Pour que l’enfant se développe, il faut un enviro qui sert d’échafaudage)
  • Rôle central d’outils, tel le langage
37
Q

Notion très importante de la conception de Vygotsky: la Zone proximale de développement (ZPD). Expliquer ce que c’est.

A
  • Pour un apprentissage optimal, il faut stimuler la ZPD
  • L’aide de l’entourage est nécessaire
  • Tous les milieux ne stimuleront pas autant la ZPD
  • Pour qu’on puisse parler de la ZPD, c’est tout ce que l’enfant ne peut pas faire seul, mais qui peut y parvenir avec l’aide de qqun (obligatoire) (ex: apprendre à lire, ou à faire des noeuds). Si l’enfant peut par lui-mm réaliser une tâche, c’est qu’on sous-stimule l’enfant. Si on donne un tâche à l’enfant, et qu’il ne peut pas du tout y participer et doit s’en remettre 100% à qqun d’autre, alors c’est une surstimulation. La ZPD, il faut qqun d’autre, mais aussi que l’enfant prenne partie à la tâche. Et ce n’est pas possible de tjrs se situer dans cette zone-là, car ça prend un encadrement individualisé (ex: système d’éducation)
38
Q

Faire une comparaison entre Piaget et Vygotsky.

A

Piaget:
-Individu actif, moteur de son propre développement
-(En mettant l’emphase sur les forces de l’individu, on voit l’influence du capitalisme/individualisme)
-Importance des relations entre les pairs du mm âge
-Le langage égocentrique (soliloque): lorsqu’on parle tout seul. Pour Piaget, c’est la mise à l’extérieur de la pensée, parce qu’elle n’est pas encore assez développée. L’enfant verbalise à voix haute pour mettre de l’ordre dans sa pensée.
Vygotsky:
-Individu davantage passif, dans la mesure où l’environnement échafaude les apprentissages nécessaires à son développement.
-Importance des relations hiérarchiques avec des mentors (influence du communisme)
-Langage égocentrique: l’enfant intériorise la pensée de l’entourage, intériorise le langage. On est rendu à répéter à voix haute ce que les adultes ont dit, on commence à se l’approprier pour éventuellement le mettre à l’intérieur de soi. On est juste pas rendu assez loin dans l’intériorisation.

39
Q

Qui était Noam Chomsky?

A
  • Linguiste d’approche cognitiviste et nativiste (innéiste)
  • Opposant de la théorie d’acquisition du langage de Skinner
  • Nous avons tous un « dispositif d’acquisition du langage » : ensemble de règles fondamentales qui permettent la détection du langage dans l’environnement. Une fois ce dispositif activé, on se lance dans une série d’interactions qui vont stimuler ce potentiel là et va mener à la structuration du langage)
  • Contribua au déclin du béhaviorisme radical (il a critiqué l’ouvrage de Skinner car son explication n’est pas convaincante. De 1, le dév du langage s’effectue très vite, de 2, connaît aussi des sauts importants, il y a des périodes où le langage va se développer en explosion, de 3, l’enfant crée des néologismes (nouveaux mots) montrent que la compréhension du dév du langage selon Skinner est très limitée)
40
Q

Qui est Albert Bandura?

A
  • Canadien d’origine ukrainienne
  • Théorie sociale cognitive
  • Insiste sur l’importance de l’apprentissage social dans le développement de l’individu
  • Il reconnaît les règles du comportementalisme, les travaux de Skinner, mais parle bcp du rôle de la cognition dans les conduites humaines.
41
Q

Expliquer la conception de Bandura.

A

-Apprentissage social
Repose sur 3 procédures d’acquisition :
1. Apprentissage vicariant: apprentissage par observation de modèles
2. Facilitation sociale: le fait de pouvoir apprendre plus facilement en présence d’autrui, le fait d’être entouré de personnes qui apprennent en même temps que nous. Pas dans tous les cas, mais en général, ça dynamise les capacités d’apprentissage.
3. Anticipation cognitive: être capable de résoudre un problème avant même d’y être confronté, donc qu’on est capable de s’appuyer sur notre propre expérience passée et d’abstraire une solution.
-Sentiment d’auto-efficacité: perception de compétences qu’on a, la perception qu’on a d’être capable de faire qqch, pas nos compétences réelles. Bcp se désintéressent de l’école, pas parce qu’ils n’ont pas les capacités, mais parce qu’ils ne se perçoivent pas capables.

