Cours 12 Flashcards

1
Q

Pourquoi les sens chimiques sont considérés comme les gardiens du corps

A

o Identifient les choses qui devraient être consommées pour survivre.
o Détectent les choses qui seraient nuisibles et devraient être rejetées.
o Conditionnent l’aversion au goût.
o Provoquent des réponses affectives (Émotionnelle) bonnes (sucrées) et mauvaises (amères).

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2
Q

Caractéristique spéciale des récepteurs de l’olfaction et le goût

A

L’olfaction et le goût ont des récepteurs qui se renouvellent constamment (~neurogenèse). 5-7 semaines pour l’olfaction // 1-2 semaines pour le goût

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3
Q

Différences des fonctions de l’odorat entre les animaux et les humains

A

De nombreux animaux ont un odorat sensible nécessaire à leur survie:
o Odeur et goût de la nourriture dans la nature.
o Rituels d’accouplement basés sur les signaux olfactifs.
o Déclenche le comportement d’accouplement

Les humains ont un odorat moins sensible qui n’est pas essentiel à leur survie:
o Goûter et sentir pour voir si le lait a mal tourné.
o Des parfums pour nous rendre ‘‘plus attirants’’

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4
Q

Décrit l’étude fait par Stern et McClintock (1998) chez les phéromones chez les humains

Et l’autre étude fait

A

Synchronisation du cycle menstruel

Des sécrétions sous les aisselles ont été recueillies auprès de neuf donneuses qui se trouvaient à différents stades de leur cycle menstruel.

Ces sécrétions ont été essuyées sur les lèvres supérieures des femmes participantes.

Les résultats ont démontré que la synchronie menstruelle se produit, car:
 Les sécrétions prélevées sur les donneuses au début de leurs cycles ont mené à un raccourcissement de la durée des cycles des participantes.
 Les sécrétions prélevées sur les donneuses durant la phase ovulatoire ont allongé le cycle des participantes.
o Les phéromones dans les sécrétions, même si les femmes n’ont pas déclaré les sentir, ont conduit aux changements.

Femmes ont portées un chandail pour dormir durant le cycle menstruel, les hommes qui sentent ces chandails par la suite : odeur des femmes plus agreables quand elles étaient durant l’ovulation vs. Pas en ovulation

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5
Q

Quelles sont les méthodologies derrière la détection des odeurs?

A

Mesure du seuil de détection
• Procédure oui / non – On présente aux participants des essais avec des odeurs ainsi que des essais «vierges».
• Ils répondent en disant oui ou non
• Cela peut entraîner un biais lié au moment où le participant décide de répondre.

Choix forcé - deux essais sont présentés, un avec odeur et un sans Le participant indique lequel sent le plus fort.

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6
Q

Pourquoi les animaux ont une meilleure détection d’odeurs que le shumains

A

Les récepteurs individuels de tous ces animaux ont des sensibilités comparables.
o La différence réside dans le nombre de récepteurs olfactifs dont chacun dispose.
o Les humains en ont +- dix millions et les chiens +- un milliard
o C’est pas l’efficacité des récepteurs, mais bien le nombre qui influence la capacité

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7
Q

Qu’est-ce que le seuil différentiel dans l’olfaction?

Quel appareil effectue ce seuil?

A

Plus petite différence de concentration détectable entre deux échantillons

Ces recherches doivent être effectuées avec des concentrations soigneusement contrôlées à l’aide d’un appareil appelé olfactomètre.

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8
Q

Qu’est-ce que le seuil de reconnaissance dans l’olfaction?

A

Seuil de reconnaissance - concentration nécessaire pour qu’une odeur soit perçue.

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9
Q

Qu’est-ce qui fait en sorte que nous pouvons identifier une odeur rapidement ou avec plus de difficulté?

A

Une odeur à laquelle nous avons été exposer plus souvent sera plus facilement reconnaissable

Les humains peuvent distinguer 100 000 odeurs, mais ils ne peuvent pas les étiqueter avec précision –> Semble etre du aà une incapacité à récupérer le nom en mémoire

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10
Q

Ou se situe les neurones récepteurs olfactifs (NRO)

A

Les odorants sont transportés le long de la muqueuse en contact avec les neurones récepteurs olfactifs (NRO).

