Anatomie et physiologie du corps humain Flashcards

(151 cards)

1
Q

Les différents systèmes du corps humain

A
  • le système neurologique permet la vie de relation
    avec le monde extérieur et contrôle le fonctionnement
    global du corps en régulant les autres systèmes ;
  • le système respiratoire permet de capter l’oxygène (O2)
    de l’air, élément indispensable à la vie, et d’éliminer le
    dioxyde de carbone (CO2), déchet du fonctionnement
    du corps ;
  • le système circulatoire, en étroite interaction avec
    le précédent, transporte l’oxygène et les différentes
    substances nécessaires au fonctionnement de chaque
    cellule (glucose), ainsi que les déchets produits (CO2,
    urée…).
    Le fonctionnement du corps humain dans son environnement
    nécessite aussi l’action d’autres systèmes :
  • le système locomoteur permet la stabilité du corps et
    ses déplacements dans l’espace ;
  • la peau constitue l’enveloppe qui protège l’individu du
    milieu extérieur et intervient dans les échanges avec
    celui-ci ;
  • le système digestif permet d’absorber les aliments
    qui sont décomposés en éléments nutritifs de base
    qui, après passage dans le sang, pourront être utilisés
    par les différentes cellules de l’organisme pour leur
    fonctionnement. Les éléments non absorbables sont
    éliminés dans les selles ;
  • le système urinaire permet d’éliminer dans les urines
    l’excès d’eau et les produits de dégradation dus au
    fonctionnement cellulaire, présents dans le sang ;
  • le système immunitaire permet de lutter contre les
    agressions microbiennes ;
  • le système endocrinien, permet sous l’influence du
    cerveau, la production d’hormones nécessaires à la
    régulation des principales fonctions de l’organisme
    (digestion, croissance, reproduction… ) ;
  • le système reproducteur, différent chez l’homme et la
    femme, permet la pérennisation de l’espèce.
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2
Q

position anatomique de référence

A

debout ;
* face à l’observateur ;
* pieds posés au sol ;
* bras légèrement écartés du corps ;
* pouces tournés vers l’extérieur, paumes des mains
visibles ;
* tête perpendiculaire à l’axe des épaules ;
* regard horizontal ;
* sexe au repos (chez l’homme).

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3
Q

plan de coupe

A

le plan sagittal : il partage le corps ou un organe dans le
sens de la longueur en 2 parties, l’une droite et l’autre
gauche ;
le plan frontal : il partage le corps ou un organe en partie
antérieure et postérieure ;
le plan transversal : il partage le corps ou un organe en
partie supérieure ou inférieure.

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4
Q

différentes parties du corps

A

Le corps est divisé en plusieurs parties, elles-mêmes
subdivisées en régions :
* la tête :
- crâne ;
- face ;
* le cou ;
* le tronc :
- thorax ;
- abdomen ;
- bassin ;
* les membres supérieurs :
- bras ;
- coude ;
- avant-bras ;
- poignet ;
- main ;
* les membres inférieurs :
- cuisse ;
- genou ;
- jambe ;
- cheville ;
- pied.

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5
Q

composante système locomoteur

A

Les 3 composantes principales du système locomoteur
sont :
* les os ;
* les articulations ;
* les muscles.

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6
Q

différents types d’os

A

les os longs : tibia… ;
les os courts : os du carpe ou du tarse… ;
les os plats : les côtes, l’omoplate, le sternum, la
plupart des os du crâne…

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7
Q

différentes articulations

A
  • Les articulations sont des zones où plusieurs os
    entrent en contact et sont de 3 types :
    ▪ les articulations fixes, comme les os du crâne ;
    ▪ les articulations semi-mobiles, comme celles des
    vertèbres ;
    ▪ les articulations mobiles, comme l’épaule, le coude,
    la hanche, le genou…
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8
Q

parties squelette

A
  • la tête ;
  • la colonne vertébrale ;
  • la cage thoracique ;
  • le bassin ;
  • les membres supérieurs ;
  • les membres inférieurs.
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9
Q

composition crane

A

le crâne, essentiellement destiné à protéger le cerveau,
repose sur le rachis cervical et regroupe 7 os principaux
qui sont :
- l’os frontal, formant le front et le haut des orbites ;
- l’os occipital, formant l’arrière du crâne ;
- les 2 os pariétaux, formant les parties latérales du
haut du crâne ;
- les 2 os temporaux, situés sous les pariétaux ;
- l’os sphénoïde situé à la base du crâne, percé d’ori

la face est essentiellement composée par :
- la mandibule (ou maxillaire inférieur) ;
- le maxillaire supérieur ;
- les deux malaires qui forment les pommettes ;
- les os propres du nez, auxquels s’ajoute une partie de
l’os frontal.

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10
Q

composition rachis

A

La colonne vertébrale, ou rachis, est un empilement de
33 ou 34 os articulés : les vertèbres. Elle supporte la tête
et transmet le poids du corps jusqu’aux articulations des
hanches. C’est sur la colonne vertébrale que sont fixées les
côtes en arrière. Le rachis, qui contient et protège la moelle
épinière, est traditionnellement divisé en cinq zones :
- le rachis cervical : 7 vertèbres ;
- le rachis thoracique (dorsal) : 12 vertèbres ;
- le rachis lombaire: 5 vertèbres ;
- le rachis sacré (ou sacrum) : 5 vertèbres soudées ;
- le rachis coccygien (ou coccyx) : 4 ou 5 vertèbres
soudées.

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11
Q

composition cage thoracique

A

La cage thoracique est le point d’attache des membres
supérieurs. Elle est constituée par :
- le rachis thoracique (ou dorsal) en arrière ;
- le sternum en avant ;
- les côtes, au nombre de 24 (12 paires), en forme d’arc,
relient le rachis et le sternum ;
- les clavicules ;
- les scapula (ou omoplates).

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12
Q

composition bassin

A

Le bassin osseux (ou pelvis) constitue la jonction entre la
colonne vertébrale et les membres inférieurs. En forme
d’entonnoir, plus large chez la femme que chez l’homme, il
est composé par :
- le sacrum et le coccyx en arrière ;
- les deux os iliaques, de chaque côté, qui se réunissent
en avant par une articulation fixe : le pubis.

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13
Q

composition membre sup

A

Les membres supérieurs sont chacun constitués de 3
segments :
- le bras, composé d’un os unique : l’humérus ;
- l’avant-bras, composé du cubitus (interne) et du
radius (externe) ;
- la main, constituée des os du carpe, des métacarpiens
et des phalanges.

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14
Q

épaule

A

L’épaule, qui comprend, en plus de la tête de l’humérus,
l’omoplate et la clavicule, est l’articulation qui relie le
membre supérieur au tronc. Le coude relie le bras à l’avantbras, et le poignet l’avant-bras à la main.

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15
Q

main

A

La main comporte 5 doigts, numérotés de 1 à 5 de
l’extérieur vers l’intérieur et dénommés : pouce, index
majeur, annulaire et auriculaire. Chaque doigt sauf le pouce
comporte 3 phalanges numérotées de P1 à P3 (P2 sur le
pouce), de la paume vers l’ongle. Le poing désigne la main
fermée (tous les doigts pliés), et la paume désigne la face
antérieure de la main sans les doigts.

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16
Q

membre inférieur

A

Les membres inférieurs sont chacun formés de 3
segments :
* la cuisse, composée d’un os unique : le fémur ;
* la jambe, composée du tibia (interne) et de la fibula ou
péroné (externe) ;
* le pied, constitué des os du tarse, des métatarsiens et
des phalanges.
La hanche est l’articulation qui relie la cuisse au bassin.

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17
Q

hanche

A

La hanche est l’articulation qui relie la cuisse au bassin.

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18
Q

genoux

A

Le genou relie la cuisse à la jambe, la cheville la jambe au
pied.

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19
Q

pied

A

Ce dernier comporte 5 orteils numérotés de 1 à 5 de
l’intérieur vers l’extérieur. Les phalanges sont numérotées
de P1 à P3, dans le sens allant du talon vers l’ongle.

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20
Q

les cavités

A

Il existe 4 cavités :
* la cavité crânienne ;
* la cavité thoracique ;
* la cavité abdominale ;
* la cavité pelvienne.

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21
Q

cavité cranienne

A
  • La cavité crânienne contient le cerveau.
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22
Q

cavité thoracique

A
  • La cavité thoracique, située dans la partie supérieure
    du tronc (cage thoracique), est limitée en avant par
    le sternum, en arrière par le rachis thoracique, sur le
    côté par les côtes et en bas par le diaphragme (muscle
    respiratoire séparant le thorax de l’abdomen).
    Elle contient :
    ▪ les 2 poumons, latéralement ;
    ▪ le médiastin, espace situé entre les poumons et
    contenant, entre autres, le cœur, l’œsophage, la
    trachée, une partie de l’aorte, des nerfs.
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23
Q

la cavité abdominale

A
  • La cavité abdominale est limitée en haut par le
    diaphragme et se poursuit, dans sa partie basse par la
    cavité pelvienne.
    Elle contient plusieurs types d’organes :
  • les organes de la digestion : estomac, intestin grêle,
    côlon (ou gros intestin), foie (et sa vésicule biliaire),
    pancréas ;
  • un organe du système immunitaire : la rate ;
  • les organes du système urinaire : les reins et les
    uretères. Les reins sont situés à l’arrière dans deux
    zones appelées les fosses lombaires.
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24
Q

