Uretère Flashcards
(10 cards)
Où se trouve l’uretère ?
L’uretère fait suite à l’angle inférieur du bassinet, au niveau de la deuxième apophyse transverse lombaire à 4 cm de la ligne médiane.
-Rétro-péritonéal
-Région lombaire et bassin
-Verticale > oblique en bas et en dedans
-Pénètre dans la vessie à environ 2 cm de la ligne médiale
Combien y a t’il de rétrécissement au niveau de l’uretère ?
3
Suite au bassinet ( PUS ), détroit sup du bassin ( PUM ) et à l’entrée de la vessie
Conséquence ostéopathique : Ces différents rétrécissements peuvent offrir une résistance aux différentes lithiases qui empruntent les uretères et même présenter un point où les lithiases viennent se bloquer. Ces lithiases ne sont pas nécessairement de gros calibre, mais sont souvent des micro-lithiases dont le patient ne se rend même pas compte. Par contre, ces zones sont très réflexogènes ( splanchnique lombaire ) et peuvent créer de véritables douleurs lombaires.
Donc si nous touchons un point de rétrécissement qui est inflammée/ peut donner douleur lombaire
Uretère est elle contractille ou pas ?
Oui
Péristaltisme
L’uretère est constitué de trois tuniques : Adventice, musculeuse, muqueuse
Conséquence ostéopathique : L’aspect contractile de l’uretère avec sa musculeuse explique les contractions importantes pour l’expulsion de lithiases. Ces contractions peuvent, comme nous l’avons vu, se répercuter au niveau lombaire. ( par les splanchniques lombaires )
Quel est la vascularisation artérielle de l’uretère ?
Artère urétérale sup > artère rénale
Artère urétérale inf > artère iliaque interne
Artère spermatique
Une dernière provient des artères vésicales
Quel est la vascularisation veineuse de l’uretère ?
- Les veines se jettent dans les veines rénales,
- Dans les veines spermatiques ou utéro-ovariennes,
- Et finalement dans les veines hypogastriques.
Quel est l’innervation de l’uretère ?
Sympathique : splanchnique lombaire
Parasympathique ( fait des contractions ) : sacré
Où se trouve les 3 points urétéraux ?
Si le point est + , donc douloureux à la palpation, la lithiase peut se trouver à ce niveau ** Pas juste lithiase ça peut etre inflammation, adhérence, spasme …
-Point urétéraux sup > partie inf du bassinet > 3 doigts en latéral du nombril
-Point urétéraux moyen > a/n du promontoire sacré a/n des vaisseaux iliaques et psoas > mi chemin entre le PUS et le pubis
-On peut situer ce point urétéral moyen en pénétrant en profondeur dans l’abdomen sous le nombril pour ensuite remonter jusqu’au ‘V’ aortique pulsatile. On se déplace ensuite en latéral pour se retrouver sur l’artère iliaque. Si on sent un « spaghetti al denté », c’est pathologique. Si on sent un « spaghetti trop cuit », c’est normal. Parfois, il peut être difficile de sentir l’uretère qui est situé très profondément. Attention de ne pas visualiser le ‘’spaghetti’’ trop superficiellement.
Décrivez moi le test d’appui de l’uretère .
DD
Debout à droite du patient . Face aux pieds du patient
Position des paramètres :
-Avec le bord cubital de la main droite, le pisiforme est placé sur la partie inférieure du bassinet donc au début de l’uretère.
-On peut de l’autre main, avec une prise en pince au niveau de la partie distale de la paume, guider la main droite.
Action :
-Avec un appui antéro-postérieur, on effectue un déroulé de la main qui va du pisiforme jusqu’au bout des doigts.
-On note la densité ou la rigidité.
Conclusion : si c’est dense, on doit évaluer l’uretère plus précisément; si ça s’enfonce bien, ça dénote que l’uretère n’a pas de problème majeur.
De façon générale, les tests de l’uretère seront significatifs si il y a des répercussions de mobilité causées par d’anciennes conditions (infections urinaires, adhérences post- inflammatoires, lithiases). De plus, n’oubliez-pas que l’uretère comporte des fibres musculaires qui peuvent bénéficier d’être traitées.
Décrivez moi les tests de mobilisation passive de l’uretère et normalisation
** La mobilité de l’uretère, vu sa situation anatomique, se teste avec moins d’étapes que dans le protocole viscéral complet. On utilisera surtout la mobilisation passive. Les normalisations se font suite à ces tests.
