Anatomie Et Technique Flashcards

(46 cards)

1
Q

De quoi est composer l’appareil urinaire

A
  • Deux organes qui sécrètent l’urine > 2 reins
    -Canaux excréteur : calices, bassinet et uretère
  • Un réservoir : la vessie
    -Conduit servant à évacuer l’urine > l’urètre
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2
Q

Décrivez moi globalement le rein

A

Consistance ferme
-2 faces convexes > ant et post
-Deux pôles : sup et inf
-Bord externe convexe
-A/n du bord interne concave > hile

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3
Q

Le rein est il rétro-péritonéal ou intra-péritonéal

A
  • Rétro péritonéale > entouré de gras
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4
Q

Comment se nomme la loge dans laquelle le rein est et où se trouve cette loge ?

A

La loge rénal
Se trouve en avant de la parois postérieur de la cavité abdominale , en dehors de la colonne et du psoas, en arrière du péritoine pariétal post

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5
Q

Où est situé le rein D et G ?

A

Droit :
-pôle sup : disque intervertébral de D11-D12
-Pôle inf : apophyse transverse de L3 à 4 cm de la CI
-Hile : L1

Gauche :
-Pôle sup : partie moyenne de D11
-Pôle inf : disque intervertébral de L2-L3 à 5 Cm de la CI

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6
Q

Quel est l’orientation du rein ?

A

-axe verticale oblique en bas et en dehors ( pôle sup 2-4 cm de la ligne médiane et pôle inf 5 ou 6 cm )

-Pas sur un plan frontal pure : oblique en arrière et en dehors
-la face antérieure regarde en avant et en dehors et la face postérieure regarde en arrière et en dedans.

Rein glisse sur la face externe du psoas

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7
Q

En quoi consiste la loge rénal ?

A

La loge rénal = sac ( avec gras + rein )
Fascia péri-rénal = sac seulement > deux feuillets > se ferme au niveau du hile
1) fascia pré-rénal en antérieur
2) fascia post-rénal en postérieur

Il existerait un lien entre les fascia pré-rénaux des deux reins ( passerait devant les gros vaisseaux )

  • Le fascia pré-rénal et post rénal s’attachent en haut a/n du diaphragme et en bas dans la fosse iliaque interne sur le fascia iliaca
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8
Q

Comment pourrions nous expliquer un chaîne montante ou descendante , si nous nous référons au moyen de fixité du rein ?

A

On voit que le fascia péri-rénal et le rein peuvent avoir une influence sur le diaphragme et sur le muscle iliaque ( moyen de fixité ) . Ce lien pourrait également expliquer (parmi toutes les explications possibles) pourquoi une dysfonction du membre inférieur et/ou de l’iliaque puisse créer une dysfonction montante passant par le diaphragme, affectant surtout les piliers. Et inversement, le rein peut, par l’intermédiaire du fascia péri- rénal, influencer le fascia iliaca, l’iliaque et créer une chaine descendante qui vient s’exprimer au membre inférieur.

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9
Q

Les deux feuillets ne se fusionnement pas en bas du rein ( les feuillets vienne s’attacher au niveau du fascia iliaca ) . Qu’est-ce qu’il risque d’arriver si quelqu’un tombe sur les fesses ?

A

Cette configuration ( feuillets ) laisse peu de protection contre une éventuelle prose rénale
-si quelqu’un tombe sur les fesses = changement de pression - risque de ptose

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10
Q

La surrénale est- elle à l’intérieur de la loge rénale ?

A

Oui mais elle est séparé du rein par la lame inter-surréno-rénale
Donc si le Rein des sent, la capsule surrénale ne descend pas nécessairement

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11
Q

Dans la loge , le rein est séparé du fascia péri-rénal par de la graisse , comme se nomme telle ? Comment se nomme la graisse en dehors de la loge ?

A

Capsule adipeuse du rein = péri-rénal
+ abondante à la face post, au bord externe et au pôle inf

En dehors de la loge = graisse para rénal , consistance plus ferme à la partie post du rein , peut en antérieur

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12
Q

Quels sont les moyens de fixité du rein ? EXAMEN

A
  • un petit peu la loge rénal *
    -aspiration thoracique ( pression - présente a/n du thorax ) qui le maintient vers le haut
    -Pression intra-abdominal
    -Tonus de la musculature abdominale qui le maintient vers l’arrière
    -La racine du méso-colon transverse qui le maintient vers l’arrière
    -La capsule graisseuse ( peu )
    -Pédicule vasculaire

** On voit l’importance, pour le rein, de traiter le diaphragme pour maintenir une bonne souplesse et une aimantation efficace, de traiter toutes les dysfonctions viscérales (autant thoraciques qu’abdominales) pour conserver une pression intra-abdominale optimale et d’entretenir un bon tonus de la musculature abdominale.

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13
Q

Que retrouvons nous en postérieur du rein ( profondeur à superficiel ) RAPPORT

A

1) graisse péri rénal ( en dedans du sac )
2) fascia post rénal
3) graisse post rénal > où cheminent le dernier paquet vasculo-nerveux intercostal , ilio-hypogastrique ilio-inguinal, et le nerf fémoro-cutané ( au niveau du pôle inf )

**Conséquence ostéopathique : Lors d’une ptose du rein, on peut se retrouver avec une irritation de ces nerfs et ainsi notre patient peut présenter des algies dans les zones inguinales, fémorales et génitales. En conclusion, vérifier le rein lors de douleurs dans ces régions.