la cavité pelvienne

A
  • La cavité pelvienne, en forme d’entonnoir, fait suite à la
    cavité abdominale. Elle contient :
  • le rectum et l’anus ;
  • la vessie ;
  • les organes génitaux internes.
    Ces deux dernières cavités sont liées anatomiquement et
    physiologiquement et sont parfois regroupées sous le nom
    de cavité abdomino-pelvienne.
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25
les 3 fonctions vitales
La fonction respiratoire et la fonction circulatoire sont étroitement liées. Elles ont pour but de fournir de l’oxygène aux organes, élément indispensable à la vie et dont la privation entraîne la mort en 5 à 6 minutes. La fonction nerveuse permet d’adapter le fonctionnement des deux fonctions précédentes.
26
la fonction nerveuse
La fonction nerveuse La fonction nerveuse dirige, coordonne et régule le fonctionnement du corps humain. Elle est constituée par des centres de commande, le cerveau et la moelle épinière, et des nerfs périphériques. * Le cerveau constitue une véritable « unité centrale » qui contrôle : - la vie de relation, où les actions sont volontaires ; - le fonctionnement automatique du corps. La vie de relation dépend de différentes fonctions : la motricité, la sensibilité, la parole, les fonctions dites supérieures (pensée, calcul, lecture, savoir-faire, mémorisation…). Les centres concernés par ces fonctions sont situés dans les hémisphères cérébraux. Le fonctionnement automatique du corps, qui régule notamment la respiration et la circulation permet d’adapter en permanence les réactions des organes aux différentes situations : effort, changements de position, digestion, état de conscience… Les centres concernés par ces fonctions sont situés à la base du cerveau. * La moelle épinière : - permet la transmission des informations entre le cerveau et les nerfs périphériques ; - contient des centres de commande du fonctionnement automatique du corps ; - intervient dans certaines réponses réflexes rapides comme retirer rapidement sa main d’un objet brûlant avant même que la douleur ne soit ressentie. * Les nerfs périphériques conduisent l’influx nerveux : - des centres de commande vers la périphérie pour donner des ordres (aux muscles, aux organes) ; - de la périphérie vers les centres de commande pour rapporter diverses informations sensitives (douleur, chaleur, tact) ou sensorielles (images, sons, odeurs).
27
fonction respiratoire
La fonction respiratoire a pour but d’amener l’O2 de l’air jusqu’aux poumons, où se font les échanges avec le sang, et de rejeter certains des déchets de l’organisme comme le dioxyde de carbone (CO2). La respiration est sous le contrôle de centres nerveux situés à la base du cerveau.
28
La fonction circulatoire
La fonction circulatoire : * assure le transport de l’O2 des poumons vers tout l’organisme, grâce aux globules rouges ; * participe à l’élimination des déchets produits par le travail des cellules (CO2, urée…), en assurant leur transport vers les lieux d’élimination ; * participe au bon fonctionnement de l’organisme en transportant des protéines, glucides, lipides, hormones, facteurs de coagulation… - Le cœur est divisé en deux parties, droite et gauche, qui ne communiquent pas entre elles. Chaque partie comprend une oreillette, qui reçoit le sang en provenance de l’organisme, et un ventricule qui expulse le sang vers l’organisme. Il a un fonctionnement automatique, mais la fonction circulatoire est régulée par des centres nerveux situés à la base du cerveau.
29
Le système circulatoire est composé de 3 éléments :
* le cœur ; * les vaisseaux sanguins ; * le sang.
30
* Les vaisseaux sanguins transportent le sang et sont de 3 types :
- les artères qui partent du cœur et conduisent le sang vers tous les organes avec une pression élevée. Leur diamètre diminue à mesure que l’on s’éloigne du cœur ; - les capillaires, qui font suite aux petites artères dans les organes et constituent un réseau de distribution et d’échange des éléments transportés par le sang ; - les veines qui ramènent le sang des capillaires vers le cœur.
31
Le sang
Le sang, qui représente un volume d’environ 5 litres chez l’adulte, est composé d’un liquide, le plasma composé principalement d’eau et de sels minéraux dans lequel 3 types de cellules sont en suspension : - les globules rouges, qui transportent l’O2 vers les tissus et une partie du CO2 vers les poumons ; - les globules blancs, qui luttent contre les infections ; - les plaquettes, qui, en se regroupant et en agissant avec des éléments du plasma, forment le caillot qui arrête un saignement.
32
Petite/grande circulation
On distingue : la petite circulation (circulation pulmonaire) entre le cœur et les poumons qui permet l’oxygénation du sang ; la grande circulation entre le cœur et les organes.
33
cycle respiratoire
Le cycle respiratoire comporte deux phases, entrecoupées d’une pause plus ou moins longue selon l’activité : * l’inspiration, phase où l’air entre dans les poumons ; * l’expiration, phase où l’air sort des poumons. Ce cycle est rendu possible par l’action du diaphragme, qui est un muscle plat situé à la partie inférieure de la cage thoracique et qui permet l’expansion des poumons.
34
Le renouvellement de l’air dans les poumons dépend :
* de la fréquence respiratoire ; * de l’amplitude des mouvements respiratoires ; * du libre passage de l’air dans l’ensemble des voies aériennes.
35
Air
L’air que nous respirons contient 21 % d’oxygène (O2) 78 % d’azote (N2 ) et 1 % de gaz rares.
36
L’appareil respiratoire est constitué par :
* Les voies aériennes supérieures composées de haut en bas : - des fosses nasales et de la bouche, qui permettent à l’air de se dépoussiérer, de s’humidifier et de se réchauffer ; - du pharynx, qui est un conduit unique où se croisent l’air et les aliments. Ces derniers sont dirigés, grâce à l’action de l’épiglotte, dans l’œsophage lors de la déglutition (le fait d’avaler), alors que l’air est dirigé vers la trachée. Normalement, il est impossible d’assurer ces deux fonctions simultanément. La présence d’aliments dans le pharynx provoque soit un réflexe de déglutition, soit un réflexe de toux si les aliments se dirigent vers la trachée (fausse route). Ces réflexes sont diminués ou abolis lors de l’inconscience ; - du larynx, qui est composé de plusieurs cartilages dont l’épiglotte. Cette dernière, entre autres, fonctionne comme un clapet qui ferme la glotte (orifice supérieur de la trachée, où se trouvent les cordes vocales) pendant la déglutition, protégeant ainsi les poumons de l’inhalation accidentelle d’un corps étranger. * Les voies aériennes inférieures composées : - de la trachée qui fait suite au larynx et débute juste après les cordes vocales. C’est un tube dont le rôle est de permettre le passage de l’air vers les bronches ; - des bronches qui se divisent en bronchioles, de plus en plus finement ; - des alvéoles pulmonaires tapissées par une très fine membrane qui les sépare d’un réseau de capillaires sanguins. C’est à ce niveau que vont se faire les échanges gazeux entre l’air alvéolaire et le sang. - Le sang se charge en O2 au cours de l’inspiration et le transporte vers les cellules qui l’utilisent comme source d’énergie. Le CO2 est ramené par voie sanguine vers les poumons et éliminé lors de l’expiration. * Les poumons et la plèvre : - les poumons sont formés par les bronches, les alvéoles et les vaisseaux sanguins ; - la plèvre est constituée d’une double enveloppe protectrice des poumons. Elles les solidarisent à la paroi thoracique, permettant ainsi leur expansion lors des mouvements inspiratoires.
37
La survenue d’un trouble de la conscience (dû à un traumatisme crânien, une intoxication…) entraîne, chez une victime allongée sur le dos :
* une chute de la langue en arrière, par forte diminution du tonus musculaire, qui peut provoquer une obstruction des voies aériennes ; * une diminution des réflexes, en particulier de déglutition, qui entraîne un encombrement des voies aériennes par l’écoulement, dans les voies respiratoires et les poumons, des liquides présents dans le pharynx (salive, sang, liquide gastrique). Cet encombrement crée de graves dommages aux poumons. La diminution de l’oxygénation de l’organisme consécutive au trouble de conscience a des répercussions sur l’activité cardiaque et la fonction circulatoire qui aggraveront le dysfonctionnement cérébral. En l’absence de geste d’urgence, un arrêt cardiaque surviendra.
38
La survenue d’une détresse respiratoire (asthme, noyade…) entraîne
une mauvaise oxygénation des cellules de l’organisme et en particulier des cellules cérébrales. Elle évoluera rapidement vers un coma. Le cœur va s’arrêter si aucun geste d’urgence n’est entrepris.
39
La survenue d’une détresse circulatoire (hémorragie, trouble cardiaque…) entraîne
La survenue d’une détresse circulatoire (hémorragie, trouble cardiaque…) entraîne, soit par diminution de la quantité de sang, soit par mauvais fonctionnement de la pompe cardiaque, une diminution de l’oxygénation des cellules de l’organisme et en particulier des cellules cérébrales et cardiaques. Elle se traduira par l’apparition rapide d’un coma et le cœur, très sensible à cette dette en oxygène, va rapidement s’arrêter en l’absence de tout geste d’urgence.
40
catégorie d'os
Les os sont classés en différentes catégories : * les os longs, tels que le tibia ; * les os courts, tels que les os du carpe ou du tarse ; * les os plats, tels que les côtes, l’omoplate ou la plupart des os du crâne ; * les os irréguliers, tels que les vertèbres ou certains os du crâne ; * les os sésamoïdes, comme la rotule (patella).
41
différentes articulations
* fixes (os du crâne) ; * semi-mobiles (vertèbres), qui ne permettent qu’un très léger mouvement ; * mobiles (épaule, genou).
42
On distingue plusieurs types de mouvements possibles :
* la rotation ; * la flexion, qui ferme l’articulation ; * l’extension, qui ouvre l’articulation ; * l’abduction, qui éloigne un segment de l’axe du corps ; * l’adduction, qui rapproche un segment de l’axe du corps.
43
la tete peut effectuer des mouvements de
La tête est la partie supérieure du squelette. Elle repose sur le sommet de la colonne vertébrale et peut effectuer des mouvements de : * rotation (sur les 2 premières vertèbres) ; * extension ; * flexion.
44
La tête se compose de deux parties :
- le crâne ; - la face.
45