BUT : Repérer et tenter d’évacuer une petite lithiase/microlithiase qui se serait engagée dans le rétrécissement du détroit supérieur du bassin aussi nommé le coude marginal. Une condition aigue ne serait pas forcément avantagée d’une normalisation ostéopathique. De toute façon, ces patients, en situation aigue, ne se retrouveront pas forcément dans votre bureau. Attention à l’historique : aller chercher subjectivement le plus d’informations possibles (grosse versus petite lithiase, investigations et diagnostic, visite récente chez médecin, antiobiothérapie en cours donc condition aigue). Ostéopathiquement parlant, l’effet le plus souvent souhaité est une action sur une adhérence résultant d’une ancienne lithiase/infection urinaire ou, potentiellement, sur une microlithiase active qui occasionnerait un réflexe viscéro-somatique important au niveau des lombaires par exemple. Dans le doute, abstenez-vous et référez si le patient n’a pas été vu par un médecin.
** Note : Tout dépend, dans l’application de cette technique, du niveau de douleur du patient. Il ne faut pas oublier que toutes les lithiases, spécialement les micro-lithiases, ne sont pas nécessairement douloureuses mais peuvent apporter des problèmes lombaires.
DD
À droite tu patient
On contact le coude marginal avec la pulpe du majeur de la main droite, on vient renforcer la prise en déposant la main gauche sur la droite
Test :
-À la palpation du point urétéral moyen, on a trouvé un point
douloureux.
Normalisation :
-La première manoeuvre consiste à faire une compression AP
jusqu’au bon niveau.
-On effectue ensuite des mouvements horaire et anti-horaire. On prend le mouvement le plus rigide, on traverse les barrières tissulaires dans le respect des réponses tissulaires et on attend le relâchement maximum et on maintient jusqu’au relâchement.
-On peut aussi faire un déroulé tissulaire, on suit alors les tensions, jusqu’à un silence (point neutre) et on attend le relâchement.
-On répète ensuite le même travail en effectuant un mouvement céphalique et caudal.
-On peut terminer le travail en effectuant un rebond au 2/3 d’une inspiration.
Décrivez moi le test d’étirement de l’uretère et normalisation ( À faire apres avoir dégagé le PUS et le PUM )
**La technique s’exécute en deux temps. Bonne technique si on soupçonne une tension/adhérence au niveau de l’uretère.
DD
Debout à droite
Premier temps :
Position des paramètres :
-On place la main céphalique en pince ou avec la paume sous le pôle inf du rein
-La main la plus interne croise le MI discal sur le proximal
Test :
-La main la plus interne déplace alors les membres inférieurs du côté opposé jusqu’à ce qu’on sente une tension arriver au pôle inférieur du rein à traiter.
-Si la réponse arrive rapidement c’est que l’uretère est possiblement tendu.
On maintient alors la position qui nous amène un début de mouvement du pôle inférieur du rein.
Normalisation :
Deuxième temps
-La main située aux membres inférieurs vient se placer en projection de la jonction vésico-urétérale et y fait un point fixe.
-La main au rein remonte celui-ci et on fait une mise en tension, on traverse les barrières tissulaires dans le respect des réponses tissulaires et on attend le relâchement maximum.
- On peut aussi faire un déroulé tissulaire, on suit alors les tensions, jusqu’à un silence (point neutre) et on attend le relâchement.
Variante : Une autre option serait de ne prendre que la position des mains présentées dans le deuxième temps. Pour le test, on fixe la main à la vessie et avec la main au niveau du pôle inférieur du rein, on tracte en direction céphalique (en suivant le rail du psoas). Si on ressent une tension rapide entre les deux mains, on est possiblement en présence d’une tension au niveau de l’uretère. Pour la normalisation, on garde la même position de main.
Variante
-On place la pulpe des doigts de la main céphalique sur la partie supérieure de l’uretère et la pulpe des doigts de la main caudale sur la partie inférieure de l’uretère.
Test :
-On écarte la pulpe des doigts des deux mains en direction opposée, céphalique et caudale, en respectant l’orientation de l’uretère.
Si la tension arrive rapidement c’est que l’uretère est possiblement tendu.
Normalisation :
-Pour la normalisation, on garde la même position que le test et on écarte la pulpe des doigts des deux mains en direction opposée, céphalique et caudale et on exécute une mise en tension jusqu’au relâchement.
- L’étirement se fait longitudinalement mais il est aussi possible d’ajouter le paramètre par rapport au plan de glissement (plus en profondeur), sans perdre le paramètre longitudinal. Au niveau du plan de glissement, les mises en tension peuvent être dans un plan droite-gauche, haut bas, avant-arrière…
-On peut aussi faire un déroulé tissulaire, on suit alors les tensions, jusqu’à un silence (point neutre) et on attend le relâchement.