Ces neurones contiennent des molécules appelées récepteurs olfactifs (chémorécepteurs).

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11
Q

Chemin de l’odeur

A

Information sensorielle –> récepteurs olfactifs dans la muqueuse –> font synapse dans les glomérules –> cellules mitrales amène l’information dans le cortex piriforme (Aire olfactive primaire) –> Amygdale (Réactions émotionnelles)–> cortex orbitofrontal (Aire olfactive secondaire)

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12
Q

Pourquoi est-il difficile de cartographier l’expérience percepion sur les attributs physiques des substances odorantes

A

o Il n’y a pas de langage spécifique pour la qualité des odeurs. Pas sucré ou amer comme avec le goût.
o Certaines molécules qui ont une structure similaire ont une odeur différente, et certaines qui ont des structures différentes sentent la même chose.

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13
Q

Quel est le ration NRO pour glomérule?

A
  • 10,000 de 1 type de NRO –> 10000 pour 1 glomérule
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14
Q

Qu’est-ce que le code combinatoire pour la perception des odeurs?

A

Les odeurs sont codées par des modèles d’activation des récepteurs olfactifs appelés profils de reconnaissance.

Les molécules qui ont des structures similaires, mais qui ont une odeur différente ont des profils de reconnaissance différents.

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15
Q

Qu’est-ce que la méthode d’imagerie du calcium?

A

La concentration de calcium augmente à l’intérieur d’un NRO lorsqu’un récepteur olfactif répond.

Le calcium peut être détecté en utilisant un produit chimique qui rend le neurone fluorescent.

La mesure de la diminution de la fluorescence indique la force de la réponse (plus le calcium entre dans le neurone, plus la fluorescence diminue). (Plus la neurone est activé, moins elle est fluorescente)

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16
Q

Qu’est-ce que la technique du 2-désoxyglucose (2DG)

A

Cette technique, utilisée avec des tests comportementaux, montre que le modèle d’activation neuronale est lié à la fois à la structure chimique et à la perception.

 Du 2DG (substance radioactive qui contient du glucose) est injecté à un animal.
 L’animal est exposé à différentes odeurs chimiques (molécules).
 L’activité neurale est mesurée par la quantité de radioactivité présente.

Odeurs différentes/Molécules similaire : similarités à certaines régions, activation communes, mais aussi des activations différentes

Même odeur/Molécules différentes : schéma similaire dans le bulbe olfactif, pas beaucoup de différence  grande similarité

17
Q

Que nous dit la méthode d’imagerie optique

A
  • La lumière rouge est utilisée pour déterminer la quantité d’oxygène dans les cellules.
  • Moins d’oxygène reflète moins la lumière rouge (Quand ya moins d’oxygène  a été beaucoup activé)
  • La mesure de la quantité de lumière réfléchie révèle quelles zones du cortex sont les plus actives.
  • Certaines régions du bulbe olfactif sont reliés à différentes molécules
18
Q

Différence entre le bulbe olfactif et le cortex périforme dans la chimiotopie dans l’étude Rennaker et Collègues

A

Bulbe olfactif = bonne cartographie

Cortex périforme = toute la carte est activé  difficile de sortir un patron d’activation distinct
 Faudrait probablement combiner aires emotionnelles et mn.siques pour aoir une bonne cartographie, car c’est tout relié et pourrait contribuer à une activation distincte

19
Q

Décrit l’expérience de Wilson(2003) sur comment les objets odorants sont représentés

acétate d’isoamyle et menthe poivrée

A

Il a enregistré les réponses des neurones du cortex piriforme du rat suite à la présentation de deux odorants
 Un mélange - acétate d’isoamyle et menthe poivrée
 L’acétate d’isoamyle seul
 Si pas de temps est accodé  difficulté de différenciation entres les deux odeurs

Les résultats ont démontré qu’avec une durée d’exposition suffisante, les activations du cortex piriforme peuvent mener à la distinction entre le mélange et la molécule.
 La durée d’exposition aide à la discrimination des odeurs

Certains patrons spécifiques pour une odeur spécifique

20
Q

Qu’est-ce qui arrive quand il y a de nombreuses molécules dans les aires

A

o Les odeurs se produisent simultanément, mais le système perceptif les sépare les unes des autres.
o L’expérience et les attentes passées ont un impact sur la perception des odeurs.
o Ainsi, la perception des odeurs est à la fois un processus ascendant et un processus descendant qui organise l’information.