crane
* Le crâne est essentiellement destiné à protéger le cerveau. Il repose sur le rachis cervical. Dans un crâne adulte, les os sont soudés à la différence de celui du nourrisson où le modelage est possible. La fermeture des fontanelles se fait entre le 12e et le 18e mois. Le crâne, ou cavité crânienne, comprend 2 parties : - la voûte est formée de plaques osseuses soudées entre elles. Comme le cerveau qu’elle entoure et protège, elle comprend schématiquement quatre parties ou pôles : ▪ frontal, à l’avant ; ▪ pariétal droit et gauche ; ▪ temporal droit et gauche ; ▪ occipital à l’arrière. le plancher (ou base du crâne), terminé par l’os occipital en arrière et l’os frontal en avant, est aussi formé par la partie horizontale des os temporaux (rocher), le sphénoïde et l’ethmoïde. Il est percé de trous laissant passer les 12 paires de nerfs crâniens (à droite et à gauche) et des vaisseaux sanguins. C’est sur cette base que repose le cerveau. Il est constitué de : ▪ l’os frontal, formant le front et le haut des orbites ; ▪ l’os occipital, formant l’arrière du crâne ; ▪ les 2 os pariétaux, formant les parties latérales du haut du crâne ; ▪ les 2 os temporaux, situés sous les pariétaux ; ▪ l’os sphénoïde situé à la base du crâne, percé d’orifices au travers desquels passent les nerfs crâniens.
46
face
* La face est essentiellement composée de petits os fonctionnels. - Les principaux sont : - le maxillaire (supérieur), formant la mâchoire supérieure ; - la mandibule (ou maxillaire inférieur), formant la mâchoire inférieure ; - les 2 os propres du nez ; - les 2 os malaires, situés de part et d’autre du nez (os de la pommette) ; - une partie de l’os frontal.
47
colonne vertébrale
La colonne vertébrale, ou rachis, est un empilement de 33 ou 34 os articulés : les vertèbres. Elle supporte la tête et transmet le poids du corps jusqu’aux articulations de la hanche. C’est sur le rachis thoracique que sont fixées les côtes. Le rachis contient et protège la moelle épinière. Celle-ci passe dans chaque vertèbre à travers le trou vertébral, dont l’empilement forme le canal rachidien. Chaque vertèbre est séparée de la suivante par un disque intervertébral permettant les mouvements vertébraux et l’amortissement des pressions subies par la structure rachidienne. * La colonne vertébrale est traditionnellement divisée en 5 zones : * le rachis cervical se compose de 7 vertèbres cervicales, dénommées par la lettre C et numérotées de 1 à 7 ; * le rachis thoracique (dorsal) est composé de 12 vertèbres thoraciques (ou dorsales) dénommées par les lettres T ou D et numérotées de 1 à 12 ; * le rachis lombaire se compose de 5 vertèbres lombaires dénommées par la lettre L et numérotées de 1 à 5 ; * le rachis sacré (ou sacrum) est composé de 5 vertèbres sacrées dénommées par la lettre S et numérotées de 1 à 5. Elles sont soudées à l’âge adulte et ne forment plus qu’un seul bloc osseux appelé sacrum ; * le rachis coccygien (ou coccyx) est un vestige osseux. Il correspond à la queue des mammifères. Il se compose de 4 ou 5 vertèbres coccygiennes soudées entre elles qui ne sont pas dénommées par une lettre et un chiffre.
48
cage thoracique
La cage thoracique a pour rôle de maintenir en place et de protéger certains organes vitaux et certaines structures viscérales ainsi que de participer aux mouvements respiratoires. Elle est constituée par plusieurs os : * le rachis dorsal en arrière et sur la ligne médiane ; * le sternum en avant et sur la ligne médiane ; * les côtes, au nombre de 24 (12 paires) en forme d’arc relient le rachis et le sternum. Seules les 10 premières paires sont réunies en avant au sternum par l’intermédiaire du cartilage costal. Les 2 dernières paires, non reliées, sont dites flottantes. * les clavicules ; * les scapula (ou omoplates).
49
bassin
Le bassin osseux (ou pelvis), en forme d’entonnoir, assure la jonction entre la colonne vertébrale mobile (axe du tronc) et les membres inférieurs. Le bassin est constitué de plusieurs éléments : * un élément central et postérieur : sacrum prolongé par le coccyx ; * 2 os symétriques : les os iliaques (ou coxaux). Ils sont unis : - au sacrum par les 2 articulations sacro-iliaques en arrière ; - entre eux par le pubis en avant Le bassin permet, sur les côtés, au niveau des hanches, l’attache des membres inférieurs par l’articulation de la hanche.
50
membre supérieur
L’articulation du coude relie le bras à l’avant-bras, et celle du poignet relie l’avant-bras à la main. La particularité chez l’humain est la grande mobilité du pouce qui permet de faire une pince avec les autres doigts (préhension). Le poing désigne la main fermée (tous les doigts pliés). La paume de la main (face intérieure) désigne l’intérieur de la main, c’est-à-dire la partie qui n’est pas visible lorsque la main est fermée. L’ensemble de la paume et des faces antérieures des doigts représente la face palmaire. Le dos de la main est sa face postérieure.
51
La main comporte :
* La main est un organe de préhension (destiné à saisir et manipuler des objets), ce qui explique son extrême développement qui lui confère une palette d’actions très large et très fine. - le carpe constitué de petits os, dont le scaphoïde organisés sur deux rangées ; - le métacarpe constitué de 5 os ou métacarpiens (un pour chaque doigt) ; il relie le poignet aux doigts et se trouve au niveau de la paume ; - les phalanges qui forment les doigts. Il y en a 2 pour le pouce (P1 et P2), 3 pour les autres doigts (P1, P2, P3) ; - la phalange proximale ou 1re phalange (P1), qui relie le doigt au métacarpe ; - la phalange moyenne ou 2e phalange (P2) ; - la phalange distale ou 3e phalange (P3), qui est la plus éloignée de la paume. Le poignet est l’articulation située entre l’extrémité inférieure du radius et du cubitus d’une part et de la 1re et 2e rangée des os du carpe d’autre part.
52
doigts
Apportant une contribution majeure au sens du toucher, la main comporte 5 doigts numérotés de 1 à 5, de l’extérieur vers l’intérieur, et dénommés : * pouce ; * index ; * majeur ; * annulaire ; * auriculaire.
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Os du coude
3 os participent à cette articulation : - l’humérus ; - le radius, en position externe (selon le référentiel de position anatomique) ; - l’ulna ou cubitus en position interne. Le coude est une articulation qui permet les mouvements de flexion-extension de l’avant-bras sur le bras et qui participe aux mouvements de prono-supination de l’avant-bras. La pronation, ou fait de prendre, s’effectue lorsque la paume de la main est tournée vers l’avant ou vers le bas ; la supination lorsque la paume est vers l’arrière ou vers le haut.
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Les membres inférieurs
Les membres inférieurs sont les membres de la locomotion, permettant de se soutenir et de se déplacer en marchant. Ils sont reliés au tronc par le biais de la hanche et sont formés de 3 segments : la partie supérieure s’appelle la cuisse ; la partie moyenne est la jambe ; la partie inférieure est le pied.
55
composition membre sup
Les membres supérieurs sont les 2 membres reliés au tronc par le biais des épaules. Ils sont chacun constitués de 3 segments : - la partie supérieure s’appelle le bras ; - la partie moyenne est l’avant-bras ; - la partie inférieure est la main.
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composition jambe
* La jambe est composée de 2 os : - le tibia, qui s’articule dans sa partie supérieure au fémur par l’intermédiaire des plateaux tibiaux ; - la fibula ou péroné.
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os genoux
Le genou est un complexe articulaire composé de 3 os : - le fémur ; - le tibia ; - la patella ou rotule. Le genou est l’articulation qui relie la cuisse à la jambe et la cheville celle qui relie la jambe au pied.
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le pied comprend
* Le pied comprend : - les os du tarse, dont le calcanéum qui est l’os du talon ; - les 5 os du métatarse (numérotés de 1 à 5 de l’intérieur vers l’extérieur) ; ▪ les phalanges : ▪ la phalange proximale ou 1re phalange (P1), qui relie l’orteil au métatarse ; ▪ la phalange moyenne ou 2e phalange (P2) (le 1er orteil n’en a pas) ; ▪ la phalange distale ou 3e phalange, qui porte l’ongle (P3). ▪ La plante du pied est la face inférieure du pied.
59
composition cheville
La partie inférieure du tibia et celle du péroné forment le tenon de l’articulation de la cheville. * La cheville est l’articulation qui relie la jambe au pied. Elle est composée de l’astragale (un des os du tarse) et des 2 malléoles (interne et externe), qui sont les parties inférieures du tibia et de la fibula (péroné).
60
composition cuisse
* La cuisse est composée d’un os unique : le fémur. C’est l’os le plus long du squelette et un des plus résistants du fait de la charge qu’il supporte. Son extrémité supérieure comporte une tête sphérique reliée au corps fémoral par le col du fémur.
61
la hanche
La hanche est une articulation qui permet de joindre la cuisse au bassin. Elle met en jeu 2 os : l’os iliaque et le fémur.
62
composition bras
* Le bras est composé d’un os unique : l’humérus.
63
composition épaule
L’épaule est une articulation constituée de 3 os : l’humérus, la scapula ou omoplate et la clavicule. Composée de plusieurs groupes articulaires, c’est l’articulation la plus mobile du corps humain.
64
composition avant-bras
* L’avant-bras est constitué de 2 os : le cubitus et le radius. L’articulation du coude se fait principalement avec le cubitus, tandis que l’articulation du poignet (avec le carpe) se fait principalement avec le radius.
65
2 systèmes nerveux
* le système nerveux central * le système nerveux périphérique.
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composition système nerveux central
* Il est constitué : * du cerveau ; * du tronc cérébral ; * du cervelet ; * de la moelle épinière.
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constitution encéphale
Le cerveau, le tronc cérébral et le cervelet
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Que permet l'encéphale