SEGMENT DIAPHRAGMATIQUE
4)Reins sont en relation avec le diaphragme , surtout avec l’arcade du psoas et l’arcade du carré des lombes et de la première arcade de sénac

Il y a un hiatus ( ouverture ) a/n du diaphragme = lien en la graisse para rénale post et le fascia endothoracique > infection ,adhérence peut avoir impact un sur l’autre

** Comme nous l’avons vu plus haut, le rein, par son fascia péri- rénal, a une influence sur le diaphragme mais elle est également expliquée par sa proximité et son contact.

5) cul de sac pleural costo-diaphragmatique inf ** poumon situé au dessus du rein **

6) 11e et 12 côte + artères veines nerf intercostal

Conséquence ostéopathique : Toujours penser à vérifier une potentielle dysfonction rénale ostéopathique et/ou physiologique lors de fracture de ces côtes

SEGMENT LOMBAIRE
7 )Psoas + carrée des lombes Comme nous l’avons vu plus haut, les nerfs sous-costal (12ième nerf intercostal), ilio-inguinal et ilio-hypogastrique cheminent sur le fascia du carré des lombes avant de perforer le transverse.

** En présence d’une dysfonction du rein, on constate fréquemment un spasme au niveau du psoas et du carré des lombes simulant une lombalgie récalcitrante à tous traitements vertébraux. Certains ostéopathes vont jusqu’à mentionner que 60% des lombalgies seraient dues à une dysfonction rénale.

8) masse-sacro lombaire , muscle petit dentelé post et inf , petit oblique = forme un carrée ( quadrilatère de Grunfeltt) . Accès au rein directement

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14
Q

Que retrouvons nous en antérieur du rein ( profondeur à superficiel ) RAPPORT

A

1) graisse péri-rénal
2) fascia pré-rénal
3) péritoine pariétal post

4) REIN DROIT
- Pôle sup du rein D > lobe droit du foie ( empreinte du rein )
Conséquence ostéopathique : Une ptose du foie peut provoquer une ptose du rein droit. Il faut donc vérifier le foie lors d’une ptose rénale droite. Il y a également une possibilité d’adhérence entre le rein droit et le foie maintenant alors le rein droit en position haute.
- partie interne de la face antérieur du rein : Deuxième portion du duodénum
-Partie inférieur de la face antérieur du rein : racine du méso-côlon transverse
**Conséquence ostéopathique : Une ptôse du côlon transverse peut également influencer le rein. **

-Pôle inf du rein : Angle colique D accolé Via le fascia de toldt
**Une inflammation ou dysfonction au niveau du côlon peut, par le fascia de Toldt, avoir une influence sur le fascia pré-rénal et la capsule adipeuse. On peut penser à l’appendicectomie qui fixe le caecum, tracte le côlon ascendant, tracte l’angle colique droit et, par le fascia de Toldt, influence le rein droit.

REIN GAUCHE
-Même 1-2-3 que le rein droit
-Partie moyenne : racine du méso-colon
Conséquence ostéo : Une ptôse du côlon transverse peut influencer le rein également.
-Partie inf : partie G du côlon transverse et l’angle colique G (par le fascia de toldt )
**
Une inflammation ou dysfonction au niveau du côlon peut, par le fascia de Toldt gauche, avoir une influence sur le fascia pré-rénal et la capsule adipeuse et ainsi avoir une influence sur le rein gauche.
-Légèrement au dessus de la racine du mésocolon > queue du pancréas et va rejoindre la rate
-Face antérieur du pôle sup >rate qui présente une emprunte **
Conséquence ostéopathique : Par sa position, la rate est très dépendante du rein gauche pour le maintien de sa position. Donc si la rate est ptosée, toujours vérifier le rein gauche. Il peut y avoir une adhérence entre la rate et le rein.
énale
4) arrière cavité des épiploon
5) anse grêle parfois

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15
Q

Que retrouvons nous sur le bord interne du rein D et G ?

A

Rein D :
-Veine cave inf ( très prêt ) > unie au hile par la veine rénale droite
-L’uretère droit + vaisseaux spermatique ou utéro-ovariens droit
-Artère et veine rénale + élément ganglionnaire

Rein G :
- Répond à l’aorte > unie au hile par le pédicule rénal gauche
–L’uretère G + vaisseaux spermatique ou utéro-ovariens droit
-Artère et veine rénale + élément ganglionnaire

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16
Q

Que retrouvons nous sur le bord externe du rein D et G?

A

Rein droit : Diaphragme + Bord ant du foie

Rein Gauche : Bord inféro-interne de la rate + angle colique G fixé au diaphragme par le ligament phréno-colique G + côlon descendant accolé par le Fascia de Toldt

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17
Q

Décrivez moi la vascularisation artérielle des reins

A

Artères rénale D et G > Naît de la face latéral de l’aorte ( L1 )
Irriguent aussi une partie des glandes surrénales
Artère rénale D passent derrière VCI

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18
Q

Décrivez moi la vascularisation veineuse des reins ?

A

-Veines rénales > drainent le sang veineux du rein , bassinet et de l’uretère + capsule adipeuse

-Veine rénale gauche passe devant l’aorte et derrière l’artère mésentérique sup
**Conséquence ostéopathique : Cette disposition de l’artère mésentérique supérieure par rapport à la veine rénale gauche peut créer, lors d’une ptose du grêle, une pince au niveau de la veine rénale et provoquer une congestion du rein et de la veine spermatique ou utéro- ovarienne comme nous allons le voir plus loin.

-La veine rénale gauche reçoit plusieurs veine dont la veine spermatique et utéro-ovarienne
** Conséquence ostéopathique : Comme nous venons de le mentionner, la veine rénale gauche reçoit la veine spermatique ou utéro-ovarienne et, lors de la ptose du grêle, le retour veineux se trouve compromis et on peut alors observer des symptômes congestifs au niveau du testicule gauche ou de la grande lèvre gauche. Dlr menstruelle ( est ce qu’il y a des varices ? )

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20
Q

Décrivez moi la circulation lymphatique des reins ?