21
Q

Deux exemples qu’il existe des réponses instinctives aux odeurs

A
  • Les rats élevés en laboratoire et qui n’ont pas été exposés aux chats depuis des générations montrent une réaction de peur face à l’odeur du chat.
  • Les lapines maman libèrent des phéromones qui déclenchent des réflexes d’allaitement chez les lapins nouveau-nés.
22
Q

Qu’est-ce que l’Effet Proust?

A

Une odeur ou un goût peut déclencher des souvenirs

o La capacité de certains arômes ou goûts à ouvrir un flot de souvenirs est maintenant appelée l’«effet Proust».

23
Q

V/F Dans tout les cas le sucres a une valeur nutritive positive, l’amer est relié à des substance nocives et le gout salée indique la présence de sodium

A

Faux, c’est vrai que ces substances ont ces associations, mais pas necessairement dans tout les cas

24
Q

Quelles sont les 5 catégories gustatives de base

A
o	Salé
o	Acide
o	Sucré
o	Amer
o	Umami – associé au glutamate monosodique
25
Q

Quelles sont les différents types de papilles

A

o Filiformes- situés sur toute sa surface (pas gustatives) + tactiles
o Fungiformes - trouvé sur les côtés et la pointe
o Foliées - série de plis sur le dos et les côtés
o Caliciformes - situé à l’arrière

26
Q

Quelle partie anatomique donne le goût?

Quand se produit la transduction?

A

o Ce sont les cellules gustatives dans les pores gustatifs qui donnent les gouts

Papille gustative –> cellules gustatives –> pore gustatif

  • La transduction se produit lorsque des molécules entrent en contact avec les sites récepteurs sur les pointes.
27
Q

Quelles sont les différentes voies que prennent les signaux des cellules gustatives

Ou les signaux gustatifs se rencontrent? On vont-ils après?

A

o Corde (nerf) du tympan (l’avant et des côtés de la langue)
o Nerf glossopharyngien (l’arrière de la langue)
o Nerf vague (la bouche et de la gorge)
o Nerf pétreux superficiel (le palais)

Les signaux gustatifs se rencontrent au tronc cérébral, pour se rendre ensuite au thalamus.

Puis dans régions du lobe frontal:
o Insula
o Opercule rolandique
o Cortex orbitofrontal

28
Q

Décrit l’étude Erickson - encodage distribué

A

Différents stimuli gustatifs sont présentés à des rats et des enregistrements sont réalisés à partir de la corde (nerf) du tympan
 Les schémas d’activations ont démontré que deux substances (chlorure d’ammonium et chlorure de potassium) sont similaires, mais différentes du chlorure de sodium.
 Activation similaire = gout similaire

Les rats ont ensuite été conditionnés (reçu des décharges électriques) lorsqu’ils buvaient du chlorure de potassium.

Par la suite, lorsqu’ils ont eu le choix, ils ont évité le chlorure d’ammonium et bu du chlorure de sodium.
 Leur aversion s’est généralisée à une substance avec des patrons de réponses similaires.
 L’expérience fournit des preuves physiologiques et comportementales pour le codage distribué.

29
Q

Décrit l’expérience de Muller et coll. (2005) - encodage spécifique

A

Le clonage génétique a été utilisé pour développer des souris possédant un récepteur au PCT (un récepteur qui chez l’humain qui répond au goût AMER).
Normalement, les souris n’ont pas ce récepteur et ne répondent pas à cette substance.
L’expérience a réussi, mais…
 Souris avec récepteur : Évitement de la substance, Aucun évitement du Cyx
 Souris sans récepteur : Aucun évitement de la subtance, Évitement du Cyx
 Un récepteur remplace donc l’autre  encodage spécifique

30
Q

Explique l’expérience de Sato 1994 sur l’encodage spécifique

A

o Des enregistrements ont été réalisés sur 66 fibres de la corde (nerf) du tympan chez le singe.
o Les résultats ont démontré qu’il y avait des fibres qui répondaient de manière optimale à l’une des catégories gustatives de base (sucré, salé, acide et amer), mais moins aux autres.
o Ainsi, il existe des fibres qui répondent spécifiquement à des molécules particulières.