* la vie relationnelle. Il gère les informations provenant de l’extérieur et qui permettent de percevoir l’environnement, analyse ces informations et donne les ordres nécessaires pour s’adapter à cet environnement et y évoluer. Ces actions sont contrôlées et volontaires. Il est également le siège de la pensée consciente et le centre de la réflexion et de la mémoire ; * la vie « automatique » du corps humain tant en période de veille que de sommeil : maintien de la température corporelle, maintien et régulation de la pression artérielle, des mouvements respiratoires du mouvement des intestins… Il échappe presque totalement au contrôle de la volonté et dépend de 2 systèmes opposés : - le système sympathique ; - le système parasympathique.
69
De quoi est constitué le système nerveux périphérique
Il est constitué de nombreux nerfs qui sortent de l’encéphale ou de la moelle épinière. Il permet la transmission des informations sous forme d’influx nerveux qui provenant de la périphérie vont vers le cerveau ou qui vont du cerveau vers la périphérie.
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a quoi est relié le cerveau ? de quoi est-il composé?
Le cerveau est un organe ovale situé dans la boîte crânienne et est relié à la partie supérieure de la moelle épinière. Il se compose de 2 hémisphères séparés par un sillon incomplet. Les hémisphères sont creusés de profonds sillons. La partie superficielle des hémisphères est constituée par des cellules cérébrales et forme le cortex cérébral (l’aspect grisâtre de cette zone explique l’appellation de substance grise). Les couches plus profondes sont constituées par des fibres nerveuses qui conduisent l’influx nerveux. Elles sont entourées par une gaine blanche (l’aspect blanchâtre de cette zone explique l’appellation de substance blanche).
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Quel est le rôle du tronc cérébral ?
Le tronc cérébral est situé sous et en arrière des hémisphères cérébraux : - Il contient les centres vitaux : respiration, état d’éveil et de vigilance, automatisme cardiaque, dilatation et contraction des vaisseaux sanguins (vasomotricité) et aussi de la toux réflexe, de la déglutition, du vomissement ; - Il est la voie de connexion entre le cerveau et la moelle épinière ; - Il contient les noyaux des nerfs crâniens (centres de commande des nerfs crâniens).
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Quel est le role du cervelet ?
Le cervelet, situé en arrière du tronc cérébral intervient dans la coordination des mouvements volontaires, la posture et l’équilibre. Il reçoit des informations de l’ensemble du corps et en particulier de l’oreille interne, qui est un des centres de l’équilibre du corps humain. Son fonctionnement n’est pas soumis au contrôle de la volonté. Il permet des mouvements fluides et précis, en envoyant des signaux de régulation vers les neurones moteurs de l’encéphale et de la moelle.
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Quel est le role de la moelle epinière
Partie allongée et cylindrique du système nerveux central, la moelle épinière fait suite au tronc cérébral et s’étend jusqu’à la 1re ou 2e vertèbre lombaire. Elle mesure environ 45 cm de long chez l’adulte et donne naissance, en partie terminale, à des racines nerveuses longues appelées « la queue-decheval ». La moelle est contenue dans un canal vertébral : le canal rachidien qui la protège. La moelle, à l’exception des nerfs crâniens, est le seul tissu qui relie le cerveau au reste du corps. Elle transmet des ordres moteurs du cerveau vers la périphérie et reçoit des informations sensitives de la périphérie pour le cerveau. Elle contient certains centres nerveux du système nerveux autonome. Elle présente, en coupe, un aspect d’ailes de papillon avec, à l’extérieur, la substance blanche et, à l’intérieur, la substance grise. Au niveau vertébral, de chaque côté, partent deux racines nerveuses qui vont former les nerfs rachidiens. Dans certains cas, la moelle peut provoquer un réflexe immédiat qui entraînera une réponse motrice sans analyse du cerveau (en cas de brûlure de la main par exemple, celle-ci sera retirée de l’objet brûlant avant que la sensation de brûlure n’ait été analysée par le cerveau, la notion de douleur ressentie n’arrivera qu’une fraction de seconde plus tard).
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système sympathique et parasympathique
La régulation des organes n’est pratiquement pas soumise au contrôle de la volonté. Elle fonctionne grâce à l’activation de deux systèmes généralement antagonistes dont les centres se situent à la base du cerveau : le système sympathique et le système parasympathique. Pour agir, ces systèmes utilisent des neurotransmetteurs dont les plus connus sont l’adrénaline, pour le système sympathique. Le système sympathique est activé lors des efforts physiques et chaque fois que le cerveau perçoit une détresse. Son activation entraine une cascade de réactions destinées à faire un effort physique ou à préserver la vie. Certaines de ces réactions sont visibles ou mesurables. Il s’agit de : - redistribution du sang des systèmes non vitaux (peau, système digestif) vers les organes vitaux (cœur, poumon, cerveau) ou les muscles ; - accélération de la fréquence cardiaque et diminution du diamètre des vaisseaux sanguins, (ces deux actions font augmenter la pression artérielle afin de mieux distribuer l’oxygène) ; - augmentation du diamètre des bronches, de la fréquence respiratoire et de l’amplitude respiratoire afin de capter plus d’oxygène ; - sécrétion de sueurs pour diminuer la température du corps en cas d’effort physique ; - sécrétion d’adrénaline pour amplifier la réaction. Cette réaction, appelée réaction de stress, est complète quel que soit l’élément déclencheur. C’est ainsi que l’on peut être en sueurs sans avoir fait d’effort musculaire générateur de chaleur. Le système parasympathique est activé au repos et lors de la mise en œuvre des systèmes digestifs et génito-urinaires. Il est antoganiste du système sympathique et provoque des effets contraires (ralentissement du cœur et dilatation des vaisseaux sanguins, ce qui diminue la pression artérielle). Un des nerfs de ce système est le nerf vague qui appartient aux nerfs crâniens mais qui descend dans le thorax et l’abdomen.
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Composition neurone
Les cellules nerveuses ou neurones créent ou transmettent l’influx nerveux à un ou plusieurs autres neurones, à un viscère ou à un muscle. Ils sont composés : * d’un corps cellulaire de forme variable, présent à la périphérie du cerveau et au centre de la moelle épinière, qui contient un noyau. L’ensemble des corps cellulaires forme la substance grise ; * d’un unique et long prolongement appelé axone chargé de la transmission de l’influx nerveux. L’ensemble des axones forme la substance blanche et les nerfs périphériques ; * des prolongements courts appelés dendrites servant d’interconnexion entre les neurones. À la différence des autres cellules de l’organisme, les neurones ne se renouvellent pas. La destruction d’un ou plusieurs neurones est susceptible d’entraîner un déficit fonctionnel irréversible. La privation d’O2 (anoxie) entraîne la mort des cellules nerveuses en 6 minutes. La diminution d’apport en O2 (hypoxie) et en sucre (hypoglycémie), éléments essentiels à leur fonctionnement peut entraîner des troubles du comportement (agressivité, agitation), de la conscience (confusion, endormissement) ou un coma.
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composition méninges
Les méninges enveloppent complètement le cerveau et la moelle épinière et sont constituées de 3 membranes : * la dure-mère qui est la plus externe ; * l’arachnoïde qui est au milieu ; * la pie-mère qui est au contact du cerveau et de la moelle.
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espaces craniens
On détermine ainsi 3 espaces crâniens : * l’espace extra-dural entre la dure-mère et le crâne (cet espace est appelé péridural entre la moelle et le canal rachidien) ; * l’espace sous-dural entre la dure-mère et l’arachnoïde ; * l’espace sous-arachnoïdien entre l’arachnoïde et la pie-mère. Cet espace contient le liquide céphalorachidien.
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Le système nerveux central est protégé par
Le système nerveux central est protégé par : * les os du crâne pour l’encéphale ; * les vertèbres pour la moelle épinière ; * les méninges et le liquide céphalo-rachidien pour l’ensemble.
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Quel est le rôle du liquide céphalo-rachidien
Le liquide céphalo-rachidien est sécrété dans les cavités du cerveau, appelées ventricules. Son rôle est de : * maintenir le système nerveux central dans un environnement à pression constante ; * constituer un amortisseur de choc entre les os du crâne et le cerveau. Il est sécrété et réabsorbé en permanence. Toute obstruction à sa libre circulation autour du cerveau et de la moelle (tumeur, hématome…) entraîne une augmentation de sa pression, une compression plus ou moins importante du cerveau, des maux de tête puis des troubles de conscience, un coma…
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de quoi son constitué les nerfs ?
Les nerfs sont constitués par des faisceaux d’axones.
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De quoi est constitué le système nerveux périphérique
Le système nerveux périphérique est constitué de : * nerfs rachidiens reliés à la moelle ; * nerfs crâniens reliés au tronc cérébral.
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Quels sont les 3 types de nerf
Les nerfs peuvent être de 3 types fonctionnels différents : * les nerfs moteurs, qui prennent naissance dans le cerveau, la moelle épinière ou les ganglions du système nerveux, et transmettent des influx aux organes ; * les nerfs sensitifs, qui transmettent des informations de la périphérie vers les centres de la sensibilité du cerveau ; * les nerfs mixtes qui acheminent des informations sensitives ou motrices. Ils ont un trajet particulier au niveau de la moelle.
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Quels sont les deux types de nerfs moteurs
Les nerfs moteurs sont de 2 types distincts : * somatiques : impliqués dans la contraction volontaire ou réflexe des muscles du squelette ; * autonomes (végétatifs) : impliqués dans la contraction du cœur, des muscles, des viscères ou dans la sécrétion des glandes.
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Que transmettent les nerfs sensitifs