A

-Nous avons deux systèmes en lien avec le rein :
1 ) système intérieur au rein > remonte plus direct à la citerne de pequet
2) péri-rénal ( autour du rien ) > va à la citerne de pequet également mais moins directement

Citerne de pequet même région que le plexus solaire + le haut des piliers diaphragmatique ( D12-L1 )

21
Q

Décrivez moi l’innervation des reins ( sympathique - efférent ) + Fonction des efférents sympathiques a/n des reins

A

SNA
-Système sympathique :
● Émergence de la moelle par les racines nerveuses de D10 à D12 ( donne l’info et en reçoit ) .
● Ces racines nerveuses viennent formées les nerfs petits splanchniques droit et gauche.
● Les nerfs petits splanchniques descendent en-arrière des grands splanchniques et traversent le diaphragme par les mêmes orifices que les chaînes ganglionnaires sympathiques droite et gauche soient entre le pilier principal et la lame musculaire qui se détache de l’arcade du psoas, de chaque côté. > va par la suite se diviser en 3 groupes de rameau 1) va se rendre aux ganglions semi-lunaires, 2) aux ganglions mésentériques sup et 3) aux ganglions aortico-rénaux

-Constrictions des artères et artérioles réduisant la formation d’urine
-Amène également les cellules juxta-glomérulaires des artérioles à libérer de la rénine augmentant ainsi la pression artérielle systémique.

**Conséquence ostéopathique : Ce sont ces efférences qui peuvent être perturbées par la présence de dysfonctions vertébrales ou des têtes de côtes (pour les ganglions sympathiques de la chaine latéro-latérale) correspondantes et créer, dans certaines circonstances (car ce n’est pas automatique) un réflexe somato-viscéral qui affectera la fonction et non d’emblée la mobilité du rein. Une ptose, par exemple, étant d’abord et avant tout une dysfonction de mobilité, ne sera vraisemblablement peu impliquée dans les mécanismes somato-viscéraux. S’il est plausible cliniquement de penser à un réflexe somato-viscéral, il faudra vérifier les D10 D11 D12 ainsi que K10, K11, K12 bilatérales. Dans la plupart des circonstances, il est difficile d’estimer avec justesse si la présence d’une dysfonction vertébrale ou costale va faciliter ou inhiber une ou des fonctions du SNA : donc attention aux généralités et aux conclusions hâtives!

22
Q

Décrivez moi le système sympathique afférente ** a/n petit splanchnique ( organes vers le SNC)

A

-Transporte essentiellement des informations nociceptives provenant des organes
-Info nociceptive peut être causées par de la dlr suffisament importante ou persistante, une pathologie ou par un trouble fonctionnel aigu et violent et/ ou chronique
-Les organes et viscères sont insensibles aux pressions, aux coupures et aux brûlures. Il est possible de provoquer une réponse nociceptive de la part des organes et des viscères, qui répondent à plusieurs types de stimuli :

EXAMEN
● Une distension ou contractions anormalement fortes de la tunique musculaire des viscères creux (ex : obstruction intestinale, colique néphrétique ou biliaires) ;
● Une distension rapide de la capsule des organes solides (foie, rate, pancréas, rein) :
● Une anoxie soudaine et brutale des muscles viscéraux ; nécrose de certaines structures;
● Une production et accumulation des substances allogènes, toxémique (ex: kinines, histamine,
prostaglandines, etc.);
● Une action directe de stimuli chimiques (estomac, oesophage) ;
● Une traction et compression des ligaments et des vaisseaux ;
● Une inflammation des viscères/organes.

REIN : Ces informations quittent le rein et cheminent vers les ganglions aortico- rénaux et remontent vers le SNC via les nerfs petits splanchniques et ensuite la moelle épinière.

PARTIE HAUTE DE L’URETÈRE : Ces informations quittent l’uretère et cheminent vers les ganglions aortico-rénaux et remontent vers le SNC via les nerfs splanchniques lombaires et ensuite la moelle épinière.

PARTIE BASSE DE L’URETÈRE : Ces informations quittent l’uretère et cheminent vers les plexus hypogastriques supérieurs et remontent vers le SNC via les nerfs splanchniques lombaires et ensuite la moelle épinière.

Douleur référé du rein : dorso lombaire
Douleur référé de l’uretère lombaire + l’aine

** Aller lire p.30 pour conséquence ostéopathique

23
Q

Décrivez moi le SNA parasympathique efférent du rein . Et rôle du parasympathique

A

Nerf vague -atteint les ganglions aortico-rénaux
Il ne SEMBLE PAS avec de rôle connu du parasympathique sur le rein tant au niveau de la diurèse ( création d’urine ) que sur les vaisseaux sanguins

-PAR CONTRE le nerf vague innerve les calices, les bassinets et le début des uretères .Le nerf vague crée une contraction de la musculeuse à ces niveaux et provoque ainsi un mouvement de péristaltisme

La partie basse de l’uretère est innervée par le parasympathique sacré

Conséquence ostéopathique : Le nerf vague innerve les calices, les bassinets et le début des uretères. Dans certaines circonstances cliniques, vérifier les possibilités de dysfonction le long du trajet du nerf vague, par exemple au niveau du trou déchiré postérieur, au niveau de la LVC, du médiastin, dans son passage au travers du diaphragme, au trou oesophagien, dans son cheminement vers les ganglions et plexus de l’abdomen. Aussi se rappeler que les efférences ne constituent que 10 à 20% des fibres du nerf vague.