42
Q

Concernant les impacts du cognitivisme sur la psychothérapie, expliquer l’évolution en 3 “vagues” qu’elle a connu.

A
  • Première vague : centrée sur les comportements (incorporer la pensée, les interprétation, la perception aux comportements. Perception du contexte et des facteurs influençant le comportement)
  • Deuxième vague : centrée sur la cognition (restructuration cognitive, modifier les pensées dysfonctionnelles et les croyances irrationnelles. Ça modifie donc l’émotion et le comportement.)
  • Troisième vague : centrée sur l’acceptation plutôt que l’évitement des pensées pénibles (pleine conscience, thérapie d’acceptation et d’engagement (pour améliorer la flexibilité psychologique = capacité a être en contact avec les émotions et pensées du moment tout en maintenant ou en changeant au besoin son action dans la poursuite de ses objectifs et en fct de ses valeurs. Donc être en contact avec des pensées négatives, des ressentis négatifs et apprendre à les tolérer/accepter), yoga, etc.)
43
Q

Nommer et décrire 2 figures dominantes des TCC.

A
  1. Albert Ellis (1913-2007) et la théorie rationnelle-émotive
    But de la thérapie : changer les croyances (modes de pensée) qui génèrent de la souffrance (relation hiérarchique où le thérapeute est expert)
  2. Aaron Temkin Beck (1921)
    Auteur d’échelles d’évaluation diverses :
    -Beck Depression Inventory
    -Beck Hopelessness Scale
    -Beck Scale for Suicidal Ideation
    -Beck Anxiety Inventory
    *Échelles très utiles à condition d’avoir des individus capable de s’observer et pas trop défensifs. Certains ne veulent pas reconnaître leur anxiété, donc résultats pas fiables.
    Élabora la « triade de Beck », trois facteurs qui alimentent la dépression majeure : idées négatives sur soi-même, le monde et le futur
44
Q

Quels sont les postulats généraux du cognitivisme?

A
  • Le comportement de l’individu dépend en bonne partie des processus cognitifs qui interviennent entre l’environnement et le comportement; bref, la constance du comportement dépend davantage de la stabilité des processus que de celle de l’environnement.
  • L’individu est téléologique : sa motivation première consiste à anticiper les changements dans son environnement, et ce, afin de pouvoir s’y adapter (= réinstauration d’un état d’équilibre)
  • La psychologie doit étudier les lois générales du comportement ainsi que les processus mentaux
45
Q

Quels sont les impacts du cognitivisme et des TCC?

A
  • Courant qui contribua au déclin du béhaviorisme aux États-Unis
  • L’impact du cognitivisme se fit sentir dans les différentes approches en psychologie (les TCC sont à court terme et donc, tant du côté psychodynamique qu’humaniste, on est venu à resserrer parfois les suivis ou à dév des modèles à plus court terme. L’intérêt pour le mode de pensée conscient a aussi eu une incidence du côté humaniste et psychodynamicien)
  • La psychologie est passée de la « science du comportement » à la «science du comportement et des processus mentaux »
  • Aujourd’hui, au Québec, une majorité de psychologues se déclarent d’approche TCC
46
Q

Quelles sont les critiques du cognitivisme et des TCC?

A
  • Approche standardisée, valorisation des plans de traitement éprouvés par la vérification scientifique; en ce sens, les thérapies proposées rejoignent les valeurs nord-américaines (on reproche aussi aux TCC d’oeuvrer pour une plus grande normalisation des patients, donc de prendre des gens qui ne vont pas bien, et de les remettre dans la normalité, redeviennent fonctionnels)
  • Certains concepts ne sont pas faciles à vérifier (dans quelle mesure ce qui est verbalisé est réellement déterminant dans le comportement et traduit bien ce qui se passe dans le monde interne de l’individu?)
  • Le passage de la 2e à la 3e vague amène à se questionner sur les postulats de base de l’approche
  • Selon certains, les thérapies cognitivo-comportementales sont davantage un ensemble de techniques qu’une théorie de la personnalité (on a complètement mis de côté certaines dimensions de l’humain. Ex: tout ce qui amène à considérer le tempérament, la biologie, la sexualité, c’est moins important du côté des TCC.)
  • On reproche aussi aux TCC de transformer un mode de vie en outil, l’utilisation qu’on fait du yoga/méditation c’est vu comme étant au service d’un mode de vie nord-américain. Comment utiliser le yoga pour demeurer actifs, productifs et performants.