Les nerfs sensitifs transmettent de nombreuses informations : * le chaud et le froid ; * la douleur ; * le toucher ; * la sensibilité proprioceptive, qui renseigne sur le placement de chaque partie du corps dans l’espace.
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nerfs rachidiens
Ils naissent au niveau de la moelle. À certains niveaux, ils se réunissent pour former des groupes de nerfs appelés plexus (cervical, brachial lombaire, sacré, coccygien), puis sont redistribués pour innerver une région particulière.
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nerfs craniens
Ils naissent dans le tronc cérébral. Ils interviennent dans la motricité de la face, le mouvement des yeux, la déglutition, la sensibilité de la face et dans les fonctions sensorielles (vision, goût, odorat, ouïe). La 10e paire crânienne est particulière : il s’agit du nerf vague qui se dirige vers le cœur.
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Composition appareil respiratoire
Pour pouvoir arriver jusqu’aux cellules, l’O2 doit pénétrer dans notre corps par la respiration, puis être distribué aux cellules par la circulation. Les organes de l’appareil respiratoire qui permettent d’assurer cette distribution sont : * les voies aériennes supérieures, composées de la bouche, du nez et des fosses nasales, du pharynx et du larynx ; * les voies aériennes inférieures, composées de la trachée, des bronches et bronchioles, et des poumons ; * la cage thoracique et les muscles respiratoires.
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composition voies aériennes supérieures
Les voies aériennes supérieures commencent au niveau du nez et de la bouche et se terminent au niveau du larynx. Elles comprennent : * la bouche, le nez et les fosses nasales qui assurent le dépoussiérage, l’humidification et le réchauffement de l’air inspiré ; * le pharynx, conduit unique, qui est l’endroit où l’air est dirigé vers la trachée et les aliments vers l’œsophage qui est situé juste derrière la trachée. Le réflexe de déglutition ferme la trachée au moment du passage des aliments dans le pharynx pour éviter qu’ils ne passent dans les voies aériennes, leur obstruction (fausse-route) pouvant être mortelle. La présence d’aliments dans le pharynx provoque soit un réflexe de déglutition soit un réflexe de toux si les aliments se dirigent vers la trachée. Ce réflexe est l’un des rares qui soient parfaitement au point à la naissance, sinon aucune vie ne serait possible. Il est aboli lors des troubles de la conscience, des comas, ou dans certaines anesthésies générales, imposant une mise rapide en PLS ou une intubation trachéale pour protéger les voies aériennes. Le pharynx a également pour fonction de participer à l’élaboration de la voix en servant de chambre de résonance ; * le larynx se situe en avant de la partie inférieure du pharynx. On le repère par le relief de la pomme d’Adam (cartilage thyroïde) qui est plus volumineux chez l’homme et est limité latéralement par la glande thyroïde. Son rôle est de : - permettre le passage de l’air entre les voies aériennes supérieures et inférieures ; - protéger les voies aériennes inférieures de l’inhalation accidentelle d’un corps étranger. Lors de la déglutition, le larynx s’élève, la base de la langue pousse et abaisse l’épiglotte qui vient obstruer l’orifice supérieur de la trachée (la glotte). La glotte est l’orifice inférieur du larynx ou l’orifice supérieur de la trachée. À son niveau se trouvent les cordes vocales qui, en vibrant au passage de l’air, créent des sons.
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Composition voies aériennes inférieures
Les voies aériennes inférieures partent du larynx et vont jusqu’aux alvéoles pulmonaires. Elles comprennent : * la trachée qui fait suite au larynx. Elle débute juste après les cordes vocales. C’est un tube rigide, qui se situe devant l’œsophage. Elle est formée d’anneaux cartilagineux qui la maintiennent ouverte. Elle est tapissée de cellules qui sécrètent le mucus. Elle se divise en 2 bronches souches, une pour le poumon droit et une pour le poumon gauche. Son rôle est de permettre : - le passage de l’air vers les bronches ; - l’expulsion du mucus ou de corps étrangers des bronches, grâce au réflexe de toux. * les bronches : la trachée se divise en 2 bronches souches droite et gauche, la bronche souche droite est presque verticale alors que la bronche souche gauche forme un angle plus ouvert. * Cela explique que la bronche droite risque plus d’être obstruée par un corps étranger ou du liquide inhalés. Les bronches, cartilagineuses au début, se divisent et deviennent de plus en plus petites pour se terminer en bronchioles ; * les bronchioles sont des bronches dont le diamètre est inférieur à 1 mm. Leur structure, riche en fibres musculaires et dépourvue de cartilage, devient alors souple. Elles continuent à se diviser en une multitude de bronchioles, qui se terminent par des lobules pulmonaires constitués d’alvéoles pulmonaires ; * les alvéoles pulmonaires sont les plus petites unités de l’arbre aérien. Ce sont de petits sacs tapissés par une très fine membrane qui les sépare d’un réseau de capillaires sanguins. C’est à ce niveau que vont se faire les échanges gazeux entre l’air et le sang. Au cours de l’inspiration, ce dernier se charge en O2 qui sera transporté vers les cellules. Le CO2 est ramené par voie sanguine vers les poumons et éliminé lors de l’expiration ; * les poumons sont situés de part et d’autre du médiastin (espace situé entre les poumons, où se trouvent le cœur, les gros vaisseaux, la trachée, l’œsophage…) et occupent la presque totalité de la cage thoracique ; * la plèvre et la cavité pleurale qui : - constituent une double enveloppe protectrice des poumons ; - facilitent les mouvements respiratoires ; - rendent les poumons solidaires de la cage thoracique. Chaque poumon est enveloppé dans sa propre plèvre, ellemême constituée de 2 feuillets : * 1 feuillet viscéral qui tapisse l’extérieur des poumons ; * 1 feuillet pariétal qui adhère à la face interne de la cage thoracique.
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Que comporte un cycle respiratoire
Le cycle respiratoire comporte 2 phases entrecoupées d’une pause plus ou moins longue selon l’activité : * l’inspiration, qui est un processus actif causé par la contraction de muscles inspirateurs, dont la fonction est d’augmenter le volume de la cage thoracique et de provoquer une entrée d’air dans les poumons ; * l’expiration, qui est un processus normalement passif, dû au relâchement de ces mêmes muscles. Néanmoins, elle peut être forcée et faire intervenir des muscles expirateurs.
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fonction cage thoracique
la cage thoracique assure des fonctions de : - protection des organes thoraciques ; - expansion des poumons grâce à son squelette souple et mobile ; - point d’insertion des muscles inspirateurs et expirateurs ;
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muscles respiration
* les muscles de la respiration qui sont divisés en : - un muscle inspirateur principal : le diaphragme plancher de la cage thoracique, augmente le volume de cette dernière lorsqu’il se contracte provoquant ainsi une entrée d’air ; - des muscles inspirateurs accessoires : ▪ les muscles du cou, qui interviennent lors d’un effort intense, d’une détresse respiratoire ; ▪ les muscles intercostaux externes, occupant les espaces entre les 12 paires de côtes, dont la contraction entraîne également l’augmentation du volume de la cage thoracique ; ▪ les muscles expirateurs (abdominaux, intercostaux internes) qui sont chargés de rétrécir la cage thoracique et de faciliter ainsi l’expulsion de l’air contenu dans les poumons. Ils n’interviennent que lorsque l’expiration est forcée. ▪ La respiration est sous la commande et la régulation du centre de la respiration situé dans le tronc cérébral. Toutefois, l’inspiration et l’expiration peuvent être volontairement forcées. ▪ Le volume d’air entrant ou sortant des poumons à chaque cycle de ventilation normale est appelé volume courant. Il représente environ 0,5 litre chez l’adulte.
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Que nécessite de bons échanges gazeux
* un libre passage de l’air de l’extérieur jusqu’aux alvéoles pulmonaires ; * une mécanique respiratoire correcte ; * une intégrité des alvéoles pulmonaires ; * un fonctionnement correct de la pompe cardiaque ; * une intégrité du réseau vasculaire ; * une quantité de sang circulant suffisante ; * une quantité de globules rouges suffisante dans le sang.
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Composition système cardio-vasculaire
Le système cardio-vasculaire est divisé en 2 parties principales : * le système circulatoire, comprenant le cœur, agissant comme une pompe, et les vaisseaux sanguins, où circule le sang ; * le système lymphatique, comprenant les ganglions et les vaisseaux lymphatiques, où circule la lymphe. Ce système permet le drainage tissulaire et le transport des grosses protéines absorbées au niveau de l’intestin grêle. Il participe aussi à l’épuration de certains déchets ainsi qu’à l’immunité de l’organisme. Malgré son importance, il ne sera pas abordé dans ce document.
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role de la fonction circulatoire
La fonction circulatoire : * assure la distribution de l’O2 des poumons à tout l’organisme ; * participe à l’élimination des déchets produits par le travail des cellules (CO2, urée…), en assurant leur transport vers les lieux d’élimination ; * participe au bon fonctionnement de l’organisme en transportant des protéines, glucides, lipides, hormones, facteurs de coagulation…
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Pour que le système circulatoire soit efficace, il faut
Pour que le système circulatoire soit efficace, il faut : * une pompe avec une fréquence et une force d’éjection adaptée ; * des vaisseaux capables de se contracter et se dilater ; * un liquide circulant en quantité suffisante et de qualité (nombre de globules rouges qui transportent l’O2).
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généralités sur le coeur