24
Q

Décrivé moi l’innervation parasympathique afférente

A

Peu à voir avec les informations nociceptives.
Véhicule surtout des informations réliées aux conditions physiologiques, comme la nature des nutriments contenus dans la lumière digestive, la présence de chémorécepteurs, de thermorécepteur , mécanorécepteurs….

25
Décrivez moi l’innervation du nerf phrénique
On remarque bcp en clinique que lorsque nous traitons un rein , diminution des douleurs cervicales. Mais les dysfonctions ostéopathique les plus courantes et les plus significatives du rein cliniquement sont la ptose et le rein en médian = ne semblent pas susceptible de provoquer le même phénomène ,étant donner qu’il ne génère pas d’effet nociceptif Certains ostéopathes observent que la normalisation des dysfonctions rénales semble avoir parfois des effets au niveau cervical, en réduisant des spasmes musculaires cervicaux et en calmant certaines douleurs dans cette région. Dans ces circonstances cliniques, les dysfonctions rénales semblent présenter des caractéristiques soit d’intensité +++ ou de chronicité. Il reste à examiner plus avant ce phénomène afin d’y trouver des explications plausibles, puisqu’il est difficile d’invoquer ici le lien avec le nerf phrénique. *****Cela pourrait être expliqué par la proximité des tissus , Le rein est pris .. Dysfonction avec intensité et chronicité ?> Cause l’irritabilité du péritoine postérieur, monter vers le nerf phrénique et cause des dlr cervicale
26
Quelle est la physiologie du rein ? QUESTION EXAMEN
EXAMENN !!!!!! -Formation et excrétion de l’urine par le néphron est l’activité principal -Maintenir l’homéostasie du corps par : -Formation et excrétion de l’urine -Excrétion des déchets (T ) et le surplus de fluide ( L pour liquide ) -Équilibre acide-base (A) -Équilibre des électrolytes ( E ) -Contrôle de la PA par la rénine ( P ) -Formation de globule rouge ( E pour érytroppoïétine ) -Activation de la vitamine D (D ) -Équilibré du calcium dans le corps DELTA P-E Métabolisme de la vitamine D Équilibre des ÉLECTROLYTES Maintien de l’équilibre des LIQUIDES Élimination des TOXINES Maintien de l’équilibre ACIDOBASIQUE Contrôle de la PRESSION artérielle Production de l'ÉRYTHROPOÏÉTINE
27
Quelles patho pouvons nous retrouver dans la sémiologie du rein ?
1)INFECTION URINAIRE - infection urinaire haute > pyélonéphrite -infection urinaire basse > Vessie ( cystite ) , urètre ( urétrite ) et la prostate ( prostatite ) -Cystite et pyélonéphrite = provoqué par bactéries ou pathogène non bactérien ( champignon, myobactérie, des virus , des parasites ) -Plus souvent chez la femme , mais chez l’homme plus sérieuse > pour qu'un homme (ou un garçon) développe une infection urinaire, il faut un défaut anatomique : obstruction prostatique, tumeur, lithiase ou malformation de l'arbre urinaire - Dans 95% des cas de pyélonéphrite, la cause est une ascension des bactéries par les voies urinaires. Autres facteurs prédisposants : l'obstruction (p. ex., sténose, calculs, cancers, vessie neurologique ou reflux vésico-urétéral). -SI pyélonéphrite aiguë les sx peuvent être les mêmes que la cystite ( pollakiurie et dysurie ) mais on retrouve aussi frissons, fièvre, dlr dur flanc, dlr abdo aiguë , des N° et V°. Percussion de la fosse lombaire dlr - Environ 30 à 40% des nourrissons et des nouveau-nés qui ont des infections urinaires ont un reflux vésico-urétéral (reflux de l’urine de la vessie dans l’uretère) pouvant provoquer une infection bactérienne des voies urinaires supérieures; le reflux vésico- urétéral est le plus souvent dû à une anomalie congénitale de la formation urétrovésicale. 2) LITHIASES URINAIRES ( calculs rénaux ) •« pierre aux reins » - Cristaux durs qui se forment dans les reins et peuvent entraîner de vives douleurs -Peuvent aussi se retrouver dans la vessie, l’urètre ou les uretères -Quelques mm à plusieurs cm -80% élimination spontanée -Colique néphrétique : vives dlr causées par l’obstruction d’un calcul dans son transit rein-vessie
28
Qu’elle est la physiologie ostéopathique du rein ?
- Mobilité p/r à la respiration : -Descente vers le bas , et latéralité du pôle inf -Partie externe du psoas sert de rail -Motilité ( MRP ) - Le mouvement de motilité (MRP) du rein lors de la phase inspiratoire et expiratoire est le même que lors du mouvement respiratoire thoracique.
29
Qu’est ce qui nous amène à évaluer un rein ?
-Douleur lombaire , hanche ou genoux -S/s : CF Sémiologie -ATCD médicaux : inf. importantes , adhérence post infection ( surtout si en bas du rein > pourrait apporter ptose ) , infection de vessie, amaigrissement rapide et massif ( gras para rénal >ptose) , toux chronique ( ptose ) ,lithiase rénale , suite de grossesse (avec la perte de tonicité de la paroi abdominale lors de l’accouchement et, possiblement, les répercussions de la poussée du bébé). -ATCD chx : Penser aux adhérences post chx ( même à distance, ex appendicectomie ) pour les effet sur le péritoine -Trauma : traumas latéraux à l’abdomen ou au thorax surtout au niveau des côtes inférieures (K11-K12) et de la région dorso-lombaire (rein médian). Traumas verticaux Chute sur les fesses ou sur les pieds si la soudaineté du choc entrave l’efficacité de l’aimantation diaphragmatique (ptose). Le rein et la médecine chinoise : c’est l’organe associé à l’Eau. Il est donc intéressant de l’évaluer, entre autre, à l’hiver. C’est l’organe de l’énergie vitale, la ‘’pile ‘’ humaine. Le rein serait associé à la peur, et inversement à la sécurité quand son énergie est bonne. Le rein gauche serait plutôt associé à une peur viscérale de la mort ainsi que les gros deuils en processus d’intégration. Le rein droit, pour sa part, serait décrit comme le rein « climatique », il se nourrirait par le froid, et serait affaibli par les trop grands changements de température. Certaines lombalgies déclenchées lors d'un retour de voyage au sud (après avoir eu très chaud, puis très froid en sortant de l'aéroport), serait un bon exemple de ce que pourrait être le ''rein climatique''. La normalisation du rein, dans cet exemple, assurerait un soulagement de la région lombaire.