31
Q

Quel encodage est préféré dans la communauté scientifique

A
  • Il existe des preuves pour les deux
  • Actuellement, il n’y a pas de convention pour le système neuronal du goût.
  • L’encodage distribué pourrait expliquer une certaine variabilité… Toutes les molécules sucrées n’ont pas un goût identique.
32
Q

Décrit l’étude sur les différences interindividuelles d’Andrew Fox

A

Du PTC (phenythiocarbamide - AMER) a été libéré par accident dans le laboratoire d’Andrew Fox.
o Il a trouvé que la poussière dans l’air n’avait pas de goût.
o Son partenaire de laboratoire s’est plaint du goût amer de la poussière.
o Il a testé les participants d’une conférence.
 28% ont trouvé la substance sans goût
 66% ont trouvé la substance amère
 6% un autre goût
o Résultats: 2/3 dégustateurs; 1/3 non-dégustateurs

33
Q

Quelle est la différence entre les dégustateurs et les super-dégustateurs
Différence entre dégustateur et non-dégustateur?

A

Il existe différentes réponses au phénylthiocarbamide (PTC *AMER) et au 6- n-propylthiouracile (PROP *un autre AMER):

Les dégustateurs ont plus de papilles gustatives que les non-dégustateurs.

Les dégustateurs ont des récepteurs spécialisés pour ces molécules. (amer)

Les super-dégustateurs semblent plus sensibles aux substances amères que les dégustateurs.

*Certains gènes ont aussi été associés à la perception du sucre.

34
Q

Quelle voie est utilisé par les stimuli olfactifs?

Quel gout n’est pas influencer par l’olfaction?

A

Les stimuli olfactifs des aliments dans la bouche atteignent la muqueuse olfactive par la voie rétronasale

Umami

35
Q

La perception des saveurs est créer par quoi?

A
  • Les réponses liées au goût et à l’odorat sont d’abord combinées dans le cortex orbitofrontal (COF).
  • Le COF reçoit également les informations du cortex somato- sensoriel primaire et du Cortex temporal inférieur (voie visuelle du quoi?). –> La vision contribue à l’Expérience du gout
36
Q

Explique l’étude d’O’Doherty sur l’influence de la satiété sur l’apport alimentaire

A

L’agréabilité d’une odeur alimentaire et la réponse du cerveau à cette odeur peuvent être influencées par la satiété.

Quand la consommation est intensifié, la perception d’agréabilité et l’activité de l’COF  associer à la satiété
o Quand on a faim, vraiment plus agreable
o Quand on a pas faim, pas agreable (Aversif)

37
Q

Décrit l’étude de Plassmann et coll. sur l’impact de la psychologie sur la perception des saveurs

A

Juger le goût agréable du vin.
o *Plus le prix de l’étiquette de vin est élevé, plus le vin était jugé agréable et plus d’activité y était associée dans le COF (même si c’était le même vin).
o Les vins plus chers sont percus comme plus agréable et plus d’activitation au niveau du COF

Les deux vins étaient le même, donc big bamboozle

38
Q

Décrit l’expérience d’Araujo et coll. sur le cheddar et la sueur

A

Les participants ont reçu un mélange d’une odeur de sueur et d’un arôme de fromage cheddar.

Certains essais (questions) avaient l'étiquette «fromage cheddar», et d'autres,  l'étiquette «odeur corporelle».
	Pourtant c’était toujours un mélange des deux

Les essais avec l’étiquette de fromage cheddar ont été jugés plus agréables (même si c’était la même saveur).

L’imagerie a également démontré que l’activité dans le cortex orbitofrontal était associée (corrélation) aux notes des jugements agréables/désagréables.
 Plus d’activité quand c’Est agréable