Le cœur est un organe musculaire creux qui se situe dans la cage thoracique, entre les deux poumons, dans le médiastin entre le sternum et la colonne vertébrale. Oblique, il présente une base en haut et une pointe (ou apex) en bas, légèrement décalée vers la gauche (1/3 partie droite et 2/3 partie gauche). Les deux parties du cœur sont très inégales, la gauche étant beaucoup plus volumineuse que la droite (environ 2/3 pour 1/3). De même, les parois de ventricules sont beaucoup plus épaisses que celle des oreillettes.
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couches du coeur
Le cœur est formé par 3 couches tissulaires qui sont, de l’extérieur vers l’intérieur : * le péricarde, qui entoure le cœur ; * le myocarde, qui est la couche la plus épaisse. C’est le muscle cardiaque proprement dit. Il est composé de fibres musculaires dont certaines possèdent une activité spontanée ; * l’endocarde, qui est la couche la plus interne.
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structure interne du coeur
Le cœur est divisé en 2 parties : un cœur droit (D) et un cœur gauche (G), qui ne communiquent pas entre eux (sauf en cas de malformation). Ces deux cœurs sont séparés l’un de l’autre par les parois interauriculaires et interventriculaires (encore appelées septum cardiaque). Le cœur gauche et le cœur droit comportent chacun une oreillette (O) et un ventricule (V), séparés l’un de l’autre par la paroi auriculo-ventriculaire. Le cœur gauche comprend l’oreillette gauche (OG) et le ventricule gauche (VG). Ces 2 cavités communiquent par un orifice auriculo-ventriculaire doté d’une valvule: la valvule mitrale, dont le rôle est, une fois fermée, d’empêcher le retour du sang du ventricule gauche vers l’oreillette gauche. Au niveau de la face postérieure de l’oreillette gauche arrivent les veines pulmonaires au nombre de quatre : deux droites et deux gauches. Du ventricule gauche, en avant et à droite de la valvule mitrale, part une grosse artère : l’aorte. Dans cette aorte, juste après son départ du ventricule gauche, se trouvent les valvules sigmoïdes aortiques, dont le rôle est, en se fermant, d’empêcher le retour du sang de l’aorte dans le ventricule gauche. Le cœur droit comprend l’�reillette �roite (OD) et le �entricule �roit (VD). Ces 2 cavités communiquent par un orifice auriculoventriculaire doté d’une valvule : la valvule tricuspide dont le rôle est, une fois fermée, d’empêcher le retour du sang du ventricule droit vers l’oreillette droite. Au niveau de l’oreillette droite, dans sa partie supérieure arrive la veine cave supérieure. Dans sa partie postérieure en dessous de la veine cave supérieure, arrive la veine cave inférieure. Au niveau de l’orifice auriculo-ventriculaire du ventricule droit, part l’artère pulmonaire où se trouvent les valvules sigmoïdes pulmonaires dont le rôle est, en se fermant d’empêcher le retour du sang de l’artère pulmonaire dans le ventricule droit.
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La vascularisation du coeur
Pour fonctionner, le myocarde reçoit du sang oxygéné par les artères coronaires droite et gauche, qui naissent de l’aorte et tapissent la paroi externe du cœur avant d’y pénétrer pour se diviser en un vaste réseau de capillaires qui alimentent ses cellules. L’artère coronaire droite irrigue la face postérieure du ventricule droit et l’artère coronaire gauche, composée de l’artère circonflexe et de l’artère interventriculaire antérieure, irrigue le ventricule gauche et le septum (paroi interventriculaire).
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La contraction des oreillettes et des ventricules se fait en 2 temps :
1. Les oreillettes se contractent les premières et envoient le sang dans les ventricules. C’est la systole auriculaire qui est une contraction de faible puissance. 2. Les ventricules vont immédiatement se contracter et pulser le sang avec force dans l’artère aorte et l’artère pulmonaire. C’est la systole ventriculaire. La systole est suivie d’une période de repos, la diastole qui va permettre aux oreillettes de se remplir de façon passive. Ces 3 phases constituent le cycle cardiaque communément réduit à deux phases systole et diastole.
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double innervation du coeur
Le cœur présente une double innervation : * un système d’innervation interne (ou intrinsèque) situé dans les parois même du cœur. Il génère spontanément des stimuli électriques. Ceux-ci en se propageant, entraînent les contractions des oreillettes et des ventricules. Ce système assure le fonctionnement autonome du cœur ; * un système d’innervation externe (ou extrinsèque) qui est soumis à l’action du système nerveux autonome qui peut accélérer le cœur ou augmenter la force de ses contractions (sympathique), ou le ralentir (parasympathique). L’hyperactivité du nerf vague peut provoquer un ralentissement extrême du rythme cardiaque entraînant un malaise important, « malaise vagal », avec éventuellement une perte de connaissance si la pression artérielle diminue trop.
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organisation de la circulation sanguine
La compréhension de l’organisation de la circulation sanguine repose sur le principe fondamental suivant : * les artères quittent le cœur à partir des ventricules ; * les veines reviennent au cœur au niveau des oreillettes ; * la circulation est en sens unique.
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petite et grande circulation
La circulation sanguine repose sur 2 circulations communément appelées petite et grande circulations qui se composent chacune en un système artériel et un système veineux. * La grande circulation (ou circulation systémique) part du ventricule gauche et finit à l’oreillette droite. Elle se répartit sur 2 systèmes : - le système artériel : l’aorte, plus grosse artère du corps humain, part du ventricule gauche et se ramifie en de nombreuses branches qui alimentent tous les organes. Elle transporte un sang riche en O2 et pauvre en CO2 ; - le système veineux : le retour veineux, des organes vers l’oreillette droite, comporte un sang riche en CO2 et pauvre en O2. Ce sang passe ensuite de l’oreillette droite dans le ventricule droit, c’est le point de passage obligé entre la grande et la petite circulation. * La petite circulation part du ventricule droit et se termine dans l’oreillette gauche. Elle se répartit sur 2 systèmes : - le système artériel : L’artère pulmonaire part de la partie supérieure du ventricule droit. Elle transporte un sang riche en CO2 et pauvre en O2 vers les poumons, où elle se divise en artères pulmonaires droite et gauche. À l’intérieur du poumon, chaque artère se ramifie en artères plus petites puis en artérioles, prolongées par des capillaires. - Le CO2 passe alors du sang vers les alvéoles pulmonaires pour être évacué vers l’extérieur lors de l’expiration ; - le système veineux : Faisant suite aux capillaires artériels, les capillaires veineux contenant le sang oxygéné se réunissent et se prolongent par des veinules, qui vont former finalement deux veines pulmonaires pour chaque poumon. Les 4 veines pulmonaires ramènent le sang oxygéné à l’oreillette gauche. Ce sang passe ensuite de l’oreillette gauche dans le ventricule gauche. C’est le point de passage obligé entre la petite et la grande circulation.
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différents vaisseaux sanguins
La circulation sanguine entre le cœur, les organes et les tissus périphériques est assurée par des artères (qui s’éloignent du cœur) et des veines (qui reviennent au cœur). Le système artériel est composé des artères, des artérioles et des capillaires artériels : * les artères ont un débit important et une pression élevée. Elles sont chargées de diriger le sang de la sortie du cœur vers les capillaires. Elles ont un pouvoir de distension 100 fois moindre que les veines et leur tonus permanent joue un rôle dans la régulation de la pression artérielle. Une artère sectionnée peut être comprimée, mais l’arrêt du saignement est plus difficile que pour une veine et nécessite souvent une réparation chirurgicale ; * les artérioles ont un diamètre inférieur et présentent une structure plus rudimentaire ; * les capillaires artériels, partie terminale du système artériel, sont de tous petits vaisseaux, dont la paroi extrêmement fine et très simple (une seule couche de cellules) permet les échanges gazeux et hydroélectrolytiques avec l’organisme. Ils constituent la microcirculation. Ils permettent notamment le passage de l’O2, transporté par les globules rouges, du sang vers les tissus. Ils constituent un véritable maillage autour des organes et sont reliés aux capillaires veineux qui leur font face.
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De quoi est composé le système veineux
Le système veineux est composé des veines centrales, des veines, des veinules et des capillaires veineux : les capillaires veineux font suite aux capillaires artériels et sont également un lieu d’échange. Ils vont récupérer le CO2 issu du travail cellulaire, qui doit retourner vers le cœur droit puis les poumons pour y être éliminé. Le maillage est identique à celui des capillaires artériels ; * les veinules sont de plus gros calibre et font suite aux capillaires veineux ; * les veines ont un diamètre moyen de 5 mm. Leur structure beaucoup moins tonique que celle des artères, elles peuvent parfois se distendre et former des varices ; * les veines centrales sont les collecteurs terminaux qui ramènent le sang veineux vers l’oreillette droite. La veine cave supérieure, qui est intra-thoracique draine le sang veineux de la partie supérieure du corps et débouche directement dans l’oreillette droite. La veine cave inférieure, qui naît dans la partie inférieure de l’abdomen, aboutit aussi dans l’oreillette droite et draine les vaisseaux situés sous le diaphragme.
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composition sang