30
Quel est la technique d’approche en antérieur pour le rein D et G ?
REIN D DD, nous pouvons demander au patient de mettre ses points, petite serviette ou coussin a/n de la partie postérieur du rein pour ant. Le rein et le rendre plus facile à palper + Jambes fléchis = relâcher les muscles. DO : Debout à droite - On place les pouces sur le bord externe du côlon droit et la pulpe des doigts sur son bord interne. On déplace ensuite les pouces sur le bord interne du côlon droit et les doigts sur le bord externe du duodénum > Le rein est situé entre les deux, en profondeur. -On place la paume de la main ou la pulpe des doigts entre les deux (duodénum – côlon droit) juste un peu sous le niveau du nombril (L3). ** aller sous D2-D3 ** Action : -On enfonce alors profondément, de manière douce, vers le plan postérieur de la cavité abdominale. On identifie le psoas et son rebord externe et on remonte ensuite vers le rein. On repère alors le pôle inférieur du rein qui peut parfois être difficile à palper si le rein n’est pas ptosé mais on devrait être capable de sentir sa face antérieure lisse et bombée comme un gros savon mouillé. REIN G Même position du patient Debout à Droite -Comme on le sait, le rein gauche est plus haut que le droit. -Encore une fois, on peut prendre la pulpe des doigts ou la paume de la main qu’on place entre le côlon gauche et le grêle. Action : On enfonce alors profondément, de manière douce, vers le plan postérieur de la cavité abdominale. On identifie le psoas et son rebord externe et on remonte ensuite vers le rein. -On repère alors le pôle inférieur du rein qui peut parfois être difficile à palper si le rein n’est pas ptosé mais on devrait être capable de sentir sa face antérieure lisse et bombée comme un gros savon.
31
Décrivez moi l’approche médiane du rein ( cause fascia, pédicule, arbre rénal , plexus )
DD On peut placer le poing du patient, une petite serviette ou un coussin à la partie postérieure du rein pour antérioriser le rein et le rendre plus facile à palper. On demande au patient de fléchir les genoux pour relâcher la musculature abdominale. Debout à D Position des paramètres : PRENDRE CRÉDIT DE PEAU -On plonge les doigts verticalement sur une ligne légèrement à droite et parallèle à la ligne médiane pour le droit -On prend alors contact doucement avec le plan profond. Action : -On glisse les doigts vers l’extérieur (la droite pour le rein droit, la gauche pour le ) contre le plan profond jusqu’à sentir une forme dense et concave soit le bord interne du rein.
32
Décrivez moi l’approche postérieur .
K12- Petit oblique ( iliaque ad K12 ) , petit dentelé postéro-inf ( épineuse sur les côtes ) = triangle grynfeltt -Nous allons à L3 .>processus transverse de L3 > aller en latéral et chercher un trou DV Debout à droite On pénètre doucement dans les tissus pour localiser le pôle inf des reins On peut également palper la masse rénale dans le triangle de Grynfeltt
33
Décrivez moi le test d’appui du rein ( test d’implication )
Position du patient : -DD Position de l’ostéopathe : - Debout à droite du patient. Position des paramètres : -On place la paume ou le bord cubital de la main sur le bord inférieur du rein en latéral des grands droits. La main gauche pour le rein droit et la main droite pour le rein gauche, le pouce se retrouve alors toujours en médial. Action : On descend d’abord en profondeur antéro-postérieurement. Ensuite on remonte vers le haut en respectant l’axe du rein. On note la densité ou la rigidité. Conclusion : si c’est rigide, on doit évaluer le rein plus précisément; si ça s’enfonce bien, ça dénote que le rein n’a pas de problème majeur.
34
Décrivez moi le test de mobilité du rein par rapport à la respiration diaphragmatique ( test locaux )
Position du patient : -DD Position de l’ostéopathe : - Debout du côté droit du patient pour le rein droit et du côté gauche pour le rein gauche. -On peut placer le poing du patient, une petite serviette ou un coussin à la partie postérieure du rein pour antérioriser le rein et le rendre plus facile à palper. L’ostéopathe peut également placer une de ses mains. -On demande au patient de fléchir les genoux pour relâcher la musculature abdominale. Position des paramètres : -On peut utiliser l’approche antérieure avec une main sur le rein en antérieur et une main en postérieur. Action : -On effectue une poussée antérieure sur le rein avec la main postérieure pour le rendre plus facilement perceptible par la main antérieure. La main antérieure pénètre au bon niveau( A-P ) . -Lors de l’inspiration thoracique, le rein descend, son pôle supérieur s’antériorise et le pôle inférieur s’écarte de la ligne médiane. - On note les restrictions à la descente et à l’écartement. Lors de l’expiration thoracique, le rein revient à sa position. On doit alors être attentif au retour pour pouvoir éventuellement identifier une ptose.
35
Décrivez moi le test de mobilisation passive du rein ( test locaux )
Position du patient : -DD Position de l’ostéopathe : -Assis ou debout à droite ou à gauche du patient. Position des mains : -Les positions de localisation sont les positions à prendre pour la mobilisation. Vous référer aux pages 37 à 44. Action : -Évaluer la qualité et la quantité de mouvement autant à l’aller qu’au retour. -Mobiliser passivement le rein dans les directions ‘’haut-bas’’ et ‘’droite-gauche’’. Bien tester le mouvement de mobilité du rein vers l’extérieur pour estimer la présence éventuelle d’une dysfonction du rein médian.
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Décrivez moi le test de motilité et normalisation
-On prend exactement la même position que l’évaluation de la mobilité par rapport à la respiration thoracique. Le rein fait le même mouvement lors de la phase inspiratoire (MRP). On visualise encore une fois un volume. C’est une palpation par tissus interposés. On pénètre chaque couche de tissus jusqu’à ce que notre écoute soit à bon niveau. On se place en état de réceptivité, on attend la réponse. On peut faire notre écoute avec les deux mains, autant antérieure que postérieure. On normalise en faisant une mise au neutre ou une empilation.
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Y t’il un test de mobilité par rapport au rein lui-même ?
Le rein ne se prête pas à la mobilité par rapport à lui-même
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Décrivez moi le test du rein médian et normalisation ( test de mobilité du rein p/r aux organes et viscères environnantes ) ** considérer comme une rupture d’axe ** Le bord médian se retrouve dans le cadre duodénal
Note : La dysfonction de rein médian aura été découverte lors de l’approche antérieure ou de l’approche médiane. Le rein a alors « glissé » vers la colonne vertébrale et il a alors significativement plus de mobilité en direction médiane que latérale. Le rein médian n’exprime alors plus sa physiologie normale et, généralement, on doit donc traiter cet état en premier. Cette dysfonction serait le plus souvent d’origine traumatique, suite à un coup en latéral (et non pas dans le sens haut-bas comme dans le cas des ptoses), ou chirurgicale ou infectieuse (par traction du péritoine qui présente alors des adhérences). Des ostéopathes voient des liens entre les situations où deux reins sont médians et l’expérience par le patient d’une grosse peur. Cliniquement, ces grosses peurs pourraient être associées à des dysfonctions du SNA (les ganglions de la chaîne ganglionnaire sympathique, plexus solaire), ce qui pourrait expliquer que ces dysfonctions rénales soient à traiter en tenant compte du contexte, très global. Bien qu’on parle ici des deux reins médians, il est aussi possible qu’en proportion, un rein soit plus en dysfonction que l’autre. Le rein médian, qu’il soit d’origine traumatique ou psychosomatique, se meut moins bien par rapport à son pédicule ( artère et veine rénale ) et par rapport à son fascia pré-rénal TEST DD> point ou serviette dans le dos, jambes levées Position des paramètres : - On peut utiliser l’approche antérieure avec une main sur le rein en antérieur et une main en postérieur. -On se place au bon niveau. Test : On note simplement si le rein se laisse conduire de l’intérieur vers l’extérieur Normalisation : Placer les tissus dans le sens de la restriction, traverser les barrières tissulaires dans le respect des réponses tissulaires et atteindre le relâchement max. On peut aussi faire un déroulé tissulaire et dialoguer avec les tissus, c’est-à-dire faire une mise en tension, suivre les tissus jusqu’à l’obtention d’un silence dans ces mêmes tissus et attendre le relâchement.
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Décrivez moi le test du rein p/r au foie et normalisation ( test de mobilité du rein p/r aux organes et viscères environnantes ) Technique qui peut se faire également avec la rate ( emprunte du rein a/n de la rate )
But : Permettre le retour relatif entre les deux structures ( empreinte rénale au niveau du foie ) > Les limitations de mobilité peuvent avoir comme causes les adhérences ou la tension au niveau d’un possible ligament hépato-rénal. Dans cette technique, on vérifie donc l’articulation viscérale entre le foie (empreinte rénale) et le rein. DD Debout à D. Point dans le dos , genoux fléchis Position des paramètres : - On place une main à la partie antérieure du rein comme dans l’approche antérieure. -On place l’autre main sur le grill costal à la partie antérieure du foie. On peut également la placer à la partie postérieure du grill costal. Test : On essaie de rapprocher le rein du foie ( direction vers le foie> pas obliger de suivre l’axe ) . Si on sent un mur ou une densité lors du rapprochement, c’est qu’on est possiblement en présence d’une dysfonction rein droit/foie. On devrait normalement sentir le rein glisser sur le foie avec un minimum de tension et obtenir la sensation d’un ressort Normalisation : -On compacte le rein sur le foie. On suit alors les tensions (déroulé tissulaire) sans relâcher la compaction. On cherche le passage jusqu’au glissement d’un des deux organes. Le glissement peut être précédé d’un point neutre, un silence dans les tissus. - On suit ce mouvement de glissement jusqu’au bout de sa libération. -On peut également faire un rebond au 2/3 d’une inspiration profonde pour sidérer les tissus.
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Décrivez moi le test du fascia pré-rénal ( passe devant les vaisseaux et pédicule ) entres les deux reins et normalisation ( test de mobilité du rein p/r aux organes et viscères environnantes )