Le sang représente jusqu’à environ 7 % du poids corporel (5 à 6 L chez l’homme adulte). Il est fait d’un fluide transparent, le plasma, dans lequel 3 types différents de cellules sont en suspension : * les globules rouges ; * les globules blancs ; * les plaquettes. * le plasma est la partie liquide du sang. Constitué à 90% d’eau, le plasma contient également des protéines, des sels minéraux (sodium, potassium calcium), des nutriments, des déchets organiques (urée, bilirubine…), des hormones, des enzymes et des gaz comme l’O2 et le CO2. Tous ces éléments sont dissous ; * les globules rouges contiennent l’hémoglobine, qui se combine à l’O2 pour former l’oxyhémoglobine qui donne au sang artériel sa couleur rouge. L’O2 est transporté, sous cette forme, des capillaires veineux pulmonaires jusqu’aux cellules de l’organisme. Les hématies ont, sur leur surface, des antigènes dont le type caractérise le groupe sanguin de l’individu (O,A, B, AB) ; * les globules blancs, sont de plusieurs types et ont des fonctions différentes qui participent à la défense de l’organisme. Ils ont notamment un rôle de recherche, d’identification et de destruction des agents infectieux ; * les plaquettes réagissent entre elles et avec d’autres composants du plasma pour former le caillot qui arrête les hémorragies. 55% plasma-45% cellule
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couches de la peau
La peau recouvre toute la surface du corps et se continue par les muqueuses au niveau des orifices naturels. Elle comprend 3 couches : - l’épiderme ; - le derme ; - l’hypoderme. * L’épiderme est la couche la plus superficielle de la peau, d’épaisseur variable selon la partie du corps. * Le derme est la couche intermédiaire. Plus épaisse elle est constituée de fibres de collagène et de fibres élastiques. Le derme comporte : - des vaisseaux sanguins ; - des vaisseaux lymphatiques ; - des terminaisons nerveuses sensitives ; - des glandes sudoripares et leurs canaux (sueur) ; - des poils et des glandes sébacées. * L’hypoderme est la 3e couche et la plus profonde. Il est essentiellement constitué de cellules graisseuses.
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fonction peau
* protéger ; * réguler la température ; * informer l’organisme ; * constituer un réservoir sanguin. Elle constitue une couche relativement imperméable, protégeant les structures plus profondes contre : * l’invasion de germes (bactéries, virus, champignons) ; * les produits chimiques ; * les agents physiques (traumatismes légers), les rayons ultraviolets ; * la déshydratation. La relative étanchéité de l’épiderme permet d’éviter la fuite des liquides extra-cellulaires, qui suintent lorsque la peau est lésée. Cependant, certaines substances peuvent être absorbées, procédé utilisé pour l’administration de certains médicaments (patch de médicaments transdermique, crèmes). Malheureusement, certains produits toxiques peuvent aussi pénétrer par la peau. En cas d’agression de la peau, ses terminaisons nerveuses déclenchent une action réflexe d’éloignement.
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vasodilatation/vasoconstriction
La plus grande partie des pertes de chaleur de l’organisme se fait par la peau (de petites quantités le sont également dans l’air expiré, l’urine et les selles), et ce mode de régulation peut être seulement contrôlé par le système nerveux autonome. Si la température augmente, les petits vaisseaux contenus dans la peau se dilatent (vasodilatation) et transportent la chaleur à la surface de la peau pour l’échanger avec l’air. L’évaporation de la sueur par les pores participe également à la déperdition de chaleur. Exposés au froid, les petits vaisseaux de la peau se contractent (vasoconstriction), orientant ainsi la chaleur vers l’intérieur de l’organisme pour réduire la déperdition de chaleur.
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composition système urinaire
Le système urinaire est l’un des systèmes excréteurs de l’organisme. Il joue un rôle vital dans le maintien de l’équilibre de l’eau et dans l’élimination des déchets. Il est constitué par : * les reins ; * les uretères ; * la vessie ; * l’urètre. - Les reins, sont deux filtres, situés de part et d’autre de la colonne vertébrale, à hauteur des deux dernières vertèbres dorsales et des deux premières vertèbres lombaires au niveau des fosses lombaires en arrière de la cavité péritonéale. Le rôle des reins est : ▪ d’épurer l’organisme des déchets produits lors de son fonctionnement (urée…) et de produire l’urine qui provient de la filtration du sang ; ▪ d’éliminer les liquides en excès ; ▪ de maintenir l’équilibre du sodium (Na), du potassium (K), du calcium (Ca), du pH ; ▪ de produire l’érythropoïétine (EPO) ; ▪ de participer à la régulation de la pression artérielle. - Les uretères transportent l’urine produite par les reins vers la vessie. - La vessie est un muscle creux situé dans la cavité pelvienne, qui sert de réservoir. Lorsqu’elle est pleine, le besoin d’uriner se fait ressentir. La vidange de la vessie, appelée miction, est un phénomène volontaire (à partir de deux ans environ), qui permet l’évacuation de l’urine par l’urètre vers l’extérieur au niveau du méat urinaire. - L’urètre conduit l’urine de la vessie vers le méat urinaire. Chez l’homme, il est plus long, puisqu’il passe dans le pénis, et sa partie haute est englobée par la prostate.
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composition système digestif
Le système digestif est constitué : * d’une succession d’organes creux où circule le bol alimentaire et qui constituent le tube digestif (bouche, pharynx, œsophage, estomac, intestin grêle, côlon ou gros intestin, rectum et anus) ; * d’organes pleins et de glandes disséminés le long du tube digestif qui participent à la digestion des aliments : il s’agit des glandes salivaires, du foie (avec son réservoir, la vésicule biliaire) et du pancréas. À part la bouche, le pharynx et l’œsophage, tous les organes digestifs sont situés dans la cavité abdomino-pelvienne.
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composition cavité abdominale
* La cavité abdominale (abdomen) est divisée en 2 parties : - la cavité péritonéale, en avant, qui contient l’estomac, les intestins, le foie et la vésicule biliaire. Le péritoine (membrane à 2 feuillets) la délimite et en tapisse l’intérieur ainsi que chacun de ses organes ; - la cavité rétropéritonéale, en arrière, qui contient le pancréas ainsi que les reins et les gros vaisseaux. (aorte et veine cave inférieure).
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composition cavité pelvienne
* La cavité pelvienne est située en bas de l’abdomen dans un entonnoir formé par le bassin osseux. Elle contient le rectum. La paroi inférieure de la cavité pelvienne est le périnée. Les organes creux sont constitués de plusieurs couches dont : - une couche musculaire qui, en se contractant rythmiquement, permet la progression des aliments ; - une couche muqueuse qui participe à la sécrétion de substances nécessaires à la digestion (sucs) et à l’absorption des aliments.
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composition tube digestif
Le tube digestif est constitué de : * la bouche ; * le pharynx ; * l’œsophage ; * l’estomac ; * l’intestin grêle ; * le côlon ; * le rectum ; * le canal anal et l’anus. - La bouche, ou cavité buccale, contient : ▪ les dents, qui permettent de couper et broyer les aliments ; ▪ la langue, qui participe à la déglutition et joue un rôle dans le goût.
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Salive
La salive est déversée dans la bouche par des glandes salivaires situées derrière et sous la mandibule. Elle permet de lubrifier les aliments et de commencer la digestion des glucides (sucres) complexes.
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pharynx
Le pharynx est formé de muscles qui permettent la déglutition réflexe des aliments vers l’œsophage.
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oesophage
- L’œsophage est un tuyau long situé dans le médiastin en arrière de la trachée qui propulse le bol alimentaire par des ondes musculaires vers l’estomac (cette propulsion s’appelle le péristaltisme).
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estomac
- L’estomac, situé dans l’épigastre, sous le diaphragme est une poche musculeuse en forme de « J ». Son volume maximal est de 2 litres. Il est relié à l’œsophage par le cardia, dans lequel existe un dispositif musculaire (sphincter) qui s’ouvre quand le bol alimentaire arrive puis se referme. Ce dispositif se comporte comme un système anti-retour. L’estomacest constitué par des muscles qui permettent le brassage des aliments puis leur progression vers le duodénum. Il est relié à celui-ci par le pylore, dans lequel existe également un sphincter. Les parois de l’estomac contiennent des glandes qui produisent le suc gastrique, constitué entre autres d’eau et d’acide chlorhydrique (pH = 2). Ce suc permet la digestion des protéines en les cassant en molécules plus petites.
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intestin grele
L’intestin grêle est l’organe principal de la digestion et également le plus long (environ 6 mètres). Ses fonctions sont : - la propulsion de son contenu vers le côlon par péristaltisme ; - la digestion chimique des glucides, des protéines et des lipides ; - l’absorption des nutriments ; - la protection contre les infections car il contient des éléments du système immunitaire. Pour la digestion, l’intestin grêle sécrète le suc intestinal mais reçoit aussi : - le suc pancréatique, qui aide à la digestion des lipides, des protides et des glucides ; - la bile fabriquée par le foie, stockée dans la vésicule biliaire ; elle contient les sels biliaires qui solubilisent les graisses permettant leur absorption. L’absorption des nutriments se fait par la muqueuse qui est repliée sur elle-même, formant des plis appelés villosités qui augmentent considérablement la surface d’échanges. Ces villosités sont riches en capillaires sanguins. Il comprend 3 parties : * le duodénum qui fait suite à l’estomac en entourant la tête du pancréas et mesure 25 cm ; * le jéjunum ; * l’iléon
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le colon
Le côlon fait suite à l’intestin grêle et mesure environ 1,5 mètre. Il dessine un cadre appelé cadre colique, autour de ce dernier. Son rôle essentiel est l’absorption de l’eau contenue dans les aliments. Il permet également de faire progresser les matières fécales. On note la présence d’une excroissance au début du côlon droit que l’on appelle l’appendice et qui contient des éléments du système immunitaire. Le contenu du côlon est particulièrement septique en raison de la présence de nombreuses bactéries.
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le rectum