But : Libérer les tensions qui peuvent exister entre les deux reins par l’intermédiaire du fascia pré-rénal. Peut être utile lorsqu’on retrouve un ou deux reins médians. Aide aussi à libérer l’environnement FASCIAL des gros vaisseaux (aorte, veine cave inférieure), le hile avec son pédicule et les ganglions sympathiques situés à ce niveau. DD Debout à droite, poing dans le dos , jambes levées Position des paramètres : On place les deux avant-bras croisés avec la paume de la main gauche au bord interne du rein gauche et le bord cubital de la main droite au bord interne du rein droit. = main G vertical et main D horizontal Test : Prendre un crédit de peau Descendre au bon niveau On écarte les deux mains et on note s’il y a apparition rapide d’une tension a/n des tissus Normalisation : -Dans la même position, on tracte directement les reins un p/r à l’autre et on traverse les barrières tissulaires dans le respect des réponse tissulaire et on attend le relâchement max -Déroulé tissulaire -FIxe un tracte l’autre
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Décrivez moi le test du rein p/r au fascia pré et rétro rénal et psoas ( test de mobilité du rein par rapport aux plans de glissement )
Note : Le rein étant rétropéritonéal, son plan de glissement est disposé différemment sur le plan anatomique que pour les organes/viscères intrapéritonéaux. On situe donc le rein sans contexte d’environnement péritonéal. Les structures anatomiques pouvant être impliquées dans une dysfonction du rein par rapport à son plan de glissement seraient: le fascia pré et rétro-rénal, les fascias du psoas et le psoas lui-même. Il faut voir ces structures comme un plan de glissement global. Le psoas ne peut être le seul plan de glissement, donc une technique locale du psoas ne sera pas suffisante pour libérer le plan de glissement du rein (bien qu’elle sera souvent complémentaire et essentielle pour bien normaliser la région). Quand le rein est restreint par rapport à son plan de glissement, on retrouvera, lors des tests locaux du rein par rapport à la respiration thoracique et par rapport à la mobilisation passive dans tous les plans de l’espace, que le rein ne fait pas ou peu son mouvement en suivant l’inspiration et l’expiration diaphragmatique et peut difficilement être mobilisé dans tous les sens. DD, près du bord de table Debout du côté droit , poings derrière le dos, fléchir les genoux pour relacher la musculature Position des paramètres : On place une main à la partie antérieure du rein comme dans l’approche antérieure. DANS L’AXE DU REIN ( jambe ) -L’autre main vient supporter le genou du même côté que le rein à traiter. Test : On amène le membre inférieur en extension. Si le rein vient buter rapidement sous la main antérieure, c’est que le rein n’est pas dissocié du fascia et qu’il a tendance à descendre avec lui lorsqu’on l’étire. Normalisation : -On déplace le membre inférieur vers le bas (plancher) jusqu’à ce qu’on ressente une tension au niveau de la main rénale. -On demande une contraction isométrique du psoas et, avec la main rénale, on cherche le passage pour remonter le rein en direction céphalique. -Lorsque le rein a glissé céphaliquement, on relâche la contraction et on assiste la montée du rein avec la flexion de la hanche. -On recommence jusqu’à la position maximale que le rein peut atteindre céphaliquement. - Recoil ou inspir actif à la fin pour la « connexion diaphragmatique * Je pourrais seulement aussi faire extension de la hanche et pousser le rein vers le haut > Dans la même position, en amenant le membre inférieur en extension jusqu’à ce qu’on sente la tension arriver au rein, on travaille en étirement direct des tissus jusqu’au relâchement complet ou jusqu’à ce que la hanche soit en extension complète. ** Aller voir aussi variante avec le sacrum p. 59
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Quels sont les causes de la ptose ? EXAMEN **** Rein qui descend dans sa loge.
-Adhérences post-infectieuses de toutes étiologies surtout si elles sont inférieures à la position des reins. - Chirurgies avec cicatrices et possibles adhérences, surtout si elles sont inférieures à la position des reins. Appendicectomie par exemple. > quand il y a des fascias, péritoine, possibilité d’adhérence. Une chaleur, même s’il y a une séparation physique , ca va traverser le fascia ( inflammation ) -Amaigrissement rapide et massif (perte de la graisse para-rénale = autour du sac ) -La grossesse et l’accouchement : - La tonicité et l’élasticité musculo-ligamentaire du bassin suite au changement hormonal diminuent de façon significative. - La diminution de la tonicité des abdominaux constitue un autre facteur. -Lors de l’accouchement la cavité abdominale voit son volume diminuer brutalement pouvant entrainer le rein en ptose. -Répercussion de la poussée du bébé faite par la maman. -Traumatismes verticaux : chute sur les fesses ou sur les pieds si la soudaineté du choc entrave l’efficacité de l’aimantation diaphragmatique. -Micro-traumatismes (toux chronique, vibration comme dans des moyens de transport- camionneur-chauffeur d’autobus…) -Infections urinaires mal traitées ou mal guéries qui peuvent avoir des répercussions jusqu’aux reins par une adhérence présente dans l’uretère. -Lithiases rénales si des adhérences se sont formées dans l’uretère, créant une possible traction vers le bas, favorisant une possible ptose du rein. - Ptose du foie ou hépatomégalie (rein droit), de la rate (rein gauche)
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Décrivez moi les 3 degrés de ptose .
Ptose du premier degré ( ptose pas complète ) : • Compression du 12ième nerf inter-costal. • Sensation de gêne costale inférieure, le patient peut se tenir les côtes inférieures quand il tousse. • Le patient ne peut inspirer à fond et il supporte mal la toux et les éternuements. • La coupole diaphragmatique du même côté est moins mobile et peut être spasmée. > ne veut plus respirer Ptose du deuxième degré ( ptose un peu plus dérangeante ) : • Le rein, selon l’impression palpatoire, semble descendu sur le rail du psoas, éloigné de la ligne médiane (rotation externe). > pris en inspiration • Gêne des nerfs ilio-hypogastrique et ilio-inguinal, plus rarement le nerffémoro-cutané, avec douleurs correspondantes au niveau de la partie basse de l’abdomen et des parties génitales. ( dlr ou engourdissement l’aine , bassin , organe .. ) • Possible spasme du psoas. Ptose du troisième degré ( rupture d’axe ) plurifactorielle • On peut décrire l’impression palpatoire reçue comme si le rein avait perdu son guide qu’est le psoas. Il se retrouverait en quelque sorte en rotation interne autour de son bassinet, retenu par la tension du pédicule et sa concavité regarderait vers le haut. • Compression du nerf fémoral qui peut provoquer une douleur à la cuisse et une douleur au niveau des articulations de la hanche et du genou. Douleur augmentée par la position à genoux ou accroupie. • Spasme du psoas avec membre inférieur qui affecte les rotations de la hanche, ce qui peut donc affecter le pied qui assure l’appui au sol (le pied peut souffrir de douleurs ou même être plus enclins aux entorses). Si la situation est plus intense, un problème peut se retrouver ensuite au genou, pris on otage entre pied en hanche. • La ptose du troisième degré est en général moins sympto sur le plan musculo- squelettique mais pourrait favoriser les infections urinaires: en effet, l’uretère est élastique, il peut se laisser étirer, si bien que, lors d’une ptose, il pourrait peut-être se couder, se tordre sur lui-même ou perdre sa contractilité (loi des tubules) favorisant ainsi une stase urinaire. On pense que les infections urinaires sont favorisées par les cas de ptoses rénales importantes. • Quand le rein ptose, la surrénale ne ptose pas automatiquement puisqu’elle a sa propre loge. ** quand c’est symptomatique = nerf fémoral gêner > dlr à la cuisse, articulation de la hanche et du genou pire en position à genou ou accroupie **
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Qu’allons nous retrouver dans nos test locaux lors d’un ptose du rein ?
Une ptose sera suspectée d’abord aux tests locaux : on retrouvera une perte de mobilité significative de la remontée (par rapport à la respiration thoracique surtout) et, au test de localisation (ou au positionnement), on retrouvera un rein plus bas. Le test de ptose viendra confirmer et objectiver le degré de ptose.
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Décrivez moi le test de ptose EXAMEN
Dès que c’est en bas de L3= surment ptose PP : DD, fléchir les genoux pour relâcher la muscu. Abdo PO : Debout à droite Position des paramètres : paume de la main D sous le niveau du nombril pour ne pas manquer un éventuelle ptose de 3ieme degré Test : -On demande au patient de prendre une bonne inspiration abdominale. -On devrait sentir le pôle inférieur du rein venir buter contre la base de la paume de la main droite, sinon on se repositionne un peu plus haut et on recommence. Premier degré : • Le rein est plus perceptible. • Il descend plus à l’inspiration qu’il ne remonte à l’expiration • Action : Donner une brève impulsion vers le haut : le rein monte immédiatement et semble accepter de demeurer haut. Deuxième degré : • Le rein descend à l’inspiration mais ne remonte pas seul à l’expiration. • Action : « Remonter » le rein activement : le rein tiendra alors dans sa loge. • Ici, bien retenir qu’en 2e degré, il faut remonter activement le rein pour qu’il soit normalisé. Troisième degré : • Le rein descend en inspiration et ne remontre pas à l’expiration. La course en inspiration peut sembler diminuée par le fait que le rein soit déjà bas. • Positionnel : Le rein est plus bas que L3 donc du nombril. est plus facile à atteindre. • Action : Comme pour un 2e degré, il faut remonter le rein activement, mais le rein ne tiendra pas dans sa loge. Il redescendra, même si on l’a remonté jusqu’en haut car n’est pas sur son rail • Ici, bien retenir que le rein ne tient pas dans sa loge même si on l’a remonté. On peut décrire l’impression palpatoire reçue comme si le rein avait perdu son guide qu’est le psoas. Il se retrouverait en quelque sorte en rotation interne autour de son bassinet, retenu par la tension du pédicule et sa concavité regarderait vers le haut.
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Décrivez moi la normalisation de la ptose EXAMEN ***
Principe de normalisation : Direct dans le sens de la normalisation, on traverse les barrières > technique s’aide de la respiration diaphragmatique pour majorer la mise en tension tissulaire PP: DD, position déclive vers la tête si possible , fléchir les genoux PO: à Droite Position des paramètres : -On peut utiliser l’approche antérieure avec une main sur le rein en antérieur et une main en postérieur.On se place au bon niveau. Normalisation degré 1 et 2 : -On maintient le rein lors de l’inspiration thoracique et on majore vers l’épaule opposée lors de l’expiration pour les premiers et deuxièmes degrés. On répète plusieurs fois en gagnant à chaque fois. Le mouvement de remontée est donc dans le sens horaire pour le rein droit et anti- horaire pour le rein gauche. À la fin, on peut faire un rebond sec au 2/3 d’une inspiration. Normalisation degré 3 : - On doit d’abord aller vers l’épaule homo ( pour revenir dans le rail du psoas) et ensuite vers l’épaule opposé . A l’expiration nous allons aller en latéral et vers le haut -On peut demander au patient de soulever le membre inférieur pour contracter le psoas et ainsi aider à relever le rein.