Le rectum est une zone du tube digestif faisant suite au côlon et se terminant dans le canal anal, qui le relie à l’anus. Il est habituellement vide. Quand il contient des selles, il se produit une défécation réflexe chez le nourrisson. Le contrôle volontaire du sphincter anal s’acquiert vers 2 à 3 ans, ce qui permet de différer l’émission des selles.
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le foie
* Le foie est situé dans l’hypocondre droit, sous le diaphragme. Il fabrique la bile qui est stockée dans un petit sac situé dans la partie inférieure du foie, la vésicule biliaire. Déversée ensuite dans le duodénum, la bile se mélange au suc pancréatique pour aider à la digestion des graisses. Le foie a d’autres fonctions : - stockage du glucose sous forme de glycogène ; - synthèse des facteurs de coagulation ; - détoxification de l’organisme (alcool, médicaments…) ; - production de chaleur. Le foie est un organe vital dont la destruction entraîne rapidement la mort.
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le pancréas
* Le pancréas est situé derrière la cavité péritonéale devant l’aorte et la veine cave inférieure. Il produit le suc pancréatique déversé dans l’intestin grêle ainsi que des hormones : l’insuline et le glucagon, qui interviennent dans le métabolisme des glucides.
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composition système reproducteur féminin
Le système de reproduction féminin est composé d’organes génitaux externes (la vulve), internes (ovaires, trompes utérines, utérus et vagin) et des seins. * La vulve est formée par : les grandes lèvres, les petites lèvres, le clitoris. Elle est située en avant du périnée et au-dessus de l’anus. * Les ovaires sont situés dans la cavité pelvienne de part et d’autre de l’utérus. Leur rôle est de sécréter les hormones sexuelles féminines et de fabriquer les ovules. * Les trompes utérines sont 2 conduits qui permettent le passage de l’ovule, de l’ovaire vers l’utérus. C’est le lieu de la fécondation. * L’utérus est un muscle creux situé dans la cavité pelvienne. Il comprend un corps et un col. C’est l’organe dans lequel se fixe l’œuf et où se déroule la grossesse. Au terme de la grossesse, il se contracte violemment (c’est le travail) pour expulser le fœtus. * Le vagin est un conduit fibro-musculaire situé entre la vulve et l’utérus. Il reçoit le pénis et les spermatozoïdes y sont déversés lors de l’éjaculation. Le fœtus le traverse lors de l’accouchement.
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composition système reproducteur féminin
Certains organes sexuels masculins sont externes : testicules, pénis. Les autres sont internes : prostate et vésicules séminales. Les testicules sont contenus dans le scrotum, poche de peau située en dessous du pubis. Ce sont des glandes. Les testicules produisent les hormones sexuelles mâles et les spermatozoïdes. * Le pénis contient l’urètre et des structures qui permettent l’érection en se gorgeant de sang : deux corps caverneux et un corps spongieux. * L’urètre est situé dans le pénis et permet le passage du sperme et de l’urine. Le méat urinaire se trouve au niveau du gland. * La prostate est une glande située sous la vessie qui englobe la partie haute de l’urètre. Elle fabrique un liquide laiteux qui participe avec les spermatozoïdes à la constitution du sperme. L’éjaculation libère 2 à 5 ml de sperme.
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composition système immunitaire
L’organisme est en permanence soumis à des attaques potentiellement dangereuses par des microbes, des cellules cancéreuses, des cellules étrangères (organes greffés, transfusions), contre lesquelles il doit se défendre. Il dispose de moyens de défense : * non spécifiques, c’est-à-dire qui ne dépendent pas de l’agresseur ; * spécifiques à l’agresseur, que l’organisme a appris à reconnaître. Ils font appel au système immunitaire.
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défense non spécifique
Le système de défense non spécifique se compose de : * la peau, les muqueuses, les poils de nez et les cils de l’arbre respiratoire. À l’interface avec l’extérieur, ils forment la première barrière de protection ; * certains globules blancs, qui sont attirés vers des corps étrangers et qui les incorporent pour les détruire ; * certaines substances antimicrobiennes : - le suc gastrique, qui contient de l’acide chlorhydrique permettant de tuer les microbes ; - les interférons, qui s’attaquent aux virus ; * la réponse inflammatoire. C’est la réponse à toute agression, y compris traumatique, qui va se caractériser par : rougeur, chaleur, douleur et tuméfaction. Son but est d’apporter à la zone agressée des éléments de défense et de reconstruction.
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défense spécifique
L’organisme apprend à reconnaître certains microbes lors d’une première infection ou lors d’une vaccination. Il garde en mémoire cette rencontre, ce qui permet lors d’une réinfection de détruire l’agresseur et d’empêcher la maladie. On parle d’antigène pour caractériser la signature de l’agresseur. Ces actions sont effectuées par certains globules blancs.
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le pancréas
Certaines cellules groupées en îlots répartis dans le pancréas libèrent dans le sang : * l’insuline, qui permet le métabolisme des glucides ; * le glucagon, qui libère le glucose stocké dans le foie. La baisse du taux de glucose dans le sang (hypoglycémie) lors d’un jeûne, d’un effort ou d’un stress de l’organisme entraîne dans un premier temps l’augmentation de la sécrétion d’adrénaline puis l’augmentation de la production de glucagon et l’inhibition de la production d’insuline. En cas d’hyperglycémie, c’est l’inverse. Le dysfonctionnement de ces îlots pancréatiques entraîne l’apparition d’un diabète.
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les ovaires
Les ovaires, sièges de la fabrication des ovules, sont situés dans le pelvis. Ils sécrètent des hormones (estrogènes et progestérone) qui : * interviennent dans le développement des caractères sexuels secondaires : seins, répartition de la graisse sous-cutanée, poils pubiens ; * participent au bon déroulement de l’ovulation et de la fécondation.
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les testicules
Les testicules, sièges de la fabrication de spermatozoïdes, sécrètent la testostérone qui intervient dans : * la différenciation sexuelle mâle ; * le développement des caractères sexuels secondaires mâles : pilosité, aspect physique, raucité de la voix ; * la libido.
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système sensoriel
Le système sensoriel est étroitement lié au système nerveux, qui assure le traitement des informations. Il regroupe : * l’ouïe ; * la vue ; * l’odorat ; * le goût ; * le toucher. On trouve dans les oreilles, les yeux, le nez, la bouche et sur la peau, des récepteurs sensoriels spécialisés, qui recueillent les informations. Celles-ci sont transmises à des zones spécialisées du système nerveux central. La perception de l’information sensorielle permettra, après analyse, l’adaptation du comportement. Seule l’anatomie et la physiologie de l’oreille et de l’œil seront détaillées dans ce chapitre.
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oreille
L’oreille est divisée en 3 parties distinctes : * l’oreille externe ; * l’oreille moyenne ; * l’oreille interne. L’oreille externe est divisée en 2 parties : le pavillon et le conduit auditif externe : ▪ le pavillon de l’oreille est un tissu cartilagineux recouvert de peau. Dans sa partie inférieure, le lobe de l’oreille est richement vascularisé. Ceci explique que la cyanose soit visible à ce niveau lors d’une détresse respiratoire, et qu’on puisse y mettre l’oxymètre de pouls ; ▪ le conduit auditif externe est un tube. Sa première partie est cartilagineuse le reste est un canal dans l’os temporal. Il est recouvert de peau contenant des poils et des glandes sécrétant le cérumen (cire). ▪ Le tympan, de forme ovale, sépare l’oreille externe de l’oreille moyenne. - L’oreille moyenne est une cavité contenant de l’air, qui se trouve dans l’os temporal. La trompe d’Eustache permet le passage de l’air entre cette cavité et le pharynx. L’oreille moyenne contient également la chaîne des osselets. Elle transmet les vibrations du tympan (les sons) aux récepteurs sensoriels de la cochlée. - L’oreille interne, contient les récepteurs sensoriels de l’audition. Elle contient également l’organe de l’équilibre : L’oreille intervient dans 2 fonctions : * l’audition ; * l’équilibre.
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l'oeil
L’œil est l’organe de la vision, contenu dans l’orbite, entouré par du tissu graisseux (qui joue le rôle d’amortisseur lors des traumatismes) et protégé par la paupière. Il se divise en 2 parties : * les parois de l’œil, composées de différentes couches ; * les structures internes du globe oculaire. La conjonctive est une membrane brillante et transparente avec de nombreux vaisseaux sanguins. Elle est richement vascularisée. Sa décoloration visible en abaissant la paupière inférieure, est synonyme d’une détresse mettant en jeu le système nerveux sympatique ou d’une détresse circulatoire par hémorragie. Les structures internes du globe oculaire sont, quant à elles, composées par : * le cristallin ; * le corps vitré ; * la rétine. Le cristallin est une structure fibreuse transparente, circulaire, située derrière l’iris. Il a un rôle de lentille pour obtenir une vision nette. La cataracte est une opacification du cristallin. * Le corps vitré est un gel transparent qui se trouve dans le globe oculaire derrière le cristallin. En cas de plaie du globe, s’il s’écoule vers l’extérieur, l’œil est perdu. * La rétine est l’organe sensoriel de l’œil, composé d’une membrane très fragile, c’est la plaque sensible de l’appareil photographique. La lumière entre dans l’œil par la pupille, traverse le cristallin, puis le corps vitré, pour arriver sur la rétine, c’est ainsi que se forme l’image sur la rétine. Le cristallin agit comme les lentilles de l’appareil photo : il va se déformer pour permettre la netteté de l’image sur la rétine, c’est l’accommodation. Cette image est ensuite transmise par le nerf optique jusqu’à la zone spécifique visuelle du cerveau.
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